Bible Commentaries
3 Jean 1

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versets 1-15

Chapitre 1er

V. 1

Nous ne pouvons pas dire avec certitude si Ga�us, � qui l��p�tre est adress�e, doit �tre identifi� avec l�un ou l�autre de ceux qui portent ce nom et dont parle l��criture. Le Ga�us d� Actes 19:29 �tait de Mac�doine. Le Ga�us d� Actes 20:4 �tait de Derbe, une ville d�Asie mineure. Le Ga�us de 1 Corinthiens 1:14 �tait un Corinthien, et il �tait presque certainement le Ga�us de Romains 16:23, l�h�te de l�ap�tre Paul. Ce Ga�us peut tr�s bien avoir v�cu jusqu�� �tre tr�s �g�, et exercer encore l�hospitalit� quand Jean �crivait. S�il en �tait ainsi, il nous pr�sente un tableau tr�s heureux de quelqu�un qui ne s�est pas lass� � faire le bien.

V. 2

Quoi qu�il en soit, le Ga�us de notre �p�tre nous est pr�sent� comme un saint caract�ris� par la prosp�rit� spirituelle. Jean rend t�moignage au verset 2 de ce que son �me avait prosp�r� au point qu�il ne pouvait que d�sirer que sa sant� physique soit �gale � sa sant� spirituelle. Il y a des p�riodes de l�ann�e o� nous exprimons nos v�ux et d�sirs l�un pour l�autre. Faisons-nous souvent, en v�rit�, de pareils v�ux? Pas souvent, il est � craindre! Nous nous rencontrons et nous enqu�rons: �comment allez-vous?�, et consid�rant qu�il va de soi que la question concerne notre corps, nous r�pondons gaiement (en r�gle g�n�rale): �tr�s bien, merci�. Si la question �tait: �Comment va votre �me?�, que r�pondrions-nous?

V. 3

L�assurance que Jean avait quant � la prosp�rit� spirituelle de Ga�us ne provenait pas de contacts personnels, car ils �taient �loign�s l�un de l�autre et communiquaient par lettre. Elle provenait du t�moignage d�autrui. Certains fr�res �taient arriv�s dans la localit� de Jean, et lui avaient parl� de Ga�us. Ce qu�ils en avaient dit rendait t�moignage au fait que la v�rit� demeurait en lui, et qu�elle s�exprimait dans sa vie, car il marchait dans la v�rit�. Ce qui est en nous se manifeste ext�rieurement dans nos activit�s.

Le Seigneur Lui-m�me avait pos� le principe que �de l�abondance du c�ur, la bouche parle� (Matt. 12:34). Nous trouvons ici un autre principe de vie qui va avec: ce qui demeure en nous caract�rise notre marche. Si le mensonge de Satan demeure en nous, nous ne pouvons que marcher de mani�re fausse et malhonn�te vis-�-vis de Dieu. Quand la v�rit� est en nous par l�Esprit de Dieu (comme nous l�avons vu � propos de 2 Jean 2), nous marchons dans la v�rit�, m�me si nous marchons au milieu de ce monde malhonn�te. La marche d�un chr�tien doit �tre lumi�re au milieu des t�n�bres, et v�rit� au milieu de l�erreur.

V. 4

Dans la seconde �p�tre, Jean nous dit qu�il s��tait fort r�joui de trouver des enfants de la dame �lue marchant dans la v�rit�. Ici il va m�me un stade plus loin en disant qu�il n�y a pas de plus grande joie que ceci. Ga�us semble �tre inclus dans l�expression �ses enfants�. Si cela signifie qu�il a �t� converti par le moyen de Jean, cela voudrait dire qu�il n�est pas un des autres Ga�us mentionn�s dans l��criture. Cependant ici, Jean utilise probablement ce terme de mani�re pastorale, comme il le fait de toute �vidence dans sa premi�re �p�tre (2:1; 3:7; etc.). Il avait un int�r�t paternel � l��gard de tous les saints entrant dans la sph�re de son minist�re. Pierre avertit les anciens de ne pas agir �comme dominant sur des h�ritages� (1 Pierre 5:3). Par son exemple, Jean nous montre que la vraie attitude d�un ancien est celle d�un p�re rempli d�amour et de sollicitude pour ses enfants. Cela aurait �t� bien si ceux qui ont exerc� des responsabilit�s parmi les croyants avaient suivi ses pas.

