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Bible Commentaries
Apocalypse 3

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

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versets 1-22

Ch. 3 v. 1-6 � La lettre � Sardes

Ch. 3 v. 1 � J�sus est vu comme ayant autorit� sur tout, avec la pl�nitude de l�Esprit

[2:25-26] En Thyatire, nous voyons donc la fin � la venue du Seigneur. [3:1] Sardes commence une nouvelle phase collat�rale dans l�histoire de l�Assembl�e. Sauf le fait d�avoir les sept �toiles, aucun des caract�res eccl�siastiques de Christ, aucun des traits sous lesquels il est vu comme marchant au milieu des assembl�es n�est mentionn� ici. Cependant l�assembl�e, comme telle, est nomm�e : c�est encore son histoire. Mais, comme il a �t� fait mention de la venue du Seigneur, tous les caract�res de Christ ont rapport � ce qu�il aura dans le royaume. Cependant il a encore les sept �toiles � l�autorit� supr�me sur l�assembl�e � il a l�autorit� sur tout et relativement � tout. C�est dans ce caract�re qu�il a affaire avec Sardes. Il a les sept esprits � la pl�nitude de la perfection dans laquelle il gouvernera la terre. Ainsi, il est comp�tent pour b�nir dans l�assembl�e, bien qu�il n�y ait pas de relation eccl�siastique r�guli�re. Il a la puissance sur tout et la pl�nitude de l�Esprit, il poss�de ces deux choses dans la perfection. Quelle que puisse �tre l�Assembl�e voil� ce qu�il est, Lui. C�est une grande consolation. L�Assembl�e ne peut manquer dans sa position de t�moignage, faute de pl�nitude de gr�ce en Lui. Et Lui ne peut manquer � celui qui a des oreilles pour entendre.

Ch. 3 v. 2-3 � L��tat de Sardes : mort et souillure avec le monde, malgr� ses pr�tentions

Mais l��tat de l�Assembl�e montre qu�elle �tait loin de profiter de ces ressources. [3:1] Elle avait, il est vrai, le nom de vivre; elle �tait sup�rieure, dans ses pr�tentions, au mal qui se trouvait � Thyatire. � Sardes ne se trouvaient pas J�sabel et la corruption [(2:20)], mais, pratiquement, la mort �tait l�. [3:2] Ses oeuvres n��taient pas compl�tes devant Dieu. Ce n��tait pas le mal, mais le manque d��nergie spirituelle; [3:4] le r�sultat en �tait que les individus souillaient leurs v�tements au contact du monde. [3:3] Sardes �tait invit�e � se rappeler, non ses premi�res oeuvres, mais ce qu�elle avait re�u et entendu � la v�rit� qui lui avait �t� confi�e � l��vangile et la parole de Dieu : sinon elle devait �tre trait�e comme le monde. Le Seigneur viendrait comme un voleur, car maintenant la venue du Seigneur est toujours en vue.

Ch. 3 v. 4-6 � Le fid�le distingu� du corps; celui-ci trait� comme le monde

Nous ne trouvons point, ici, la menace d��ter la lampe [(2:5)] : c��tait une chose d�j� r�gl�e. Le jugement avait �t� prononc�, la mise de c�t� de l�assembl�e �tait chose fix�e. [3:3] Mais le corps de professants (� Sardes) devait �tre trait� comme le monde, et non eccl�siastiquement comme une assembl�e corrompue (comparer 1 Thess. 5:1-3). [3:4] Cependant, nous voyons que quelques-uns gardent leur int�grit� et sont reconnus; ils marchent avec Christ comme ayant pratiqu� la justice. [3:5] C�est aussi l� la promesse. Ils ont confess� son nom pratiquement devant les hommes, devant le monde, et leur nom sera confess� devant Dieu, quand l�assembl�e sera trait�e comme le monde. Ils sont de vrais chr�tiens au milieu d�une profession mondaine, et leurs noms ne seront pas effac�s du registre, maintenant mal tenu sur la terre, mais qui doit �tre rectifi�, d�une mani�re infaillible, par le jugement c�leste. [3:6] On a d�j� remarqu� que, lorsque la venue du Seigneur est introduite, l�avertissement adress� � ceux qui ont des oreilles pour �couter vient apr�s que les vainqueurs ont �t� distingu�s des autres. C�est ce R�sidu seul que le Seigneur a en vue. Je ne puis douter que, dans Sardes, nous ayons le protestantisme.

