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Bible Commentaries
1 Timothée 2

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versets 1-15

V. 1-7

J�exhorte donc, avant toutes choses, � faire des supplications, des pri�res, des intercessions, des actions de gr�ces pour tous les hommes, � pour les rois et pour tous ceux qui sont haut plac�s, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute pi�t� et honn�tet�; car cela est bon et agr�able devant notre Dieu sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauv�s et viennent � la connaissance de la v�rit�; car Dieu est un, et le m�diateur entre Dieu et les hommes est un, l�homme Christ J�sus, qui s�est donn� lui-m�me en ran�on pour tous, t�moignage qui devait �tre rendu en son propre temps, pour lequel moi, j�ai �t� �tabli pr�dicateur et ap�tre (je dis la v�rit�, je ne mens pas), docteur des nations dans la foi et dans la v�rit�.

Nous entrons ici dans le sujet propre de cette �p�tre qui est l�administration et l�ordre de la maison de Dieu bas�e sur la doctrine qui est selon la pi�t�.

N�est-il pas frappant que la premi�re exhortation adress�e aux gens de la maison de Dieu soit la pri�re? C�est � elle qu�on peut reconna�tre � premi�re vue l�Assembl�e du Dieu vivant, ou, quand elle est une maison ruin�e, ce qui la repr�sente. Son ordre est li� aux rapports habituels des saints avec Dieu par la pri�re. La pri�re elle-m�me a divers caract�res: 1� Les supplications. Ce sont des pri�res instantes montant vers Dieu de c�urs qui sentent profond�ment l�importance vitale de ce qu�ils demandent. 2� Les pri�res sont une forme plus habituelle et refl�tent les d�sirs, les besoins, les pr�occupations journali�res du c�ur. 3� Les intercessions sont plus intimes. Elles proviennent d�un commerce personnel de proximit� et de confiance avec Dieu. Nous retrouvons ce m�me mot au chap. 4:5, traduit par �la pri�re�. 4� La derni�re forme de la pri�re consiste en actions de gr�ces, car celui qui s�adresse � Dieu par la foi, sait qu�il a les choses qu�il a demand�es.

Ces demandes s�adressent � Dieu pour tous les hommes. Aucun n�est except�. On voit ici quel r�le l��vangile doit occuper dans le fonctionnement de la maison de Dieu. N�est-ce pas, en effet, le premier caract�re de l��vangile, qu�il s�adresse � tous, par la bouche de ceux qui font partie de cette maison et que le Seigneur envoie dans ce but? Non pas que ce soit l�Assembl�e elle-m�me qui �vang�lise; le Seigneur a confi� cette fonction aux dons qu�Il a suscit�s, mais l�Assembl�e participe par les pri�res � toute l��uvre pr�cieuse que le Dieu Sauveur fait dans le monde par l�Esprit Saint.

Quel vaste champ d�activit� pour nos �mes! Toutes les formes de l�intercession y sont employ�es. S�il y a beaucoup d�autres bonnes �uvres, toute pri�re adress�e � Dieu pour le salut des �mes, en est une. Combien de fois prions-nous dans la journ�e, ayant ce but devant nous? Dans quelle mesure r�alisons-nous ce mot: �Priez sans cesse� quand il s�agit de �prier pour tous les hommes�?

�Pour les rois et pour ceux qui sont haut plac�s�, dit l�ap�tre. Les autorit�s du monde ne font que trop rarement partie des pri�res de l�Assembl�e, et pourtant elles sont plac�es ici au premier rang quand il est parl� de tous les hommes. N�est-ce pas � elles que nous devons, par l�intervention divine en gr�ce, de pouvoir mener une vie paisible et tranquille, dans laquelle nous puissions faire conna�tre au monde ce qu�est �la pi�t� envers Dieu, et �l�honn�tet� envers les hommes, qualit�s qui ne pourront se d�velopper que dans une atmosph�re tranquille? En des temps de pers�cution, ce t�moignage paisible est entrav� ou perdu. La foi et la fid�lit� qui peuvent aller jusqu�� la mort, sont alors mises � l��preuve par la tribulation. Dieu qui dirige comme il veut l�esprit des hommes (et d�hommes qui sont souvent pareils aux b�tes f�roces) peut r�primer leurs instincts les plus cruels pour donner la paix � son peuple et favoriser l�extension normale de l��vangile dans une atmosph�re de tranquillit�.