V. 5-7

Dans les versets 5, 6 et 7, nous d�couvrons ce qui avait pouss� l�ap�tre � �crire ainsi. Les fr�res qui �taient venus et avaient t�moign� de la v�rit� qui �tait en Ga�us, �taient � l��vidence d�humbles ouvriers au service du Seigneur, envers lesquels il avait exerc� l�hospitalit� et qu�il avait aid� � poursuivre leur voyage. L�amour qu�il leur avait montr�, et le service qu�il leur avait rendu, simplement parce qu�ils servaient le Seigneur et �taient sortis en Son Nom, �taient une preuve claire de la v�rit� qui �tait en lui, d�autant plus qu�ils lui �taient �trangers.

La fin du verset 5 pourrait laisser supposer qu�il �tait question de deux classes de personnes: 1) les fr�res, et 2) les �trangers. La meilleure lecture attest�e appara�t �tre cependant: �envers les fr�res, et cela [envers ceux-l� m�me qui sont] �trangers�. C��tait juste de servir les fr�res qui lui �taient bien connus; mais servir des fr�res qui lui �taient compl�tement inconnus, simplement parce qu�ils servaient le m�me Ma�tre, c��tait vraiment agir �fid�lement�. La v�rit�, c�est que les saints sont un, et que le Nom du Seigneur J�sus lie entre eux tous ceux qui servent ensemble en Son Nom, et cet amour est la puissance qui cimente dans le cercle chr�tien. Ga�us �tait fid�le � cette v�rit�. Elle �tait en lui, et il marchait en elle.

Non seulement ces fr�res �taient sortis pour le Nom, mais ils prenaient aussi une place de d�pendance de leur Ma�tre. Ils ne prenaient rien des Gentils (ou: des nations), bien qu�ils circulaient parmi eux et leur pr�chaient la parole. Ils montraient clairement qu�ils ne cherchaient aucun profit d�ordre mat�riel pour eux-m�mes, mais qu�ils cherchaient � donner � leurs auditeurs ce qui serait un gain spirituel pour eux. En ceci, ils �taient imitateurs de l�ap�tre Paul, qui lui-m�me �tait imitateur du Seigneur qui a dit: �Il est plus heureux de donner que de recevoir� (Actes 20:33-35).

Ces fr�res �taient donc ceux que Ga�us avait re�us chez lui, leur offrant une hospitalit� d�amour, bien qu�� leur arriv�e ils lui �taient inconnus. Non seulement il avait pourvu � leur entretien, mais il leur a fait la conduite dans leur voyage �d�une mani�re digne de Dieu�. Il parait donc qu�il avait d� les traiter avec une bont� sup�rieure! S�il leur avait fait la conduite d�une mani�re digne d�un prince, cela aurait �t� magnifique, mais il l�avait fait d�une mani�re digne de Dieu! Il les consid�rait �videmment selon la vraie lumi�re. M�me s�ils paraissaient �tre insignifiants en eux-m�mes, ils �taient serviteurs de Christ, identifi�s au Nom qui est au-dessus de tout nom. Ga�us les recevait comme tels. Il les voyait, non � la lumi�re de quelque appr�ciation personnelle, ou d�faut d�appr�ciation personnelle, mais � la lumi�re de ce qu�ils �taient comme petits serviteurs d�un illustre Ma�tre; et Ga�us marchait ainsi dans la v�rit�, et prouvait que la v�rit� demeurait en lui.