Ch. 3 v. 7-13 � La lettre � Philadelphie

Les caract�res de Christ et des croyants qui l�imitent

Ch. 3 v. 7 � Le caract�re personnel de Christ et sa fid�lit� � Dieu et pour Dieu

[3:7] L�assembl�e de Philadelphie pr�sente un caract�re particuli�rement int�ressant. [3:8] Rien n�est dit de ses oeuvres, sinon que Christ les conna�t, mais ce qui est frappant en elle, c�est son association toute sp�ciale avec Christ lui-m�me. [3:7] De m�me qu�� Sardes [(3:1)] et � Laodic�e [(3:14)], Christ, � Philadelphie, n�est pas vu sous les caract�res dont il est rev�tu, quand il marche au milieu des assembl�es [(1:13-16)], mais sous un caract�re que la foi reconna�t, quand l�organisation eccl�siastique est devenue le foyer de la corruption. On a ici son caract�re personnel, ce qu�il est en lui-m�me, le Saint et le V�ritable, ce que la Parole d�ploie et requiert, et ce que la parole de Dieu est en elle-m�me � un caract�re moral et la fid�lit�. En r�alit�, ce dernier mot renferme tout : la fid�lit� � Dieu au-dedans et au-dehors, selon ce qui est r�v�l�; et la fid�lit� pour accomplir tout ce qu�il a d�clar�.

Ch. 3 v. 7-9 � Les fid�les marchent � la suite de Christ, raison de toute leur conduite

[3:7] Christ est connu comme le Saint. Les pr�tentions ou les associations eccl�siastiques ext�rieures ne servent donc � rien. Il doit y avoir ce qui convient � sa nature, et la conformit� fid�le � cette parole qu�il accomplira certainement. En m�me temps, il a en main l�administration; il ouvre et nul ne fermera, il ferme et nul n�ouvrira. Voyez quel fut son sentier sur la terre : ayant bien voulu, dans sa gr�ce, devenir tel, il �tait alors simplement d�pendant comme nous le sommes. Il �tait saint et v�ritable; aux yeux de l�homme il avait peu de force, il gardait la Parole [(3:8)] et vivait de toute parole qui sortait de la bouche de Dieu [(Matt. 4:4)]; il attendait patiemment l��ternel [(Ps. 40:1)], et c�est � lui que le portier ouvrait [(Jean 10:3)]. Il vivait durant les derniers jours d�une dispensation; Lui, le Saint et le V�ritable, �tait rejet�, et � vue humaine, il n�a eu aucun r�sultat de son travail aupr�s de ceux qui se disaient Juifs, mais qui �taient la synagogue de Satan [(3:9)]. [3:9] � Philadelphie, il en est de m�me des saints : ils marchent dans un milieu semblable � celui o� Christ se trouvait; [3:8] ils gardent sa parole, ont peu de force, ne sont pas distingu�s, comme Paul, par l��nergie de l�Esprit, mais ils ne renient pas son nom. C�est l� le caract�re et le mobile de toute leur conduite. Christ est ouvertement confess�, la parole est gard�e, et le nom n�est pas reni�. Cela semble peu de chose, mais dans le d�clin universel, au milieu de beaucoup de pr�tentions eccl�siastiques, alors qu�un grand nombre s��garent dans les raisonnements humains, garder la parole de Celui qui est saint et v�ritable, et ne pas renier son nom, c�est tout.

Ch. 3 v. 10 � L�attente patiente, caract�re de la foi

Un autre �l�ment est mentionn�. [3:10] Christ, le Saint et le V�ritable, attend. Ici, sur la terre, il attendait patiemment l��ternel [(Ps. 40:1)]. C�est le caract�re d�une foi parfaite. La foi a un double caract�re : l��nergie qui surmonte les obstacles, et la patience qui attend Dieu et se confie en Lui (pour le premier, voir H�breux 11:23, 24; pour le second, les versets 8 � 22). C�est ce dernier caract�re que nous avons ici : la parole de la patience est gard�e.

