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Bible Commentaries
1 Rois 10

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versets 1-29

V. 1-13 � La reine de Sheba

Le chapitre pr�c�dent nous a montr� les rapports de Salomon avec les repr�sentants des nations soumises � son r�gne. Tyr, le Liban, le Pharaon d��gypte, sa fille, �pouse de Salomon, et encore le pays d��dom o� il organise sa flotte, Ophir, le d�sert o� il b�tit Tadmor, les rois d�Arabie (10:15), les Canan�ens dont il assujettit les restes, tous ces divers �l�ments gravitent autour de lui, comme centre, et contribuent � la renomm�e de son royaume.

Voici, en dernier lieu, la reine de Sheba, cette �reine du Midi qui vint des bouts de la terre pour entendre la sagesse de Salomon� (Matt. 12:42). Ce qui la distingue en effet de tous les autres, c�est qu�elle est attir�e par la renomm�e de sagesse du roi. Elle en avait entendu parler (v. 1), ce qui avait produit chez elle un d�sir intense de voir ce monarque extraordinaire, d�sir qui lui fait vaincre la distance immense qui s�parait son pays de J�rusalem et les obstacles nombreux d�un pareil voyage. Cet acte �tait un acte de foi. Elle croyait � la parole qui lui avait �t� dite; elle croyait � l�excellence de Salomon, n�ayant, pour en juger, que la parole qu�elle avait entendue. Il en est toujours ainsi de la foi. Elle est attir�e par la personne et les perfections de Christ. Rebecca, persuad�e de l�amour d�Isaac dont �li�zer lui a parl�, se met en route, pour aller � sa rencontre. Le d�sert ne l�effraye pas, car elle d�sire atteindre son �poux. Abiga�l, quand le jugement est � la porte, se met en marche pour rencontrer celui qu�elle aurait d� fuir. Pourquoi? Parce qu�elle conna�t par ou�-dire la gloire morale de David. Elle devient plus tard la compagne de sa gloire royale. Rebecca est attir�e par l�amour, Abiga�l par la perfection de la gr�ce, la reine de Sheba par la sagesse. C�est ce qui arrive aux �mes qui font la connaissance de Christ. Il est impossible � un �tre fini d�embrasser une perfection infinie; tout au plus sommes-nous attir�s par une connaissance limit�e d�un des c�t�s de ce caract�re divin, n�importe lequel; tous nous am�nent � faire la connaissance de sa personne, et c�est de Lui que la foi se nourrit.

�Elle vint pour entendre la sagesse de Salomon�. La reine pouvait �tre, �tait en effet une personne d�une intelligence remarquable, � laquelle rien n��chappait, et qui aimait � se rendre un compte exact de toutes choses; mais du moment qu�elle a entendu parler de Salomon, elle n�a qu�une pens�e: �prouver sa sagesse. Pour elle-m�me la sagesse consiste � n�en point avoir et � la chercher aupr�s d�un autre. Des questions obscures, voil� ce qu�elle lui apporte. Certes elles ne lui manquent pas: le monde est plein d��nigmes auxquelles jamais homme n�a trouv� une solution. Depuis les myst�res de la cr�ation, aux plus simples desquels Job n�avait pas de r�ponse, jusqu�aux myst�res de la vie corporelle; depuis le myst�re de l��me jusqu�� celui du bien et du mal dans ce monde; depuis l�au-del� voil�, jusqu�� la vie d��ternit�, tout est myst�re, �nigme obscure. L�homme ne peut d�chiffrer l��criture inconnue de ce livre. Il faut que Dieu en r�v�le les secrets, et s�il n�y a pas de r�v�lation divine, positive et directe, le pauvre esprit limit� de l�homme se trouve, d�s la premi�re question, accul� au pied d�un mur infranchissable. Il peut se vanter, s�exalter lui-m�me, mais toute sa science ne le fait jamais p�n�trer au-del� de la constatation des faits dont la cause premi�re lui �chappe compl�tement.

La reine de Sheba venait apporter ses �nigmes � Salomon, et par elles �prouver sa sagesse. Mais quelle �tait la raison de sa confiance? Elle avait entendu parler de la renomm�e de Salomon en relation avec le nom de l��ternel. Si cette renomm�e �tait bas�e sur la pr�sence de l��ternel � J�rusalem, la reine n��tait-elle pas assur�e d�avance qu�elle ne se mettait pas inutilement en route pour ce long voyage? Si Salomon r�pond aux �nigmes, c�est que sa sagesse n�est pas autre que celle de l��ternel qui se r�v�le � lui. La reine vient donc � Salomon, et que remportera-t-elle de cette entrevue? La connaissance de Dieu par lui!

