Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Philippians 1". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/philippians-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Philippians 1". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-30
Chapitre 1er
Ch. 1 v. 1-2 � Caract�res de l��p�tre, diff�rent des autres : affection et intimit�
[1:7] Les diverses circonstances que nous venons de rappeler mettent l�ap�tre dans un rapport d�intimit� particuli�re avec cette assembl�e de Philippes, et elles sont devenues l�occasion de cette �p�tre, [1:1] que Paul et Timoth�e (qui avait accompagn� l�ap�tre dans ses travaux en Mac�doine, en vrai fils de Paul dans la foi et dans l��uvre) adressent aux fid�les et � ceux qui avaient les charges dans cette assembl�e particuli�re. Ce n�est pas ici une �p�tre qui plane � la hauteur des conseils de Dieu, comme le fait celle aux �ph�siens, ni qui r�gle tout l�ordre qui convient aux chr�tiens o� qu�ils soient, comme le font les deux �p�tres aux Corinthiens; ce n�est pas non plus une �p�tre qui pose les fondements des rapports de toute �me quelconque avec Dieu, comme celle aux Romains. La lettre que Paul et Timoth�e adressent aux Philippiens n��tait pas destin�e, comme d�autres que notre ap�tre a �crites, � mettre les chr�tiens en garde contre les erreurs qui se glissaient au milieu d�eux; elle se place sur le terrain de l�intimit� pr�cieuse, de l�affection ordinaire des chr�tiens entre eux, mais de cette affection comme l��prouvait le c�ur d�un Paul anim� et dirig� par le Saint Esprit. C�est pourquoi aussi nous trouvons mentionn�es les charges ordinaires qui existaient dans l�int�rieur d�une assembl�e, les surveillants et les serviteurs, charges d�autant plus importantes � rappeler que les soins imm�diats de l�ap�tre �taient devenus impossibles. L�absence de ces soins fait ici la base des instructions de l�ap�tre, ce qui donne une importance particuli�re � cette �p�tre.
Ch. 1 v. 3-11 � Introduction de l��p�tre
Expression des sentiments selon Dieu, et de ce qu�ils produisent
Ch. 1 v. 5-6 � Amour et d�vouement, fruits de l�action de Dieu en b�n�diction dans les fid�les
[4:10] L�affection des Philippiens, qui avait trouv� son expression dans l�envoi de secours � l�ap�tre, [1:3] rappelait � celui-ci l�esprit que les chr�tiens de Philippes avaient montr� dans tous les temps : [1:5] ils s��taient associ�s de c�ur aux travaux et aux peines de l��vangile. Or cette pens�e conduit l�ap�tre plus haut, � ce qui domine le courant d�id�es de l��p�tre : pens�e des plus pr�cieuses pour nous ! [1:6] Qui est-ce qui avait op�r� dans les Philippiens cet esprit d�amour et de d�vouement aux int�r�ts de l��vangile ? C��tait bien le Dieu de la bonne nouvelle et de l�amour; et cela donnait une enti�re garantie que Celui qui avait commenc� la bonne �uvre, l�accomplirait jusqu�� la journ�e de Christ. Douce pens�e, maintenant que nous n�avons plus l�ap�tre, que nous n�avons plus les surveillants et les serviteurs, comme les Philippiens les avaient dans ce temps-l� [(1:1)]. Dieu ne peut nous �tre �t�; la vraie et vivante source de toute b�n�diction nous reste, immuable et �lev�e au-dessus des faiblesses et des fautes m�mes qui privent les chr�tiens de toute ressource interm�diaire ! L�ap�tre avait vu Dieu agissant dans les Philippiens : les fruits disaient quelle �tait la source de la b�n�diction; d�s lors, il comptait sur la perp�tuit� de la b�n�diction dont ils devaient jouir. Mais il faut de la foi pour tirer ces cons�quences. L�amour chr�tien est clairvoyant et plein de confiance � l��gard de ses objets, parce que Dieu Lui-m�me et l��nergie de sa gr�ce sont dans cet amour.