Les promesses faites aux fid�les

Ch. 3 v. 8-9 � L�approbation de Christ suffit, en attendant la manifestation � tous de sa pens�e envers eux

[3:8] Les promesses sont faites en rapport avec ces qualit�s distinctes de garder la parole et de ne pas renier le nom de Christ, bien qu�en ayant peu de force, [3:9] en pr�sence des pr�tentions eccl�siastiques � une religion de succession �tablie de Dieu. Christ forcera ceux qui pr�tendent ainsi � une succession divine, � venir et � reconna�tre qu�il a aim� ceux qui gardent sa parole. [3:8] Dans le pr�sent, une porte ouverte �tait donn�e � Philadelphie, et personne ne pouvait la fermer, de m�me que le portier avait ouvert � Christ [(Jean 10:3)], de sorte que les pharisiens et les sacrificateurs ne pouvaient l�entraver. [3:9] Dans l�avenir, ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, ces pr�tendants � un ordre de succession divine, auront � s�humilier et � reconna�tre que ceux qui suivaient la parole du Saint et du V�ritable, �taient ceux que Christ aimait. En attendant, son approbation leur suffisait. C�est l� la pierre de touche de la foi, d��tre satisfait de son approbation, de se contenter de l�autorit� de sa parole.

La patience dans l�attente, comme Christ, du r�tablissement de tous Ses droits

[3:10] Mais il y avait aussi une promesse relative aux jugements que le Seigneur doit exercer sur la terre. Christ attend jusqu�� ce que ses ennemis soient mis pour marchepied de ses pieds [(Psaumes 110:1)]. Nous devons attendre ce moment pour voir le monde mis en ordre. Il nous faut continuer � marcher l� o� le dieu de ce monde a sa voie, bien que sous le contr�le divin. Croire que l�on peut maintenir ses droits dans ce monde, c�est oublier la croix et le Christ. Nous ne pouvons penser � nos droits jusqu�� ce que les siens soient reconnus, car nous n�en avons point d�autres que Lui. Le jugement, depuis que Pilate l�a rendu, lorsque Christ, le juste, �tait devant lui, n�est pas encore retourn� � la justice [(Ps. 94:15)]. Jusqu�alors, Christ attend � la droite de Dieu, et nous attendons. Philadelphie n�a pas, comme Smyrne [(2:10)], � souffrir la pers�cution et le martyre. Elle a peut-�tre une t�che aussi difficile; en tout cas, telle est notre t�che maintenant : �tre patients et �tre satisfaits de l�approbation seule de Christ, [3:8] gardant sa parole et ne reniant point son nom.

Ch. 3 v. 10-11 � Les fid�les seront enlev�s du monde avant l��preuve finale

Mais il y a d�autres pr�cieux encouragements : [3:10] une heure de tentation doit venir sur toute la terre pour �prouver ceux qui appartiennent � la terre, qui y habitent comme lui appartenant. Quelques-uns, victorieux dans l��preuve, pourront �tre �pargn�s; mais ceux qui gardent la parole de la patience de Christ seront gard�s de cette heure. Elle viendra sur toute la terre; o� seront-ils donc ? Hors du monde, auquel ils n�appartenaient pas quand ils y �taient. Ils attendaient que Christ pr�t sa puissance; ils attendaient le temps o� le monde serait � Lui. Ils appartenaient au ciel, � Celui qui y est, et ils ont �t� pris pour �tre avec Lui, avant que ce temps de terrible �preuve ne vienne sur le monde. Il y aura un temps sp�cial de d�tresse avant qu�Il prenne sa puissance; mais eux, non seulement r�gneront avec Lui quand le r�sultat final aura �t� amen�, mais ils seront gard�s de cette heure, et ils en ont l�assurance au temps de l��preuve. [3:11] Et c�est pourquoi le Seigneur leur montre sa venue comme �tant leur esp�rance et non comme un avertissement donn� � ceux qui ne se repentent pas, pour leur dire qu�� son apparition, ils seront trait�s comme le monde [(3:3)]. Il vient promptement et ils ont � prendre garde, de peur que quelqu�un ne prenne leur couronne; tenant ferme ce qu�ils ont; [3:8] faibles, il est vrai, mais, tels qu�ils sont, spirituellement associ�s � Christ.