Elle vient avec un grand train, tout ce que son royaume peut produire de plus pr�cieux, et une abondance d�aromates, comme il n�en vint plus � J�rusalem, car elle estime ce monarque auguste digne de tout hommage. Notons ici qu�il sied, non pas seulement � une reine, mais � la plus infime des p�cheresses de l�aborder avec son parfum, car ce n�est pas un �change que l��me vient solliciter en s�approchant de Lui; elle ne peut que lui pr�senter l�hommage qui lui revient. C�est le genou qui se ploie devant Lui, le signe de l�ob�issance de la foi, de l�adoration d�un c�ur trouvant en Lui toutes les ressources qu�il d�sire et dont il a besoin.

Mais la reine apporte mieux encore que ses offrandes; elle vient �lui parler de tout ce qu�elle avait sur son c�ur. Et Salomon lui expliqua toutes les choses dont elle parlait: il n�y eut pas une chose cach�e pour le roi, pas une chose qu�il ne lui expliqu�t� (v. 3). Elle ouvre son c�ur � Salomon; les �secrets de son c�ur sont rendus manifestes� (1 Cor. 14:25); mais ils trouvent une parfaite r�ponse de la part de celui auquel pas une chose n�est cach�e. En rencontrant Salomon, elle a trouv� Dieu lui-m�me. Dieu est r�ellement l�, s�occupant, avec une bont� pleine de condescendance, � porter la pleine lumi�re dans cette �me, � ne pas y laisser place pour un doute ou pour une �nigme sans solution. Le roi a le secret de toutes choses; il ne le garde point pour lui; il montre que son secret est pour ceux qui le craignent (Ps. 25:14).

La reine voit ensuite toute la sagesse de Salomon dans la prosp�rit� et l�ordre parfait de sa maison (v. 4, 5). Tel sera aux yeux des nations l�ordre merveilleux du royaume mill�naire de Christ.

La reine de Sheba reconna�t (v. 6) la v�rit� de ce qu�elle avait entendu dire de Salomon. De la personne elle a pass� aux paroles de sa bouche, de celles-ci � tout ce qui est sorti de ses mains, � tout ce qui l�entoure, et elle n�a trouv� que perfections. C�est ainsi que toute �me fait la connaissance de Christ. On entend parler de Lui: cela excite l�int�r�t d�un c�ur qui a des besoins; on va le trouver, car il est d�un acc�s facile; on entre en rapport avec Lui; il r�pond aux besoins du c�ur. On l�admire, on l�adore avec chants de louanges. On dit comme la reine: �Mes yeux ont vu�; tu surpasses tout ce que j�avais entendu de toi. On estime heureux ses gens et ses serviteurs qui se tiennent continuellement devant Lui et entendent sa sagesse. Et, suivant ce chemin, l��me se glorifie en Dieu qui a pris plaisir en son Roi, et qui a trouv� ses d�lices en Christ pour le placer sur le tr�ne. Et c�est aussi la preuve de l�amour de Dieu envers son peuple qu�il lui ait donn� un tel roi pour faire droit et justice (v. 6-9).

Ce cantique est plut�t un cantique du royaume. L��glise entonnera aussi le sien autour de l�Agneau immol�, et son c�ur et sa bouche seront remplis de son amour plus encore que de sa sagesse et de sa justice.

La reine de Sheba donne au roi toutes les richesses qu�elle a apport�es. Les aromates dont on faisait l�encens �taient les plus pris�es de toutes � la cour de Salomon. Jamais il ne s�en �tait vu une telle abondance � J�rusalem (v. 10). Le c�ur de l�heureuse reine d�borde ainsi dans ses dons.

