Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Chronicles 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-chronicles-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Chronicles 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-55
Juda en rapport avec la royaut�.
D�s le d�but de ce chapitre, les noms des fils de Jacob, appel� Isra�l, sont mentionn�s sans ordre, dans le but, je pense, de nous les montrer comme �tant tous, indistinctement, les objets des desseins de Dieu en gr�ce. C�est ainsi que nous trouvons d�abord les enfants de L�a, puis ceux de Rachel mentionn�s entre Dan et Nephthali, fils de Bilha, enfin Gad et Aser, les fils de Zilpa, servante de L�a.
Ce que nous constatons ici nous fournit l�occasion d�une remarque qui semble ne pas avoir attir� l�attention.
L��num�ration des fils de Jacob et respectivement des douze tribus se retrouve, sauf erreur, vingt-deux fois dans les �critures et chaque fois dans un ordre diff�rent. Il faudrait plus de place que nous n�en pouvons disposer pour examiner en d�tail les causes de ce fait. Outre les versets 1 et 2 de notre chapitre nous rencontrons encore trois fois cette �num�ration dans le premier livre des Chroniques.
Reprenons le cours de notre chapitre:
Dans les Chroniques, l�exactitude des g�n�alogies d�pend, en grande partie, de l�importance que les Juifs y apport�rent pendant leur captivit� et le d�sordre qu�elles r�v�lent correspond � l��tat du R�sidu, tel que nous le trouvons dans les livres d�Esdras et de N�h�mie. Un nombre consid�rable de personnes, soit du peuple, soit de la sacrificature, ne put prouver sa g�n�alogie. � d�faut de chefs, ils purent cependant se faire reconna�tre par leurs noms de familles, de groupes et de villes, qui devinrent de cette mani�re, pour ainsi dire, une �personne morale�, reconnue comme souche de leur descendance (cf. Esd. 1 et ici 2:50, 54, 55; 4:9). De plus, le grand d�sordre qui s��tait introduit, explique, en partie du moins, pourquoi les descendants tr�s �loign�s d�un chef de race furent consid�r�s comme ses fils (Voyez par exemple, Shobal, l�arri�re-petit-fils d�un petit-fils de Juda (cf. 2:50; 4:1). Ce m�me d�sarroi explique aussi comment on voit appara�tre inopin�ment, et compter comme chef de race, un chef de famille dont le nom n�avait pas �t� prononc� jusqu�alors (8:33).
La g�n�alogie de Caleb offre un frappant exemple de ce d�sordre et de la tenue fragmentaire des registres g�n�alogiques. Caleb (appel� non sans but, je le pense, Keluba� au v. 9) est fils de Hetsron et arri�re-petit-fils de Juda. Nous trouvons sa g�n�alogie aux versets 18-20, et la descendance de ses deux femmes, Azuba, �phrath. Aux versets 42 � 49 nous retrouvons la descendance de ce m�me Caleb par ses concubines. Il est appel� fr�re de Jerakhme�l (fils d�H�bron, v. 9). Mais, tout � la fin de cette �num�ration, nous sommes subitement transport�s en pr�sence d�Acsa, fille, comme nous le savons, de Caleb, fils de Jephunn� (Jos. 15:16). Aux v. 50 � 55 nous rencontrons, pour la troisi�me fois dans ce chapitre, la descendance de Caleb, fils d�Hetsron, par Hur, premier-n� d��phratha, dont une partie de la g�n�alogie nous a d�j� �t� donn�e au v. 20.
Enfin, au chap. 4:13-15, nous trouvons la descendance de Caleb, fils de Jephunn� et de son fr�re Kenaz. Or, m�me de ce c�t�-l�, cette g�n�alogie est tronqu�e.
Faut-il conclure de tout cela que le texte des Chroniques est une compilation humaine et fantaisiste et que, m�me la valeur historique de ce livre est nulle? C�est ce que pr�tendent les rationalistes, mais, gr�ce � Dieu, leur raison se trouve toujours en d�faut quand elle s�attaque � Sa Parole. Nul chr�tien �clair� ne niera que les g�n�alogies des Chroniques ne soient compos�es de fragments r�colt�s au milieu de la confusion g�n�rale, documents que Dieu marque du sceau de son approbation. Cela est si vrai qu�une quantit� de passages dans ces g�n�alogies sont de source tr�s ancienne, non mentionn�e dans les autres livres de l�Ancien Testament.