D�sir de l�op�ration croissante de Dieu en puissance et en amour, dans le c�ur de chacun
[1:6] Pour en revenir au principe qui inspire de la confiance � l�ap�tre, il est le m�me pour l�Assembl�e de Dieu : elle peut bien perdre beaucoup quant aux moyens ext�rieurs et quant � ces manifestations de la pr�sence de Dieu qui tiennent � la responsabilit� de l�homme, mais ce qui est essentiel dans la gr�ce de Dieu ne peut �tre perdu : la foi peut toujours compter sur cela. [1:5] Ce sont les
de la gr�ce au milieu des saints qui inspirent cette confiance � l�ap�tre, ainsi qu�en H�b. 6:9, 10; et 1 Thess. 1:3, 4. Il comptait bien, en 1 Cor. 1:8, et dans les Galates [(5:10)], sur la fid�lit� de Christ, malgr� beaucoup de choses p�nibles. La fid�lit� du Seigneur l�encourageait � l��gard des chr�tiens, dont autrement l��tat donnait lieu � de grandes angoisses. [1:6] Ici, assur�ment, au milieu de circonstances certainement bien plus heureuses, la marche m�me des chr�tiens conduit l�ap�tre � la source de sa confiance � leur �gard. [1:3-4] Il se souvient avec affection et avec tendresse [1:5] de quelle mani�re ils s��taient comport�s envers lui en tout temps, [1:6] et ce souvenir se transforme en souhait que le Dieu qui avait op�r� ces choses, produise, pour leur propre b�n�diction, les fruits parfaits et abondants de cet amour. [1:7] Il leur ouvre aussi son c�ur tout entier. Les Philippiens prenaient part � l��uvre de la gr�ce de Dieu en lui, par la m�me gr�ce qui agissait en eux � son �gard, en produisant une affection qui s�identifiait avec lui et son �uvre; [1:8] aussi le c�ur de l�ap�tre se tournait vers eux en leur rendant avec effusion l�affection qu�ils lui avaient t�moign�e et en montrant combien le d�sir de son c�ur se portait vers eux. Dieu qui �tait la source de ces sentiments et � qui Paul pr�sentait tout ce qui se passait dans son c�ur, ce m�me Dieu qui agissait dans les Philippiens, �tait t�moin entre eux (maintenant que Paul ne pouvait pas donner, par son travail au milieu d�eux, d�autre preuve de son affection) combien il les d�sirait tous. [1:9] Il sentait leur amour, mais il d�sirait de plus que non seulement cet amour soit cordial et actif, mais qu�il soit dirig� aussi par la sagesse et par l�intelligence donn�es de Dieu, [1:10] par un discernement du bien et du mal selon Dieu, fruit de la puissance de son Esprit, de sorte qu�en agissant en amour, ils marchent aussi selon cette sagesse, et comprennent ce qui, dans ce monde de t�n�bres, �tait vraiment selon les perfections et selon la lumi�re divines, afin qu�ils soient sans reproche jusqu�� la journ�e de Christ. Combien ceci est diff�rent de la froideur avec laquelle bien des chr�tiens se contentent d��viter des p�ch�s positifs ! Le d�sir sinc�re d�atteindre � toutes les excellences et � toute la ressemblance de Christ que la lumi�re divine peut nous faire apercevoir est ce qui caract�rise la vie de Christ en nous.Marche du chr�tien selon la lumi�re divine, et abondant en fruits pour Dieu
[1:5] D�j� les fruits montraient que Dieu �tait avec eux : [1:6] et il accomplira l��uvre jusqu�au bout. [1:10] Mais Paul d�sirait que les Philippiens marchent tout le long du chemin selon la lumi�re donn�e de Dieu, de sorte que lorsqu�ils seraient au terme de la route, il n�y ait rien qu�on puisse leur reprocher, [1:11] mais qu�au contraire, d�barrass�s de tout ce qui pourrait les d�tourner du droit chemin ou les affaiblir, ils abondent dans les fruits de la justice qui sont par J�sus Christ � la gloire et � la louange de Dieu. Beau tableau pratique de l��tat normal du chr�tien dans sa marche journali�re, dans son chemin vers le but; car, souvenons-nous-en, dans l��p�tre aux Philippiens, nous sommes toujours sur le chemin, vers notre repos c�leste, dans lequel la r�demption nous a plac�s.
