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the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
1 Timothée 5

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versets 1-25

V. 1-2

Ne reprends pas rudement l�homme �g�, mais exhorte-le comme un p�re, les jeunes gens comme des fr�res, les femmes �g�es comme des m�res, les jeunes comme des s�urs, en toute puret�.

Nous avons not�, depuis le v. 6 du chapitre pr�c�dent les instructions sp�ciales donn�es par l�ap�tre � Timoth�e. Ces instructions se continuent jusqu�au bout de l��p�tre. Je les r�sumerai ici en quelques mots.

Tout du long, Paul exhorte Timoth�e � tenir sinc�rement compte des choses qu�il lui recommande. Ainsi (4:6), Timoth�e doit proposer aux fr�res les choses qui ont trait � la libert� d�user des aliments que Dieu a cr��s pour les siens, en les sanctifiant par Sa parole et par la pri�re. Au v. 11 il lui faut ordonner et enseigner les choses qui ont trait � la pi�t�. Au v. 15 il doit s�occuper de ces choses et y �tre tout entier. Ces choses sont une conduite irr�prochable et l�exercice du don qui lui a �t� confi�. Au v. 16, il lui faut pers�v�rer dans la surveillance de lui-m�me et dans l�enseignement. Au chap. 5:21, il doit garder l�ordre et la discipline dans la maison de Dieu. Au chap. 6:2, il doit enseigner les choses qui ont trait aux surveillants et aux rapports des esclaves avec leurs ma�tres. Enfin au chap. 6:11, il doit fuir les int�r�ts terrestres et toutes les choses qui pourraient le d�tourner de la marche de la foi.

De quel s�rieux Timoth�e ne devait-il pas faire preuve pour suivre toutes les directions qu�il recevait de l�ap�tre sur la conduite qui lui convenait, � lui, dans la maison de Dieu!

Il devait, lui jeune homme, dont les fonctions dans l�assembl�e du Dieu vivant �taient d�enseigner et de reprendre, avoir �gard � l�homme �g� (et non d�apr�s le contexte, � l�ancien, d�sign� par le m�me mot). L��ge est accompagn� de l�incapacit� de soutenir des paroles rudes sans en �tre �cras�, surtout si la r�pr�hension est justifi�e. Il peut arriver qu�avec les meilleures intentions un jeune homme, dou� pour la conduite de l�assembl�e, produise un mal consid�rable en reprenant un vieillard sans m�nagement. J�ai vu un jeune fr�re donner le coup de mort � un vieillard, en le reprenant rudement au sujet de fautes de conduite qui exigeaient une r�pr�hension l�gitime. L�exhortation respectueuse est � sa place et non la rude r�pr�hension. Les m�mes �gards sont dus aux jeunes gens et aux femmes �g�es. L�amour qui consid�re les uns comme fr�res, les autres comme m�res, �te tout caract�re blessant � l�exhortation. Quant aux femmes jeunes, l�ap�tre ajoute au caract�re de s�urs qu�elles devaient avoir aux yeux de Timoth�e, ces mots: �en toute puret�. Facilement les sentiments charnels pouvaient entrer en ligne de compte chez un jeune homme que l�obligation d�exercer la discipline mettait en contact avec l��l�ment f�minin. Une vie pass�e dans la communion avec le Seigneur, dans la saintet� et la puret� �tait une garantie suffisante contre toute convoitise charnelle. Combien ces recommandations si d�taill�es doivent en tout temps �tre un objet de m�ditation pour les jeunes gens que le Seigneur appelle � son service!

V. 3-6

Honore les veuves qui sont vraiment veuves; mais si quelque veuve a des enfants ou des descendants, qu�ils apprennent premi�rement � montrer leur pi�t� envers leur propre maison et � rendre � ceux dont ils descendent les soins qu�ils en ont re�us, car cela est agr�able devant Dieu. Or celle qui est vraiment veuve et qui est laiss�e seule, a mis son esp�rance en Dieu, et pers�v�re dans les supplications et dans les pri�res nuit et jour. Mais celle qui vit dans le plaisir est morte en vivant.

