Chapitres 16 � 31 � David ou le roi selon la gr�ce
Ici commence l�histoire du vrai roi selon Dieu, celle du roi selon la chair �tant virtuellement termin�e par son rejet d�finitif.
Ce chapitre, comme nous allons le voir, nous donne une id�e g�n�rale de la position de David avant de s�asseoir sur le tr�ne. Mais auparavant nous consid�rerons certains d�tails, tr�s importants pour nous, du caract�re de Samuel.
Quand il s�agit des pens�es humaines m�me d�un juge et proph�te, nous trouvons qu�elles ne sont pas meilleures que chez tout autre homme, et la Parole nous en offre bien des exemples. Ce n�est pas qu�il s�agisse ici de manquements positifs, mais Samuel trahit, par sa mani�re de penser, un �tat qui n�est pas celui d�une vraie communion avec Dieu. Sa�l ayant �t� rejet�, Samuel continue � mener deuil sur lui, au point que Dieu doit le reprendre: �Jusques � quand m�neras-tu deuil sur Sa�l?� (v. 1). Puis, au lieu de se r�jouir de ce que Dieu a trouv� �un roi pour Lui�, il r�pond: �Comment irai-je? D�s que Sa�l l�entendra, il me tuera� (v. 2). Comment irai-je? quand Dieu lui dit d�aller! N�en avait-il pas �t� de m�me pour son serviteur Mo�se (Ex. 4) qui, devant les ordres de l��ternel, soulevait des objections bas�es en apparence sur l�humilit� (Ex. 3:11), sur la d�fiance des hommes (4:1) et de soi-m�me (4:10), mais qui, sous des dehors estimables, cachaient en somme l�incr�dulit� et la d�fiance du c�ur naturel!
Enfin, au v. 6, voyant �liab, le premier-n� d�Isa�, il dit: �Certainement l�oint de l��ternel est devant lui� (v. 6). M�me cet homme de Dieu juge selon l�apparence, et Dieu est oblig� de le reprendre en disant: �L��ternel ne regarde pas � ce � quoi l�homme regarde, car l�homme regarde � l�apparence ext�rieure, et l��ternel regarde au c�ur� (v. 7). Samuel jugeait donc ici comme un homme, et son discernement s�arr�tait aux m�mes qualit�s ext�rieures que Sa�l avait poss�d�es. Dieu condescend, avec une gr�ce touchante, � reprendre et � instruire son serviteur sur tous ces points.
Aussi la foi finit-elle par avoir le dessus: �Samuel fit ce que l��ternel avait dit�, et s�en vint comptant sur la parole de Dieu pour le diriger. D�s qu�il eut appris que l��ternel regarde au c�ur, il se montra fid�le et sa communion avec Dieu se fit jour, car il jugea imm�diatement que �l��ternel n�avait pas choisi� les autres fils qu�Isa�, leur p�re, fit passer devant le proph�te. Enfin il oignit le seul d�entre eux que l��ternel e�t choisi. Une fois dans le chemin de Dieu, Samuel ne craint plus. Tandis que les anciens de Bethl�hem viennent �tremblants � sa rencontre�, lui, qui tremblait auparavant, les rassure.
David para�t sur la sc�ne. Son caract�re est remarquable d�s le d�but de sa carri�re. Oubli� de son p�re, qui ne se souvient de lui qu�� la demande pressante de Samuel, m�pris� de ses fr�res, dont l�a�n� le taxe m�me �d�orgueil et de m�chancet� de c�ur� lorsque l�Esprit de Dieu le fait agir (17:28); enfin, inconnu de Sa�l, auquel ses qualit�s ont �t� r�v�l�es (v. 18), qui l�aime beaucoup (v. 21) pour sa bont� et les soins dont il l�entoure, mais oublie si bien son origine, qu�il demandera plus tard � Abner de qui ce jeune homme est fils (17:55); tel est le caract�re de David quant � ses relations. Voici maintenant son apparence ext�rieure: �Or il avait le teint ros�, avec de beaux yeux, et �tait beau de visage� (v. 12).