Souhaits du c�ur de l�ap�tre pour les Philippiens
Telle est l�introduction de cette �p�tre. [1:9] Apr�s les souhaits de son c�ur que l�ap�tre, comptant sur leur affection, fait pour les saints de Philippes, [1:12] il parle de ses liens, auxquels ils avaient pens� [(1:7)], mais il en parle en rapport avec Christ et l��vangile qu�il avait � c�ur par-dessus tout. Mais avant de quitter l�introduction et de passer au sujet m�me de l��p�tre, je d�sire faire remarquer les pens�es qui donnent lieu aux sentiments exprim�s ici.
D�termination des trois caract�res de l��p�tre
Il y a trois grands �l�ments qui impriment leur caract�re sur cette �p�tre.
P�lerinage chr�tien dans le d�sert, ayant le salut pour but
En premier lieu, elle parle du p�lerinage du chr�tien dans le d�sert, et elle consid�re le salut comme un r�sultat � obtenir � la fin du trajet. La r�demption accomplie par Christ est bien pos�e comme base de ce p�lerinage [(1:29)], ainsi qu�elle l�a �t� pour Isra�l � son entr�e dans le d�sert; mais le sujet propre de l��p�tre, c�est notre pr�sentation devant Dieu ressuscit�s et glorifi�s, lorsque nous avons remport� la victoire sur toutes les difficult�s : � et c�est ce qui est ici appel�
[(1:28)].L�assembl�e doit combattre, en l�absence de l�ap�tre
En second lieu, la position de l�assembl�e est caract�ris�e par l�absence de l�ap�tre, de sorte que l�assembl�e a d� soutenir elle-m�me le combat [(2:12)] : elle devait vaincre, au lieu de jouir de la victoire que remportait l�ap�tre sur la puissance de l�Ennemi quand il �tait avec eux et pouvait se faire faible avec chaque faible.
Ressources in�puisables de Dieu pour Son assembl�e
Enfin, en troisi�me lieu, la v�rit� importante dont nous avons d�j� parl� est mise en �vidence, savoir que, dans ces circonstances, l�assembl�e �tait rejet�e imm�diatement sur Dieu [(4:6)], ressource in�puisable de gr�ce et de force pour elle, dont elle devait profiter directement par la foi, ressource qui ne pouvait jamais lui faire d�faut1.
1 Nous trouverons ici tout le cours d�une vie qui �tait l�expression de la puissance de l�Esprit de Dieu manifest�e dans cette vie. C�est pourquoi le p�ch�, c�est-�-dire la chair qui produit le mal en nous, n�est nullement mentionn� dans cette �p�tre. Nous y voyons les manifestations et les traits de la vie de Christ; car si nous vivons par l�Esprit, nous devrions marcher par l�Esprit [(Gal. 5:25)]. Nous trouvons la gr�ce d�ploy�e dans la vie chr�tienne (chap. 2), l��nergie de la vie chr�tienne (chap. 3) et sa sup�riorit� sur toutes les circonstances (chap. 4). Dans le premier chapitre, l�ap�tre, comme c��tait naturel, ouvre davantage son c�ur quant � ses circonstances pr�sentes et ses sentiments du moment. L�exhortation commence au chapitre 3. Toutefois, m�me au chapitre 1er, nous trouvons l�ap�tre enti�rement au-dessus des circonstances par la puissance de la vie spirituelle.