Il est bien remarquable que la recommandation de prier pour ceux qui sont en dignit� soit faite aux chr�tiens sous le r�gne de N�ron, le plus odieux, le plus cruel ennemi des saints, celui sous lequel tant de t�moins de Christ, et Paul lui-m�me, ont subi le martyre. Pas un mot de bl�me contre cet homme ne sort de la bouche de l�ap�tre, qui ne le nomme m�me pas. Il ne proteste point contre sa violence dont � l�occasion Dieu s�est servi pour remplir d�assurance le c�ur de ses bien-aim�s (Apoc. 2:8-10) et les encourager par la r�compense de la couronne de vie, en les pr�servant, pour un moment du moins, des dangers du d�clin.

Mais ce n�est pas seulement en vue de jouir de la paix pour eux-m�mes ou pour rendre t�moignage au monde de l�ordre qui r�git la maison de Dieu, que les chr�tiens sont exhort�s � prier pour tous les hommes. L�ap�tre ajoute: �car cela est bon et agr�able devant notre Dieu Sauveur�. C�est aussi en vue d�obtenir son approbation � Lui que les saints font ces demandes. �Notre Dieu Sauveur� le veut ainsi. L�ap�tre ne dit pas: Le Dieu Sauveur. Il est Celui qui a commenc� par se faire conna�tre � nous comme tel; c�est � Lui que nous appartenons; Il est enti�rement pour nous. Nous avons donc toute hardiesse pour lui faire ces demandes. Quand nous demandons le salut du pire d�entre les p�cheurs, nous savons que nous demandons une chose parfaitement agr�able � notre Dieu. Il veut que tous les hommes soient sauv�s. Il ne s�agit pas ici de ses conseils et de son propos arr�t�, mais de ses voies d�amour envers tous les hommes sous l��vangile. Il veut. Nous l�avons d�j� dit: le seul obstacle au salut de tous les hommes n�est pas du c�t� de Dieu, mais provient, chez l�homme, d�une volont� qui repousse r�solument celle de Dieu et s�y oppose (Luc 13:34; Jean 5:40). Dieu veut, non seulement que tous soient sauv�s, mais arrivent � la connaissance de la v�rit�. Conna�tre la v�rit�, c�est, � la fois, conna�tre Christ, conna�tre la Parole qui nous le r�v�le, conna�tre ce que Dieu est, conna�tre ce que nous sommes. Cette connaissance nous force � nous jeter dans ses bras, comme de pauvres �tres perdus, et � trouver en Lui notre seule ressource comme Dieu Sauveur.

Or cette v�rit� �tait, dans une mesure, d�j� connue sous la loi qui proclame un seul Dieu. C�est � ce Dieu-l� que le p�cheur doit venir; mais comment venir � Lui? L�homme p�cheur est incapable de s�approcher de Dieu. Ici intervient la v�rit� chr�tienne, proclamant qu�il y a �un seul m�diateur entre Dieu et les hommes, l�homme Christ J�sus�. Il est venu ici-bas comme homme, pour rendre Dieu accessible � tous. Cet arbitre, Job d�clarait qu�il n�existe pas: �Il n�y a pas entre nous un arbitre (ou m�diateur) qui mettrait sa main sur nous deux� (Job 9:33). Mais il faut que Job apprenne, en type du moins, que cet arbitre existe: �S�il y a pour lui un messager�, dit �lihu, �un interpr�te, un entre mille, pour montrer � l�homme ce qui, pour lui, est la droiture, Il lui fera gr�ce, et il dira: D�livre-le pour qu�il ne descende pas dans la fosse: J�ai trouv� une propitiation� (Job 33:23-24). Or ce M�diateur est venu dans la personne de Christ, l�homme Christ J�sus qui a entrepris la cause des p�cheurs et a trouv� une propitiation, s��tant �donn� en ran�on pour tous�.

Il �tait le seul qui p�t remplir les conditions requises pour nous r�concilier avec Dieu, car 1� Il est devenu homme pour rendre le �seul Dieu� accessible � tous. 2� Il est devenu homme pour se donner lui-m�me en ran�on pour tous, et c�est la propitiation. 3� Il a laiss� sa vie en ran�on pour plusieurs (Math. 20:28) et c�est l�expiation. � Quant � la propitiation, elle est faite pour tous. Tous peuvent s�approcher de Dieu. Christ a donn� une ran�on, une somme enti�re, totale, �gale en nombre et en valeur � la dette qu�il s�agit de payer. Tous peuvent venir et s�en pr�valoir. Dieu a accept� la ran�on. Il ne s�agit plus pour le p�cheur que de venir et de le croire. Quant � l�expiation, elle n�est la part que des plusieurs qui ont cru. Dans ce cas, la ran�on est consid�r�e comme ayant �t� pay�e pour chaque croyant individuellement, ce qui l�assimile � l�expiation et � la substitution.

