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Bible Commentaries
1 Thessaloniciens 5

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versets 1-28

V. 1, 2 � le jour du Seigneur

Les gr�ces apport�es aux enfants de Dieu par la venue du Seigneur J�sus se r�sument, � la fin du chapitre 4, en six mots qui comprennent l�ensemble de nos b�n�dictions �ternelles: �Nous serons toujours avec le Seigneur!� Ces paroles sont le moyen efficace de consoler, d�encourager nos �mes au milieu des difficult�s de l�heure pr�sente.

Nous trouvons, au chapitre 5, le contraste entre le jour du Seigneur et Sa venue pour enlever les saints, sujet de la parenth�se du chapitre 4. Ce dernier chapitre nous avait enseign�, comme nous l�avons vu, que Dieu am�nerait avec Christ les saints endormis (v. 14) et avait montr�, dans une parenth�se, qu�ils seraient auparavant enlev�s avec les saints vivants � la rencontre du Seigneur. Le chapitre 5 nous apprend que le second acte de Sa venue ne consistera pas seulement en son apparition, aux yeux de tous, avec les saints, mais sera le jour du Seigneur pour le monde. Ce second acte, l�apparition du Seigneur avec les siens et le jugement des nations est, du reste, plus sp�cialement le sujet de la seconde �p�tre. Quoique ces deux actes, la venue et l�apparition, soient s�par�s par un certain espace de temps, ils sont mentionn�s comme faisant partie d�un m�me �v�nement; aussi l�esp�rance du chr�tien n�est-elle pas limit�e � la venue du Seigneur pour enlever les siens; elle comprend aussi son apparition pour r�tribuer au monde sa conduite envers les saints qu�il a m�connus et pers�cut�s, et pour r�compenser par des couronnes la fid�lit� de ses bien-aim�s.

Le chapitre 5 nous annonce donc le sort du monde dans le jour du Seigneur, en contraste avec notre sort dans ce jour-l�: �Mais pour ce qui est des temps et des saisons, fr�res, vous n�avez pas besoin qu�on vous en �crive; car vous savez vous-m�mes parfaitement que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit� (v. 1, 2). Vous trouvez au chapitre 1 des Actes l�explication du terme: �les temps et les saisons�. Les disciples r�unis y demandent � J�sus ressuscit�: �Seigneur, est-ce en ce temps-ci que tu r�tablis le royaume pour Isra�l?� (v. 6). Ils pensaient que le moment de son apparition �tait arriv� et qu�Il allait r�tablir le royaume pour son peuple. J�sus leur r�pond: �Ce n�est pas � vous de conna�tre les temps ou les saisons que le P�re a r�serv�s � sa propre autorit� (v. 7). Ils avaient une autre chose � attendre: la descente du Saint Esprit pour former l�Assembl�e en unit�. Les temps et les saisons sont la p�riode o� les jugements du Seigneur s�exerceront sur le monde, afin d��tablir son royaume glorieux sur la terre.

V. 3

Au sujet des temps et des saisons, les Thessaloniciens savaient parfaitement comment viendrait le jour du Seigneur, appel� aussi le jour du Fils de l�homme (Luc 12:39) pour le monde, car la Parole nous dit qu�il vient �comme un voleur dans la nuit� et si subitement que les hommes, plong�s dans un sommeil profond, ne pourront �chapper � leur sort (Matt. 24:43; 2 Pierre 3:10; Apoc. 3:3). �Quand ils diront: Paix et s�ret�, alors une subite destruction viendra sur eux, comme les douleurs sur celle qui est enceinte, et ils n��chapperont point� (v. 3). Ce jour ne peut nous atteindre: �Ne crains pas�, est-il dit, �la frayeur subite, ni la ruine des m�chants quand elle surviendra; car l��ternel sera ta confiance, et il gardera ton pied d��tre pris� (Prov. 3:25, 26). Nous serons comme No� dans l�arche (Luc 17:26, 27), mais eux, au moment o� il leur semblera que la terre est enfin en s�curit�, seront d�truits. Les Thessaloniciens savaient parfaitement que les temps et les saisons sont en rapport avec les jugements du monde, et l��tablissement d�un royaume terrestre, tandis que les saints ont leur part en haut, hors des saisons et des temps. C�est pourquoi ils attendaient continuellement l��toile du matin, s�en remettant � Dieu pour d�terminer la venue du jour du Seigneur, quoiqu�ils y fussent directement int�ress�s, car il �tait le jour de leur manifestation avec Christ. Aussi pouvaient-ils �aimer son apparition� (2 Tim. 4:8), �sa r�v�lation� (1 Cor. 1:7) et relier dans leurs pens�es �la bienheureuse esp�rance� avec �l�apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur J�sus Christ� (Tite 2:13).

