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Bible Commentaries
1 Samuel 18

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versets 1-30

Nous entrons ici dans une troisi�me p�riode de l�histoire de Jonathan.

Au chap. 13, il avait remport� une victoire sans profit pour le peuple de Dieu. Au chap. 14, une grande d�livrance avait �t� op�r�e par l��nergie de sa foi, d�ploy�e dans le combat contre l�ennemi. Ici, Jonathan entre en relation personnelle avec David, le vainqueur de Goliath. En type, il est celui qui conna�t un Christ ayant vaincu Satan par la mort, et cependant rejet� du monde. Cette connaissance correspond � celle que les chr�tiens ont aujourd�hui, bien que Jonathan soit proprement le type du r�sidu d�Isra�l, auquel le Seigneur se fera conna�tre avant de prendre le royaume, et qui aime Christ, quoiqu�il soit encore le rejet� du peuple.

Jonathan avait jusqu�ici le caract�re du jeune homme fort dans la foi qui avait livr� combat � l�ennemi; il va maintenant plus loin; son �me se lie � l��me de David en l�entendant parler. Il appr�cie bien moins ses avantages ext�rieurs que la beaut� morale dont ses paroles sont empreintes; il trouve en David une �me � laquelle r�pond la sienne; entre eux se forme soudain un lien sp�cial d�amour et de communion, produit par le charme de la parole de David.

La puissance de Dieu ayant aid� Jonathan, il aurait pu �tre induit � s�attribuer quelque force; il voit et entend David, et r�alise aussit�t qu�il n�est rien. Ce qu�il poss�de n�est bon qu�� �tre pr�sent� en hommage au vainqueur; il se d�pouille de ce qui lui appartient pour en parer David qui seul en est digne � ses yeux; � lui, la robe et les v�tements de Jonathan, signes de sa dignit� royale; � lui, son �p�e, agent de ses victoires; � lui, l�arc et la ceinture de sa force, car toute force appartient au fils d�Isa�! (v. 4).

Non seulement il lui donne tout, mais �il l�aime comme son �me� (v. 1). Ce ne sont plus la force et l��nergie qui sont en jeu chez lui, mais des affections attir�es par cet aimant tout puissant, le caract�re parfait de l�oint de l��ternel. � cet amour de Jonathan r�pond celui de son ami. �Tu �tais pour moi plein de charmes�, s��criera David, dans le deuil de son c�ur, au jour sombre o� son fr�re lui sera enlev� (2 Sam. 1:26).

Sa�l croit avoir des droits sur David; il �ne lui permit pas de retourner � la maison de son p�re� (v. 2), tandis que Jonathan qui a l�intelligence de la foi, fait alliance avec David (v. 3), cherche sa protection, reconna�t qu�il n�y a de s�curit� qu�aupr�s de lui. La foi est � la base de l�amour de Jonathan; il le montre bien, en saluant David comme le vrai roi.

La suite de ce chapitre nous pr�sente les progr�s de David et de Sa�l, progr�s de l�un en bien, de l�autre en mal. Un sentiment d�animosit� produit par Satan, conduit n�cessairement � d�autres; il suffit que l�ivraie soit sem�e par l�ennemi dans le mauvais c�ur de l�homme, pour qu�elle croisse ensuite d�elle-m�me et finisse par envahir tout l��tre. �Sa�l fut tr�s irrit�... et il dit: On en a donn� � David dix mille, et � moi, on m�a donn� les mille: il n�y a plus pour lui que la royaut� (v. 8). Ce n�est pas encore l�irritation contre David, mais contre l�opinion des hommes qui �l�vent celui-ci en rabaissant le roi, au moment m�me o� la foi de Jonathan sacrifiait tout pour le bien-aim�. C�est que la chair ne supportera jamais de n��tre rien en la pr�sence de Christ.

D�s lors Sa�l eut l��il sur David (v. 9). Le lendemain le fond de son c�ur se montre; le mauvais esprit le saisit. Quand il �tait parmi les proph�tes, il avait pu en imposer comme �tant sous la d�pendance de l�Esprit de Dieu; livr� � Satan, les fruits de son mauvais c�ur se montrent instantan�ment, et cet homme qui �proph�tise dans l�int�rieur de la maison�, jette sa lance pour �frapper David et la paroi� (v. 10, 11).

