Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 20". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-20.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 20". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-42
�David s�enfuit de Na�oth, en Rama, et vint, et dit devant Jonathan: Qu�ai-je fait? Quelle est mon iniquit�, et quel est mon p�ch� devant ton p�re, qu�il cherche ma vie?� (v. 1). Tandis que l�homme naturel reste sous le terrible: �Qu�as-tu fait?� adress� jadis � Ca�n (Gen. 4:10), le juste par la foi, pers�cut� sans cause, peut dire comme David: �Qu�ai-je fait?� Mais David ne pouvait parler ainsi que dans ce moment de sa carri�re. Plus tard, sous la pers�cution de son fils Absalom, il ne pouvait plus dire: �Qu�ai-je fait?� Plus tard encore, quand il avait commis le grave p�ch� de d�nombrer le peuple, il est oblig� de confesser � Dieu sous le jugement: �J�ai grandement p�ch� dans ce que j�ai fait� (2 Samuel 24:10). Et cependant, au moment m�me o� il �tait disciplin�, il nous est pr�sent� comme un type de Christ, se mettant � la br�che pour sauver son peuple, quand il dit: �Voici, moi j�ai p�ch�, et moi j�ai commis l�iniquit�; mais ces brebis, qu�ont-elles fait!� (v. 17).
Mais un seul pouvait dire: �Je fais toujours les choses qui plaisent � Celui qui m�a envoy�; un seul pouvait recevoir, au dernier moment de sa carri�re, le t�moignage sorti de la bouche du brigand converti: �Celui-ci n�a rien fait qui ne se d�t faire� (Luc 23:41).
David, type si pr�cieux de Christ, re�oit aussi ce t�moignage public devant Sa�l, par la bouche de Jonathan: �Pourquoi serait-il mis � mort? Qu�a-t-il fait?� (v. 32). Quel privil�ge pour le croyant d�avoir, par le Saint Esprit, la possibilit� d�imiter le Seigneur en cela, comme en toute autre chose. Seulement, pour produire ce fruit de justice, jamais le Seigneur n�eut besoin de discipline comme David ou nous-m�mes. Toutes ses afflictions �taient, d�une part, le fruit et le t�moignage de sa gr�ce envers nous, et faisaient ressortir, d�autre part, la perfection absolue qui �tait en Lui, soit dans sa vie, soit dans sa mort. En Lui, l�offrande du g�teau, comme l�holocauste, faisait monter �une odeur agr�able � l��ternel� sans aucun m�lange.
Nous verrons plus d�une fois, m�me dans cette p�riode de sa vie, o� David pouvait dire: Qu�ai-je fait? certains d�tails de sa conduite n�cessiter l�intervention de Dieu en discipline. C�est ainsi que nous trouvons ici m�me, au v. 6, un manque de v�rit� qui, pour �tre compr�hensible, n�en est pas moins condamnable. La v�rit� en David �tait au-dessous de la gr�ce: il �tait r�serv� � la Parole faite chair d�apporter dans ce monde la gr�ce sans m�lange unie � la v�rit� parfaite (Jean 1).
Tandis que David, homme de foi, conna�t parfaitement le danger que sa fid�lit� lui attire et, ne voyant qu�un pas entre lui et la mort (v. 3), sait que son unique ressource est en Dieu, Jonathan compte encore sur l�aide qu�il croit pouvoir procurer � son ami (v. 2). Il a quelque confiance dans le caract�re de son p�re; il souhaite que l��ternel soit avec David comme il a �t� avec Sa�l (v. 13). En r�alit�, il n�atteint pas un niveau �lev� d�intelligence spirituelle, ni d�appr�ciation du c�ur humain. Il en est toujours ainsi pour le croyant quand, par des liens quelconques, il est associ� au monde. Jonathan n�a pas encore compris que Dieu a rejet� Sa�l, alors m�me que, d�autre part, toute sa confiance soit en David. N�est-il pas assur� de sa puissance future et de sa bienveillance? �Tu ne retireras point ta bont� de ma maison, � jamais, non pas m�me lorsque l��ternel retranchera chacun des ennemis de David de dessus la face de la terre� (v. 15). Il continue ici � s�oublier lui-m�me, en proclamant que la royaut� appartient � son ami. Et quel moment choisit-il pour se recommander? Celui o� David est en fuite, sa vie expos�e � chaque instant! N�en est-il pas de m�me pour nous? N�avons-nous pas trouv� dans un Christ rejet� notre protecteur, notre refuge et toute notre esp�rance?
Il est beau de voir chez Jonathan cette absence d��go�sme, en face de celui qui allait h�riter de tous les droits que la naissance semblait conf�rer au fils de Sa�l. Ah! c�est qu�il aimait David comme son �me; c�est que, d�s le commencement, il avait donn� force, autorit�, royaume, en un mot toutes choses, au fils d�Isa�. Sa�l s��criait: �Tous les jours que le fils d�Isa� sera vivant sur la terre, tu ne seras pas �tabli, ni toi ni ton r�gne� (v. 31), car pour lui, �tablir son fils �tait plus que toutes les gloires de David. Pour lui, c��tait une honte d��tre avec le vrai roi: �Tu as choisi le fils d�Isa� � ta honte et � la honte de la nudit� de ta m�re� v. 30). De telles paroles blessent Jonathan au c�ur; il bondit sous l�outrage, mais il �tait afflig�, non pas pour l�injure faite � lui et � sa m�re, mais �� cause de David, parce que son p�re l�avait outrag� (v. 34). Il aime David, d�shonor� et maudit par Sa�l, avec la m�me ardeur dont il l�avait aim� jadis dans la splendeur de sa jeunesse et de sa victoire.
Jonathan vient au secours de David en cette extr�mit�. Dans une derni�re entrevue, des plus touchantes, �ils se bais�rent l�un l�autre et pleur�rent l�un avec l�autre, jusqu�� ce que les pleurs de David devinrent excessifs� (v. 41). Combien le caract�re aimable et sympathique de Jonathan nous attache; et cependant une chose lui manquait, une seule; il n�avait pas assez de foi pour suivre un roi rejet�. Sa position, il est vrai, rendait un tel pas bien difficile, mais, pour la foi, les difficult�s ne devraient pas compter. Jonathan aurait d� partager les afflictions de David autrement que par le c�ur, et parce qu�il ne le fit pas, il dut partager plus tard la d�faite et la ruine de son p�re.