Cette v�rit� (v. 4), Dieu l�avait confi�e � l�ap�tre (v. 7) qu�Il avait �tabli pour cela. Elle est ensuite appuy�e et soutenue par la conduite de l�Assembl�e dans ce monde (3:15). Le temps �tait venu pour rendre ce t�moignage au milieu des nations et Paul avait �t� �tabli comme pr�dicateur, ap�tre et docteur, pour proclamer que ces choses pouvaient �tre acquises par la foi et que la v�rit�, toutes les pens�es de Dieu, avait maintenant �t� r�v�l�e en Christ.

V. 8-15

Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, �levant des mains saintes, sans col�re et sans raisonnement. De m�me aussi, que les femmes se parent d�un costume d�cent, avec pudeur et modestie, non pas de tresses et d�or, ou de perles, ou d�habillements somptueux, mais par de bonnes �uvres, ce qui sied � des femmes qui font profession de servir Dieu. Que la femme apprenne dans le silence, en toute soumission, mais je ne permets pas � la femme d�enseigner ni d�user d�autorit� sur l�homme; mais elle doit demeurer dans le silence; car Adam a �t� form� le premier, et puis �ve; et Adam n�a pas �t� tromp�; mais la femme, ayant �t� tromp�e, est tomb�e dans la transgression; mais elle sera sauv�e en enfantant, si elles pers�v�rent dans la foi et l�amour et la saintet�, avec modestie.

En disant: �Je veux donc�, l�ap�tre revient � ce qu�il a dit d�une mani�re g�n�rale au premier verset. Il ne demande plus �qu�on fasse des supplications�, mais il sp�cifie qui doit les faire, c�est-�-dire les hommes et non pas les femmes. Ces derni�res ne peuvent pas se produire au dehors. Leur attitude est tout autre; celle des hommes en revanche est publique. La pri�re n�est pas l�exercice d�un don, car beaucoup d�hommes ne poss�dent pas ce dernier et Dieu ne leur en recommanderait pas l�exercice. La pri�re est une attitude et l�expression d�un �tat d��me devant Dieu, lequel peut s�exercer en pr�sence de tous, mais seulement de la part des hommes. Ces mots: �en tout lieu� indiquent qu�il s�agit bien ici de pri�res en public, et (comme le sujet de cette �p�tre est l�ordre divin de la maison de Dieu quand il �tait encore, comme au temps des ap�tres, dans sa pl�nitude originelle) qu�il s�agit de pri�res dans tous les lieux o� cette maison se rassemble. Il va sans dire qu�il n�est aucunement question ici de la maison, foyer et abri de la famille, car les pri�res de l�homme aussi bien que celles de la femme y ont une enti�re libert� de s�exercer, la femme gardant du reste en cela, comme en toutes choses, la position de d�pendance que Dieu lui a assign�e vis-�-vis de son mari. Il va sans dire, encore, qu�une telle prescription n�a rien � faire avec les ��glises� d�aujourd�hui, ainsi nomm�es par les hommes, et o� la �volont� de l�ap�tre exprim�e ici ne serait ni tol�r�e, ni m�me d�ex�cution possible.

L�ap�tre ajoute: ��levant des mains saintes, sans col�re et sans raisonnement�. Ces paroles indiquent qu�il est certains �tats d��me qui sont incompatibles avec la pri�re dans la maison de Dieu qui est l�assembl�e du Dieu vivant. La saintet� de Dieu ne pourrait admettre de telles pri�res, car tout ce qui est en contradiction avec la puret�, la paix et la foi dans le c�ur, rend inapte � la pri�re et ne peut trouver acc�s devant Dieu.

L�ap�tre en vient maintenant au r�le des femmes dans la maison de Dieu. La pudeur et la modestie doivent �tre repr�sent�es chez elles par un costume d�cent et non par les ornements luxueux que recherchent les femmes du monde. Ainsi la tenue de la femme chr�tienne la fait reconna�tre aussit�t et ce t�moignage est bien autrement important que des paroles. � cette attitude, pour ainsi dire n�gative, s�ajoute le t�moignage actif des �bonnes �uvres�. Sur ce dernier sujet nous en r�f�rons � ce qui en est dit dans notre ��tude sur l��p�tre � Tite�, p. 33-35. Bornons-nous � r�p�ter qu�une bonne �uvre peut �tre faite envers Christ, envers les saints, ou envers tous les hommes et que les bonnes �uvres sont exclusivement le fait du nouvel homme, des membres de la famille de Dieu. Toute �uvre accomplie par l�homme inconverti ne peut �tre qu�une ��uvre morte� ou une �mauvaise �uvre�.

