Bible Commentaries
Actes 19

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versets 1-41

(v. 1-7). � Paul leur dit: �Jean a baptis� du bapt�me de la repentance, disant au peuple qu�ils crussent en celui qui venait apr�s lui, c�est-�-dire en J�sus� (v. 4). Le bapt�me de Jean �tait en rapport avec un Christ vivant qui devait venir pour �tablir son r�gne glorieux. Pour y participer il fallait se repentir et abandonner sa mauvaise voie; c�est pourquoi Paul l�appelle le bapt�me de la repentance.

Mais ce Christ qui venait apr�s Jean a �t� rejet�; son royaume en gloire n�a pu s��tablir. J�sus est mort; il a accompli ainsi l��uvre de la r�demption. Au lieu du royaume glorieux, l��vangile de la gr�ce proclame le salut des p�cheurs. Ceux qui le re�oivent font partie de l��glise dont les b�n�dictions sont spirituelles et c�lestes. Or comme c�est par la mort du Seigneur que le croyant est sauv� et fait partie de la maison de Dieu, le nouveau t�moignage qui a remplac� Isra�l, le signe de l�introduction dans ce nouvel ordre de choses est le bapt�me chr�tien qui rattache � un Christ mort; on est baptis� pour Christ pour sa mort (Romains 6:3), pour r�aliser la mort � tout ce qui caract�rise le monde et le vieil homme, en suivant le Seigneur dans le chemin qu�il nous a ouvert au travers du monde qui l�a rejet�.

Au temps des ap�tres, apr�s le bapt�me, on recevait le Saint Esprit. �Ayant ou� ces choses, ils furent baptis�s pour le nom du Seigneur J�sus; et, Paul leur ayant impos� les mains, l�Esprit Saint vint sur eux, et ils parl�rent en langues et proph�tis�rent� (v. 5, 6). Aujourd�hui, les effets de la puissance du Saint Esprit ne se manifestent pas par des dons miraculeux. Mais le Saint Esprit que l�on re�oit apr�s avoir cru aujourd�hui comme alors, accomplit tout ce que le Seigneur a dit de lui dans l��vangile de Jean, en faveur des chr�tiens, o� il le pr�sente comme le Consolateur qui demeure avec eux pour leur rappeler les choses que J�sus avait dites ici-bas, les conduire dans toute la v�rit�, leur annoncer ce qui va arriver, prendre ce qui est au Seigneur pour le leur communiquer (voir Jean 14:15-20, 26; 15:26; 16:12-15), en un mot, faire valoir la Parole dans les c�urs, op�rer l��uvre de Dieu dans les croyants et dans l�Assembl�e que le Seigneur nourrit et ch�rit par ce moyen. L�Assembl�e, au commencement, n��tait pas nourrie et consol�e par les dons miraculeux, mais bien par la Parole de Dieu que le Saint Esprit faisait valoir. Chez le croyant, le Saint Esprit est aussi le sceau par lequel Dieu le reconna�t comme son enfant. On ne peut dire � Dieu P�re, sans avoir le Saint Esprit (Romains 8:15, 16).

Travail de Paul � �ph�se

(v. 8-22). � Paul entra dans la synagogue � �ph�se et, pendant trois mois, il discourut avec les Juifs, �les persuadant des choses du royaume de Dieu� (v. 8). Mais, comme toujours, l�opposition surgit de la part des Juifs. Paul se retira d�avec eux, mit � part ceux qui avaient cru, et pr�senta la Parole tous les jours pendant deux ans dans l��cole de Tyrannus, personnage dont il n�est rien dit de plus; �de sorte que tous ceux qui demeuraient en Asie ou�rent la parole du Seigneur, tant Juifs que Grecs� (v. 5, 9, 13). Le terme Asie d�signait seulement la contr�e dont �ph�se �tait la capitale.

Dans cette ville, o� l�opposition se manifestait tr�s forte de la part des Juifs, au milieu des t�n�bres de l�idol�trie, Dieu op�rait des miracles extraordinaires par les mains de Paul. Il montrait ainsi que la puissance �tait � lui et non dans la magie qui se pratiquait largement � �ph�se. �De sorte que m�me on portait de dessus son corps des mouchoirs et des tabliers sur les infirmes; et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient� (v. 11, 12). Ainsi la puissance miraculeuse ouvrait le chemin � l��vangile, mais c��tait la Parole de Dieu qui, en p�n�trant dans les c�urs et les consciences, accomplissait l��uvre divine.