L�exemple de Ga�us est fix� devant nous dans les �critures non pas seulement pour que nous l�admirions, mais pour que nous le suivions. En outre, ce n�est pas simplement quelque chose que nous pouvons �ventuellement faire, quelque chose � quoi nous avons droit et qui est permis, et � quoi aucun Diotr�phe n�a le droit de s�opposer: c�est quelque chose que nous devons faire si nous voulons marcher dans la v�rit�. Notez au verset 8 l�usage du mot �devons�. Il n�est pas dit: Nous avons la possibilit� de recevoir, mais �nous DEVONS recevoir de tels hommes�. �Devons� est un mot qui exprime une obligation, non pas quelque chose de facultatif. Ce sont de �tels hommes� que nous devons recevoir, c�est-�-dire ceux qui viennent vraiment en Son Nom. Si nous ne recevons pas de TELS hommes, nous ne marchons pas dans la v�rit�.

V. 8

D�un autre c�t�, en recevant de tels hommes, �nous coop�rons avec la v�rit�. C�est une affirmation tr�s encourageante, sp�cialement pour ceux d�entre nous qui peuvent ne pas poss�der de dons �clatants. Il y a le danger toujours pr�sent que celui qui a un talent aille le cacher dans la terre et ne fasse rien. Or, bien que nous n�ayons pas le don qui nous qualifierait pour �tre des pr�dicateurs de la v�rit�, ou des actifs propagateurs de la v�rit� d�une mani�re ou d�une autre, nous pouvons quand m�me prendre notre part et devenir des coop�rants de la v�rit�, en nous identifiant avec ceux qui sont des serviteurs plus actifs, en les aidant et en prenant soin de leurs besoins.

Il est fr�quent que nos v�ritables convictions et attitudes se voient tr�s bien dans de tout petits d�tails. Aux jours d�autrefois, Rahab montra qu�elle croyait vraiment au Dieu d�Isra�l et qu�elle adoptait son parti en recevant les espions en paix. Au jugement des nations vivantes qui est encore � venir, selon Matthieu 25, ceux qui sont les brebis, les b�nis de Dieu, r�v�lent l��tat de leur c�ur par ce qu�ils ont re�u les messagers du Fils de l�homme, qui les consid�re comme Ses fr�res. Et aujourd�hui, ceux qui sortent dans le monde avec la v�rit�, doivent �tre re�us, si nous aussi sommes de la v�rit� et si nous coop�rons avec elle.

C�est l�inverse de l�instruction contenue dans la seconde �p�tre. L�, le croyant doit refuser l�acc�s de sa maison � celui qui n�apporte pas la v�rit�, et il ne doit pas s�identifier en quoi que ce soit avec lui. Ici le fr�re, m�me �tranger, mais qui porte diligemment la v�rit� pour le Nom, doit �tre re�u, et nous sommes heureux d��tre identifi�s avec lui � cause de la v�rit� qu�il apporte. Dans les deux cas, la v�rit� est le test, et toutes consid�rations d�ordre simplement personnel sont mises de c�t�.

V. 9-10

Dans les versets 9 et 10, nous trouvons un expos� du triste �tat de choses dans une certaine assembl�e, ce qui a contraint l�ap�tre � �crire de cette mani�re. Rien n�est dit quant � la localisation de cette �assembl�e�. Ce n��tait probablement pas l� o� Ga�us vivait. Diotr�phe y �tait un fr�re en vue, et il est tr�s possible que D�m�trius mentionn� au verset 12 y �tait aussi. Diotr�phe ne voulait en aucun cas recevoir ces fr�res. Il prenait une position tr�s dure contre eux, interdisant aux autres de les recevoir, et m�me les excluant de l�assembl�e. Il rejetait aussi les directives de l�ap�tre, cherchant � renverser l�autorit� apostolique par des paroles malveillantes.

Il semblerait que le cas de Diotr�phe soit celui d�un ancien ou surveillant local dominant sur l�h�ritage de Dieu, l�assembl�e, exactement ce qui est interdit dans l��p�tre de Pierre; et quelqu�un agissant ainsi ne pouvait que prendre une position d�insubordination par rapport � l�autorit� apostolique. Quelqu�un qui allait � l�encontre de ce que Pierre avait �crit des ann�es auparavant, n�allait pas maintenant s�incliner devant ce qui �tait �crit par Jean.