Ch. 3 v. 12 � La reconnaissance publique comme peuple et cit� de Dieu

[3:12] Nous avons maintenant la promesse qui leur est faite; promesse g�n�rale dont l�accomplissement est dans les lieux c�lestes, et qui est caract�ris�e par l�association sp�ciale avec Christ; ils sont publiquement reconnus comme poss�dant ce qu�ils semblaient n�avoir nullement sur la terre. [3:9] D�autres avaient la pr�tention d��tre le peuple de Dieu, la cit� de Dieu � d�avoir un titre religieux divin; [3:8] eux avaient seulement march� dans la fid�lit� � sa parole, et dans l�attente de Christ. [3:12] Maintenant, lorsque Christ prend sa puissance, et que les choses sont manifest�es dans leur r�alit�, selon Lui en puissance, ils ont cette position-l� selon Dieu, ils sont reconnus comme �tant le peuple de Dieu, la cit� de Dieu. Ici-bas ils avaient eu la croix et le m�pris; l�-haut, le nom de Dieu et de la cit� c�leste est le caract�re imprim� sur eux.

Ch. 3 v. 12 � Le contraste entre l��tat ici-bas vu par l�homme et la promesse � venir

[3:12] Examinons la promesse faite ici aux vainqueurs. Celui qui n�avait que peu de force est une colonne dans le temple du Dieu en qui et avec qui il est b�ni. Peut-�tre avait-il �t� tenu sur la terre comme �tant en dehors de l�unit� et de l�ordre eccl�siastiques; dans le ciel il en est une colonne, et n�en sortira plus. Sur lui, qui �tait � peine reconnu pour avoir part � la gr�ce, est imprim�, dans la gloire, le nom de son Dieu Sauveur rejet�. Sur lui aussi qui �tait � peine compt� comme appartenant � la sainte cit�, est �crit le nom c�leste de cette cit�, ainsi que le nouveau nom de Christ, le nom inconnu aux proph�tes et aux Juifs selon la chair, mais qu�il a pris comme mort � ce monde (dans lequel s�est �tablie la fausse assembl�e), et comme ressuscit� et entr� dans la gloire c�leste. Il est frappant de voir le soin avec lequel est indiqu�e ici l�association avec Christ, et c�est ce qui donne � la promesse son caract�re. � Le temple de mon Dieu �, dit Christ; � le nom de mon Dieu �, celui � de la cit� de mon Dieu �; � mon nouveau nom �. [3:10] Le vainqueur a �t� associ� � la patience propre de Christ, [3:12] et Christ lui conf�re ce qui l�associe pleinement � sa propre b�n�diction avec Dieu. Cela est tout particuli�rement pr�cieux et plein d�encouragement pour nous.

Ch. 3 v. 14-22 � La lettre � Laodic�e

Rejet final de l�assembl�e professante, mais toujours la gr�ce pour le fid�le

[3:14] Laodic�e vient ensuite. [3:16] La ti�deur est ce qui caract�rise le dernier �tat de la profession dans l�Assembl�e, qui devient telle pour Christ, qu�il doit la vomir de sa bouche. [3:15] Ce n�est pas le simple manque de puissance, mais le manque de coeur � le pire de tous les maux. [3:16] Cette menace est absolue et non pas conditionnelle; elle suppose que le rejet est irr�m�diable. Avec ce manque de coeur pour Christ et son service, [3:17] on voit en ceux de Laodic�e beaucoup de pr�tention � la possession de ressources et de capacit� en eux-m�mes : � Je suis riche �, disent-ils, tandis qu�ils n�ont rien de Christ. C�est l�assembl�e professante se disant riche, sans avoir Christ comme richesse de l��me par la foi. [3:18] C�est pourquoi il leur conseille d�acheter de Lui la justice vraie et �prouv�e, un v�tement pour couvrir leur nudit� morale, et ce qui donne la vue spirituelle, car, par rapport � ce que Christ est et donne devant Dieu, [3:17] ils �taient tout particuli�rement pauvres, nus et mis�rables. Tel est le jugement que Christ porte sur leurs pr�tendues richesses, sur ce qu�ils se figurent avoir acquis selon l�homme. [3:19] Cependant, aussi longtemps que l�Assembl�e subsiste, Christ continue � agir en gr�ce; [3:20] il se tient � la porte et il frappe; il insiste, de la mani�re la plus pressante, aupr�s de la conscience, pour �tre re�u lui-m�me. [3:16] Si, dans ce qu�il est sur le point de vomir de sa bouche, [3:20] il se trouve encore quelqu�un qui entende sa voix et ouvre, il l�admettra � �tre avec Lui, [3:21] et lui donnera une part dans le royaume.