Ch. 1 v. 12-30 � Place primordiale de Christ dans l��uvre, le combat et la marche
Ch. 1 v. 12-18 � Effets de l�emprisonnement de Paul sur l�annonce de l��vangile
Mais reprenons la consid�ration du texte par le verset 12 qui commence proprement l��p�tre, � la suite de l�introduction. [1:13] Paul �tait prisonnier � Rome. L�Ennemi paraissait avoir remport� une grande victoire en restreignant ainsi l�activit� de l�ap�tre; [1:12] mais par la puissance de Dieu qui ordonne tout et qui agissait en Paul, les ruses m�me de l�Adversaire tournaient � l�avancement de l��vangile. [1:13] Premi�rement, l�emprisonnement de l�ap�tre faisait conna�tre l��vangile l� o� autrement on n�en aurait pas entendu parler, dans les hautes r�gions � Rome; [1:14] et beaucoup d�autres fr�res, rassur�s quant � sa position1, s�enhardissaient pour annoncer l��vangile sans crainte. [1:17] Mais cette m�me absence de l�ap�tre se faisait sentir d�une autre mani�re : plusieurs de ceux qui, lorsqu�ils se trouvaient en pr�sence de sa puissance et de ses dons, �taient n�cessairement des personnes insignifiantes et sans force, pouvaient se donner quelque importance lorsque dans les voies de Dieu, insondables mais parfaites, ce puissant instrument de sa gr�ce �tait mis de c�t�; ils pouvaient esp�rer de briller et d�attirer l�attention quand les rayons de cette lumi�re resplendissante �taient intercept�s par les murs d�une prison. Jaloux, mais cach�s lorsqu�il �tait pr�sent, ces hommes profitaient de son absence pour se mettre en activit� : faux fr�res ou chr�tiens jaloux, ils profitaient de l�absence de l�ap�tre pour t�cher de nuire � son autorit� dans l�assembl�e et � son bonheur. [1:18] Ils ne faisaient qu�ajouter � cette autorit� et � ce bonheur : Dieu �tait avec son serviteur, et le d�sir pur de la proclamation de la bonne nouvelle de Christ, dont il sentait profond�ment toute la valeur et qu�il d�sirait avant tout, quel que soit le moyen employ�, tenait chez lui la place de la recherche de soi-m�me qui animait ces tristes pr�dicateurs de la v�rit�.
1 Dans la premi�re �dition j�avais pris ceci comme �tant l�effet de l�emprisonnement de l�ap�tre en stimulant la foi de ceux qui avaient �t� inactifs lorsque lui �tait actif. Tel serait le sens de la version anglaise (� encourag�s par mes liens �), et c�est l� un vrai principe. Mais il semble que la force des mots soit : � ayant pris plut�t confiance quant � mes liens �. Ils couraient le danger d�avoir honte de lui, comme s�il �tait un malfaiteur.
L�Assembl�e remise aux soins de Dieu seul, une fois les ap�tres retir�s
Action de l�Esprit dans l�Assembl�e, pour t�moigner de la victoire sur Satan, ou pour r�tablir ce qui a manqu�
[1:18] D�j� ici l�ap�tre, dans ce qui le regarde individuellement, trouve sa ressource dans l�op�ration de Dieu, ind�pendamment de l�ordre spirituel de sa maison, � l��gard des moyens qu�il emploie. L��tat normal de l�Assembl�e c�est que l�Esprit de Dieu agit dans les membres du corps, et dans chaque membre � sa place, pour la manifestation de l�unit� du corps et de l��nergie de ses membres, exerc�e mutuellement pour l�avantage l�un de l�autre. Christ, ayant vaincu Satan, remplit de son propre Esprit ceux qu�il a d�livr�s de la puissance de cet ennemi, afin qu�ils montrent � la fois la puissance de Dieu et la r�alit� de leur d�livrance de la puissance de l�Ennemi, et cela dans une marche qui, �tant l�expression des pens�es et de l��nergie de Dieu lui-m�me, ne laisse plus aucune place pour les pens�es et l��nergie de l�Adversaire. Les chr�tiens forment l�arm�e et le t�moignage de Dieu contre l�Ennemi dans ce monde. Mais alors, chaque membre, depuis l�ap�tre jusqu�au plus faible chr�tien, agit efficacement, chacun � sa place : dans un tel corps, la puissance de Satan ne trouve aucun lieu; le dehors r�pond au-dedans et � l��uvre de Christ. Celui qui est en eux est plus grand que celui qui est dans le monde [(1 Jean 4:4)]. Mais pour cela, il faut partout de la puissance et l��il net. Il est un autre �tat de choses, dans lequel, quoique tout ne soit pas en activit�, � sa place, selon la mesure du don de Christ, l��nergie r�paratrice de l�Esprit, dans un instrument tel que l�ap�tre, d�fend l�Assembl�e, ou la remet dans son �tat normal, quand elle a partiellement failli. L��p�tre aux �ph�siens d�un c�t�, et celles aux Corinthiens et aux Galates de l�autre, nous pr�sentent ces deux phases de l�histoire de l�Assembl�e.