La tenue et les bonnes �uvres conviennent donc �� des femmes qui font profession de servir Dieu�. C�est ici que l�on peut saisir un des c�t�s du grand sujet de cette �p�tre. Il s�agit de la profession chr�tienne; seulement dans la premi�re �p�tre � Timoth�e elle n�est nullement s�par�e, comme dans la seconde �p�tre, de la r�alit� de la vie divine dans l��me. La r�alit� de cette profession doit se montrer chez la femme dans sa tenue et dans son activit�. Nous trouvons en 1 Pierre 3:1-6, un tableau et des exhortations semblables. Ici, au v. 11, nous trouvons d�autres recommandations adress�es � la femme chr�tienne; elle est appel�e � faire des progr�s dans la connaissance de la Parole: �Que la femme apprenne dans le silence, en toute soumission�. Beaucoup de femmes chr�tiennes manquent aujourd�hui � cette injonction, pr�f�rant une activit� ext�rieure plus ou moins agit�e � l�attitude silencieuse d�une Marie, assise aux pieds de J�sus pour l��couter. Marthe parlait et se faisait reprendre, Marie apprenait en toute soumission. Ah! combien peu ces choses sont r�alis�es � mesure que le mal qui aboutira � l�apostasie finale, gagne et s��tend comme une l�pre dans la maison de Dieu! Des femmes chr�tiennes �parlent en tout lieu�, s�enorgueillissent d�enseigner au lieu de s�en humilier comme d�une coupable usurpation et d�une d�sob�issance positive au commandement du Seigneur. Pour qui est soumis � la parole de Dieu, c�est la plus audacieuse violation par la femme de l�ordre prescrit pour la maison de Dieu. Nous ne parlons ici, cela va sans dire, que de la femme chr�tienne ou tout au moins de la femme professant le christianisme et, par cons�quent, responsable de se soumettre � la Parole. Quant � la femme du monde, comment songer � l�astreindre � une r�gle divine qu�elle ignore et ne peut suivre? La femme �doit demeurer dans le silence�; c�est son devoir et son obligation. L�ap�tre en donne deux raisons p�remptoires. La premi�re est la pr��minence d�Adam sur �ve. Il a �t� �form� le premier�. Ensuite est venue la femme, tir�e de lui, et form�e comme une aide qui lui corresponde, car, dit l��ternel Dieu, �il n�est pas bon que l�homme soit seul�. Ainsi la femme est devenue os des os et chair de la chair d�Adam.

La seconde raison, c�est que ce n�est pas Adam qui a �t� tromp�, mais �ve, et que cette derni�re est tomb�e dans la transgression. Au lieu d��tre une aide pour l�homme, elle a �t� l�instrument de Satan pour le s�duire et l�amener � d�sob�ir.

Mais, ajoute l�ap�tre, la femme (non les femmes croyantes) sera sauv�e en enfantant. Il y a salut pour elle, quoiqu�elle porte, dans le travail et les douleurs de l�enfantement, une cons�quence perp�tuelle de sa faute. Mais les douleurs de l�enfantement ne sont pas un arr�t prononc� sur la vie de la femme. En mettant un enfant au monde, cette vie, loin d��tre condamn�e, est plut�t pr�serv�e. Mais il y a des promesses positives pour les femmes chr�tiennes (de l� ce mot: �si elles pers�v�rent), une vie de pers�v�rance dans la foi qui se pr�vaut des promesses de Dieu; dans l�amour qui est le caract�re m�me de Dieu montr� dans notre vie pratique; enfin dans la saintet� qui est la s�paration pour Dieu de tout m�lange avec le caract�re du monde; une vie pr�sentant les caract�res pr�cieux de modestie qui sont d�peints dans ce passage, est une garantie donn�e par Dieu lui-m�me que la femme chr�tienne sera pr�serv�e au milieu des dangers de l�accouchement. Toutefois n�oublions pas que, si les femmes chr�tiennes ne pers�v�rent pas dans ces choses, il peut y avoir envers elles une discipline qui les prive des avantages que Dieu leur accorde en vue des dangers de l�enfantement.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Timothy 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-timothy-2.html.
 
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