Ce monde pr�sente diff�rents genres de beaut�. Sa�l �tait �homme d��lite et beau, et il n�y avait aucun des fils d�Isra�l qui f�t plus beau que lui�1. �liab aussi, avait une belle apparence qui captivait les regards, de Samuel, mais cette beaut� seule n�a de valeur qu�aux yeux des hommes. Il est un autre genre de beaut� qui peut s�allier chez les hommes de foi avec la beaut� ext�rieure, mais que Dieu estime comme �tant le reflet de son caract�re, la beaut� d�une �me pure ou d�une foi simple, le rayonnement d�un c�ur dont le mal et le p�ch� sont exclus, d�un c�ur qui n�a pas de fraude. C�est la beaut� du petit enfant Mo�se, dont la Parole dit: �Il �tait divinement beau�, c�est-�-dire �beau pour Dieu� (Actes 7:20). C�est la beaut� de Joseph, �beau de taille et beau de visage�, mais nazar�en entre ses fr�res (Gen. 39:6); c�est la beaut� de Daniel (Dan. 1:4), humblement attach� � Dieu pour se garder des souillures du monde; c�est enfin la beaut� de David se d�veloppant dans le d�sert, aupr�s des parcs de brebis o� il faisait en secret l�exp�rience de la force et de la gloire de son Dieu.
1 Absalom �tait beau et �dans tout Isra�l il n�y avait pas d�homme beau comme lui, et si fort � louer pour sa beaut� (2 Sam. 14:25).
Mais cette beaut� morale ajout�e � la beaut� physique et cependant toujours incompl�te, qu�est-elle en pr�sence de la beaut� de Christ? Il �tait sans apparence ext�rieure, plus d�fait de visage qu�aucun fils des hommes, mais toute la gloire morale qui le remplissait, rayonnait sur sa face et faisait la lumi�re tout autour de Lui. La gr�ce �tait r�pandue sur ses l�vres, aussi est-il dit de Lui: �Tu es plus beau que les fils des hommes;... c�est pourquoi Dieu t�a b�ni � toujours� (Ps. 45:3).
Dans tous ces hommes de foi, comme dans leur parfait mod�le, la vraie beaut� n�est en effet pas autre chose que le resplendissement de la gr�ce. David est le roi selon la gr�ce et son nom signifie �Bien-aim�. Ce caract�re fait n�cessairement de lui l�homme souffrant, l�homme afflig� ici-bas, vrai type du Sauveur.
Mais celui qui conna�t J�sus trouve en Lui, non seulement la perfection de l�homme humble et de l�homme de douleurs, mais aussi d�autres caract�res, et tout d�abord la beaut� de la force. Comme David, �homme fort et vaillant� pour ses amis (16:18), le Seigneur est pour les siens Celui qui calme la mer et la temp�te, devant la majest� duquel ses ennemis reculent et tombent en arri�re, qui dit: �Je veux� et la chose est faite, qui lie l�homme fort et par ses miracles le d�pouille de ses biens.
Comme David, il est �un homme de guerre� et s�il est vrai qu�il viendra � Sion, humble comme jadis et mont� sur un �ne et sur un poulain, le petit d�une �nesse (Zach. 9:9), il est tout aussi vrai qu�il ceindra son �p�e sur son c�t�, homme vaillant, dans sa majest� et sa magnificence, et que sa droite lui enseignera des choses terribles (Ps. 45:3, 4), qu�il sera assis en vainqueur sur le cheval blanc, suivi des arm�es du ciel et frappant les nations avec l��p�e � deux tranchants qui sort de sa bouche (Apoc. 19:11-16).