Mais combien les dons de Salomon d�passent ceux de la reine! Il ne se contente pas de lui donner en retour de ses dons (cf. 2 Chron. 9:12, note); il lui octroie �tout son d�sir, tout ce qu�elle demande� (v. 13). Ah! certes, nous avons � faire � Celui qui ne nous demande pas, mais dont la gloire est d��tre et de rester le souverain donateur de tout bien. Demandez et vous recevrez. Demandez; vous ne les �puiserez jamais, toutes les richesses de son royaume, ces �richesses insondables du Christ�. Son royaume n�est pas maintenant de ce monde, en sorte que vous ne remporterez pas de sa pr�sence les biens temporels dont fut combl�e la reine. Ces tr�sors inf�rieurs seront r�serv�s pour le r�gne mill�naire du Messie. Nos biens, nos tr�sors sont spirituels; le monde les m�prise; le chr�tien digne de ce nom les appelle les vraies richesses (Luc 16:11).

La reine s�en retourne dans son pays avec un tr�sor dans son c�ur, mille fois sup�rieur � ceux qu�emportent ses caravanes. Ses yeux ont vu! Elle conna�t maintenant le roi de gloire!

V. 14-29 � Le tr�ne

Les v. 14 � 22 d�crivent les richesses et la splendeur du royaume. L�or, embl�me de la justice divine, domine partout sous le r�gne de Salomon, depuis le temple jusqu�au tr�ne. Le tr�ne �tait merveilleux: �Il ne s�en �tait point fait de pareil dans aucun royaume�. C��tait le tr�ne de justice et de puissance, et il en portait les embl�mes.

Lorsqu�il fut �lev� � la dignit� royale, Salomon, selon l�ordre de David lui-m�me (1:35), s�assit sur le tr�ne de son p�re. Nous le voyons maintenant sur son propre tr�ne, dans cette merveilleuse �maison de la for�t�, par�e de ses cinq cents boucliers d�or, et o� il juge avec justice.

Il en sera de m�me du Christ. Actuellement il est assis sur le tr�ne de son P�re, � sa droite, selon cette parole: �Assieds-toi � ma droite, jusqu�� ce que je mette tes ennemis pour le marchepied de tes pieds� (Ps. 110:1). Par ces mots: �Assieds-toi � ma droite�, Dieu le P�re exprime sa compl�te satisfaction de l��uvre accomplie par le Fils de l�homme. C�est comme s�il lui disait: Prends cette place supr�me et glorieuse, toi, mon Fils, jusqu�� ce que je t�aie pr�par� un tr�ne pour toi-m�me. Il faut qu�il d�passe tout autre tr�ne. �Jamais il n�en sera fait de pareil dans aucun royaume�. Pas un de ceux qui se sont �lev�s contre toi ne sera �pargn�, ils seront �cras�s. Ta victoire sur eux sera la premi�re marche sur laquelle tu monteras au tr�ne. Le tr�ne du Fils de l�homme victorieux ne sera pareil � nul autre, apr�s l�abaissement volontaire qui l�a fait descendre au-dessous du dernier des p�cheurs. Alors tout genou se ploiera, toute bouche le proclamera hautement Seigneur, sur son tr�ne de gloire. En attendant, cet homme qui a bu du torrent par le chemin est assis sur le tr�ne du Dieu souverain, � la droite de la Majest�; mais c�est le tr�ne de son P�re; il y prend place comme Fils, t�moignage de la parfaite satisfaction du c�ur paternel en Lui!

La reine de Sheba n��tait pas seule � venir � Salomon: �Toute la terre recherchait sa face pour entendre sa sagesse� (v. 23-29). Temps heureux, o� tous pourront venir puiser � cette source divine, certains d�y trouver la pens�e de Dieu tout enti�re! Ces versets contiennent encore l��num�ration des richesses du roi. Ici, les incr�dules branlent la t�te. Pour eux, tout ce que dit l�homme para�t vraisemblable, et tout ce que Dieu dit ne peut �tre que mensonge. Telle est de fait leur mani�re de raisonner. En une ann�e, Salomon recevait environ cent millions d�or; la reine de Sheba lui en avait donn� pour dix-huit millions; c��tait aussi la somme que le roi de Tyr lui avait offerte. Y a-t-il donc l� quelque chose d�invraisemblable en comparaison des revenus actuels des royaumes du monde, et faut-il rappeler que, sous ce r�gne, tous les rois de la terre lui payaient le tribut?

Aux v. 26-29, nous trouvons la puissance du roi, caract�ris�e par ses chars et ses cavaliers. Tout s�unissait donc pour la gloire du r�gne de Salomon.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-kings-10.html.
 
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