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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Chronicles 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-chronicles-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Chronicles 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-14
L�arche et le chariot neuf.
Le trait caract�ristique de ce chapitre est omis au chap. 6 du deuxi�me livre de Samuel. C�est le d�sir de David, une fois la royaut� �tablie, de r�unir le peuple tout entier, non pas autour de lui-m�me, mais autour de l�arche, tr�ne de Dieu sur lequel se trouvait le propitiatoire. On voit ici (v. 1, 2) quel soin le roi prend � rassembler Isra�l, avec les sacrificateurs et les l�vites pour ramener l�arche de Kiriath-J�arim; il lui faut les adorateurs de l��ternel au complet, et il ajoute: �Nous ne l�avons pas consult�e aux jours de Sa�l (v. 3). Dans quel oubli l�arche n��tait-elle pas tomb�e sous le r�gne pr�c�dent! Depuis son retour d�entre les mains des Philistins, on ne la voit para�tre que pour prouver en quelle petite estime Sa�l la tenait (1 Sam. 14:18, 19).
En vue du grand sujet qui va dominer la fin de ce livre des Chroniques � le r�le de la sacrificature dans ses rapports avec la royaut�, � il fallait rappeler ici les particularit�s du retour de l�arche et la faute commise par David. On voit � cette occasion le souhait ardent de David de trouver un lieu de repos pour le tr�ne de Dieu, et combien il d�sirait rencontrer chez le peuple une communion compl�te sur ce point. Ce d�sir venait de Dieu.
Cependant, quelles que soient les vues de la gr�ce, l�homme se montre faible pour les accomplir, et Dieu prend soin de nous le faire constater ici. S�il en �tait autrement, nous trouverions dans les Chroniques un David infaillible, tandis que Dieu nous y montre ses conseils infaillibles, se r�alisant en vue de Christ dont David est le type. Et si Dieu ne mentionnait ici aucune des fautes de David, ce serait de fait un d�shonneur pour Christ, car Lui seul doit appara�tre comme l�homme parfait, le roi des conseils de Dieu.
Toutefois, Dieu choisit, pour notre instruction, l�un des exemples les moins marqu�s des errements de David. Il �tait rempli du d�sir de servir Dieu, d�associer le peuple tout entier � la glorification de son tr�ne. Sion, si�ge de la royaut� selon les conseils de Dieu, �tait aux yeux de David le seul lieu de repos pour l�arche. Tout le service sacerdotal devait avoir cette arche pour centre et sa pr�sence �tait la base assur�e de l��tablissement du royaume selon Dieu. David reconnaissait et proclamait ces choses. Une seule manquait, insignifiante en apparence, tr�s s�rieuse en r�alit�, et qu�une cruelle exp�rience allait enseigner au roi. Le grand d�ploiement de joie et de louanges qui accompagnait le retour de l�arche, ne pouvait remplacer l�ob�issance � la parole de Dieu. La premi�re de ces choses �tait excellente, la seconde n�cessaire et obligatoire. David aurait pu excuser la mani�re dont il ramenait l�arche, par le fait que les fils de Guershom et de M�rari avaient aussi des chariots pour transporter le tabernacle au d�sert, � l�exclusion, il est vrai, des ustensiles du sanctuaire. Et de plus, Dieu ne s��tait pas oppos� � la m�thode des Philistins quand ils ramenaient l�arche sur un chariot neuf, et ne leur en avait pas m�me manifest� son d�plaisir. Sans doute les Philistins, idol�tres et �trangers aux prescriptions de la loi, avaient agi au plus pr�s de leur conscience, sans aucune pens�e de d�sob�ir � la Parole qu�ils ne connaissaient pas; mais jamais la foi n�agit d�apr�s les lumi�res de la conscience, et David aurait d� le savoir: elle ob�it toujours � la Parole de Dieu et en est ins�parable.
Ce manque de m�moire et plus probablement encore le peu d�importance qu�il donnait � chaque iota de l��criture, eurent deux graves cons�quences; la premi�re pour Uzza, frapp�, parce que les b�ufs ayant bronch�, provoqu�rent de sa part un geste inconsid�r� et profane; la seconde pour David, qui perdit tout ce qui remplissait son c�ur, peu de moments auparavant: la confiance, la joie, la louange, et les vit remplac�es par la peur, les r�criminations, l�irritation contre Dieu, et l�amertume.
Mais la faute du roi et les cons�quences qu�elle eut pour son �tat moral, ne changeaient rien � l�accomplissement des conseils de Dieu. L��ternel avait choisi Sion; il l�avait d�sir�e pour �tre son habitation, son repos � perp�tuit�, et, en d�pit de tout, il accomplit ses desseins de gr�ce. David est t�moin des b�n�dictions accord�es � Obed-�dom, quand ce dernier aurait pu encourir, comme Uzza, le courroux de l��ternel � la moindre faute. Le roi apprend ainsi, par l�exp�rience, que le Dieu qui venait de se r�v�ler comme juge, s�il est un Dieu saint, est un Dieu de gr�ce; sujet capital des Chroniques, mais il est amen� � comprendre que c�est un grand mal d�avoir peu d��gard pour sa Parole.
Les chr�tiens pensent-ils � cela, quand, dans leur z�le, souvent tr�s r�el, ils recourent, pour servir Dieu, � toute sorte de moyens humains, semblables au chariot neuf, et, sans aucun scrupule, enfreignent les pr�ceptes scripturaires souvent bien autrement clairs et importants que celui de faire porter l�arche sur les �paules des sacrificateurs? Plus on est pr�s de Dieu, comme David, plus on s�expose au jugement, si l�on ne tient pas compte de Sa volont�, exprim�e dans la Parole.
Consultons-la donc partout et pour tout; familiarisons-nous avec elle, dans un esprit de d�pendance et de pri�re, afin de ne pas contrevenir � ses directions. Seulement, souvenons-nous que, plus nous la conna�trons, plus aussi nous serons responsables de nous y conformer en tout point. Dieu peut tol�rer l�ignorance, bien qu�elle aussi soit p�ch� et n�cessite le sacrifice (L�v. 5:17-19), mais il ne tol�re pas la d�sob�issance chez ceux qu�il honore de ses faveurs, et la punit t�t ou tard.