Bible Commentaries
2 Samuel 12

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versets 1-31

Pardon, Discipline et Restauration

Un certain temps s��tait �coul� depuis la faute de David. La guerre contre Ammon, commenc�e au chapitre pr�c�dent qui, � lui seul, embrasse les �v�nements de pr�s d�une ann�e, cette guerre continuait encore. Le si�ge de Rabba n��tait pas achev�, et nous savons qu�� cette �poque, le si�ge d�une ville pouvait durer des ann�es. Pendant toute cette p�riode, la conscience de David �tait rest�e muette, quoique son p�ch� f�t sur lui, et le fruit de sa transgression devant ses yeux.

L��ternel intervient alors, apr�s avoir longtemps attendu la repentance; Nathan le proph�te, porteur de sa parole, vient de sa part r�veiller l��me du roi. � Comme ce chapitre diff�re du 7�! En un temps de prosp�rit� et de joie, tout entier au service de l��ternel, David n�avait qu�une pens�e: b�tir une maison � son Dieu. Une premi�re fois, le Seigneur lui avait envoy� Nathan pour lui annoncer que le moment n�en �tait pas venu, mais aussi pour lui ouvrir les tr�sors de sa gr�ce, car son but �tait de r�jouir l��me de David. Aujourd�hui la sc�ne a chang�. Le proph�te lui est envoy� pour le placer dans la lumi�re d�un Dieu saint et juste, dont les yeux sont trop purs pour voir le mal et qui doit le juger.

Nathan parle en parabole, et David aveugl� ne voit pas que ce r�cit le concerne. Il y avait, dit le proph�te, deux hommes dans une ville, l�un riche, l�autre pauvre; l�un poss�dant du gros et du menu b�tail, l�autre, une seule petite brebis qu�il ch�rissait. Un voyageur entra chez l�homme riche qui, pour �pargner son propre b�tail, prit la brebis de l�homme pauvre et l�appr�ta pour l�homme qui �tait venu chez lui.

Ayons l��il sur un tel voyageur, car nous sommes tous expos�s � recevoir sa visite dans nos maisons. Assur�ment, quand il se pr�sente, mieux vaut lui fermer la porte. Ce voyageur, c�est la convoitise, une convoitise passag�re, non pas de celles qu�on loge et nourrit habituellement chez soi. Ce voyageur �tait entr� chez le roi, sachant qu�il y trouverait de quoi se nourrir. Nos c�urs aussi, contiennent toujours les �l�ments voulus pour succomber aux tentations de Satan. David, oubliant la d�pendance de Dieu, avait cru pouvoir se reposer, au lieu de servir et de combattre. Ces �l�ments suffisaient pour que le voyageur se f�t ouvrir la porte, et marqu�t son passage de d�sordres et de ruines.

�La col�re de David s�embrasa fort contre l�homme; et il dit � Nathan: L��ternel est vivant, que l�homme qui a fait cela est digne de mort; et il rendra la brebis au quadruple, parce qu�il a fait cette chose-l� et qu�il n�a pas eu de piti� (v. 5, 6). Le c�ur, la conscience de David sont en mauvais �tat et cependant son jugement reste juste. Quoiqu��tant lui-m�me sous le joug du p�ch�, il le juge s�v�rement chez les autres. Quand il ne s�agit pas de nous-m�mes, nous avons souvent un discernement clair et complet du mal chez autrui, sans que nos propres c�urs soient jug�s (Matt. 21:41).

�Et Nathan dit � David: Tu es cet homme!� Quel subit effondrement! David a prononc� sa propre sentence; il est digne de mort! Ce coup atteint n�cessairement son c�ur, mais il descend jusqu�aux couches profondes de sa conscience. Plac� soudain dans la lumi�re, un p�cheur qui ne conna�t pas Dieu peut �tre convaincu, avoir la bouche ferm�e, sans que cette conviction p�n�tre plus avant, mais, pour l�enfant de Dieu, un tel �tat ne peut �tre que momentan�.