V. 4-11

L�ap�tre part de l� pour �tablir un contraste absolu entre ceux qui sont du monde et ceux qui appartiennent au Seigneur (v. 4-11). Il saisit cette occasion pour adresser une exhortation solennelle � ses chers Thessaloniciens, exhortation qui nous concerne tout autant qu�eux. Le caract�re chr�tien est, dans son essence, absolument l�oppos� de celui du monde: �Mais vous, fr�res, vous n��tes pas dans les t�n�bres, en sorte que le jour vous surprenne comme un voleur; car vous �tes tous des fils de la lumi�re et des fils du jour; nous ne sommes pas de la nuit ni des t�n�bres� (v. 4, 5). Remarquez ce mot: �Vous �tes tous�, s�adressant � des chr�tiens. Il en est de fid�les, de mis�rables, d�autres qui se laissent gagner par les choses de la terre, mais l�ap�tre dit � tous: Vous �tes des fils de la lumi�re et du jour; vous avez �t� engendr�s par eux; c�est l� ce qui vous caract�rise; que vous le sachiez ou non, que vous en jouissiez ou non, le fait existe; pas un croyant n�est exclu de cette cat�gorie. L�ap�tre ajoute: �Nous� (vous et moi qui vous parle) �ne sommes pas de la nuit ni des t�n�bres�. Le monde est plong�, loin de Dieu, dans les t�n�bres morales et cela est cause qu�il n�a ni pr�vision, ni force pour �chapper au jugement quand il se pr�sentera. Il est semblable � l�homme qui dort au lieu de garder sa maison: le voleur, le jour du Seigneur, vient, y p�n�tre en un instant, d�robe et d�truit tout. Ceux qui sont de la nuit et des t�n�bres ont deux caract�res ins�parables: ils dorment et s�enivrent. Le sommeil des hommes les rend �trangers aux choses de Dieu, tout occup�s qu�ils sont de vaines r�veries et incapables de jouir des r�alit�s divines. Ils s�enivrent, envahis par les convoitises terrestres. Satan leur pr�sente une foule de choses qui leur font perdre un sain jugement. Ce n�est pas seulement le vin, mais la convoitise des richesses, des jouissances, souvent les plus abjectes, du succ�s, les satisfactions d�amour-propre; ces choses emp�chent l�homme de veiller et lui cachent le danger imminent du jour du Seigneur. Comment des c�urs abreuv�s � ces sources d�ivresse, pourraient-ils l�attendre? Au contraire, ils font tout pour se cacher cette �ventualit�.

Mais, ne l�oublions pas, nous qui sommes du jour, nous avons aussi un urgent besoin d��tre exhort�s. L�ap�tre ne nous dit pas: �Nous ne dormons pas et nous ne nous enivrons pas�; il dit: �Ne dormons pas, comme les autres�. Prenons garde! �Veillons et soyons sobres�; cela seul appartient � notre caract�re de �fils du jour�. �Rev�tant la cuirasse de la foi et de l�amour, et, pour casque, l�esp�rance du salut!� (v. 8).

