Comme pour le chap. 17, peu de remarques suffiront au sujet de ces chapitres dont nous avons consid�r� le contenu en d�tail dans nos M�ditations sur le second livre de Samuel.
En premier lieu nous trouvons r�unis ici, dans un r�cit continu, les guerres et exploits de David tels qu�ils nous sont racont�s en 2 Sam. 8:10-11, 1; 12:26-31; 21:18-22. Le texte est identique, sauf en quelques petits d�tails o� le r�cit des Chroniques compl�te celui de Samuel.
C�est donc du Roi guerrier que ces chapitres nous entretiennent, tandis que le reste du livre d�roule devant nos yeux la partie paisible du r�gne de David, occup�e tout enti�re au service de l�arche et aux pr�paratifs en vue de l��rection du temple. Cependant l�appareil guerrier qui remplit en 2 Samuel le r�gne de David, ne pouvait �tre pass� sous silence dans ce livre-ci, car si les Chroniques nous entretiennent de la royaut� �tablie, de ses rapports avec l�arche, puis avec le temple, et de l�ordre du culte, d�autre part, le r�cit des victoires de David �tait n�cessaire pour nous montrer de quelle mani�re le royaume pouvait �tre affermi, Isra�l d�livr� de ses ennemis, la paix, la justice, et le r�gne sur les nations inaugur�s par Salomon. Ces choses ne pouvaient avoir lieu que par un roi vainqueur et triomphateur, dont les victoires nous sont pr�sent�es en bloc pour n�y pas revenir, parce qu�elles ne sont pas le sujet du livre. C�est de la m�me mani�re que la domination du Christ sera introduite � la fin.
En second lieu, les Chroniques passent sous silence l�histoire de Mephiboseth, racont�e en 2 Samuel 9 et aussi le crime de Sa�l qui avait fait mourir les Gabaonites (2 Samuel 21:1-14). Ces omissions caract�risent la pens�e de notre livre. Tout ce qui a rapport � Sa�l et � sa maison a pris fin d�s le d�but de notre r�cit. L�homme naturel et sa g�n�alogie, le roi naturel, Sa�l et sa descendance, sont mentionn�s en premier lieu pour �tre imm�diatement, comme nous l�avons vu, jet�s dans l�oubli. Telle est l�histoire du vieil homme et de tout ce qui lui appartient. Dieu ne peut tirer de lui sa famille. Le nouvel homme, seul, venu en second lieu, et la famille de la foi, sont l�objet des conseils de Dieu. Ce nouvel homme commence � Christ, le premier-n� d�entre les morts, et aboutit � Christ, l�h�ritier de toutes choses. Quand il s�agit, comme ici, de la race royale, Christ est la racine et la post�rit� de David. Le roi selon la nature, Sa�l est mort et il n�est plus question ici, ni de lui, ni de sa famille, car, dans les Chroniques la mort est prononc�e d�embl�e sur le vieil homme.
Dans les livres de Samuel et des Rois qui, au lieu de prononcer ce jugement sommaire, suivent l�histoire de l�homme responsable jusqu�� sa ruine d�finitive, cette histoire n�exclut cependant en aucune mani�re l�intervention de la gr�ce et Mephiboseth en est un exemple frappant, mais cela n�appartient pas au sujet des Chroniques. Sa�l y est supprim� et tout ce qui touche � sa maison est omis. La tribu de Benjamin m�me ne peut se rallier � David qu�en se d�tachant de Sa�l (12:1-7).
En troisi�me lieu ces chapitres passent compl�tement sous silence le crime de David, l�histoire de Bath-Sh�ba et d�Urie, et les terribles suites de corruption et de r�volte, que ces �v�nements eurent pour la maison du Roi (2 Sam. 11:2; 12:25; 13-20). Rien n�est plus propre � nous faire discerner le but de l�Esprit de Dieu dans les Chroniques. Comment le roi des conseils de Dieu, ce David qui repr�sente Christ (bien que les Chroniques aient soin de nous montrer en deux occasions, par ses fautes, qu�il est une faible esquisse du portrait divin) pourrait-il nous �tre d�peint sous les traits d�un meurtrier?
D�autre part, le second livre de Samuel qui nous pr�sente un David responsable, nous le montre, en d�pit � et disons plut�t � cause � de cela comme un objet de la gr�ce in�puisable de Dieu. Ce m�me livre, pour nous d�peindre le Sauveur dans son abaissement et sa r�jection, est oblig� d�enregistrer les fautes qui ont conduit David � �tre rejet� par son peuple et d�tr�n� par l�usurpateur; il se sert enfin de ces m�mes circonstances pour faire le tableau des gr�ces pr�cieuses dont le rejet du Sauveur est devenu l�occasion.
versets 1-19
Chapitres 18 � 20
Les guerres.
