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Bible Commentaries
1 Samuel 28

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versets 1-25

Le jour arrive � David ne peut �chapper � cette conjoncture � o� les Philistins rassemblent de nouveau leurs arm�es pour faire la guerre � Isra�l. La fausse position de David au milieu d�eux est mise ainsi en �vidence. Pauvre David! Que faire? Comment reculer apr�s avoir tromp� l�ennemi sur ses entreprises et ses sympathies? Souvenons-nous qu�il est plus ais� de s�engager dans une mauvaise voie que d�en sortir. Nous verrons que Dieu n�abandonne pas David et le sauve malgr� lui du danger de combattre le peuple de Dieu, mais nous verrons aussi combien sera s�v�re la discipline qu�il devra endurer.

Est-il �tonnant qu�Akish, tromp� par David, compte sur lui? Cette preuve de confiance devrait couvrir de honte l�homme de Dieu: �Sache bien que tu sortiras avec moi pour aller au camp, toi et tes hommes� (v. 1). Une mauvaise marche n�est pas seulement d�plorable pour nous-m�mes, elle entra�ne encore dans le mal, � notre suite, ceux que nous sommes appel�s � guider. La r�ponse de David est ambigu�, comme toute sa conduite: �Aussi tu sauras ce que ton serviteur fera� (v. 2). Plus tard elle sera, h�las! trop claire, quand il s�agira de se disculper devant le roi et les principaux (29:8). Akish, tromp�, r�pond: �Aussi je t��tablirai, pour toujours, gardien de ma personne� (v. 2). Voici donc le �bien-aim� appel� � soutenir l�ennemi h�r�ditaire d�Isra�l! C�est sa r�compense; il avance en dignit�. Lui, le vrai roi d�Isra�l, devient garde du corps d�Akish. Quel avancement, quel honneur! S�il n�est rien � ses propres yeux, un chr�tien est un roi aux yeux de Dieu; il est appel� � marcher dans cette dignit�. S�il re�oit les honneurs du monde, il perd sa royaut�, car il devient esclave et n�a part aux bienfaits de son ma�tre que dans la mesure de son asservissement.

Au v. 3, la parole de Dieu revient sur la mort de Samuel. Comme nous l�avons vu, cette mort laissait d�sempar�s Sa�l et son peuple. Mais la pr�sence de Samuel et la profession que faisait Sa�l de servir l��ternel, avaient eu pour cons�quence un acte de purification accompli par Sa�l lui-m�me: �Sa�l avait �t� du pays les �vocateurs d�esprits et les diseurs de bonne aventure�.

L�ennemi s�assemble: �Sa�l... eut peur, et son c�ur trembla tr�s fort. Et Sa�l interrogea l��ternel, et l��ternel ne lui r�pondit pas, ni par les songes, ni par l�urim, ni par les proph�tes� (v. 5, 6). Position plus mis�rable que lorsque Isra�l suivait les enchantements et les dieux �trangers! Au moins ceux-ci lui donnaient-ils une apparence de r�ponse, illusion sans doute, mais qui, pour un moment, relevait son courage d�faillant. Maintenant, rien que le silence. La maison balay�e est sans statue, et sans �phod ni th�raphim (Os�e 3:4). Que faire? Qui consulter? Sur qui s�appuyer? Voyez quelle incertitude pour Sa�l! Le jugement est � la porte, comment l��viter! Ah! dans ces t�n�bres o� il se d�bat, si m�me un faible rayon de lumi�re pouvait lui faire d�couvrir une issue! Rien de plus mis�rable que son �tat. Il a conscience d�un sort in�vitable et, dans sa grande angoisse, cherche un moyen de lui �chapper. C�est maintenant que Sa�l se rend compte de l�horreur de sa condition. Mieux vaudrait la mort, mais la mort ne met pas � l�abri du jugement qu�il voit de loin s�avancer d�un pas s�r et qu�il sait impitoyable.

�Cherchez-moi une femme qui �voque les esprits, et j�irai vers elle, et je la consulterai� (v. 7). Il n�en est pas autrement de la chr�tient� de nos jours, � la veille d��tre �vomie de la bouche� du Seigneur. Elle �voque les esprits, se repa�t d�illusions sataniques, car il y a � la fois une effrayante r�alit� et une honteuse illusion dans ces pratiques. La r�alit�, c�est qu�un d�mon se met � la disposition de la pythonisse, l�illusion, c�est que les morts puissent �tre �voqu�s par elle. Le d�mon n�en rev�t que la vaine apparence, car J�sus tient les clefs de la mort et du had�s, et aucune puissance que la sienne n�a le pouvoir d�en ouvrir les portes. Satan m�me ne peut �voquer les morts. Ceux qui n�ont pas cru et qui meurent, sont et restent �les esprits en prison�. Il n�y a que Dieu qui puisse, en faisant une exception, permettre que Samuel sorte du lieu invisible pour appara�tre.

