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Bible Commentaries
1 Samuel 15

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versets 1-35

Le tableau succinct du r�gne de Sa�l se termine avec le dernier verset du chap. 14. Le chapitre dont nous allons parler nous est donn� comme un r�cit � part, � cause de l�importance de son contenu. Nous y trouvons la raison du rejet d�finitif de Sa�l, rejet qui n�cessite l�introduction de David, le roi selon Dieu.

Nous avons vu que Sa�l repr�sente la chair faisant profession de servir Dieu, et, comme telle, engag�e dans Son �uvre. Pour en prouver l�incapacit� dans ces conditions-l�, Dieu, depuis le chap. 9, l�a mise � l��preuve de beaucoup de mani�res. Il reste une �preuve derni�re. Qu�est-ce que la chair, qui pr�tend agir pour Dieu, fera dans le conflit avec Amalek!

Il �tait �crit (Deut. 25:17-19): �Souviens-toi de ce que t�a fait Amalek, en chemin, quand vous sortiez d��gypte: comment il te rencontra dans le chemin, et tomba en queue sur toi, sur tous les faibles qui se tra�naient apr�s toi, lorsque tu �tais las et harass�, et ne craignit pas Dieu. Et quand l��ternel, ton Dieu, t�aura donn� du repos de tous tes ennemis � l�entour, dans le pays que l��ternel, ton Dieu, te donne en h�ritage pour le poss�der, il arrivera que tu effaceras la m�moire d�Amalek de dessous les cieux: tu ne l�oublieras pas�.

Maintenant Dieu avait pourvu, malgr� toutes les fautes de Sa�l, � ce qu�Isra�l e�t �du repos tout � l�entour�. L�heure d�Amalek, de l�ennemi cruel et l�che qui massacrait les tra�nards d�Isra�l, avait sonn�. L��ternel avait jur� que la guerre durerait entre lui et Amalek de g�n�ration en g�n�ration (Ex. 17:16). Quiconque donc avait � c�ur la gloire de Dieu et de son peuple Isra�l, devait, le moment venu, sans aucune autre consid�ration, d�truire enti�rement et ne pas �pargner celui qui s��tait plac� contre le peuple, sur le chemin, quand il montait d��gypte (v. 2, 3). �Sa fin�, selon la proph�tie que Balaam avait �t� forc� de prononcer, devait �tre �la destruction� (Nomb. 24:20). Sans doute Dieu avait pu se servir de lui comme d�une verge sur son peuple d�sob�issant (Nomb. 14:39-45), mais il n�en restait pas moins l�adversaire par excellence, type de Satan qui, d�s le d�but de la marche du d�sert, cherche � s�opposer au peuple de Dieu. C�est avec lui qu�est engag�e sans tr�ve la lutte du chr�tien, appel� � tenir ferme contre les artifices du diable et � combattre contre la puissance spirituelle de m�chancet� qui est dans les lieux c�lestes (�ph. 6:11, 12). Dans cette lutte, Isra�l avait jadis �t� vainqueur, au moment o�, abreuv� de l�eau du rocher, c�est-�-dire go�tant en figure la pr�sence du Saint Esprit cons�cutive � la mort de Christ, conduit par Josu� qui repr�sente Christ, dans la puissance de l�Esprit, il avait �t� appel� � faire face � ce grand ennemi. La chair allait-elle de nouveau pouvoir remplir ce r�le, ou allait-il �tre d�montr� qu�elle en �tait incapable?

D�s l�abord elle s�en montre capable en apparence. Sa�l se l�ve sur l�ordre de Dieu, se met � la t�te du peuple, s�pare les K�niens qui s��taient montr�s amis du peuple de Dieu (Juges 4:11), et frappe Amalek et tout son peuple. Seulement il n�ex�cute pas jusqu�au bout l�ordre de l��ternel. C�est ce que la chair ne fera jamais. Elle ne sait pas �tre inactive jusqu�au bout quand Dieu l�y convie, t�moin les sept jours de Guilgal (13:8); elle ne peut, �tre active jusqu�au bout, t�moin notre r�cit. Pour l��ternel, ne pas ex�cuter enti�rement son ordre, c�est ne pas l�ex�cuter du tout. Dieu d�clare: �Je me repens d�avoir �tabli Sa�l pour roi; car il s�est d�tourn� de moi et n�a point ex�cut� mes paroles� (v. 11).

Chagrin profond pour Samuel! Tout en sachant cet homme rejet�, il interc�de pour lui toute la nuit. Samuel, comme nous l�avons souvent remarqu�, prie, interc�de toujours, et pour les d�sob�issants, et pour les m�chants, et pour chacun. Il m�ne deuil, il prie, mais il ob�it; c�est le propre de la foi, le contraste le plus absolu avec la conduite de Sa�l. Il est dit: �Samuel... cria � l��ternel toute la nuit. Et Samuel se leva de bonne heure pour aller � la rencontre de Sa�l�. Ce dernier s��tait �rig� un troph�e, s�attribuant sa victoire, car la chair, m�me engag�e dans l��uvre de Dieu, ne peut faire cette �uvre pour Lui.

