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Bible Commentaries
1 Samuel 20

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versets 1-42

�David s�enfuit de Na�oth, en Rama, et vint, et dit devant Jonathan: Qu�ai-je fait? Quelle est mon iniquit�, et quel est mon p�ch� devant ton p�re, qu�il cherche ma vie?� (v. 1). Tandis que l�homme naturel reste sous le terrible: �Qu�as-tu fait?� adress� jadis � Ca�n (Gen. 4:10), le juste par la foi, pers�cut� sans cause, peut dire comme David: �Qu�ai-je fait?� Mais David ne pouvait parler ainsi que dans ce moment de sa carri�re. Plus tard, sous la pers�cution de son fils Absalom, il ne pouvait plus dire: �Qu�ai-je fait?� Plus tard encore, quand il avait commis le grave p�ch� de d�nombrer le peuple, il est oblig� de confesser � Dieu sous le jugement: �J�ai grandement p�ch� dans ce que j�ai fait� (2 Samuel 24:10). Et cependant, au moment m�me o� il �tait disciplin�, il nous est pr�sent� comme un type de Christ, se mettant � la br�che pour sauver son peuple, quand il dit: �Voici, moi j�ai p�ch�, et moi j�ai commis l�iniquit�; mais ces brebis, qu�ont-elles fait!� (v. 17).

Mais un seul pouvait dire: �Je fais toujours les choses qui plaisent � Celui qui m�a envoy�; un seul pouvait recevoir, au dernier moment de sa carri�re, le t�moignage sorti de la bouche du brigand converti: �Celui-ci n�a rien fait qui ne se d�t faire� (Luc 23:41).

David, type si pr�cieux de Christ, re�oit aussi ce t�moignage public devant Sa�l, par la bouche de Jonathan: �Pourquoi serait-il mis � mort? Qu�a-t-il fait?� (v. 32). Quel privil�ge pour le croyant d�avoir, par le Saint Esprit, la possibilit� d�imiter le Seigneur en cela, comme en toute autre chose. Seulement, pour produire ce fruit de justice, jamais le Seigneur n�eut besoin de discipline comme David ou nous-m�mes. Toutes ses afflictions �taient, d�une part, le fruit et le t�moignage de sa gr�ce envers nous, et faisaient ressortir, d�autre part, la perfection absolue qui �tait en Lui, soit dans sa vie, soit dans sa mort. En Lui, l�offrande du g�teau, comme l�holocauste, faisait monter �une odeur agr�able � l��ternel� sans aucun m�lange.

Nous verrons plus d�une fois, m�me dans cette p�riode de sa vie, o� David pouvait dire: Qu�ai-je fait? certains d�tails de sa conduite n�cessiter l�intervention de Dieu en discipline. C�est ainsi que nous trouvons ici m�me, au v. 6, un manque de v�rit� qui, pour �tre compr�hensible, n�en est pas moins condamnable. La v�rit� en David �tait au-dessous de la gr�ce: il �tait r�serv� � la Parole faite chair d�apporter dans ce monde la gr�ce sans m�lange unie � la v�rit� parfaite (Jean 1).

Tandis que David, homme de foi, conna�t parfaitement le danger que sa fid�lit� lui attire et, ne voyant qu�un pas entre lui et la mort (v. 3), sait que son unique ressource est en Dieu, Jonathan compte encore sur l�aide qu�il croit pouvoir procurer � son ami (v. 2). Il a quelque confiance dans le caract�re de son p�re; il souhaite que l��ternel soit avec David comme il a �t� avec Sa�l (v. 13). En r�alit�, il n�atteint pas un niveau �lev� d�intelligence spirituelle, ni d�appr�ciation du c�ur humain. Il en est toujours ainsi pour le croyant quand, par des liens quelconques, il est associ� au monde. Jonathan n�a pas encore compris que Dieu a rejet� Sa�l, alors m�me que, d�autre part, toute sa confiance soit en David. N�est-il pas assur� de sa puissance future et de sa bienveillance? �Tu ne retireras point ta bont� de ma maison, � jamais, non pas m�me lorsque l��ternel retranchera chacun des ennemis de David de dessus la face de la terre� (v. 15). Il continue ici � s�oublier lui-m�me, en proclamant que la royaut� appartient � son ami. Et quel moment choisit-il pour se recommander? Celui o� David est en fuite, sa vie expos�e � chaque instant! N�en est-il pas de m�me pour nous? N�avons-nous pas trouv� dans un Christ rejet� notre protecteur, notre refuge et toute notre esp�rance?

Il est beau de voir chez Jonathan cette absence d��go�sme, en face de celui qui allait h�riter de tous les droits que la naissance semblait conf�rer au fils de Sa�l. Ah! c�est qu�il aimait David comme son �me; c�est que, d�s le commencement, il avait donn� force, autorit�, royaume, en un mot toutes choses, au fils d�Isa�. Sa�l s��criait: �Tous les jours que le fils d�Isa� sera vivant sur la terre, tu ne seras pas �tabli, ni toi ni ton r�gne� (v. 31), car pour lui, �tablir son fils �tait plus que toutes les gloires de David. Pour lui, c��tait une honte d��tre avec le vrai roi: �Tu as choisi le fils d�Isa� � ta honte et � la honte de la nudit� de ta m�re� v. 30). De telles paroles blessent Jonathan au c�ur; il bondit sous l�outrage, mais il �tait afflig�, non pas pour l�injure faite � lui et � sa m�re, mais �� cause de David, parce que son p�re l�avait outrag� (v. 34). Il aime David, d�shonor� et maudit par Sa�l, avec la m�me ardeur dont il l�avait aim� jadis dans la splendeur de sa jeunesse et de sa victoire.

Jonathan vient au secours de David en cette extr�mit�. Dans une derni�re entrevue, des plus touchantes, �ils se bais�rent l�un l�autre et pleur�rent l�un avec l�autre, jusqu�� ce que les pleurs de David devinrent excessifs� (v. 41). Combien le caract�re aimable et sympathique de Jonathan nous attache; et cependant une chose lui manquait, une seule; il n�avait pas assez de foi pour suivre un roi rejet�. Sa position, il est vrai, rendait un tel pas bien difficile, mais, pour la foi, les difficult�s ne devraient pas compter. Jonathan aurait d� partager les afflictions de David autrement que par le c�ur, et parce qu�il ne le fit pas, il dut partager plus tard la d�faite et la ruine de son p�re.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 20". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-20.html.
 
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