Bible Commentaries
1 Chroniques 5

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versets 1-26

Les tribus en de�� du Jourdain.

Nous trouvons ici la g�n�alogie des deux tribus et demie qui avaient choisi leur part en de�� du Jourdain: Ruben, Gad et la demi-tribu de Manass�. Mais ces tribus ne sont pas r�unies par cette seule circonstance: la place que Ruben occupe dans la g�n�alogie est, comme nous l�avons vu plus haut, d�termin�e par son p�ch�. La primog�niture lui appartenait par droit de naissance, mais elle lui fut �t�e (v. 1) pour �tre donn�e � Joseph et � ses fils. Joseph est, comme du reste dans toute l��criture, le type du Messie rejet� par ses fr�res, et obtenant la domination des nations � la suite de ce fait. Mais notre passage (v. 1, 2) nous explique pourquoi il ne vient pas ici en premier lieu. C�est que sa place est donn�e � Juda, souche de la royaut� selon les conseils de Dieu: �Le prince sort de lui�. Nous voyons ici, une fois de plus, combien les Chroniques restent constamment d�accord avec leur plan qui est de montrer les conseils divins au sujet de la royaut�. Cependant, comme partout dans ces chapitres, les voies de la chair sont mentionn�es en premier lieu (v. 3-6), et vont jusqu�� la captivit� des dix tribus par Tilgath-Piln�ser (cf. 2 Rois 15:29). Il est vrai que l��nergie de Ruben pour �tendre ses limites est mise en �vidence (v. 10); mais ce n�est plus la vertu de Caleb, provenant uniquement de la foi. Le d�ploiement d�activit� de Ruben a un motif purement humain et terrestre: �Leurs troupeaux s��taient multipli�s dans le pays de Galaad� (v. 9).

Gad (v. 11-17) a plus de distinction spirituelle que Ruben. Comme ce dernier, il cherchait des p�turages (v. 16), mais il avait encore d�autres int�r�ts que celui-l�. Il est dit de lui: �Ils furent tous enregistr�s dans les g�n�alogies, aux jours de Jotham, roi de Juda, et aux jours de J�roboam, roi d�Isra�l� (v. 17). Gad avait un vrai souci de sa g�n�alogie, et quand m�me le r�sultat de son z�le fut annul� par sa transportation, du moins, jusqu�aux jours de Jotham et de J�roboam, sa position en Isra�l �tait claire et �tablie, et montrait chez lui un souci v�ritable de faire partie du peuple de Dieu et, malgr� tout, de ne pas renier Juda, centre de la royaut� sous Jotham.

Un autre fait est mentionn� aux v. 18-22. Ces deux tribus et demie �firent la guerre contre les Hagar�niens, contre Jethur, et Naphish, et Nodab; et ils furent aid�s contre eux, et les Hagar�niens et tous ceux qui �taient avec eux furent livr�s en leur main; car ils cri�rent � Dieu dans la bataille, et il se rendit � leurs pri�res, car ils avaient mis leur confiance en lui� (v. 19, 20). Dieu se rendit � leurs pri�res de m�me qu�il avait exauc� la pri�re d�un seul, de Jahbets. �Ils avaient mis leur confiance en lui�; le Dieu de gr�ce devait � son caract�re de leur r�pondre, quelque coupables du reste qu�ils fussent quant � l�unit� du peuple de Dieu. Ainsi, malgr� la ruine, la gr�ce r�pond toujours � la confiance et c�est l�un des caract�res distinctifs de tout ce livre des Chroniques. La chair est condamn�e; son ind�pendance a la captivit� pour cons�quence, mais la foi est exauc�e, parce que Dieu n�est pas seulement un Dieu de gouvernement qui rend � l�homme selon sa responsabilit�, mais un Dieu de gr�ce qui ne peut renier son caract�re. Il nous est dit au v. 22: �La bataille venait de Dieu�. Il avait provoqu� la difficult� pour mettre, chez son peuple, la foi et la confiance en exercice, afin de pouvoir y r�pondre.

La demi-tribu de Manass� en de�� du Jourdain est mentionn�e ensuite (v. 23-26). Son territoire, compar� � celui des autres tribus, �tait immense. Dieu, dans sa gr�ce, avait fait prosp�rer les hommes de Manass�: �Ils �taient nombreux� (v. 23). Mais les b�n�dictions qui leur �taient acquises par la faveur de Dieu, les d�tourn�rent au lieu de les rapprocher de Lui: �Ils p�ch�rent contre le Dieu de leurs p�res� (v. 25), et �le Dieu d�Isra�l r�veilla l�esprit de Pul, roi d�Assyrie, et l�esprit de Tilgath-Piln�ser, roi d�Assyrie, et il transporta les Rub�nites et les Gadites, et la demi-tribu de Manass�, et les emmena � Khalakh, et � Khabor, et � Hara, et au fleuve de Gozan o� ils sont jusqu�� ce jour� (v. 26). Au jour o� les Chroniques furent r�dig�es, ces tribus restaient en captivit� dans les endroits mentionn�s ici. Ce passage, comme beaucoup d�autres, pourrait, � l�occasion, servir � identifier la date de notre livre.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Chronicles 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-chronicles-5.html.