Le jugement de l�assembl�e sur la terre, et la venue du Seigneur

Il n�est pas question ici de la venue du Seigneur, non plus que lorsqu�il s�agit du jugement de J�sabel [(2:22-23)]. Pratiquement, cette derni�re �tait Babylone, qui est jug�e avant que Christ vienne. [3:16] Laodic�e est vomie de la bouche de Christ, rejet�e comme indigne de Lui, mais l�ensemble du corps est jug� comme le monde. [2:25] La venue du Seigneur � Thyatire, [3:11] comme � Philadelphie, est pour les saints. C�est ainsi seulement qu�elle est envisag�e en rapport avec l�Assembl�e. [3:3] Sardes, si elle ne se repent, est r�duite � la condition du monde et jug�e comme telle. [3:16] Quand arrive l��tat caract�ris� par Laodic�e, l�assembl�e est d�savou�e et rejet�e par Christ, dans ce caract�re, mais pour cela il n�est pas besoin qu�il soit question de Sa venue. Bien que Thyatire aille jusqu�� la fin, et termine eccl�siastiquement l�histoire de l��glise, ce n�est que dans les trois premi�res assembl�es que l��glise, dans son ensemble, est trait�e comme ayant � se repentir. [2:21] � Thyatire, il a �t� donn� � J�sabel du temps pour se repentir, et elle ne l�a pas fait; la sc�ne se cl�t pour l�assembl�e sur la terre, et elle est remplac�e par le royaume. Sous ce rapport, les quatre derni�res assembl�es vont ensemble. Il n�y a aucune perspective de repentance, ni de restauration de l�Assembl�e enti�re. [3:3] Sardes est appel�e � garder et � se repentir, elle doit se souvenir de ce qu�elle a re�u; mais, si elle ne veille pas, elle doit �tre trait�e comme le monde. [3:6] C�est pourquoi, comme nous l�avons vu, l�appel � �couter est adress� aux vainqueurs apr�s la promesse.

Ch. 3 v. 14 � Christ, t�moin de la nouvelle cr�ation, reprend ce en quoi l�assembl�e a manqu�

[3:14] Le caract�re de Christ, en rapport avec Laodic�e, ne doit pas �tre pass� sous silence. Il manifeste le passage des divers �tats de l�Assembl�e � l�autorit� du Christ sur le monde, au-dessus et au-del� de l�Assembl�e. Christ, en personne, reprend ce que l�Assembl�e a cess� d��tre. Il est l�Amen, Celui en qui s�accomplissent et sont rendues vraies toutes les promesses; le t�moin r�el et le r�v�lateur de Dieu et de la v�rit� quand l�Assembl�e ne l�est pas; le commencement de la cr�ation de Dieu � Chef sur toutes choses [(�ph. 1:22)] � et la gloire et le t�moin de ce qu�est la nouvelle cr�ation comme �tant de Dieu. L�Assembl�e aurait d� manifester la puissance de la nouvelle cr�ation par le Saint Esprit, car si quelqu�un est en Christ, c�est une nouvelle cr�ation [(2 Cor. 5:17)], o� toutes choses sont de Dieu. Nous, qui en sommes les pr�mices [(Jac. 1:18)], nous sommes cr��s de nouveau en Lui. L�Assembl�e a ainsi les choses qui demeurent (2 Cor. 3 [v. 11]). Mais elle en a �t� un t�moin infid�le; si elle y a une part, c�est parce que Christ les poss�de; il en est le vrai commencement comme les ayant r�ellement manifest�es. Le t�moin responsable de ces choses, par le Saint Esprit, ayant manqu�, Christ les reprend, et il est introduit pour les d�ployer d�une mani�re effective.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 3". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/revelation-3.html.
 
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