Nous avons donc un combat � livrer, une victoire � remporter. Pour combattre, il faut �tre sobre et ne pas dormir; mais en outre il faut �tre arm�. Comment, sans armure, r�sister aux emb�ches du prince des t�n�bres? Nous n�avons pas ici le combat d��ph�siens 6 o� le chr�tien rev�t l�armure compl�te de Dieu, afin de remporter la victoire sur les puissances spirituelles de m�chancet� dans les lieux c�lestes. Ici le combat est plus simple, pour ainsi dire; il ne s�agit que de r�sister aux convoitises que Satan pr�sente � nos c�urs pour nous faire perdre l�attente du Seigneur et nous assimiler au monde. Aussi nous n�avons besoin que de deux pi�ces d�armure d�fensive, la cuirasse et le casque. Elles ont le m�me nom que les �vertus� des chapitres 1 et 3. Ici l�ap�tre exhorte les chr�tiens, non pas, comme pr�c�demment, � user de ces vertus en vue de porter du fruit dans leur service et dans leur marche, mais en vue de r�sister aux efforts de l�ennemi qui cherche � nous ravir notre esp�rance. Pour nous vaincre et nous d�tourner de Christ, Satan peut atteindre soit notre c�ur, soit notre t�te. Le c�ur est le si�ge des affections et peut �tre bless� mortellement, aussi nous faut-il, pour le garantir, une cuirasse, celle de la foi et de l�amour. La foi, la vue de l��me, ne reconna�t qu�un seul objet, Christ; l�amour nous attache � Christ avec la conscience que nous sommes aim�s de Lui. La foi nous donne un objet; l�amour, le fait habiter dans nos c�urs. Tous les traits de l�Ennemi s��moussent et tombent � terre devant de telles r�alit�s. Comment le monde s�emparerait-il d�un c�ur qui trouve son aliment dans la foi et dans l�amour? Oui, l�amour de Christ, r�alis� par la foi, est la vraie cuirasse qui emp�che nos c�urs de se livrer aux s�ductions du monde.

Mais l�Ennemi vise aussi notre t�te, le si�ge de nos pens�es pour les d�tourner de leur objet qui est la personne de Christ. Afin de garantir nos pens�es de l��garement, il nous faut porter, comme casque, l�esp�rance du salut. En nous pr�servant des �choses qui sont sur la terre�, �trang�res au salut que nous allons atteindre, nous pourrons r�sister � Satan. Le salut qui est devant nous et dont parle ce passage, est aussi assur� que celui qui est derri�re nous (�ph. 2:5; 2 Tim. 1:9; Tite 3:5); il nous sera donn� � la venue du Seigneur, comme le couronnement de notre esp�rance; il est le bout de la course, il est la gloire! Pour arriver � la gloire, maintenons dans son int�grit� l�esp�rance du salut. Nous ne pouvons y entrer que par la venue du Seigneur. Veillons donc, soyons sobres, et rev�tons les deux pi�ces de notre armure. Ce que l�ap�tre d�sirait pour ses chers Thessaloniciens doit �tre notre d�sir � tous.

Tandis que le monde est destin� � la col�re, Dieu a destin� les siens �� l�acquisition du salut par notre Seigneur J�sus Christ, qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec Lui�. C�est pour nous qu�il est mort, et son but, en mourant, est que nous soyons avec lui � saints endormis et saints qui veillent encore dans la nuit � jouissant tous ensemble de la vie �ternelle dans l��tat complet, non plus dans l��tat imparfait d��mes s�par�es du corps ou d��tres qui, pr�sents dans le corps, ont encore besoin de veiller. Nos jouissances �ternelles sont condens�es dans un seul mot: �Avec lui�.

V. 12-28 � Conduite dans l�Assembl�e

Apr�s avoir encourag� les Thessaloniciens � s�exhorter et � s��difier l�un l�autre au sujet de leur esp�rance, ce que du reste ils faisaient �chacun en particulier�, l�ap�tre traite � la fin de ce chapitre de leur conduite dans l�Assembl�e. L�amour et la paix doivent caract�riser cette conduite (v. 13) mais elle a des objets divers: Il s�agit, en premier lieu, de nos sentiments � l��gard des fr�res dont l�activit� s�exerce dans l�Assembl�e (v. 12, 13); en second lieu de nos rapports les uns avec les autres (v. 14, 15); en troisi�me de notre conduite personnelle (v. 16-18); en quatri�me, de notre attitude � l��gard des manifestations de l�Esprit dans l�Assembl�e (v. 19-22).