Au v. 12, Sa�l a peur de David et, ne pouvant supporter sa pr�sence, �l��loigne de lui�, tout en lui donnant un honneur apparent, car il l��tablit �chef de millier�. Cet honneur, et c�est ce qu�il d�sire, �te David de devant ses yeux, mais livre le pauvre roi � toutes les suggestions de l�orgueil et de la haine, quand il n�a plus en sa pr�sence son serviteur, mod�le d�humilit� et de gr�ce. Malheureux Sa�l! il se prive volontairement de la seule personne qui puisse le soulager et lui �tre un rempart contre les assauts de Satan.

Bient�t le roi, d�j� meurtrier dans son c�ur, l�est en r�alit� (v. 11) et cherche, d�une mani�re insidieuse, � se d�barrasser de l�objet de sa haine. Il promet sa fille M�rab � David, mais cela n�est qu�apparence. �Combats les combats de l��ternel�, lui dit-il, plein de respect ext�rieur, tandis qu�au fond bouillonne la haine et le d�sir que �la main des Philistins soit sur lui� (v. 17-19).

Mical, seconde fille de Sa�l, aime David. Sa�l se dit: �Je la lui donnerai, et elle lui sera en pi�ge, et la main des Philistins sera sur lui� (v. 21). Dans sa pens�e, cette union est un nouveau moyen de perdre son futur gendre. Il use de dissimulation et commande � ses serviteurs de parler secr�tement � David, en disant: �Voici, le roi prend plaisir en toi, et tous ses serviteurs t�aiment� (v. 22). Il s�attribue des sentiments d�affection, afin de pousser plus s�rement le fils d�Isa� � sa perte.

La grande humilit� de David, devant les offres du roi, ne fait qu�engager ce dernier plus avant dans son mauvais dessein. Jamais la haine et l�orgueil de l�homme ne pourront comprendre l�humilit� et l�amour de Christ.

David ayant remport� la victoire et acceptant pour femme la fille du roi, parce qu�on lui demande en �change la destruction des ennemis de l��ternel, les ruses de l�adversaire sont d�finitivement d�jou�es.

Le r�sultat pour Sa�l, c�est que sa peur grandit et que sa haine devient une inimiti� constante: �Sa�l eut encore plus peur de David; et Sa�l fut ennemi de David tous ses jours� (v. 29).

Durant cette p�riode, nous constatons les progr�s de David en toutes choses et dans toutes les directions: �David allait partout o� Sa�l l�envoyait, et il prosp�rait... et il �tait agr�able aux yeux de tout le peuple, et m�me aux yeux des serviteurs de Sa�l� (v. 5). �L��ternel �tait avec lui... Et David sortait et entrait devant le peuple. Et David �tait sage dans toutes ses voies; et l��ternel �tait avec lui... Et tout Isra�l et Juda aimaient David, car il sortait et entrait devant eux� (v. 12-16). Toutes ces qualit�s rendent n�cessairement David estimable; mais il ne faut pas oublier que l�amour des hommes a beaucoup de caract�res divers, et qu�un seul de ces caract�res a quelque valeur aux yeux de Dieu.

Les filles d�Isra�l, le peuple, les serviteurs de Sa�l, aiment David pour ses d�livrances. Sa�l m�me, � un moment donn� (16:21), �aime beaucoup� David, � cause du soulagement qu�il apportait � ses maux. Mical aime David selon la nature, ce qui ne l�emp�che pas de le m�priser dans la suite (2 Sam. 6:16). Jonathan l�aime enfin de l�amour seul vrai, seul bon, seul durable; il l�aime comme son �me; il le ch�rit pour ce que David est en lui-m�me.

David prosp�rait donc, plus que tous les serviteurs de Sa�l, et son nom fut en grande estime (v. 30) belle image du Seigneur au d�but de sa carri�re (Luc 4:15).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 18". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-18.html.
 
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