�tat de l�Assembl�e priv�e de l��nergie apostolique, mais non de Dieu et de Ses ressources
L��p�tre aux Philippiens traite, mais par la plume d�un ap�tre divinement inspir�, d�un �tat de choses o� cette derni�re ressource venait � manquer. L�ap�tre ne pouvait pas travailler de la m�me mani�re qu�auparavant, mais il pouvait nous donner le coup d��il de l�Esprit sur l��tat de l�Assembl�e, lorsque, selon la sagesse de Dieu, celle-ci �tait priv�e de ces �nergies normales : elle ne pouvait l��tre de Dieu. Sans doute, l�Assembl�e ne s��tait pas alors �loign�e de son �tat normal comme elle l�a fait maintenant; mais le mal germait d�j�. Tous cherchent leurs propres int�r�ts, dit l�ap�tre, non pas ceux de J�sus Christ [(2:21)]; et Dieu a permis qu�il en soit ainsi du vivant des ap�tres, afin que nous ayons la r�v�lation de ses pens�es � l��gard d�un �tat semblable et que nous soyons dirig�s vers les v�ritables ressources de sa gr�ce dans ces circonstances.
Paul doit remettre l�Assembl�e � Dieu, qui produit Son �uvre en chacun
L�ap�tre devait d�abord faire lui-m�me l�exp�rience de cette v�rit�. Les liens qui l�unissaient � l�Assembl�e et � l��uvre de l��vangile �taient les plus forts qui existent sur la terre, mais il fallait qu�il rem�t l�Assembl�e et l��vangile au Dieu � qui ils appartiennent. Effort p�nible, mais qui rend l�ob�issance, la confiance, la nettet� de l��il et le renoncement � soi, parfaits dans le c�ur, c�est-�-dire parfaits selon la mesure de l�op�ration de la foi. Toutefois la douleur caus�e par cet effort trahit l�incapacit� de l�homme � maintenir l��uvre de Dieu � sa hauteur propre. Mais si tout ceci arrive, c�est afin que Dieu ait toute la gloire de l��uvre; et il devait en �tre ainsi, afin que ce qu�est la cr�ature soit, sous tous les rapports, manifest� selon la v�rit�. Il est extr�mement pr�cieux de voir comment ici et en 2 Timoth�e, l� o� il y a de la foi, le d�clin de la vie individuelle et de l��nergie dans l�Assembl�e a pour effet de faire se d�velopper plus pleinement que partout ailleurs, d�un c�t�, la gr�ce dans la personne du fid�le et, de l�autre, l��nergie dans le minist�re. Il en est r�ellement toujours ainsi. C�est aux jours des Pharaon, des Sa�l et des Achab que l�on trouve les Mo�se, les David et les �lie.