Dans les v. 12 � 15, il n�est pas fait mention de dons proprement dits, mais du travail assidu et de la surveillance exerc�e par quelques-uns dans l�Assembl�e, ainsi que de l�activit� spirituelle de tous. Cela tenait sans doute au fait que ces jeunes enfants dans la foi se trouvaient exclusivement sous l�action directe du minist�re apostolique au milieu d�eux; cependant ces recommandations sont particuli�rement importantes pour nous, car nous sommes en un temps o�, par suite de l�infid�lit� g�n�rale de l��glise, les dons de l�Esprit sont devenus rares et, pour la plus grande partie, sortis de la place qu�ils devraient occuper. Ce passage a d�autant plus de valeur pour nous, que nous assistons ici au fonctionnement d�une assembl�e mod�le au d�but de sa formation, d�une assembl�e qui cro�t d�une mani�re normale et r�guli�re par les relations des membres les uns avec les autres. Il nous est donc tr�s pr�cieux d�apprendre que ce bon �tat peut se d�velopper en dehors de l�exercice des dons.

Reprenons en d�tail les diff�rents points contenus dans ces versets.

Verset 12, 13. Les Thessaloniciens avaient d�abord � conna�tre ceux qui travaillaient parmi eux, � ne pas ignorer leur utilit� pour l�assembl�e, ni l�importance de ceux qui, dans le Seigneur, �taient � la t�te du troupeau. Il n�y avait chez ces derniers aucune pr�tention � l�autorit�; leur importance comme conducteurs �tait d�termin�e par le Seigneur. Ils n��taient pas institu�s dans cette fonction; cependant leur service ne devait �tre ni n�glig�, ni combattu. Le Seigneur leur avait donn� une place sp�ciale qui n��tait pas la part de tous et leur z�le et leur travail au milieu des saints confirmaient leur mission. C��tait un mal positif de l�ignorer. &mdash Un fr�re, sans don sp�cial, peut �tre un excellent conducteur et cette fonction est parfois d�volue � ceux qui, tout en �tenant la premi�re place parmi les fr�res� (Actes 15:22), ne sont pas des dons de l�Esprit � l�Assembl�e. �tre � la t�te, c�est �tre capable d�avertir. Celui qui conduit le troupeau doit pouvoir mettre les brebis en garde contre les dangers et les pi�ges que le berger conna�t et que les brebis ignorent. Il faut estimer de tels hommes tr�s haut en amour � cause de leur �uvre. L�amour sait toujours appr�cier la valeur des autres. L�esprit qui consiste � vouloir r�duire au niveau commun ceux dont la sagesse dirige le troupeau, n�est certes ni l�amour, ni la reconnaissance. Les obstacles que la jalousie oppose aux conducteurs pourraient les plonger dans le d�couragement et, ce qui serait plus grave, s�ils n��taient pas fortifi�s dans la foi, les engager � abandonner leur travail et la direction que le Seigneur leur a confi�e. Il faut, et cela nous incombe � tous, que les c�urs des fr�res qui se d�vouent pour l�assembl�e, sentent la chaleur d�amour et le respect dont ils sont entour�s. Y manquer serait nuire � la bonne marche de tous. L�ap�tre ajoute: �Soyez en paix entre vous�. Ne pas reconna�tre, ou plut�t ignorer cet ordre moral �tabli de Dieu dans l�Assembl�e, conduit � des contestations et trouble la paix et le bon accord qui doivent r�gner parmi les fr�res.