Sa�l dit � Samuel qui vient � sa rencontre: �B�ni sois-tu de l��ternel! j�ai ex�cut� la parole de l��ternel�. Comme il est prompt � se vanter! Au v. 20, nous le verrons s�excuser, au v. 24, s�accuser avec la m�me promptitude. Cette promptitude porte bien sa marque. Mais Dieu ne se paie pas de paroles: �Quel est donc�, dit Samuel, �ce b�lement de brebis � mes oreilles, et ce beuglement de b�ufs que j�entends!� (v. 14).

Sa�l qui venait de dire: �J�ai ex�cut� la parole de l��ternel�, se d�charge maintenant de la faute pour la rejeter sur le peuple, quoique lui et le peuple (v. 9) eussent agi de concert. �Ils les ont amen�s des Amal�kites, car le peuple a �pargn� le meilleur du menu et du gros b�tail, pour sacrifier � l��ternel, ton Dieu; et le reste, nous l�avons d�truit enti�rement� (v. 15). Dans ce peu de paroles, nous voyons Sa�l se vanter, accuser ses complices, colorer sa d�sob�issance du nom de service � l��ternel. Quel aveuglement! Samuel va l�en convaincre; mais auparavant il lui rappelle qu�au commencement il �tait modeste, petit � ses propres yeux; c��tait son caract�re naturel, et Dieu l�avait b�ni. Pourquoi maintenant s��tait-il rebell� contre le commandement de l��ternel? Sa�l r�pond: �J�ai �cout� la voix de l��ternel, et je suis all� par le chemin par lequel l��ternel m�a envoy�; et j�ai amen� Agag, roi d�Amalek, et j�ai enti�rement d�truit Amalek. Et le peuple a pris, dans le butin, du menu et du gros b�tail, comme pr�mices de ce qui �tait vou� � l�ex�cration, pour sacrifier � l��ternel, ton Dieu, � Guilgal� (vers. 20, 21).

Le sacrifice est pour lui plus que l�ob�issance, mais �l��ternel prend-il plaisir aux holocaustes et aux sacrifices, comme � ce qu�on �coute la voix de l��ternel? Voici, �couter est meilleur que sacrifice, pr�ter l�oreille, meilleur que la graisse des b�liers; car la r�bellion est comme le p�ch� de divination, et l�obstination comme une idol�trie et des th�raphim� (v. 22, 23). Le sacrifice sans ob�issance, v�rit� solennelle, ne vaut pas mieux que de se prosterner devant des idoles. Le premier attribut de la foi, c�est l�ob�issance. Paul avait re�u son apostolat �pour l�ob�issance de la foi parmi toutes les nations� (Rom. 1:5). Il y a du reste bien des choses que Dieu pr�f�re au sacrifice. �J�ai aim�, dit-il, �la bont�, et non le sacrifice, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes� (Os�e 6:6). �Allez et apprenez�, dit le Seigneur aux pharisiens, �que je veux mis�ricorde et non pas sacrifice� (Matt. 9:13).

L�ob�issance est ce qui caract�rise tous les hommes de foi, depuis Abraham, le p�re des croyants qui �ob�it, ne sachant o� il allait�.

Or voici, pour Sa�l, le r�sultat de sa d�sob�issance: �Parce que tu as rejet� la parole de l��ternel, il t�a aussi rejet� comme roi� (v. 23). Autrefois, � Guilgal, l��ternel lui avait dit par Samuel: �Ton r�gne ne subsistera pas� (13:14). Maintenant le coup final est port�: �Dieu t�a rejet�.

Comment Sa�l re�oit-il cette sentence? Il confesse son p�ch�, mais sans humiliation, sans contrition, esp�rant encore pouvoir en �viter les cons�quences. �J�ai p�ch�, car j�ai transgress� le commandement de l��ternel et tes paroles, car j�ai craint le peuple et j�ai �cout� leur voix�. Quelques excuses toujours, mais une promptitude bien �tonnante � confesser le mal, ni� quelques instants auparavant. Il n�y a, en tout cela, aucun exercice de conscience. Sa�l pr�f�re all�guer sa l�chet� devant le peuple, comme circonstance att�nuante, que de prendre enti�rement le p�ch� sur lui. Quelle diff�rence avec cet autre: �J�ai p�ch� contre l��ternel�, sorti de la conscience atteinte de David apr�s sa chute! Sa�l esp�re obtenir ainsi le pardon et �tre restaur�. Il est trop tard; la sentence est d�finitive, car Dieu est Dieu, et �la s�re Confiance d�Isra�l ne ment point et ne se repent point�. �J�ai p�ch�, dit le malheureux roi une seconde fois; �honore-moi maintenant, je le prie, en la pr�sence des anciens de mon peuple et en la pr�sence d�Isra�l� (v. 30). Jusqu�au bout, c�est lui-m�me et sa propre r�putation qu�il a en vue. Samuel l�honore en effet, mais l�abandonne ensuite. Tant que Dieu n�a pas ex�cut� la sentence sur les pouvoirs �tablis par lui, nous avons � les reconna�tre.

�Sa�l se prosterna devant l��ternel�, sans profit pour Dieu et pour lui. D�s lors la sentence de Dieu contre Amalek est confi�e aux mains de Samuel; c�est lui qui met Agag en pi�ces � Guilgal; puis il se rend � Rama, maison de son p�re, mais pour lui le lieu des pleurs et du deuil. Sa�l se rend dans sa maison, et il y a d�sormais s�paration compl�te entre lui et le proph�te.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 15". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-15.html.
 
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