Comme David encore, il a �l�intelligence des choses� (v. 18), car �Dieu l�a oint de l�Esprit Saint et de puissance� (Actes 10:38), et �l�Esprit de l��ternel repose sur lui, l�esprit de sagesse et d�intelligence, l�esprit de conseil et de force, l�esprit de connaissance et de crainte de l��ternel� (�s. 11:2).
Enfin, comme �l��ternel �tait avec David�, � bien plus forte raison est-il avec Christ. Oui, �Dieu �tait avec lui� (Actes 10:38).
La providence de Dieu am�ne David � la cour du roi, mais il faudra, avant qu�il r�gne, que sa foi soit mise � l��preuve par toutes sortes de souffrances. Il lui faudra �tre l�homme d�pendant, l�homme humili�, m�pris�, ha�, pers�cut�; il fera au milieu de cette vie de renoncements et de combats, l�exp�rience que son Dieu suffit � tout. L�oint de l��ternel sera ainsi �prouv� pendant de longues ann�es, pour manifester aux yeux du peuple toutes les qualit�s de la gr�ce qui constituent, selon Dieu, les droits de David au tr�ne d�Isra�l et � la gloire. Cette gr�ce triomphe dans ses sentiments � l��gard de Sa�l, son ennemi acharn�.
� peine David est-il appel� au tr�ne que l��tat moral de Sa�l change enti�rement. Jusqu�� ce jour, l�Esprit de Dieu �tait avec le roi selon la chair et cela explique chacun des succ�s de Sa�l contre les ennemis d�Isra�l. Maintenant l�Esprit de l��ternel saisit David (v. 13) et se retire d�avec Sa�l, laiss� en la puissance d�un �mauvais esprit envoy� par l��ternel� (v. 14). C�est un jugement de Dieu, un ch�timent sur le roi qui devient d�s lors dans cette histoire, ce qu�il n��tait pas auparavant, le type de l�Antichrist. Dieu montre en m�me temps, que son Esprit seul est capable de conjurer et de chasser le mauvais esprit, lorsque David prend la harpe pour jouer de sa main devant Sa�l.
versets 1-23
Chapitres 16 � 31 � David ou le roi selon la gr�ce
Ici commence l�histoire du vrai roi selon Dieu, celle du roi selon la chair �tant virtuellement termin�e par son rejet d�finitif.
Ce chapitre, comme nous allons le voir, nous donne une id�e g�n�rale de la position de David avant de s�asseoir sur le tr�ne. Mais auparavant nous consid�rerons certains d�tails, tr�s importants pour nous, du caract�re de Samuel.
Quand il s�agit des pens�es humaines m�me d�un juge et proph�te, nous trouvons qu�elles ne sont pas meilleures que chez tout autre homme, et la Parole nous en offre bien des exemples. Ce n�est pas qu�il s�agisse ici de manquements positifs, mais Samuel trahit, par sa mani�re de penser, un �tat qui n�est pas celui d�une vraie communion avec Dieu. Sa�l ayant �t� rejet�, Samuel continue � mener deuil sur lui, au point que Dieu doit le reprendre: �Jusques � quand m�neras-tu deuil sur Sa�l?� (v. 1). Puis, au lieu de se r�jouir de ce que Dieu a trouv� �un roi pour Lui�, il r�pond: �Comment irai-je? D�s que Sa�l l�entendra, il me tuera� (v. 2). Comment irai-je? quand Dieu lui dit d�aller! N�en avait-il pas �t� de m�me pour son serviteur Mo�se (Ex. 4) qui, devant les ordres de l��ternel, soulevait des objections bas�es en apparence sur l�humilit� (Ex. 3:11), sur la d�fiance des hommes (4:1) et de soi-m�me (4:10), mais qui, sous des dehors estimables, cachaient en somme l�incr�dulit� et la d�fiance du c�ur naturel!
