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Bible Commentaries
1 Samuel 30

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versets 1-31

Une marche selon les pens�es de son c�ur naturel avait priv� David de la communion avec son Dieu. Il ne pouvait pas, dans le chemin qu�il suivait, recevoir comme �noch �le t�moignage d�avoir plu � Dieu�. Livr� � lui-m�me, lui, un des excellents de la terre, il avait �t� en danger de faire naufrage quant � la foi, tout comme un autre, et d�embrasser la cause des pires ennemis de son peuple. Leur chef reconnaissait en lui un caract�re int�gre et irr�prochable, mais c��tait un danger de plus pour son �me. Au milieu de ces �cueils, alors qu�abandonn� � ses propres forces il aurait certainement sombr�, Dieu, ne pouvant le guider de son �il, avait employ� �la bride et le mors� (Ps. 32:9), c�est-�-dire un concours de circonstances contraires � la volont� de son serviteur, pour le garder d�une chute irr�m�diable.

Dans notre chapitre, nous voyons comment Dieu restaure David en se servant de la discipline que son manque de saintet� avait rendu n�cessaire. Mais l�, en pleine discipline, Dieu, chose infiniment pr�cieuse, peut �tre avec lui. Dieu, qui �tait absent au jour de la faveur d�Akish, est pr�sent maintenant au milieu du d�sastre. David est frapp� dans ce qu�il a de plus cher et c�est une cause de grande tristesse, mais le fruit paisible de justice est produit. Comment regretter alors, que la main de Dieu se soit appesantie sur son serviteur? Le caract�re de cet homme de Dieu, form� par la discipline, est d�une grande beaut� et plein d�instruction pour nos �mes.

En l�absence de David, Amalek, pour se venger sans doute (conf. 27:8), s��tait empar� de Tsiklag, ville de David (27:6), et apr�s l�avoir incendi�e, avait emmen� toute la population captive, avec le butin, mais �ils n�avaient fait mourir personne�. Quelle gr�ce de Dieu! Dans ce cruel assaut d�un ennemi sans piti�, tous les captifs avaient �t� �pargn�s. C�est ainsi que Dieu jugeait son serviteur avec mesure et d�un jugement qui avait sa restauration pour but. Cependant il faut que la discipline soit sentie profond�ment, pour porter ses fruits: �David et le peuple qui �tait avec lui �lev�rent leurs voix et pleur�rent, jusqu�� ce qu�il n�y eut plus en eux de force pour pleurer� (v. 4). Les �tres les plus chers � David sont parmi les captifs: la noble Abiga�l, associ�e par la foi � la vie errante et aux souffrances de son �poux, innocente de sa conduite � la cour d�Akish, est emmen�e en captivit�. Et, pour que la coupe d�amertume d�borde, les compagnons qu�il a dirig�s jusqu�ici, pleins d�irritation � cause de leurs fils et de leurs filles, le rendent responsable de cette calamit�, se tournent contre lui, et parlent de le lapider (v. 6).

Mais la discipline est, pour l�homme de Dieu, un cordial amer qui fortifie l��me au lieu de l�affaiblir. Quand tout vient � lui manquer, David retrouve Dieu comme ressource. Il �se fortifia en l��ternel, son Dieu� (v. 6). Ce Dieu fid�le, connu de lui, qui l�avait jadis aid� dans toutes ses angoisses, n�avait pas chang�, et il le retrouve aujourd�hui le m�me qu�hier et pour l��ternit�.

Et voici David qui retrouve aussi ce qui l�avait caract�ris� jadis. �Il dit � Abiathar... Je te prie, apporte-moi l��phod. Et Abiathar apporta l��phod � David. Et David interrogea l��ternel� (v. 7). Comme Samuel �tait l�homme de pri�re et d�intercession, David, au temps de sa force, �tait l�homme d�pendant qui consulte et interroge l��ternel. Il y revient. L��ternel qui avait refus� de r�pondre � Sa�l, r�pond � David. �Poursuivrai-je cette troupe? l�atteindrai-je?� Et l��ternel lui dit: �Poursuis, car tu l�atteindras certainement, et tu recouvreras tout� (v. 8).

Fort de cette r�ponse, David se met en campagne sans h�siter. Au torrent de Bes�or deux cents hommes, trop fatigu�s pour suivre la troupe, s�arr�tent et sont laiss�s � la garde du bagage. La force leur manquait; cependant leur fonction �tait utile � David et � leurs fr�res, et ne devait pas �tre m�pris�e. Celle de combattants actifs nous met en vue et nous expose bien davantage � l�orgueil spirituel qu�une position plus humble. Les compagnons de David nous le prouvent dans la suite de ce r�cit en s�attribuant la victoire qui leur a �t� pr�par�e, puis donn�e par Dieu seul (v. 22).

Un esclave �gyptien, abandonn� comme expirant, fait trouver � David la piste de l�ennemi. On voit la main de Dieu dans cette circonstance. Sans ce pauvre homme, mourant de faim, l�exp�dition �chouait mis�rablement. Quand nous sommes fortifi�s en l��ternel, notre Dieu, quel puissant secours il nous accorde, et combien inattendu! (v. 11-15).

Tandis que l�ennemi mange, boit et danse, �une ruine subite vient sur eux�. �David recouvra tout ce qu�Amalek avait pris, et David recouvra ses deux femmes. Et il n�y eut rien qui leur manqu�t, petits ou grands, fils ou filles, butin, ou quoi que ce f�t qu�on leur avait pris: David ramena tout� (v. 18, 19) avec une abondance de d�pouilles (v. 20).

L��preuve est termin�e; la discipline a port� ses fruits; mais, par la gr�ce de Dieu, elle continue � en porter. Voyez avec quelle sagesse David restaur� tient t�te aux hommes m�chants et iniques d�entre ceux qui �taient all�s avec lui (v. 22), comme il les reprend, en donnant � l��ternel toute la place, tout le m�rite: �Vous ne ferez pas ainsi mes fr�res, avec ce que nous a donn� l��ternel, qui nous a gard�s et a livr� entre nos mains la troupe qui �tait venue contre nous� (v. 23). Dieu r�partit les divers services entre les siens; il est seul juge de l�activit� qu�ils y d�ploient; il ne mesure pas la r�compense � la valeur du don, mais � la fid�lit� dans l�administration de ce qu�il nous confie. Voil� pourquoi la part de celui qui demeure aupr�s du bagage est telle qu�est la part de celui qui descend � la bataille (v. 24). Ce principe, �tabli par David, est devenu un statut et une �ordonnance en Isra�l jusqu�� ce jour� (v. 25). C��tait le principe de la gr�ce alli�e � la justice, que proclamait David restaur�, et comment s��tonner qu�il ait eu des cons�quences durables!

Dans sa prosp�rit� (v. 26-31), David n�oublie aucun de ceux qui l�ont aid� au temps de son adversit�. Il les comble, et je ne vois gu�re que les Ziphiens qui soient exclus et n�aient aucune part � ses largesses, eux les d�lateurs, qui avaient voulu livrer le roi d�Isra�l. La lib�ralit� de David apporte � tous les fid�les une preuve palpable que l��ternel est avec lui et qu�il est bon de l�accepter comme ma�tre et de se ranger sous sa loi � tandis que l�infid�lit� � l��gard de Christ porte un jour, longtemps apr�s, peut-�tre, ses in�vitables cons�quences. Et en revanche, un verre d�eau, donn� � David dans le d�sert, est enregistr� dans le livre de Celui qui appr�cie tous nos actes selon le plus ou moins d�utilit� qu�ils ont pour Christ.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 30". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-samuel-30.html.
 
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