Comme pour le chap. 17, peu de remarques suffiront au sujet de ces chapitres dont nous avons consid�r� le contenu en d�tail dans nos M�ditations sur le second livre de Samuel.
En premier lieu nous trouvons r�unis ici, dans un r�cit continu, les guerres et exploits de David tels qu�ils nous sont racont�s en 2 Sam. 8:10-11, 1; 12:26-31; 21:18-22. Le texte est identique, sauf en quelques petits d�tails o� le r�cit des Chroniques compl�te celui de Samuel.
C�est donc du Roi guerrier que ces chapitres nous entretiennent, tandis que le reste du livre d�roule devant nos yeux la partie paisible du r�gne de David, occup�e tout enti�re au service de l�arche et aux pr�paratifs en vue de l��rection du temple. Cependant l�appareil guerrier qui remplit en 2 Samuel le r�gne de David, ne pouvait �tre pass� sous silence dans ce livre-ci, car si les Chroniques nous entretiennent de la royaut� �tablie, de ses rapports avec l�arche, puis avec le temple, et de l�ordre du culte, d�autre part, le r�cit des victoires de David �tait n�cessaire pour nous montrer de quelle mani�re le royaume pouvait �tre affermi, Isra�l d�livr� de ses ennemis, la paix, la justice, et le r�gne sur les nations inaugur�s par Salomon. Ces choses ne pouvaient avoir lieu que par un roi vainqueur et triomphateur, dont les victoires nous sont pr�sent�es en bloc pour n�y pas revenir, parce qu�elles ne sont pas le sujet du livre. C�est de la m�me mani�re que la domination du Christ sera introduite � la fin.
En second lieu, les Chroniques passent sous silence l�histoire de Mephiboseth, racont�e en 2 Samuel 9 et aussi le crime de Sa�l qui avait fait mourir les Gabaonites (2 Samuel 21:1-14). Ces omissions caract�risent la pens�e de notre livre. Tout ce qui a rapport � Sa�l et � sa maison a pris fin d�s le d�but de notre r�cit. L�homme naturel et sa g�n�alogie, le roi naturel, Sa�l et sa descendance, sont mentionn�s en premier lieu pour �tre imm�diatement, comme nous l�avons vu, jet�s dans l�oubli. Telle est l�histoire du vieil homme et de tout ce qui lui appartient. Dieu ne peut tirer de lui sa famille. Le nouvel homme, seul, venu en second lieu, et la famille de la foi, sont l�objet des conseils de Dieu. Ce nouvel homme commence � Christ, le premier-n� d�entre les morts, et aboutit � Christ, l�h�ritier de toutes choses. Quand il s�agit, comme ici, de la race royale, Christ est la racine et la post�rit� de David. Le roi selon la nature, Sa�l est mort et il n�est plus question ici, ni de lui, ni de sa famille, car, dans les Chroniques la mort est prononc�e d�embl�e sur le vieil homme.
Dans les livres de Samuel et des Rois qui, au lieu de prononcer ce jugement sommaire, suivent l�histoire de l�homme responsable jusqu�� sa ruine d�finitive, cette histoire n�exclut cependant en aucune mani�re l�intervention de la gr�ce et Mephiboseth en est un exemple frappant, mais cela n�appartient pas au sujet des Chroniques. Sa�l y est supprim� et tout ce qui touche � sa maison est omis. La tribu de Benjamin m�me ne peut se rallier � David qu�en se d�tachant de Sa�l (12:1-7).
En troisi�me lieu ces chapitres passent compl�tement sous silence le crime de David, l�histoire de Bath-Sh�ba et d�Urie, et les terribles suites de corruption et de r�volte, que ces �v�nements eurent pour la maison du Roi (2 Sam. 11:2; 12:25; 13-20). Rien n�est plus propre � nous faire discerner le but de l�Esprit de Dieu dans les Chroniques. Comment le roi des conseils de Dieu, ce David qui repr�sente Christ (bien que les Chroniques aient soin de nous montrer en deux occasions, par ses fautes, qu�il est une faible esquisse du portrait divin) pourrait-il nous �tre d�peint sous les traits d�un meurtrier?
D�autre part, le second livre de Samuel qui nous pr�sente un David responsable, nous le montre, en d�pit � et disons plut�t � cause � de cela comme un objet de la gr�ce in�puisable de Dieu. Ce m�me livre, pour nous d�peindre le Sauveur dans son abaissement et sa r�jection, est oblig� d�enregistrer les fautes qui ont conduit David � �tre rejet� par son peuple et d�tr�n� par l�usurpateur; il se sert enfin de ces m�mes circonstances pour faire le tableau des gr�ces pr�cieuses dont le rejet du Sauveur est devenu l�occasion.