Enfin, au v. 6, voyant �liab, le premier-n� d�Isa�, il dit: �Certainement l�oint de l��ternel est devant lui� (v. 6). M�me cet homme de Dieu juge selon l�apparence, et Dieu est oblig� de le reprendre en disant: �L��ternel ne regarde pas � ce � quoi l�homme regarde, car l�homme regarde � l�apparence ext�rieure, et l��ternel regarde au c�ur� (v. 7). Samuel jugeait donc ici comme un homme, et son discernement s�arr�tait aux m�mes qualit�s ext�rieures que Sa�l avait poss�d�es. Dieu condescend, avec une gr�ce touchante, � reprendre et � instruire son serviteur sur tous ces points.
Aussi la foi finit-elle par avoir le dessus: �Samuel fit ce que l��ternel avait dit�, et s�en vint comptant sur la parole de Dieu pour le diriger. D�s qu�il eut appris que l��ternel regarde au c�ur, il se montra fid�le et sa communion avec Dieu se fit jour, car il jugea imm�diatement que �l��ternel n�avait pas choisi� les autres fils qu�Isa�, leur p�re, fit passer devant le proph�te. Enfin il oignit le seul d�entre eux que l��ternel e�t choisi. Une fois dans le chemin de Dieu, Samuel ne craint plus. Tandis que les anciens de Bethl�hem viennent �tremblants � sa rencontre�, lui, qui tremblait auparavant, les rassure.
David para�t sur la sc�ne. Son caract�re est remarquable d�s le d�but de sa carri�re. Oubli� de son p�re, qui ne se souvient de lui qu�� la demande pressante de Samuel, m�pris� de ses fr�res, dont l�a�n� le taxe m�me �d�orgueil et de m�chancet� de c�ur� lorsque l�Esprit de Dieu le fait agir (17:28); enfin, inconnu de Sa�l, auquel ses qualit�s ont �t� r�v�l�es (v. 18), qui l�aime beaucoup (v. 21) pour sa bont� et les soins dont il l�entoure, mais oublie si bien son origine, qu�il demandera plus tard � Abner de qui ce jeune homme est fils (17:55); tel est le caract�re de David quant � ses relations. Voici maintenant son apparence ext�rieure: �Or il avait le teint ros�, avec de beaux yeux, et �tait beau de visage� (v. 12).
Ce monde pr�sente diff�rents genres de beaut�. Sa�l �tait �homme d��lite et beau, et il n�y avait aucun des fils d�Isra�l qui f�t plus beau que lui�1. �liab aussi, avait une belle apparence qui captivait les regards, de Samuel, mais cette beaut� seule n�a de valeur qu�aux yeux des hommes. Il est un autre genre de beaut� qui peut s�allier chez les hommes de foi avec la beaut� ext�rieure, mais que Dieu estime comme �tant le reflet de son caract�re, la beaut� d�une �me pure ou d�une foi simple, le rayonnement d�un c�ur dont le mal et le p�ch� sont exclus, d�un c�ur qui n�a pas de fraude. C�est la beaut� du petit enfant Mo�se, dont la Parole dit: �Il �tait divinement beau�, c�est-�-dire �beau pour Dieu� (Actes 7:20). C�est la beaut� de Joseph, �beau de taille et beau de visage�, mais nazar�en entre ses fr�res (Gen. 39:6); c�est la beaut� de Daniel (Dan. 1:4), humblement attach� � Dieu pour se garder des souillures du monde; c�est enfin la beaut� de David se d�veloppant dans le d�sert, aupr�s des parcs de brebis o� il faisait en secret l�exp�rience de la force et de la gloire de son Dieu.
1 Absalom �tait beau et �dans tout Isra�l il n�y avait pas d�homme beau comme lui, et si fort � louer pour sa beaut� (2 Sam. 14:25).
Mais cette beaut� morale ajout�e � la beaut� physique et cependant toujours incompl�te, qu�est-elle en pr�sence de la beaut� de Christ? Il �tait sans apparence ext�rieure, plus d�fait de visage qu�aucun fils des hommes, mais toute la gloire morale qui le remplissait, rayonnait sur sa face et faisait la lumi�re tout autour de Lui. La gr�ce �tait r�pandue sur ses l�vres, aussi est-il dit de Lui: �Tu es plus beau que les fils des hommes;... c�est pourquoi Dieu t�a b�ni � toujours� (Ps. 45:3).