Ces versets traitent des veuves dans l�Assembl�e et consid�rent ce sujet jusqu�� la fin du vers. 16. Celles qui sont dignes de toute sollicitude, quant � l�assistance de l�assembl�e, que ce soit en les entourant de soins respectueux, que ce soit en pourvoyant � leurs besoins1, sont celles qui sont vraiment veuves (voyez encore v. 5, 16) , qui, non seulement ont perdu leur mari, mais qui sont sans enfants et sans descendants. Dans le cas o� elles en ont, un devoir incombe � ceux-ci: ils doivent �apprendre premi�rement � montrer leur pi�t� envers leur propre maison et � rendre � ceux dont ils descendent les soins qu�ils en ont re�us�. Une telle prescription n�est pas un ordre l�gal; ce qui engage � la suivre, c�est que �cela est agr�able devant Dieu�. Il en est de m�me, au chap. 2:3, quant � nos rapports avec tous les hommes et avec les autorit�s. Ainsi la �pi�t�, c�est-�-dire la crainte de Dieu et le d�sir de lui plaire, se montrent non seulement dans les soins de l�Assembl�e, mais dans les rapports de famille, et sont � la base de l�ordre dans la maison de Dieu, m�me quand il s�agit de soins mat�riels.

1 Ce m�me terme est employ� au v. 17 par rapport aux anciens, ainsi qu�en d�autres passages (voyez Actes 28:10; Matt. 15:4, 5) et ne signifie nullement une paye, un gage, des �moluments r�guliers.

Au v. 5, l�ap�tre fait un portrait du caract�re de la femme vraiment veuve, telle que Dieu la consid�re et l�appr�cie. N�ayant ici-bas qui que ce soit sur qui s�appuyer, elle �a mis son esp�rance en Dieu�. Elle n�esp�re rien des hommes; elle est enti�rement rejet�e sur Dieu. Quelle s�curit�! quel tr�sor! Dieu est riche pour r�pondre � sa pauvret�! Mais, d�pendant de Lui seul, elle est, par l� m�me, en rapport continuel avec Lui et �pers�v�re dans les supplications et dans les pri�res nuit et jour�. Elle r�alise cette primordiale recommandation � la pri�re du chap. 2:1. L�immense b�n�diction d�une position sans espoir du c�t� de l�homme, c�est qu�on est rejet� jour et nuit sur les ressources in�puisables qui sont en Dieu.

En contraste avec la vraie veuve, la veuve �qui vit dans le plaisir est morte en vivant�. Selon le monde sa vie est assur�e et facile; elle vit au point de vue de la terre, elle est morte au point de vue du ciel. Quel triste spectacle!

V. 7-8

Ordonne aussi ces choses, afin qu�elles soient irr�pr�hensibles. Mais si quelqu�un n�a pas soin des siens, et sp�cialement de ceux de sa famille, il a reni� la foi et il est pire qu�un incr�dule.

Timoth�e avait � ordonner ces choses, car l�ap�tre d�sirait que les veuves, si sympathiques par leur position, n�encourussent aucun reproche. Il d�sirait de m�me que les enfants ou descendants des veuves ne fussent pas expos�s � l�accusation d�avoir �reni� la foi�, c�est-�-dire l�ensemble de la doctrine chr�tienne, re�ue par la foi et bas�e sur l�amour, et � �tre tax�s d��tre pires que les incr�dules. Au moins ces derniers ne sont pas insensibles aux liens de la parent�. Ce qui nous est dit ici est extr�mement s�v�re, mais nous montre l�importance aux yeux de Dieu du d�vouement de ses enfants dans les choses mat�rielles. La famille a pour Lui une importance particuli�re. Et cependant, ne l�oublions pas, les devoirs les plus �l�mentaires de famille ne peuvent entrer en ligne de compte quand il s�agit de suivre le Seigneur. Seulement ici ces devoirs sont en rapport avec la conduite du chr�tien dans l�assembl�e qui est la maison de Dieu.

V. 9.10

Que la veuve soit inscrite, n�ayant pas moins de soixante ans, ayant �t� femme d�un seul mari, ayant le t�moignage d�avoir march� dans les bonnes (kalos) �uvres � si elle a �lev� des enfants, si elle a log� des �trangers, si elle a lav� les pieds des saints, si elle a secouru ceux qui sont dans la tribulation, si elle s�est appliqu�e � toute bonne �uvre (agathos).

On trouve ici d�autres prescriptions au sujet des veuves, en vue du bon ordre dans la maison de Dieu. La veuve ne devait �tre inscrite au registre des veuves remises aux soins de l�assembl�e, que si son �ge �tait avanc�, inclinant vers la vieillesse et excluant une union nouvelle. Elle ne devait pas avoir �t� mari�e deux fois, ce qui indiquait plus d�une pr�occupation terrestre dans sa vie pass�e, ou la satisfaction de ses d�sirs (v. 11). Il fallait qu�elle e�t le t�moignage d�avoir �t� active dans les �uvres bonnes et ayant l�approbation de Dieu, ce qui devait caract�riser les saintes femmes (2:10), et disons, en g�n�ral, la femme selon Dieu. Ces bonnes �uvres sont d�taill�es ici. Elles consistent dans l��ducation des enfants. (En cela la femme a toute libert� d�enseigner) � c�est la famille; dans l�hospitalit�: � ce sont les bonnes �uvres envers les �trangers; dans les services les plus humbles envers les saints; dans les secours prodigu�s aux pers�cut�s; dans l�application � toute �uvre charitable, car il en est beaucoup que l�ap�tre n��num�re pas. Ces choses, ce service, cette abn�gation de soi-m�me, ce don de ses propres ressources aux autres, caract�risent la femme selon Dieu qui a appris � vivre pour le prochain.

