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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-kings-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Kings 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-18
Hiram. Pr�paratifs pour le temple
Apr�s avoir d�crit l�ordre int�rieur du royaume de Salomon et toute la sagesse qui y pr�sidait, le Saint Esprit nous am�ne � ce qui, par excellence, devait caract�riser ce r�gne: au temple de l��ternel. David n�avait pu b�tir cette maison, car la paix devait �tre �tablie (v. 3) pour que l��ternel p�t faire sa demeure d�finitive au milieu de son peuple. Tant que ce dernier avait err� dans le d�sert, l��ternel s��tait associ� par le tabernacle � sa condition de p�lerin et de voyageur. Puis �taient venues les guerres de Canaan sous Josu� et les Juges; elles n�avaient cess� qu�avec le r�gne de David. Dieu ne peut habiter en repos l� o� est la guerre. La premi�re condition de sa demeure d�finitive1 avec son peuple en Canaan, c�est que la paix soit faite. Il en est de m�me, spirituellement, pour l��glise. Lorsque la �bonne nouvelle de la paix� est annonc�e, la maison de Dieu, le temple saint dans le Seigneur, s��difie et cette �uvre se continue jusqu�au plein repos de la gloire.
1 Nous disons �d�finitive�, parce que la condition premi�re pour l�habitation de Dieu avec son peuple est la r�demption, typifi�e par la p�que et la mer Rouge.
Sous Salomon, cette paix �tait ext�rieure, mat�rielle, pour ainsi dire. L��ternel lui avait donn� de la tranquillit� de tous les c�t�s (v. 4). Les b�n�dictions dont son r�gne �tait rempli avaient le m�me caract�re mat�riel. Toutes les choses d�sirables de la terre lui �taient apport�es, et il les faisait contribuer � la gloire de l��ternel qui l�avait �tabli sur son tr�ne.
Le roi de Tyr est mentionn� le premier comme venant apporter ses services au royaume naissant. Tyr est, dans la Parole, une image du monde avec toutes ses richesses et ses choses d�sirables. On voit, en �z�ch. 27, ce qu��tait, dans l�antiquit�, Tyr, dont le commerce s��tendait sur toute la terre et vers laquelle affluaient de toutes parts les ressources du monde entier. Bois pr�cieux que les Sidoniens excellaient � travailler, ivoire et �b�ne, fin lin, laine blanche, broderies, bleu et pourpre; argent, fer, �tain, plomb, airain; escarboucles, corail, rubis et toute pierre pr�cieuse, or en immense quantit�; aromates, huile et bl�; troupeaux innombrables; sans compter les guerriers pour la d�fendre, les matelots pour conduire ses flottes, les sages pour diriger et utiliser ses ressources; telle �tait, en quelques mots la richesse de Tyr. Tout ce que le c�ur humain pouvait d�sirer sur la terre, il se le procurait l�.
Au temps de Salomon, Tyr n�avait pas encore rev�tu le caract�re d�orgueil, jug� par �sa�e et surtout par �z�chiel, et qui allait jusqu�� d�ifier l�intelligence de l�homme. Hiram, ami de David, r�gnait encore sur ce peuple. Il �tait venu, de son plein gr�, offrir ses services au p�re de Salomon et ses ouvriers lui avaient b�ti une maison (2 Sam. 5:11). Cette m�me libre volont� lui fait envoyer ses serviteurs au fils de David, parce qu�il avait toujours aim� le p�re (v. 1). Comment ne pas �tre accueilli du roi de gloire, quand on a toujours aim� le roi de gr�ce?
Salomon fait part � Hiram de ses desseins qui n��taient nullement le fruit de sa propre volont�. Il avait r�solu de b�tir la maison de l��ternel, parce que Dieu l�avait ainsi d�cr�t�, communiquant d�avance sa volont� � David (v. 5). Tel est le vrai caract�re de la d�cision de la foi. La foi d�cide, parce que Dieu a r�solu. Ce point est important. Souvent nous connaissons d�avance la volont� de Dieu, et au lieu de dire: �J�ai r�solu� de la faire, nous cherchons des pr�textes et de bonnes raisons pour l��viter, ou du moins pour ne pas y mettre tout notre c�ur. D�autres fois, nos r�solutions n�ont pour motif que notre propre volont� et nous conduisent � d�am�res d�ceptions.
Le r�gne de Salomon est caract�ris�, comme nous l�avons dit, par une gloire terrestre � laquelle viennent concourir toutes les ressources naturelles que le monde entier peut fournir. Mais cette gloire devait �tre � la gloire de Dieu et lui donner, au milieu de son peuple, un temple qui exalt�t sa saintet� et sa grandeur. Il en sera de m�me lors du r�gne glorieux du Messie.
Nous verrons plus loin que Salomon, roi responsable, ne s�est pas content� de ce qui lui avait �t� d�parti par l��ternel, mais a cherch� plus tard � s�agrandir par et pour lui-m�me et en a port� les cons�quences.