Dans tous ces hommes de foi, comme dans leur parfait mod�le, la vraie beaut� n�est en effet pas autre chose que le resplendissement de la gr�ce. David est le roi selon la gr�ce et son nom signifie �Bien-aim�. Ce caract�re fait n�cessairement de lui l�homme souffrant, l�homme afflig� ici-bas, vrai type du Sauveur.
Mais celui qui conna�t J�sus trouve en Lui, non seulement la perfection de l�homme humble et de l�homme de douleurs, mais aussi d�autres caract�res, et tout d�abord la beaut� de la force. Comme David, �homme fort et vaillant� pour ses amis (16:18), le Seigneur est pour les siens Celui qui calme la mer et la temp�te, devant la majest� duquel ses ennemis reculent et tombent en arri�re, qui dit: �Je veux� et la chose est faite, qui lie l�homme fort et par ses miracles le d�pouille de ses biens.
Comme David, il est �un homme de guerre� et s�il est vrai qu�il viendra � Sion, humble comme jadis et mont� sur un �ne et sur un poulain, le petit d�une �nesse (Zach. 9:9), il est tout aussi vrai qu�il ceindra son �p�e sur son c�t�, homme vaillant, dans sa majest� et sa magnificence, et que sa droite lui enseignera des choses terribles (Ps. 45:3, 4), qu�il sera assis en vainqueur sur le cheval blanc, suivi des arm�es du ciel et frappant les nations avec l��p�e � deux tranchants qui sort de sa bouche (Apoc. 19:11-16).
Comme David encore, il a �l�intelligence des choses� (v. 18), car �Dieu l�a oint de l�Esprit Saint et de puissance� (Actes 10:38), et �l�Esprit de l��ternel repose sur lui, l�esprit de sagesse et d�intelligence, l�esprit de conseil et de force, l�esprit de connaissance et de crainte de l��ternel� (�s. 11:2).
Enfin, comme �l��ternel �tait avec David�, � bien plus forte raison est-il avec Christ. Oui, �Dieu �tait avec lui� (Actes 10:38).
La providence de Dieu am�ne David � la cour du roi, mais il faudra, avant qu�il r�gne, que sa foi soit mise � l��preuve par toutes sortes de souffrances. Il lui faudra �tre l�homme d�pendant, l�homme humili�, m�pris�, ha�, pers�cut�; il fera au milieu de cette vie de renoncements et de combats, l�exp�rience que son Dieu suffit � tout. L�oint de l��ternel sera ainsi �prouv� pendant de longues ann�es, pour manifester aux yeux du peuple toutes les qualit�s de la gr�ce qui constituent, selon Dieu, les droits de David au tr�ne d�Isra�l et � la gloire. Cette gr�ce triomphe dans ses sentiments � l��gard de Sa�l, son ennemi acharn�.
� peine David est-il appel� au tr�ne que l��tat moral de Sa�l change enti�rement. Jusqu�� ce jour, l�Esprit de Dieu �tait avec le roi selon la chair et cela explique chacun des succ�s de Sa�l contre les ennemis d�Isra�l. Maintenant l�Esprit de l��ternel saisit David (v. 13) et se retire d�avec Sa�l, laiss� en la puissance d�un �mauvais esprit envoy� par l��ternel� (v. 14). C�est un jugement de Dieu, un ch�timent sur le roi qui devient d�s lors dans cette histoire, ce qu�il n��tait pas auparavant, le type de l�Antichrist. Dieu montre en m�me temps, que son Esprit seul est capable de conjurer et de chasser le mauvais esprit, lorsque David prend la harpe pour jouer de sa main devant Sa�l.