Ch. 1 v. 18-21 � Importance de Christ seul, et non de l��uvre, pour Paul
Prix de la gloire et de la victoire de Christ pour Paul, toujours plus uni � Lui
L�ap�tre ne pouvait rien faire : il devait voir pr�cher l��vangile sans lui. [1:15] Quelques-uns le pr�chaient par un esprit d�envie et de d�bat, [1:16] d�autres par amour. [1:14] Ceux-ci, encourag�s quant aux liens de l�ap�tre, voulaient le soulager en continuant son �uvre. [1:18] Quoi qu�il en soit, Christ �tait pr�ch�, et les motifs qui encourageaient les pr�dicateurs se perdaient pour l�ap�tre dans la contemplation de cet immense fait qu�un Sauveur, le Lib�rateur envoy� de Dieu, �tait annonc� au monde. Christ, et m�me les �mes, �taient plus pr�cieux pour Paul que l��uvre, dans la mesure o� elle �tait son �uvre; Dieu travaillait dans l��uvre; et ainsi ce serait pour le triomphe de Paul qui s�unissait aux desseins de Dieu1. L�ap�tre comprenait le grand combat qui se livrait entre Christ (dans ses membres) et l�Ennemi : [1:12] et si ce dernier semblait avoir remport� une victoire en jetant Paul en prison, Dieu se servait de cette circonstance m�me pour avancer l��uvre de Christ par l��vangile, [1:18] et pour remporter ainsi en r�alit� de nouvelles victoires sur Satan, victoires auxquelles Paul �tait associ�, [1:16] parce qu�il �tait �tabli pour la d�fense de cet �vangile. [1:19] Ainsi, tout ceci tournait � salut pour Paul, confirm� qu�il �tait dans sa foi par ces voies d�un Dieu fid�le, qui dirigeait encore davantage sur Lui les yeux de son fid�le serviteur. Soutenu par les pri�res des autres et le secours de l�Esprit de J�sus Christ, au lieu d��tre abattu et terrifi� par l�Ennemi, [1:20] Paul se glorifiait toujours davantage dans la s�re victoire de Christ qui �tait la sienne. Aussi exprime-t-il la confiance in�branlable qu�en rien il ne sera confus, mais qu�il lui sera donn� d�user de toute hardiesse et que Christ sera glorifi� en lui, soit par sa vie, soit par sa mort : et la mort �tait devant ses yeux. Appel� � compara�tre devant C�sar, sa vie pouvait lui �tre �t�e par le jugement de l�empereur; humainement parlant, son sort �tait tout � fait incertain : plusieurs passages de notre �p�tre font allusion � ce fait : chap. 1:22, 30; 2:17; 3:10. Mais, vivant ou mourant, Paul avait maintenant ses regards dirig�s plus sur Christ que sur l��uvre elle-m�me, quelque grande place que cette �uvre p�t avoir dans la pens�e d�une vie qui s�exprimait dans un seul mot : � Christ ! �. [1:21] Vivre �tait, pour lui � non pas l��uvre en elle-m�me, ni seulement le fait que les fid�les tiennent ferme dans l��vangile, bien que ceci ne puisse �tre s�par� d�avec la pens�e de Christ, parce qu�ils �taient membres de son corps � pour lui, vivre �tait � Christ �; mourir �tait un gain, car, en mourant, il serait avec Christ.
1 Il y a en ceci un profond bonheur pour la foi. Mais il faut alors que le serviteur ait fait de l��uvre sa vie m�me. � Pour moi, vivre c�est Christ � [(1:21)]. Dans ce cas, si l��uvre prosp�re, il prosp�re; si Christ est glorifi�, il est content en lui-m�me, m�me si le Seigneur l�a mis de c�t�.
Dieu travaille en Paul pour que Christ ait toute la place, et non son �uvre
Tel �tait l�effet purifiant des voies de Dieu, qui avaient fait passer l�ap�tre par le creuset, terrible pour lui, d��tre s�par� depuis des ann�es, peut-�tre depuis quatre ans, de son �uvre pour le Seigneur. Le Seigneur lui-m�me avait remplac� l��uvre � pour autant du moins qu�elle se rattachait � Paul personnellement � et l��uvre �tait confi�e au Seigneur Lui-m�me. Le fait qu�il �tait si absorb� par l��uvre peut avoir contribu� � ce qui conduisit � son emprisonnement; car c�est la pens�e de Christ seule qui maintient l��me en �quilibre et met chaque chose � sa vraie place. Dieu a fait que, par cet emprisonnement, Christ est devenu tout pour l�ap�tre, non que l��uvre e�t perdu son int�r�t pour lui, mais Christ a seul la premi�re place, et Paul voit tout et l��uvre m�me, en Lui.