V. 11-13

Mais refuse les veuves qui sont jeunes; car, quand elles s��l�vent contre le Christ en s�abandonnant � leurs d�sirs, elles veulent se marier, �tant en faute parce qu�elles ont rejet� leur premi�re foi; et en m�me temps elles apprennent aussi � �tre oisives, allant de maison eu maison; et non seulement oisives, mais aussi causeuses, se m�lant de tout, disant des choses qui ne conviennent pas.

Ces versets, jusqu�au 16�, nous pr�sentent le portrait oppos� � celui des �vraies veuves�, celui des veuves que Timoth�e, rempla�ant l�ap�tre dans l�administration de la maison de Dieu, devait refuser comme objets des soins particuliers de l�assembl�e. Il s�agit des jeunes veuves. Il y a chez elles des d�sirs; d�sirs de la chair, d�sirs d�un �tablissement sur la terre et de jouissances terrestres, auxquels elles s�abandonnent, et qui sont, de fait, �s��lever contre le Christ�, car elles ont �rejet� leur premi�re foi�. Cette premi�re foi les avait attach�es � Christ, et, par cons�quent, s�par�es de tout ce que le monde pouvait leur offrir. Nous verrons au chap. 6 qu�il en est de m�me de ceux qui aiment l�argent: ils �s��garent de la foi�; mais il s�agit ici de la �premi�re foi�, qui les avait caract�ris�es quand elles avaient re�u l��preuve de leur veuvage comme dispens�e directement par le Christ et avaient �t� convaincues qu�Il voulait les attacher � lui seul. La premi�re foi abandonn�e, ces jeunes veuves, n�ayant plus un c�ur entier pour les bonnes �uvres et le service du Seigneur, doivent remplir par quelque chose le vide qui s�est produit dans leur c�ur. L�activit� pour Christ et les saints leur manquant, elles se cr�ent une activit� factice par laquelle elles cherchent � peupler le d�sert de leur existence. Allant de maison en maison, elles se livrent au babillage, se m�lent des circonstances du prochain, rapportent des choses qu�elles devraient taire. Ce tableau est s�v�re, mais c�est la v�rit�, et Dieu ne la cache jamais.

V. 14-16

Je veux donc que les jeunes (veuves) se marient, aient des enfants, gouvernent leur maison, ne donnent aucune occasion � l�adversaire � cause des mauvais propos; car d�j� quelques-unes se sont d�tourn�es apr�s Satan. Si un fid�le ou une fid�le a des veuves, qu�il les assiste et que l�assembl�e n�en soit pas charg�e, afin qu�elle vienne au secours de celles qui sont vraiment veuves.

Tout ce passage nous montre qu�en se remariant une jeune veuve peut faire sa propre volont� et abandonner Christ et les int�r�ts c�lestes pour les choses de la terre; mais qu�elle peut aussi, par le m�me acte, faire la volont� de Dieu et, par cons�quent, ne pas perdre la communion avec le Seigneur. Si la position de la jeune veuve la disqualifie pour �tre inscrite comme m�ritant la sollicitude de l�assembl�e, laquelle n�admet ni les jeunes veuves, ni les veuves ayant eu plus d�un mari, elles n�en sont pas moins dans le chemin de la volont� de Dieu, si elles se marient, non pas pour �tre agr�ables � elles-m�mes, mais par soumission � cette volont�. Le rem�de indiqu� au v. 14 est pratique et selon Dieu.

Il est tr�s remarquable de voir comment Dieu, quand il s�agit de l�ordre de sa maison, indique minutieusement ce qui peut parer � tout d�sordre. Ici l�ap�tre exprime la volont� du Seigneur comme son mandataire. Pour les jeunes veuves, le mariage, des enfants, le gouvernement de leur propre maison, sans quoi le gouvernement de la maison de Dieu serait expos� � en souffrir. La jeune veuve �viterait ainsi, comme au chap. 3:7, le pi�ge du diable qui, si elle donne prise aux mauvais propos, s�en servira pour ruiner le t�moignage et s�emparer des �mes qui lui en ont fourni l�occasion par une mauvaise conscience. D�j� quelques-unes s��taient �d�tourn�es apr�s Satan�. C��tait la cons�quence fatale de s��tre ��lev�es contre Christ�.