�La femme vit Samuel, et elle poussa un grand cri� (v. 12). Ce n��tait point ce qu�elle attendait par ses sortil�ges. L�esprit qu�elle connaissait n��tait pas l� pour rev�tir une forme illusoire comme celles dont elle rendait t�moins ses sectateurs. Avant m�me qu�elle puisse faire son �vocation, soudain surgit devant elle un personnage qui l�effraye extr�mement. Ce n�est plus une apparence, c�est une r�alit� divine, �un dieu qui monte de la terre� (v. 13), un personnage sur lequel ses enchantements n�ont aucune prise. C�est Samuel lui-m�me, reconnu par le roi devant lequel il a march� si longtemps. La femme, elle, reconna�t non pas Samuel, mais Sa�l. Lui seul, le chef d�Isra�l, pouvait avoir assez d�importance pour recevoir une aussi extraordinaire vision. Quant � Sa�l, il ne peut se m�prendre sur la personne, encore moins sur les paroles de Samuel. Dieu, qui ne r�pondait plus par les proph�tes, r�pond une derni�re fois d�outre-tombe par Samuel, mais uniquement pour ratifier le jugement d�j� prononc�.

Sa�l met � nu sa d�tresse, son abandon, son isolement, l�angoisse de son �me (v. 15). Il est trop tard; la mesure est comble; Dieu n�a rien oubli�, il est devenu l�ennemi de Sa�l (v. 16), qui a maintenant contre lui Dieu et les Philistins. Et pourquoi? Sa�l n�avait �pas �cout� la voix de l��ternel� et n�avait pas �ex�cut� l�ardeur de sa col�re contre Amalek� (v. 18). Et puis, outre qu�il n�avait pas �gard� la parole de l��ternel�, il avait �interrog� une femme qui �voquait les esprits pour les consulter; et il ne consulta point l��ternel� (1 Chron. 10:13). La d�sob�issance et l�ind�pendance caract�risent l�homme sans Dieu, et malgr� toutes les apparences, Sa�l �tait de ceux-l�. � cause de ces choses, la mort de Sa�l et de ses fils �tait d�cr�t�e, ainsi que la d�faite d�Isra�l (v. 19).

Mais une autre d�cision est annonc�e � Sa�l, et cela pour la troisi�me fois: �L��ternel a d�chir� le royaume d�entre tes mains et l�a donn� � ton prochain, � David� (v. 17). Il l�avait d�j� entendu deux fois de la bouche de Samuel (13:14; 15:28), mais sans que le nom de David e�t �t� prononc�. Il apprend aujourd�hui de la bouche de Dieu, ce que sa haine avait devin� depuis longtemps (24:21), c�est que �son prochain� �tait ce David m�pris�, ha�, rejet�, poursuivi par lui, et que ce David est l��lu, l�oint, le bien-aim�, qui aura la place d�honneur et auquel appartient la royaut�! Tout ce que Sa�l avait craint se l�ve maintenant contre lui. Plus de piti�, plus de pardon. David, le roi de gr�ce lui-m�me, qui tant de fois l�avait �pargn�, soulag� tant de fois, qui lui avait rendu, sans se lasser, le bien pour le mal, ne pouvait plus d�sormais se montrer � lui que comme un juge.

Sa�l �tomba � terre de toute sa hauteur, et il fut extr�mement effray� des paroles de Samuel� (v. 20). Ce n�est que quand l�homme se trouve devant son sort in�vitable qu�il en appr�cie r�ellement toute la port�e. Jusque-l�, il y a toujours place pour quelque illusion qui nous cache l�horreur de notre avenir. Le roi n�a aucune force; il meurt de faim et ne veut pas manger; il re�oit enfin quelque secours mat�riel de la main d�une r�prouv�e comme lui (v. 20-25).

Quel tableau solennel de la fin de l�homme et du roi selon la chair! Tous les principes de son activit� sont remis en m�moire devant lui et, pes�s � la balance du sanctuaire, sont trouv�s n��tre que d�sob�issance, ind�pendance, inimiti� contre Dieu et contre son oint. Rien, absolument rien de ce qui a dirig� Sa�l ne subsiste devant Dieu. Tous ses motifs, toutes ses voies, deviennent autant d�objets de jugement.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 28". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-28.html.
 
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