L��ternel rappelle maintenant � David tout ce qu�il a fait pour lui: �Je t�ai oint pour roi sur Isra�l, et je t�ai d�livr� de la main de Sa�l, et je t�ai donn� la maison de ton seigneur, et les femmes de ton seigneur dans ton sein, et je t�ai donn� la maison d�Isra�l et de Juda; et si c��tait peu, je t�eusse ajout� telle et telle chose� (v. 7, 8). Les tr�sors de ma gr�ce �taient � toi, et tu as p�ch� en pr�sence de mon amour! �Pourquoi as-tu m�pris� la parole de l��ternel, en faisant ce qui est mauvais � ses yeux?� En quoi l�avait-il donc m�pris�? Dieu l�avait combl� de b�n�dictions, et il leur avait pr�f�r� la satisfaction de ses convoitises!

Le m�me jugement est prononc� contre �li (1 Sam. 2:30), parce qu�il avait honor� ses fils plus que Dieu. Il craignait l��ternel, mais l�avait m�pris� en laissant ses fils fouler aux pieds son sacrifice et son offrande qu�il avait command� de faire dans sa demeure. Aussi l��ternel lui dit: �Ceux qui me m�prisent seront en petite estime�. Nous trouvons la m�me v�rit� en Luc 16:13: �Nul serviteur ne peut servir deux ma�tres; car ou il ha�ra l�un et aimera l�autre, ou il s�attachera � l�un et m�prisera l�autre: vous ne pouvez servir Dieu et les richesses�. Avoir comme objets de convoitise les choses que ce monde peut offrir, c�est m�priser Dieu. L��me s�en doute g�n�ralement fort peu, mais Dieu l�estime ainsi. �Parce que tu m�as m�pris��, r�p�te-t-il au v. 10.

David avait pr�f�r� le p�ch� � Dieu. Quelle chose affreuse! Nos consciences ne nous disent-elles rien! Chaque c�ur naturel a des convoitises qui l�attirent. Par �convoitises�, il ne faut pas entendre seulement les souillures du monde, mais �la convoitise des yeux, la convoitise de la chair, l�orgueil de la vie�, la vanit�, les plaisirs, l�ambition. Ces choses trouvent un facile acc�s dans le c�ur du chr�tien, et combien de jours et d�ann�es se passent souvent sans que nous leur fermions la porte? Chaque fois que nous l�ouvrons � cet h�te, nous m�prisons le Seigneur lui-m�me. De l� le jugement de Dieu sur son serviteur.

Les gr�ces accord�es � David, �taient terrestres; les n�tres sont �des b�n�dictions spirituelles dans les lieux c�lestes en Christ�. Ces choses ont-elles un tel prix pour nos c�urs, qu�ils n�aient plus aucun asile � offrir �au voyageur�? La discipline et le jugement du Seigneur tomberont sur nous, dans la mesure o� nous accueillons ou rejetons cet h�te.

Le proph�te annonce � David trois choses: �L��p�e ne s��loignera pas de ta maison, � jamais�. Dieu n�a pas r�voqu� cette parole de sang. Puis (v. 11, 12): Tu as sem� pour la chair, tu en r�colteras la corruption. Ces deux choses qui, d�s l�origine, ont caract�ris� le monde assujetti au p�ch� (Gen. 6:11), allaient devenir les h�tes habituels de la maison du pauvre roi coupable.

Avant de nous exposer au gouvernement de Dieu en discipline, souvenons-nous que ce gouvernement est inflexible. Nous ne pouvons �viter les cons�quences de nos actes, de notre conduite; toute la parole de Dieu nous le prouve. La premi�re �p�tre de Pierre nous montre que, m�me sous l��conomie de la gr�ce, les principes du gouvernement de Dieu sont immuables. Sans doute, l��me d�un chr�tien qui tombe doit �tre restaur�e, mais dans ce monde il n�est pas d�livr� des cons�quences de son acte.

David en a fait l�am�re exp�rience jusqu�au bout de sa carri�re, quoique son �me, pleinement restaur�e, ait pu recommencer � chanter sur la harpe les �doux cantiques d�Isra�l�. La discipline elle-m�me devient alors un th�me nouveau pour c�l�brer les richesses de la gr�ce.