Au v. 16 nous trouvons une derni�re recommandation au sujet des veuves, celle-ci adress�e aux fid�les, hommes ou femmes. Ils doivent les assister en vue des int�r�ts de l�assembl�e. Il fallait que les charges de celle-ci fussent diminu�es, non pas afin qu�elle p�t se soulager d�un fardeau, mais afin que les secours � celles qui �taient �vraiment veuves� (et nous avons vu ce que la Parole entend par ce terme) pussent �tre plus abondants.

V. 17-21

Que les anciens qui pr�sident d�ment soient estim�s dignes d�un double honneur, sp�cialement ceux qui travaillent dans la Parole et dans l�enseignement; car l��criture dit: �Tu n�emmuselleras pas le b�uf qui foule le grain� et: �L�ouvrier est digne de son salaire�. Ne re�ois pas d�accusation contre un ancien, si ce n�est quand il y a deux ou trois t�moins. Ceux qui p�chent, convaincs-les devant tous, afin que les autres aussi aient de la crainte. Je t�adjure devant Dieu et le christ J�sus et les anges �lus, que tu gardes ces choses, sans pr�f�rence, ne faisant rien avec partialit�.

L�ap�tre revient maintenant aux anciens dans les instructions qu�il adresse � Timoth�e. Il s�agit de l�honneur � leur rendre, sans qu�il soit question de la forme qu�il doit rev�tir, qu�il s�agisse de respect ou d�aide mat�rielle ou de soins de quelque autre sorte. Ce m�me mot �honneur� est employ� comme verbe pour les soins que m�ritent les veuves au v. 3 de notre chapitre, et comme substantif pour les honneurs rendus par les esclaves � leur ma�tre. La mani�re dont les anciens s�acquittent de leur charge, en �pr�sidant d�ment�, est mentionn�e ici. Ce m�me mot est traduit au chap. 3:4 par �conduisant honn�tement� quand il s�agit de surveiller leur propre maison. La mani�re dont les anciens s�acquittaient de leurs fonctions de surveillants devait �tre reconnue digne d�un �double honneur�. Il ne s�agit nullement ici d�un double appointement, car il n�est pas plus mention d�appointements pour les charges que pour les dons. Au chap. 6:1, ce m�me mot n�a que le sens de tout le respect que les esclaves doivent � leur ma�tre, soit en soumission, soit en d�vouement, soit en services rendus. Ici le double honneur est surtout rendu aux anciens quand ils s�acquittent � la fois de deux t�ches: la surveillance, et le service de la Parole et de la doctrine, double fonction qui n��tait pas le fait de tous les anciens, quoique tous dussent �tre capables d�enseigner et de r�futer les contredisants (Tite 1:9. Voyez ��tude sur Tite�).

L�ap�tre cite (vers. 18) Deut. 25:4 � l�appui de sa recommandation, passage mentionn� aussi en 1 Cor. 8:9 pour montrer qu�en donnant une prescription pareille Dieu parle �enti�rement pour nous�. Il cite ensuite les paroles de J�sus lui-m�me � ses disciples: �L�ouvrier est digne de son salaire� (Luc 10:7), ce qui place l�inspiration des �crits du Nouveau Testament au m�me niveau que celle des �crits de l�Ancien.

Timoth�e devait �tre sur ses gardes au sujet d�accusations port�es contre un ancien. Une charge en vue porte facilement � la jalousie, par cons�quent aux mauvais propos et � la calomnie. Il faut �tre pr�muni contre tout cela et suivre les instructions de la Parole: �Par la bouche de deux ou de trois t�moins, toute affaire sera �tablie� (Deut. 19:15; Matt. 18:16; 2 Cor. 13:1).

Mais d�autre part, chacun �tant faillible, il ne fallait pas de partialit� en faveur de ceux qui �taient en vue ou en dignit�. C��tait ainsi que Paul s��tait conduit � l��gard de Pierre qui s�intitule lui-m�me �ancien� (1 Pierre 5:1). Il l�avait repris devant tous (Gal. 2:14; 1 Tim. 5:20).