Dieu ne manque jamais, quoiqu�il en soit du service
Quelle consolation pour nous, lorsque nous sentons peut-�tre que notre faiblesse a �t� manifest�e et que nous n�avons pas su profiter de la puissance de Dieu dans notre service; quelle consolation, dis-je, se trouve pour nous dans la certitude que Celui qui seul a le droit d��tre glorifi� ne fait jamais d�faut !
Ch. 1 v. 21-25 � Paul d�cide de son sort selon la pens�e de Christ seul]
[1:21] Pour Paul, Christ �tait son tout. C��tait donc un gain �vident pour lui de mourir, car ainsi il serait avec Christ. [1:22] Toutefois il valait la peine de vivre (car c�est l� la force du commencement du verset 21), puisque vivre c��tait Christ et le service de Christ : et il ne savait que choisir. [1:23] En mourant, l�ap�tre gagnait Christ pour lui-m�me, ce qui �tait de beaucoup meilleur. [1:22] En vivant, il servait Christ; il avait davantage quant � l��uvre, [1:21] puisque vivre c��tait Christ, et la mort y mettrait un terme. [1:23] Ainsi il �tait press� des deux c�t�s; [1:24] mais il avait appris � s�oublier lui-m�me en Christ, et il voyait Christ parfaitement occup� de l�Assembl�e et selon la parfaite sagesse. [1:25] C�est ce qui d�cidait pour lui la question; car ainsi instruit de Dieu, et ne sachant que choisir [(1:22)], Paul dispara�t � ses propres yeux, et le besoin seul de l�Assembl�e, selon la pens�e de Christ, reste devant lui. Il �tait avantageux pour l�Assembl�e, pour une seule assembl�e m�me, qu�il reste; ainsi il resterait. Et voyez quelle paix donne au serviteur de Dieu ce regard vers Christ qui a d�truit l��go�sme � l��gard de l��uvre. Christ, apr�s tout, a toute-puissance dans le ciel et sur la terre, et il dispose de tout, selon sa volont� : ainsi, sa volont� �tant connue (et sa volont� est amour pour l�Assembl�e) je peux dire, elle sera faite ! Paul d�cide sur son propre sort, sans s�inqui�ter des dispositions de l�empereur et des circonstances du temps. Christ aime l�Assembl�e, c�est un bien pour l�Assembl�e que Paul reste : Paul restera donc ! Jusqu�� quel point Christ est tout ici ! Quelle lumi�re, quel repos qu�un �il net, qu�un c�ur exp�riment� dans l�amour du Seigneur ! Combien il est pr�cieux de voir que le moi a en cons�quence enti�rement disparu, et que l�amour de Christ pour l�Assembl�e est ainsi le fondement sur lequel tout repose selon le conseil divin.