La g�n�alogie fragmentaire de Caleb, sur laquelle nous avons insist� plus haut est tr�s instructive sous ce rapport. Nous savons, d�apr�s une quantit� de passages des �critures (Nombres 13:7; 14:30, 38; 32:12; 34:19; Deut. 1:36; Jos. 14:13) quelle faveur Caleb, fils de Jephunn�, s�attira de la part de Dieu, par sa pers�v�rance, son courage moral, sa fid�lit�, son ardeur � conqu�rir un lot dans le pays de Canaan. L�approbation de l��ternel �tait sur lui, tandis que Caleb, fils de Hetsron et de Juda, n�est point mentionn�, malgr� sa nombreuse descendance, comme l�objet d�une faveur sp�ciale de Dieu. Or, si les g�n�alogies fragmentaires de Caleb, fils de Juda, sont la preuve du d�sordre existant, Dieu coordonne ces fragments en vue d�un but sp�cial et nous y trouvons une pens�e plus profonde. C�est Caleb, fils de Jephunn�, que Dieu a tout particuli�rement en vue, comme la Parole nous l�enseigne; c�est lui qu�Il introduit d�une mani�re si extraordinaire dans la g�n�alogie du fils d�Hetsron (2:49). C�est en vue de lui, que cette g�n�alogie est inscrite � c�t� de celle de David, comme faisant partie de la tribu de Juda, d�o� sort la race royale. Mais, par quels liens Caleb, fils de Jephunn�, qui eut Acsa pour fille, se rattache-t-il � Caleb, fils d�Hetsron? C�est ici que survient un fait du plus haut int�r�t qui n�a peut-�tre pas assez attir� l�attention. Caleb, fils de Jephunn�, n��tait pas originairement de la race de Juda. En Nomb. 32:12, en Josu� 14:6, 14, il est appel� Caleb, fils de Jephunn�, le Kenizien. De m�me le jeune fr�re de Caleb, Othniel, auquel Caleb donna sa fille Acsa pour femme est appel� �fils de Kenaz� (Jos. 14:17; Juges 1:13; 3:9, 11). Or, en Gen�se 36:11, nous apprenons que Kenaz est un nom �domite, d�o� la conclusion qu�� un certain moment la famille de Kenaz, et par cons�quent de Caleb, fils de Jephunn�, fut incorpor�e aux tribus d�Isra�l comme tant d�autres �trangers, tels que J�thro, Rahab, Ruth, qui devinrent, en vertu de leur foi, membres du peuple de Dieu. Cela explique une parole caract�ristique en Jos. 15:13: �Selon le commandement de l��ternel � Josu�, il donna � Caleb, fils de Jephunn�, une part au milieu des fils de Juda... c�est H�bron�. Et, en Jos. 14:14: �C�est pourquoi H�bron appartient en h�ritage, jusqu�� ce jour, � Caleb, fils Jephunn�, le Kenizien, parce qu�il avait pleinement suivi l��ternel, le Dieu d�Isra�l�.
Ainsi Caleb qui, par son origine, n�avait pas r�ellement droit de cit� en Isra�l, re�oit ce droit au milieu de Juda en vertu de sa foi et est incorpor� dans la famille de Caleb, fils d�Hetsron, comme il appara�t en 2:49, et dans les passages d�j� cit�s de Josu�. Les fragments conserv�s de la g�n�alogie de Caleb, fils d�Hetsron, confirment la place assign�e par Dieu � Caleb, fils de Jephunn�, et cette substitution est un des points importants que l�Esprit de Dieu nous signale ici.
En r�sum�, le nom de Caleb est mis en �vidence dans ce chapitre. � ce nom se rattache l�id�e de �vertu�, c�est-�-dire d�une �nergie morale qui, en vue du but � atteindre, fait franchir au croyant les obstacles le s�parant de toute entrave, et du p�ch� qui enveloppe si ais�ment. �Joignez � votre foi la vertu�, est-il dit en 2 Pierre 1; Caleb en est l�exemple. Autour de ce nom viennent se ranger des caract�res de m�me trempe que celui du fils de Jephunn�: Othniel, Acsa (4:3; 2:49); Hur (2:19, 50; 4:1, 4); Ja�r (quoique ce dernier ait perdu ensuite tout ce que son �nergie avait d�abord acquis, 2:22, 23); les R�cabites (2:55).
D�autres membres de la famille de Caleb, fils d�Hetsron, tout en �tant t�moins des gr�ces accord�es � la foi, le sont en m�me temps de la st�rilit� qui est la cons�quence de la ruine. Tels S�led, J�ther, Sheshan qui meurent sans fils (v. 30, 32, 34).
La st�rilit� caract�rise surtout, il est vrai, la descendance de Jerakhme�l. Quoiqu�il soit l�a�n� des fils de Hetsron (v. 9), il a de nouveau ici la derni�re place (v. 25) et ce fait s�accorde avec ce que nous avons vu du caract�re des Chroniques au chap. 1. Les caract�res de l�homme naturel sont aussi bien h�r�ditaires que les caract�res d�un homme de foi comme Caleb, seulement ces derniers le sont par gr�ce. Ce n�est pas de Jerakhme�l, mais de Ram, son fr�re pu�n�, que descend la race de David (v. 9-16).