Le cas d�un ancien qui p�chait �tait doublement s�rieux, car il pouvait, par son influence et son autorit�, en entra�ner d�autres dans le m�me chemin. Jadis Barnabas avait �t� entra�n� de cette mani�re dans la dissimulation. Aussi fallait-il que, la conviction �tant publique, d�autres anciens ne fussent pas tent�s d�imiter le p�ch� du premier. Paul adjurait Timoth�e de garder ces choses, et cela, de la mani�re la plus solennelle, car la maison �tait celle de Dieu, et du Seigneur J�sus Christ, chef sur sa maison, et elle �tait offerte en exemple aux �anges �lus� qui pouvaient ainsi voir Christ dans l�assembl�e des saints. Quelle exhortation pratique et combien importante pour celui qui est appel� � un service dans la maison de Dieu!

V. 22-25

N�impose les mains pr�cipitamment � personne et ne participe pas aux p�ch�s d�autrui; garde-toi pur toi-m�me. Ne bois plus de l�eau seulement, mais use d�un peu de vin, � cause de ton estomac et de tes fr�quentes indispositions. Les p�ch�s de quelques hommes sont manifestes d�avance et vont devant pour le jugement; mais ceux d�autres hommes aussi les suivent apr�s. De m�me aussi les bonnes �uvres (kala erga) sont manifestes d�avance, et celles qui sont autrement ne peuvent �tre cach�es.

Timoth�e est exhort� maintenant � n�imposer les mains pr�cipitamment � personne. L�imposition des mains, quand elle ne venait pas de l�ap�tre lui-m�me qui avait qualit� pour le faire, ne conf�rait ni un don de gr�ce, ni le don du Saint Esprit (2 Tim. 1:6; Actes 8:17). Au chap. 4:14, les anciens n�avaient rien conf�r� � Timoth�e par cet acte. L�imposition de leurs mains exprimait la b�n�diction, la sanction, et une identification publique avec ce qui �tait conf�r� � Timoth�e par l�ap�tre. En imposant les mains, probablement aux anciens, quoique ce ne soit pas dit ici, en tout cas � qui que ce soit, au sujet d�une mission ou d�un service quelconque, Timoth�e se d�clarait solidaire avec eux, s�identifiait avec leur service ou leur mission et apposait sa sanction sur leur charge, leur appel ou leur �uvre. S�ils p�chaient, il s�exposait ainsi � participer aux p�ch�s qu�ils auraient commis dans l�exercice de leurs fonctions. En �vitant ce pi�ge tendu sur ses pas, Timoth�e se gardait pour lui-m�me. Il devait ne pas donner la moindre prise � un bl�me qu�il aurait m�rit� par sa pr�cipitation, car il se serait souill� en participant ainsi au p�ch� d�autrui.

La recommandation du vers. 23, d�user d�un peu de vin, me semble se lier � ce qui pr�c�de, en ce que la participation pouvait provenir de l�excitation de la chair. Timoth�e aurait cru devoir s�abstenir d�autant plus de toute boisson excitante. L�ap�tre montre son souci de la sant� de son cher enfant dans la foi, mais de plus, il connaissait combien la conscience d�licate et peut-�tre un peu maladive de Timoth�e (voyez 2 Tim. 1:6) pouvait s�alarmer facilement des dangers auxquels ses fonctions l�exposaient. Ces petits d�tails sont tr�s touchants et montrent � la fois la sollicitude de l�ap�tre pour son bien-aim� compagnon d��uvre et la sollicitude du Seigneur pour son cher disciple en la consignant dans l��crit inspir� de l�ap�tre.

Ayant parl� des p�ch�s d�autrui, l�ap�tre mentionne deux caract�res de ces p�ch�s. Il y en a qui �sont manifestes d�avance, et vont devant pour le jugement�. On les conna�t, ils proclament d�avance le jugement de ces hommes, en sorte que personne ne peut les ignorer. D�autres p�ch�s sont cach�s maintenant, mais suivront ces hommes ci-apr�s. Ils les retrouveront au grand jour du jugement. Ce n��tait pas seulement le fait de p�ch�s manifestes qui devait mettre Timoth�e sur ses gardes au sujet de l�imposition des mains, mais aussi le fait de p�ch�s qui ne viendraient en m�moire que plus tard, afin qu�il ne f�t pas �couvert de honte � Sa venue� (1 Jean 2:28). Il s�agit donc pour Timoth�e de ne pas imposer les mains � un homme qui p�che secr�tement. Le moyen de reconna�tre cet homme, ce sont les bonnes �uvres. Elles sont manifestes d�avance et celles qui ne le sont pas maintenant le seront n�cessairement plus tard. De l� la n�cessit� de n�user d�aucune pr�cipitation dans la sanction � donner � un ouvrier du Seigneur.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Timothy 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-timothy-5.html.
 
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