Pourquoi Diotr�phe agissait-il ainsi? L�excuse tr�s probable �tait que ces fr�res qui voyageaient n�avaient pas d�autorisation, et qu�il tenait � ce qui �tait ordonn� et officiel. Mais le motif sous-jacent de son attitude et de son action est d�masqu� par ces mots: �qui aime � �tre le premier parmi eux�. Le travail de ces hommes �tait en quelque sorte un d�fi � la place qu�occupait Diotr�phe, et qu�il aimait occuper. Il ne pouvait donc pas les tol�rer.

Maintes et maintes fois l�Esprit de Dieu a travaill� hors des structures officielles, et cela m�rite d��tre not�. Il en �tait ainsi des proph�tes que Dieu suscitait en Isra�l. Il en a �t� ainsi au plus haut degr� dans le cas du Seigneur Lui-m�me. Il �tait consid�r� comme un parvenu non officiel par les chefs religieux de son temps, et Son autorit� �tait fortement contest�e (voir Matt. 21:23). Paul aussi a commenc� sa carri�re d�une mani�re non officielle comme Galates 1:15-23 en rend t�moignage. Le fait est que le Seigneur suscite des serviteurs selon Son plaisir souverain, et ne demande ni permission ni conseil � personne. Tous les r�veils ou renouveaux de ces derniers temps ont �t� marqu�s par ce m�me fait. L��glise officielle n�a pas aid�, quand elle ne s�y est pas oppos�e.

Il m�rite d��tre remarqu� que, soit dans cette �p�tre soit dans la pr�c�dente, le seul test propos� quant � ceux qui professent �tre serviteurs du Seigneur, est celui de la v�rit�. L�apportent-ils ou ne l�apportent-ils pas? Si les ap�tres avaient entrepris d�autoriser et d�envoyer des pr�dicateurs de la Parole, ou s�ils avaient nomm� un comit� pour le faire, la pr�sence ou l�absence d�autorisation aurait �t� le test. Nous vivons dans un monde o� les autorisations humaines de ce genre abondent, et le r�sultat est �vident. Les hommes ayant la bonne autorisation foisonnent, mais ils n�apportent pas la v�rit�. Ils utilisent l�autorisation pour accr�diter l�erreur qu�ils propagent, ce qui est un mal �pouvantable.

C�est une id�e tr�s r�pandue que l�homme doit accr�diter le message � Un Tel est d�ment ordonn�, donc ce qu�il dit doit �tre juste. Ou bien cela peut prendre la forme suivante: Un Tel est si bon, si s�rieux, si dou�, si spirituel, qu�il ne peut se tromper. Mais le principe est faux en entier. Le vrai principe est justement le contraire. Le message accr�dite l�homme. Les paroles du Seigneur en Luc 9:49-50 �noncent pratiquement ce principe, et il est clairement et d�finitivement arr�t� dans les deuxi�me et troisi�me �p�tres de Jean. L�homme n�est pas le test pour la v�rit�: la v�rit� est le test pour l�homme. Combien il est donc important d��tre bien �tabli dans la v�rit� afin de pouvoir l�utiliser comme test.

L�action de Diotr�phe ne manquait nullement d��nergie. Il ne recevait pas ces fr�res �trangers, et emp�chait les autres de le faire. Il ne les voulait pas dans l�assembl�e. Et de plus il ne voulait pas recevoir l�ap�tre, au moins quant � son autorit�, et parlait contre lui avec malveillance. Il est tr�s possible qu�il consid�rait que sa vigueur �tait une preuve de fid�lit� � l�ordre et � la dignit�. Mais cela n�avait pour racine que le vieux pharisa�sme de l�amour de la position et de la pr��minence. Le fid�le, c��tait Ga�us, non pas lui (voir v. 5).