Nathan ne dit qu�un mot: �Tu es cet homme�, pour convaincre David. Celui-ci ne dit qu�un mot en la pr�sence de Dieu: �J�ai p�ch� contre l��ternel�. Quand l��me a vu cela, elle a fait un pas immense. Lorsqu�un chr�tien est tomb� et que Dieu a mis � nu son p�ch�, l�on trouve habituellement chez lui la confession de sa faute: �J�ai p�ch�. Mais qu�importe cela, une fois ce p�ch� mis en lumi�re? David dit: �J�ai p�ch� contre l��ternel�, non pas: J�ai p�ch� contre Urie, ou contre la femme d�Urie. Nos p�ch�s contre les autres peuvent nous �tre pardonn�s par ceux que nous avons offens�s; nous pouvons rem�dier, dans une certaine mesure, � nos p�ch�s contre nous-m�mes, mais qu�avons-nous � dire, quand nous avons p�ch� contre l��ternel? On dit: �J�ai p�ch�; on est honteux de son p�ch�, parce que les hommes le voient, mais c�est autre chose quand on est convaincu que ce qu�on a fait a �t� �mauvais aux yeux de l��ternel�.

Ayant produit cette conviction compl�te de p�ch�, Dieu ne fait pas attendre longtemps son pauvre serviteur coupable. Il ne lui dit de nouveau qu�une parole: �Aussi l��ternel a fait passer ton p�ch�. Il ne dit pas: L��ternel fera, mais �a fait passer ton p�ch�. Il s��tait occup� � l�avance du p�ch� de son serviteur; il a pourvu � ce qu�il f�t �t� de dessus lui et qu�il n�en f�t plus question devant Dieu. C�est ce que nous trouvons � la croix de Christ.

Nathan dit ensuite � David: �Tu ne mourras pas; toutefois, comme par cette chose tu as donn� occasion aux ennemis de l��ternel de blasph�mer, le fils qui t�est n� mourra certainement. Et Nathan s�en alla dans sa maison� (v. 14, 15). �Tu as donn� occasion aux ennemis de l��ternel de blasph�mer�. Telle est la cons�quence que le monde tire de nos fautes. Satan emploie chacun de nos p�ch�s pour produire, dans le c�ur des hommes, une aversion ouverte contre Dieu et contre Christ. Voil�, dit le monde, o� les conduit leur religion; et Dieu est blasph�m�. Satan excite les convoitises chez un chr�tien, non seulement pour pouvoir l�accuser, mais pour produire chez les hommes t�moins de sa chute, de l�aversion contre Christ, afin qu�ils ne se tournent pas vers Lui pour obtenir le salut.

La violence et la corruption dans sa maison avaient �t� annonc�es � David comme fruit de son p�ch�. La troisi�me chose est la mort de son enfant. La mort s�abat, non pas sur lui, coupable, mais sur son fils ch�ri. Il faut que le jugement de Dieu atteigne, d�une fa�on visible et imm�diate, aux yeux de tous, la maison du roi. L�enfant tombe malade: le pauvre p�re est dans l�affliction, le je�ne, les supplications. S�il �tait possible que Dieu lui f�t gr�ce! Non, la discipline doit avoir son cours. Quel supplice pour ce c�ur, dont la tendresse �tait extr�me, devant la victime innocente de sa faute!

L�enfant meurt. David se l�ve de terre, se lave, s�oint d�huile et change de v�tements. C�est comme un nouvel homme, commen�ant une nouvelle carri�re. Il entre dans la maison de l��ternel et se prosterne. Est-ce pour mener deuil? Non, mais pour reconna�tre la justice, la saintet�, l�amour de Dieu, la revendication de son caract�re dans la discipline. David se rel�ve restaur�; il peut entrer dans sa maison et se faire servir � manger. Apr�s s��tre courb� devant Dieu, il est en chemin pour retrouver la communion avec Lui.