Versets 14, 15. L�ap�tre les avait �pri�s� d�observer le premier point; il les �exhorte� quant au second: nos rapports les uns avec les autres. La bonne marche de l�assembl�e d�pend non seulement du d�vouement de quelques-uns, mais de la collaboration et du vrai z�le de tous pour le Seigneur. Ils avaient avant tout � avertir ceux qui, parmi eux marchaient dans le d�sordre (cf. 2 Thess. 3:11); � consoler ceux qui perdaient courage (3:3) � cause des tribulations; � venir en aide aux faibles au lieu d�user envers eux d�une s�v�rit� propre � arr�ter leur marche d�j� chancelante; enfin � user de patience envers tous. Combien facilement nous oublions ce mot: �envers tous�! On rencontre dans l�assembl�e des fr�res ayant de graves d�fauts, et dont le caract�re les rend difficiles � vivre, qui s�opposent souvent � ce qui semble devoir �tre fait pour le Seigneur et pour le bien de l�assembl�e... Qu�avons-nous � faire dans ce cas? � les supporter, � user de patience. La patience est d�autant plus facile � exercer que tout chr�tien spirituel sait qu�elle n�est pas d�un seul c�t� quand il s�agit de ses rapports avec ses fr�res. �Envers tous!� J�entends dire: Ma patience est � bout! Je r�ponds: C�est que tu n�as pas r�alis� cette parole! Combien nous devrions chercher � nous appliquer constamment ces exhortations, et quels fruits elles porteraient dans la vie de l�Assembl�e! C�est ainsi que nous pouvons contribuer � sa prosp�rit� spirituelle. Au verset 15 nous avons � veiller sur ceux qui se montrent vindicatifs dans leurs rapports avec leurs fr�res et avec le monde et cherchent � leur rendre du mal pour leurs mauvais proc�d�s. Donnons-leur nous-m�mes l�exemple en poursuivant toujours le bien soit entre fr�res, soit � l��gard de tous les hommes.

Versets 16-18. L�ap�tre passe maintenant � leur conduite personnelle. �R�jouissez-vous toujours�. C�est aussi ce que l��p�tre aux Philippiens recommande. Toujours! direz-vous. J�ai tant de choses qui me p�sent, tant de pertes et de deuils, tant de craintes et de soucis... comment me r�jouirais-je? � Mais que faisait-il, Lui, notre Mod�le? Au milieu des douleurs (et quelles douleurs furent semblables aux siennes!) il disait � ses disciples: �Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit accomplie� (Jean 15:11) �Et personne�, dit-il encore, �ne vous �te votre joie� (16:22). Il n�y eut qu�un seul moment de sa carri�re, o� pour nous sauver il lui fallut �tre �saisi de tristesse jusqu�� la mort�, mais, � part ce moment-l�, sa vie douloureuse �tait remplie d�une joie parfaite dans la communion avec son P�re, et il voulait que ses disciples la partageassent avec Lui.

�Priez sans cesse�. Notre vie devrait �tre une pri�re continuelle, non pas que cette derni�re constitue n�cessairement un arr�t dans nos occupations. Pour prier, il n�est pas besoin de beaucoup de paroles. Parfois c�est un seul mot: �Vois, �coute, Aide�, ou tel autre; d�autres fois la nuit tout enti�re se passe � prier.

�En toutes choses rendez gr�ces, car telle est la volont� de Dieu dans le Christ J�sus � votre �gard�. Il y a des choses, dites-vous, pour lesquelles je ne puis rendre gr�ces; tels sont les ch�timents, la discipline, les chagrins, les douleurs, les deuils qui m�accablent. Mais l�ap�tre nous donne ici la raison de nos actions de gr�ces: �Telle est la volont� de Dieu en J�sus Christ � notre �gard�. Or cette volont� de Dieu est bonne, agr�able et parfaite. Je puis ne pas la comprendre, mais je rends gr�ces avec la certitude que c�est la volont� de l�amour parfait manifest� en Christ envers moi.

Les versets 19-22 nous parlent de nos devoirs � l��gard des manifestations spirituelles dans l�Assembl�e.

�N��teignez pas l�Esprit�. C�est une recommandation tr�s importante, et souvent contredite dans la pratique. Il arrive dans les assembl�es qu�un jeune fr�re, apr�s avoir r�sist� longtemps � l�appel du Saint Esprit, apr�s avoir fait preuve de mainte h�sitation, est enfin contraint de rendre gr�ces. Il le fait peut-�tre d�une mani�re faible et incompl�te, manquant encore de confiance en la direction du Saint Esprit, pr�occup� de lui-m�me au lieu de penser au Seigneur. Nous qui assistons � cette victoire de l�Esprit, en lutte avec la chair, ne l��teignons pas. Les forts ont � supporter l�infirmit� des faibles et ainsi se produiront chez plusieurs dans l�assembl�e des progr�s qui peuvent conduire � l�exercice d�un don spirituel v�ritable.