Il se peut que chasser ces fr�res de l�assembl�e n�ait pas �t� une excommunication en bonne et due forme, puisque c��tait une action personnelle et non pas de l�assembl�e; mais de toute �vidence, il ne leur accordait plus aucune place ni aucune libert� dans l�assembl�e. De la m�me mani�re, l�expression �ne nous re�oit pas� ne veut probablement pas dire qu�il ne recevait pas Jean pour la fraction du pain, car Jean �tait loin. Cela signifie qu�il n�acceptait pas son autorit� d�ap�tre, et faisait de son mieux par des paroles malveillantes pour saper son autorit� dans l�esprit des autres.

V. 11

Or tout ceci n��tait que du �mal� comme le verset 11 l�indique, et nous ne devons pas l�imiter. Nous croyons solennellement que �d�biter de m�chantes paroles� contre les serviteurs du Seigneur est une plaie douloureuse de nos jours. C�est une astuce classique dans les controverses de noircir le caract�re de celui dont on ne peut pas r�futer les arguments, mais c�est doublement m�prisable quand on se le permet parmi ceux qui ont � combattre pour la v�rit�. Abstenons-nous en, et imitons ce qui est bien.

Dans la derni�re partie du verset 11 nous avons un nouvel exemple de la mani�re abstraite de raisonner de l�ap�tre quant au bien et au mal; nous ferons bien de la laisser agir dans toute sa force dans nos consciences. Comment nous situons-nous � cet �gard? Sommes-nous de Dieu ou ne L�avons-nous pas vu?

V. 12

D�m�trius est plac� devant nous comme un exemple qu�il est bon de suivre. Tous savaient qu�il faisait le bien, et Jean lui-m�me en rendait t�moignage. Mais par-dessus tout, la v�rit� elle-m�me lui rendait t�moignage. La v�rit� nous pr�sente un �talon de r�f�rence infaillible quant � ce qui est bon, et si le cas de D�m�trius �tait examin� � la lumi�re de la v�rit�, la v�rit� elle-m�me rendait un bon t�moignage en sa faveur. Nous serons tous examin�s finalement � la lumi�re de la v�rit� quand nous nous tiendrons devant le tribunal de Christ. Que sera-t-il rapport� de nous? du bien ou du mal?

V. 13-14

Notre petite �p�tre se termine de mani�re tr�s similaire � la deuxi�me �p�tre. Avec Ga�us comme avec la dame �lue, les conversations en t�te � t�te �taient bien pr�f�rables � une communication par lettre. Mais de m�me qu�il y avait urgence � fortifier la dame �lue contre les approches subtiles du mal, et cela ne souffrait aucun d�lai, il �tait tout aussi urgent de confirmer Ga�us dans son �uvre d�hospitalit� et de soutien de ceux qui �taient dans le bien et dans la v�rit�, justement quand d�autres les rejetaient.

V. 15

En conclusion l�ap�tre parle des fr�res qui �taient avec lui, et de ceux qui �taient avec Ga�us, en les qualifiant d��amis�. Ceci nous renvoie au chapitre 15 de son �vangile o� nous trouvons le Seigneur disant: �Vous �tes mes amis, si vous faites tout ce que moi je vous commande� (Jean 15:14); et encore: �Je vous ai appel�s amis, parce que je vous ai fait conna�tre tout ce que j�ai ou� de mon P�re� (Jean 15:15). Le saint ob�issant est introduit dans cette merveilleuse intimit�, et il peut donc �tre reconnu comme un ami de Christ.

En contraste avec Diotr�phe volontaire et d�sob�issant, il y avait ceux qui �taient effectivement les amis de Christ, et ceux-l� �taient reconnus comme amis par l�ap�tre et par tous ceux qui marchaient dans la v�rit�.

En terminant, chacun de nous fera bien de se poser la question: Si l�ap�tre Jean �tait parmi nous aujourd�hui, me reconna�trait-il comme AMI?

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