Ses serviteurs lui disent: �Qu�est-ce que tu fais? Tu as je�n� et tu as pleur� � cause de l�enfant, pendant qu�il �tait en vie; et quand l�enfant est mort, tu te l�ves et tu manges�. David r�pond: �Tant que l�enfant vivait encore, j�ai je�n� et j�ai pleur�, car je disais: Qui sait: l��ternel me fera gr�ce, et l�enfant vivra? Mais maintenant qu�il est mort, pourquoi je�nerais-je? Pourrais-je le faire revenir encore? Moi, je vais vers lui, mais lui ne reviendra pas vers moi� (v. 21-23). �Je vais vers lui�. David est satisfait maintenant de porter, jusqu�au bout de sa carri�re, le sceau de cette discipline dont la mort de son fils est le t�moin. �Lui ne reviendra pas vers moi�. Cette joie ne peut �tre la part de David, mais il accepte comme n�cessaire, le chemin de la mort, dans lequel il aura � marcher d�sormais pour retrouver son fils.

Le roi peut maintenant consoler Bath-Sh�ba. La gr�ce coule de nouveau vers lui. Il a un fils qu�il nomme Salomon (le pacifique) et que Dieu fait appeler par Nathan du nom de �Jedidia� (le bien-aim� de l��ternel). La gr�ce introduit Bath-Sh�ba, que sa souillure emp�chait d�avoir part aux b�n�dictions, dans la lign�e du Messie (Matt. 1:6). Elle devient la m�re du roi de paix et de gloire. La gr�ce aime � se montrer envers des �tres d�chus qu�elle associe � Christ, pour manifester dans les si�cles � venir qu�elles sont ses �immenses richesses�.

Pour se rendre compte de la mani�re dont l��me de David fut restaur�e, il est n�cessaire de consid�rer le Ps. 51. D�autres Psaumes font allusion aux m�mes circonstances, mais, selon notre habitude, nous ne citons dans ces m�ditations que les Psaumes, dont le titre fait allusion aux �v�nements qui les ont occasionn�s. Tel est le Ps. 51: �Psaume de David; lorsque Nathan le proph�te vint � lui, apr�s qu�il fut entr� vers Bath-Sh�ba�. Ce Psaume, proph�tique comme tous les Psaumes, d�passe de beaucoup les circonstances de la vie de David. Ainsi: �Fais du bien, dans ta faveur, � Sion; b�tis les murs de J�rusalem� (v. 18), a trait � des �v�nements futurs. La �coulpe du sang� n�est pas seulement le meurtre d�Urie, mais celui du Messie. David lui-m�me, comme nous le verrons dans la suite de cette histoire, est le type du r�sidu de Juda, plac� sous la col�re gouvernementale de Dieu. Ce m�me Psaume peut aussi �tre employ� dans la pr�dication de l��vangile pour d�crire l��tat d�un p�cheur, revenant � Dieu, comme le fils prodigue, et disant: �J�ai p�ch� contre le ciel et devant toi�; mais, ce que nous cherchons ici, ce sont les sentiments individuels produits dans l��me du croyant, priv� de la communion par sa chute, et ayant perdu la joie de son salut.

Deux pens�es dominent dans le c�ur de David au d�but de ce Psaume; la premi�re, c�est que la gr�ce est la seule ressource de sa transgression (v. 1); la seconde, qu�il a p�ch� contre Dieu seul (v. 4) (parole sortie, comme nous l�avons vu, de la bouche de David en pr�sence du proph�te), �afin que tu sois justifi� quand tu parles, trouv� pur quand tu juges�. J�ai p�ch�, dit le roi, en sorte que la justice contre le p�ch� soit manifest�e. � Dieu! tu trouves moyen, par mon p�ch�, de te justifier toi-m�me. Tu te justifies en montrant que tu ne supportes pas le p�ch�. Pour moi, c�est la condamnation absolue, mais toi, tu sauras en tirer ta gloire! Ce sont l� des sentiments dignes d�un saint que Dieu am�ne jug� et humili� en sa pr�sence.