Ch. 1 v. 25-30 � Op�ration de l�Esprit dans l�Assembl�e, dans la marche et le combat
Or si Christ est tel pour Paul et pour l�Assembl�e, il veut que l�Assembl�e soit ce qu�elle doit �tre pour Christ, et partant pour le c�ur de Paul, pour qui Christ est tout. [1:25] C�est donc vers l�Assembl�e que se tourne son c�ur. [1:26] La joie des Philippiens sera abondante par le retour de l�ap�tre au milieu d�eux; [1:27] seulement, son v�u pour eux, c�est que leur conduite, qu�il vienne ou qu�il ne vienne pas, soit digne de l��vangile de Christ. Deux choses pr�occupaient l�ap�tre, soit qu�il v�t les chr�tiens de Philippes, soit qu�il appr�t de leurs nouvelles, savoir la constance et la fermet� dans l�unit� de c�ur et d�esprit entre eux, [1:28] et l�absence de crainte � l��gard de l�Ennemi dans le combat qu�ils devaient lui livrer avec la force que cette unit� leur donnait. C�est l� le t�moignage de la pr�sence et de l�op�ration de l�Esprit dans l�Assembl�e quand l�ap�tre n�est pas l�. [1:27] Il tient les chr�tiens unis ensemble par sa pr�sence : ils n�ont qu�un c�ur et qu�un objet; ils agissent en commun par l�Esprit; [1:28] et puisque Dieu est l�, la crainte que le m�chant esprit et leurs ennemis pouvaient leur inspirer (et c�est l� ce qu�il t�che toujours de faire; comparer 1 Pierre 5:8), dispara�t; ils marchent selon l�Esprit d�amour, de puissance et de conseil [(2 Tim. 1:7)]. Leur �tat devient ainsi un t�moignage �vident du salut, d�une enti�re et finale d�livrance, puisque dans leur combat avec l�Ennemi ils ne ressentent aucune crainte, la pr�sence de Dieu leur inspirant d�autres pens�es. Quant � leurs adversaires, la d�couverte de l�impuissance de tous leurs efforts leur fait sentir que leurs ressources sont insuffisantes. Bien qu�ils eussent la puissance du monde et de son prince tout enti�re, ils avaient rencontr� une puissance sup�rieure � la leur � savoir celle de Dieu � et c�est de cette puissance qu�ils �taient les adversaires. Triste conviction pour ceux-ci; profonde joie pour ceux-l� ! Non seulement la d�livrance et le salut final des enfants de Dieu �taient ainsi assur�s, mais �taient d�montr�s �tre le salut et la d�livrance de la part de Dieu lui-m�me. [1:29] Ainsi le fait que l�Assembl�e �tait dans le combat et l�ap�tre absent (lui-m�me �tant aux prises avec toute la force de l�Ennemi) �tait un Joyeuse pens�e ! Il �tait aux saints de souffrir pour Christ aussi bien que de croire en Lui. Ils avaient une pr�cieuse part de plus avec Christ et m�me pour Christ; [1:30] et la communion des saints avec son fid�le serviteur, dans les souffrances pour Lui, les unissait plus intimement en Lui.
Vie sup�rieure � la chair dans toutes ses circonstances, par l�action de l�Esprit
Remarquons ici que jusqu�� pr�sent nous avons le t�moignage de l�Esprit rendu � une vie qui est sup�rieure � la chair, et nullement une vie de la chair. [1:20] L�ap�tre n�avait �t� confus en rien, et il avait toute confiance qu�il ne le serait jamais, mais que Christ serait, comme il l�avait toujours �t� auparavant, magnifi� dans son corps, soit par la vie, soit par la mort. [1:22] Il ne sait pas s�il doit choisir la vie ou la mort, car dans l�une et dans l�autre il y a une si grande b�n�diction; [1:21] vivre c�est Christ; mourir un gain, bien qu�alors le travail prenne fin; [1:25] telle est sa confiance en l�amour de Christ pour l�Assembl�e, qu�il d�cide de son cas devant N�ron d�apr�s ce que cet amour veut op�rer. [1:17] L�envie et l�esprit de contention contre lui, qui en conduisent d�autres � pr�cher Christ, [1:18] ne feront que produire de victorieux r�sultats pour lui-m�me : il est content si Christ est pr�ch�. Cette sup�riorit� � la chair, cette vie si enti�rement au-dessus de la chair ne signifie pas que la chair ne soit plus l�, ni qu�elle ait chang� de nature. Paul avait, comme nous l�apprenons ailleurs, une �charde pour la chair, un ange de Satan pour le souffleter [(2 Cor. 12:7)]. Mais c�est un glorieux t�moignage � la puissance et � l��uvre agissante de l�Esprit de Dieu.