Hiram se r�jouit beaucoup quand il entendit les paroles de Salomon. Il se trouvait honor� de pouvoir contribuer par son service � la gloire du Dieu d�Isra�l. Ce roi des nations dit: �B�ni soit aujourd�hui l��ternel� (v. 7). Il tient l��ternel, le Dieu de Salomon, pour son Dieu, et lui rend gr�ces de ce qu�il a donn� � David un fils pour r�gner sur son peuple. L�affection pour David, le roi rejet�, conduit l��me � l�appr�ciation du roi de gloire, � celle de Dieu lui-m�me, � l�affection pour le peuple de Dieu.
Le fruit d�un c�ur heureux, c�est un d�vouement entier pour le service de Christ. �Je ferai tout ce que tu d�sires� (v. 8). Et apr�s tout, qu�est-ce que le service d�Hiram en comparaison de ce que Salomon fait pour lui? Parfois ce que nous faisons pour le Seigneur a quelque apparence. Ce n�est pas peu de chose que les c�dres du Liban et toute la peine de leur transport, seulement Salomon emploie de bien autres �l�ments pour la construction du temple que les c�dres et les cypr�s d�Hiram; les grandes pierres de prix, l�or qui recouvre tout, sont plus importants pour la fondation et la gloire de l��difice que les produits du Liban. N�anmoins Salomon accomplit le d�sir d�Hiram, parce que ce dernier accomplit celui de Salomon (v. 9, 10), et le d�sir d�Hiram c�est la nourriture de sa maison. Le Seigneur pourrait se passer de nous, il ne le veut pas; il sait que c�est r�jouir nos c�urs et leur apporter la b�n�diction que de les employer � son service � mais nous ne pouvons nous passer de Lui. C�est Lui qui nous donne la vie, la nourriture, les forces et l�accroissement. La nourriture du pays d�Hiram, le bl� dont ses marchands trafiquaient, leur venait de la Palestine (�z�ch. 27:17). C�est le pays de l��ternel qui fournit les �l�ments n�cessaires � notre existence. Aussi Hiram d�pend-il de Salomon pour cela: �Tu donneras du pain � ma maison� (v. 9). Et quelle abondance r�gne d�sormais parmi les serviteurs du roi de Tyr! Quatre millions huit cent mille litres de froment par ann�e! On pouvait poss�der des c�dres et des cypr�s et mourir de faim. Certes, on ne mourait pas de faim quand on les mettait au service de Salomon!
La paix caract�rise toute cette sc�ne. Hiram et Salomon firent une alliance de paix (v. 12).
�Et l��ternel donna de la sagesse � Salomon, comme il le lui avait dit� (v. 12). Il l�avait re�ue (2:6) pour la purification de son royaume par le jugement: puis (3:12) pour le discernement, en vue du gouvernement de son peuple; puis (4:29) en vue de la conduite et de l�instruction des nations, des peuples et des rois de la terre; il la re�oit enfin en vue de l��dification du temple, du grand �uvre qui devait caract�riser son r�gne glorieux.
Aux v. 13-18, nous assistons � l�organisation du travail pr�paratoire du temple. Chacun y est employ� selon sa propre capacit�. La sagesse de Salomon ordonne tout. Ses ouvriers viennent en aide � ceux d�Hiram pour le bois de construction, portent des fardeaux, taillent la pierre dans la montagne. Les Guibliens y ont leur part. Ils sont mentionn�s par �z�chiel (27:9), comme habiles � r�parer les fissures de Tyr repr�sent�e sous forme d�un vaisseau magnifique naviguant sur les mers1.
1 Les Guibliens sont mentionn�s dans Josu�, en rapport avec le Liban et comme devant �tre conquis par Isra�l (Jos. 13:5). Le Guebal d��z�ch. 27:9, port de mer au pied des pentes nord du Liban, �tait probablement leur ville. Dans ce r�gne glorieux de Salomon, ils devaient �tre tributaires, comme appartenant � la race conquise de Canaan.
Le premier acte de Salomon, c�est de transporter �de grandes pierres, des pierres de prix, pour faire les fondements de la maison, des pierres de taille�. Il s�agit avant tout de poser un fondement de grand prix et d�une solidit� � toute �preuve comme base du temple de Dieu. C�est ce que Dieu a fait aussi pour sa maison spirituelle. Le fondement, c�est Christ, principale pierre de l�angle: les fondements, ce sont toutes les v�rit�s qui se rapportent � Christ et � son �uvre, telles qu�il les a pr�sent�es par ses ap�tres et proph�tes. Ce sont de grandes pierres, des pierres de prix. On ne peut en �ter une seule sans compromettre ou �branler tout l��difice. C�est ce que la sagesse de Salomon avait bien compris en pr�parant les pierres de taille sur lesquelles la maison de Dieu devait �tre �difi�e.