Ensuite le Psaume nous montre trois �tats du c�ur chez le croyant restaur�. Ces trois �tats et leurs cons�quences sont d�peints dans les trois divisions de ce Psaume.

(v. 2-8). Premier �tat du c�ur, d�crit par ces mots: �Voici, tu veux la v�rit� dans l�homme int�rieur, et tu me feras comprendre la sagesse dans le secret de mon c�ur�. �La v�rit� dans le c�ur�, Dieu veut tout d�abord la produire, en nous introduisant devant Lui quand nous avons p�ch�. Souvent l��me juge un acte et ne va pas plus loin, mais ce n�est pas encore toute la v�rit� dans le c�ur. David juge son acte: �Car je connais mes transgressions, et mon p�ch� est continuellement devant moi� (v. 5); mais il juge encore son �tat: �Voici, j�ai �t� enfant� dans l�iniquit�, et dans le p�ch� ma m�re m�a con�u� (v. 7). Il ne lui suffit pas de juger son p�ch�; il juge le p�ch� en lui, ce qu�il a �t� d�s sa naissance. Il ne se contente pas de dire: �J�ai outrag� Dieu�, mais il remonte � la source de cet outrage et comprend que la raison de tout ce mal �tait dans son c�ur. La sagesse consiste � discerner ces choses.

(v. 9-15). La v�rit� dans le c�ur a port� ses fruits: un second �tat du c�ur en est la cons�quence: �Cr�e-moi un c�ur pur, � Dieu! et renouvelle au dedans de moi un esprit droit� (v. 10). De quelle mani�re ce c�ur pur pouvait-il �tre produit? �Purifie-moi du p�ch� avec de l�hysope, et je serai pur; lave-moi, et je serai plus blanc que la neige� (v. 9). Il parle de l�hysope avec lequel on faisait aspersion du sang sur le l�preux, puis du lavage d�eau. Sous la loi, � chaque p�ch�, l�aspersion du sang devait �tre renouvel�e; pour nous, le sacrifice a �t� offert une fois pour toutes; mais en outre, l��me du croyant a besoin continuellement du lavage d�eau par la Parole, appliqu� par notre Souverain Sacrificateur aux souillures contract�es pendant la marche: �Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige�. � Mais, pour avoir un c�ur pur, il faut autre chose que notre purification personnelle: �Cache ta face de mes p�ch�s, et efface toutes mes iniquit�s� (v. 11); il est n�cessaire que Dieu lui-m�me ne s�en souvienne plus. Pour un saint de l�Ancien Testament, ce n��tait pas une chose faite, et nous ne pourrions nous exprimer de la m�me mani�re que ce v. 11; mais, quand nos c�urs ont �t� purifi�s de toute iniquit�, nous nous pr�sentons devant Dieu avec la conscience qu�il ne s�en souvient plus. La cons�quence en est le retour de la joie du salut, et l�esprit d�affranchissement qui nous soutient.

Aux v. 16-21, nous trouvons un troisi�me et dernier �tat de c�ur, �tat qui, depuis sa chute et son rel�vement, caract�risera d�sormais David jusqu�� la fin de sa carri�re. �Les sacrifices de Dieu sont un esprit bris�. � Dieu! tu ne m�priseras pas un c�ur bris� et humili�� (v. 19). Ce qui le brise, c�est de se trouver en pr�sence de �la coulpe du sang� (v. 16), de penser qu�il a vers� le sang du juste Urie, image proph�tique du sang de Christ vers� par Isra�l, et qui reste sur ce peuple et ses descendants jusqu�au moment o� le r�sidu retournera � Lui, le c�ur bris� et humili�. Nous aurons, par la suite, � revenir sur ce sujet; mais n�oublions pas que Dieu nous discipline pour nous amener, par degr�s, du c�ur vrai et du c�ur pur, au c�ur bris�, seule condition qui nous convienne en pr�sence de la croix, seul sacrifice que Dieu accepte avec celui de la louange (v. 17), seul �tat du c�ur qui ne nous expose pas � des chutes nouvelles.

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bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/2-samuel-12.html.