�Ne m�prisez pas les proph�ties, mais �prouvez toutes choses�. Les proph�ties, les r�v�lations de l�Esprit de Dieu dans l�Assembl�e ne devaient pas �tre m�pris�es. La proph�tie est ici, comme en 1 Cor. 14, cette action de l�Esprit, par laquelle, en dehors des r�v�lations habituelles de la Parole, les �mes sont mises en communication avec les pens�es de Dieu. Seulement toutes ces r�v�lations doivent �tre �prouv�es et contr�l�es, comme le furent jadis les paroles de Paul � B�r�e, par la v�rit� des �critures, afin de savoir si elles proviennent r�ellement de l�Esprit de Dieu. De l� cette recommandation: �mais �prouvez toutes choses�.

Nous trouvons ensuite une autre parole: �Retenez ce qui est bon�. Des milliers de chr�tiens citent mal ce passage. Ils pr�tendent pouvoir assister aux pr�dications les plus mauvaises en n�y prenant que les choses bonnes qu�elles peuvent contenir. La Parole ne nous dit rien de semblable, mais condamne de la mani�re la plus positive une telle attitude. Il y a une solidarit� avec le mal dont ces chr�tiens s�estiment d�charg�s, mais dont Dieu ne les d�charge pas. �Retenez ce qui est bon�, nous dit l�ap�tre, et il ajoute: Abstenez-vous de toute forme de mal� (v. 22). Je ne dois pas sanctionner le rationalisme, la libre pens�e, l�incr�dulit� moderne, par ma pr�sence, et je ne puis me rendre partout, sous pr�texte d�y �chercher mon �dification�. Le bien p�ch� dans les eaux troubles du rationalisme en rapporte n�cessairement l�odeur et la saveur. Si je dois retenir soigneusement ce qui est bon, je dois m�abstenir de quelque forme que ce soit que rev�te le mal. Qu�est-ce donc que ce qui est bon? C�est la parole de Dieu, la Parole tout enti�re, telle que Dieu nous l�a donn�e. Tel est notre devoir jusqu�au bout de notre carri�re. Ne nous laissons rien enlever de cette Parole toute-puissante qui fait notre force, notre joie, qui nourrit notre vie et la d�veloppe. Fourbissons chaque jour soigneusement la seule �p�e avec laquelle nous puissions vaincre l�Ennemi. Il ne peut tenir devant les coups de l��p�e � deux tranchants!

L�ap�tre dit en terminant: �Or le Dieu de paix lui-m�me vous sanctifie enti�rement; et que votre esprit, et votre �me, et votre corps tout entiers, soient conserv�s sans reproche en la venue de notre Seigneur J�sus Christ� (v. 23). Son d�sir final est que chez eux, comme le dit un autre, �l�homme dans toutes les parties de son �tre: le vase par lequel il exprime ce qu�il est, les affections naturelles de son �me, ainsi que la partie la plus �lev�e de sa nature, savoir son esprit par lequel il est au-dessus des animaux et en relation intelligente avec Dieu�, soit enti�rement sanctifi�, en sorte qu�il r�ponde � la nature de Celui qui nous a �t� r�v�l� comme le Dieu de paix. L�ap�tre ne d�sire pas pour les Thessaloniciens une sanctification pratique partielle, mais une mise � part de l��tre tout entier pour Dieu, en sorte que J�sus, � sa venue, nous trouve sans reproche. Quel d�sir �lev� pour les saints, que celui-l�! Oui, que notre saintet� pratique corresponde � notre esp�rance en cette venue prochaine de notre bien-aim� Sauveur, o� il se pr�sentera son �pouse sainte, irr�prochable et sans d�faut! Mais comment, infirmes et faibles que nous sommes, r�aliserons-nous jamais une telle s�paration? �coutez la r�ponse: �Celui qui vous appelle est fid�le, qui aussi le fera!� (v. 24).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Thessalonians 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-thessalonians-5.html.
 
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