Selon la parole de Dieu annonc�e par Samuel (28:19), Isra�l tombe devant les Philistins, sur la montagne de Guilboa. Les trois fils de Sa�l � Jonathan est l�un d�eux � p�rissent. Sa�l reste le dernier. Il avait �t� extr�mement effray� � l�annonce du jugement par Samuel (28:20), il avait eu peur, et son c�ur avait trembl� tr�s fort devant le camp des Philistins, devant les simples pr�paratifs du jugement (28:5); combien plus, quand le jugement s�ex�cute: �Il eut une tr�s grande peur des archers� (v. 3). Ainsi, du moment que le p�cheur se trouve devant le jugement de Dieu, toute sa force l�abandonne pour faire place � la terreur. �C�est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant� (H�b. 10:31), quand, ayant profess� la foi, on l�a abandonn�e. Sa�l veut mourir pour �chapper � cette angoisse sans nom, et il ne fait que se pr�cipiter dans une bien autre angoisse, dans les tourments du lieu invisible, o� le ver ne meurt pas et o� le feu ne s��teint pas.
�Tire ton �p�e et perce-m�en, de peur que ces incirconcis ne viennent et ne me percent, et ne m�outragent� (v. 4). �Ces incirconcis� exprime jusque dans la mort sa religion ext�rieure bas�e sur son m�pris pour ce qui n�est pas h�breu1. Et sa circoncision � lui, pouvait-elle le sauver? N�est-ce pas � la circoncision du c�ur que Dieu regarde?
1 Jonathan leur donnait le m�me nom (14:6), les jugeant au point de vue de Dieu, et sachant que la puissance de Dieu �tait avec lui, pour les vaincre. Sa�l les compare avec lui-m�me et en parle avec m�pris et la col�re de ne pouvoir leur �chapper.
Sa�l et son page s��tent la vie pour �chapper aux outrages de l�ennemi. La crainte de Dieu les en aurait emp�ch�s s�ils l�avaient eue devant leurs yeux. Sa�l ne sent plus l�outrage, mais le subit. Les Philistins d�capitent le roi, et peuvent penser avoir pris leur revanche de la mort de Goliath. Ses armes sont plac�es dans la maison d�Ashtaroth (v. 10) et proclament en apparence la victoire de leurs idoles sur le vrai Dieu. Pareille chose �tait arriv�e lors de la prise de l�arche. Isra�l s�enfuit, l�ennemi s�empare de ses villes et s�y �tablit. Jab�s de Galaad, sauv� jadis par Sa�l (v. 11), use de pi�t� envers les morts, mais Dieu reste muet, comme indiff�rent � toute cette ruine; on pourrait le croire vaincu par l�homme.
Ce livre est comme la fin de tout. Nous y assistons � la fin de la sacrificature, � celle des juges, � celle de la royaut� selon l�homme. Tout croule; Dieu laisse faire, car c�est pr�cis�ment ce qu�il lui faut. Tout doit tomber devant David. Que lui demeure, cela suffit. Cette d�faite, ce jugement, cette ruine de l�homme sont pour Dieu l�aube du r�gne de son Bien-aim�!
versets 1-13
Selon la parole de Dieu annonc�e par Samuel (28:19), Isra�l tombe devant les Philistins, sur la montagne de Guilboa. Les trois fils de Sa�l � Jonathan est l�un d�eux � p�rissent. Sa�l reste le dernier. Il avait �t� extr�mement effray� � l�annonce du jugement par Samuel (28:20), il avait eu peur, et son c�ur avait trembl� tr�s fort devant le camp des Philistins, devant les simples pr�paratifs du jugement (28:5); combien plus, quand le jugement s�ex�cute: �Il eut une tr�s grande peur des archers� (v. 3). Ainsi, du moment que le p�cheur se trouve devant le jugement de Dieu, toute sa force l�abandonne pour faire place � la terreur. �C�est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant� (H�b. 10:31), quand, ayant profess� la foi, on l�a abandonn�e. Sa�l veut mourir pour �chapper � cette angoisse sans nom, et il ne fait que se pr�cipiter dans une bien autre angoisse, dans les tourments du lieu invisible, o� le ver ne meurt pas et o� le feu ne s��teint pas.
�Tire ton �p�e et perce-m�en, de peur que ces incirconcis ne viennent et ne me percent, et ne m�outragent� (v. 4). �Ces incirconcis� exprime jusque dans la mort sa religion ext�rieure bas�e sur son m�pris pour ce qui n�est pas h�breu1. Et sa circoncision � lui, pouvait-elle le sauver? N�est-ce pas � la circoncision du c�ur que Dieu regarde?
1 Jonathan leur donnait le m�me nom (14:6), les jugeant au point de vue de Dieu, et sachant que la puissance de Dieu �tait avec lui, pour les vaincre. Sa�l les compare avec lui-m�me et en parle avec m�pris et la col�re de ne pouvoir leur �chapper.
Sa�l et son page s��tent la vie pour �chapper aux outrages de l�ennemi. La crainte de Dieu les en aurait emp�ch�s s�ils l�avaient eue devant leurs yeux. Sa�l ne sent plus l�outrage, mais le subit. Les Philistins d�capitent le roi, et peuvent penser avoir pris leur revanche de la mort de Goliath. Ses armes sont plac�es dans la maison d�Ashtaroth (v. 10) et proclament en apparence la victoire de leurs idoles sur le vrai Dieu. Pareille chose �tait arriv�e lors de la prise de l�arche. Isra�l s�enfuit, l�ennemi s�empare de ses villes et s�y �tablit. Jab�s de Galaad, sauv� jadis par Sa�l (v. 11), use de pi�t� envers les morts, mais Dieu reste muet, comme indiff�rent � toute cette ruine; on pourrait le croire vaincu par l�homme.
Ce livre est comme la fin de tout. Nous y assistons � la fin de la sacrificature, � celle des juges, � celle de la royaut� selon l�homme. Tout croule; Dieu laisse faire, car c�est pr�cis�ment ce qu�il lui faut. Tout doit tomber devant David. Que lui demeure, cela suffit. Cette d�faite, ce jugement, cette ruine de l�homme sont pour Dieu l�aube du r�gne de son Bien-aim�!