Il y avait � �ph�se des Juifs exorcistes, personnages qui pr�tendaient chasser les d�mons. Voyant, sans doute, que Paul r�ussissait mieux qu�eux, ils voulurent se servir du nom de J�sus pour obtenir plus de succ�s et disaient: �Je vous adjure par J�sus que Paul pr�che� (v. 13). Mais le nom de J�sus ne se pr�te pas � l�homme trompeur pour lui donner de l�importance; aussi ceux qui voulurent s�en servir � cette fin, en firent l�humiliante exp�rience. Un des principaux sacrificateurs juifs, nomm� Sc�va, avait sept fils qui pr�tendaient se servir du nom de J�sus pour chasser un d�mon. �Mais l�esprit malin, r�pondant, leur dit: Je connais J�sus et je sais qui est Paul; mais vous, qui �tes-vous?� Et l�homme en qui �tait l�esprit malin s��lan�a sur eux et ils s�enfuirent nus et bless�s (v. 14-16). Les d�mons connaissaient J�sus mieux que les hommes. En Matthieu 8:29, ils lui disent: �Es-tu venu ici avant le temps pour nous tourmenter?� Ils savent qu�il est leur juge. En Marc 5:7, l�un d�eux lui dit aussi: �Je t�adjure par Dieu, ne me tourmente pas�. De m�me, en Luc 8:28; Jacques dit au chap. 2 de son �p�tre: �Tu crois que Dieu est un; tu fais bien: les d�mons aussi croient et ils frissonnent�. Ils ont p�ch�; il n�y a pas de pardon pour eux, et ils savent que le jour de leur jugement par le Seigneur arrivera certainement.

On voit aussi, dans cette confession des d�mons, la preuve de la divinit� de J�sus. Ils le reconnaissent comme celui envers qui ils ont p�ch� et, malgr� l�humanit� qu�il a rev�tue, ils voient en lui le Dieu qui les jugera, ce dont ils frissonnent, tandis que l�homme, une cr�ature qui leur est inf�rieure et aussi coupable, auquel Dieu offre son pardon, refuse de croire en J�sus et � sa divinit�, lui qui se pr�sente � tous comme Sauveur, en attendant d��tre le juge de ceux qui n�auront pas voulu croire.

Ce r�cit montre �galement la sup�riorit� des d�mons, comme cr�atures, sur l�homme. L�un d�eux mit en fuite les sept fils de Sc�va, nus et bless�s: leur v�ritable �tat naturel fut manifest� et ils portaient des blessures, cons�quences de leurs pr�tentions. Ces anges de Satan sont appel�s en �ph�siens 6:12, des principaut�s, des autorit�s, des dominateurs de ces t�n�bres, une �puissance spirituelle de m�chancet� qui est dans les lieux c�lestes�. Ce sont donc des �tres redoutables, mais qui ne peuvent rien faire au chr�tien rev�tu de l�armure compl�te de Christ, c�est-�-dire, s�il pr�sente dans sa marche les caract�res de Christ en ob�issant comme il a ob�i. C�est ainsi que le Seigneur vainquit Satan lors de la tentation au d�sert. Les hommes qui compara�tront devant le grand tr�ne blanc avec tous leurs p�ch�s, en sortiront nus: leur �tat de p�ch� sera pleinement d�voil� � la lumi�re �clatante du tr�ne, malgr� la bonne opinion qu�ils auront pu avoir de leur religion, de leur honn�tet�. Ils n�en sortiront pas bless�s, mais destin�s � porter �ternellement les cons�quences de leurs p�ch�s, pour n�avoir pas cru au Seigneur J�sus comme leur Sauveur. Pour n��tre pas trouv� nu au jour du jugement, il faut �tre rev�tu de Christ.

Cette action du d�mon sur les fils de Sc�va, �vint � la connaissance de tous ceux qui demeuraient � �ph�se, Juifs et Grecs; et ils furent tous saisis de crainte, et le nom du Seigneur J�sus �tait magnifi� (v. 17), ce nom qui n�avait aucune apparence au milieu des hommes, puisque Paul pr�sentait J�sus comme mort sur la croix, expression de la faiblesse humaine, mais sorti de la mort en vainqueur de Satan et de ses anges. Mais en ce nom Dieu offrait le salut. Aussi, les effets de sa puissance en gr�ce se manifest�rent. �Plusieurs de ceux qui avaient cru, venaient, confessant et d�clarant ce qu�ils avaient fait�.

Lorsqu�on s�est vu dans la pr�sence de Dieu, o� ce que nous sommes et ce que nous avons fait a �t� manifest� dans sa pleine lumi�re, on ne craint pas de le dire en public. C�est l� la vraie droiture dont parle David apr�s avoir confess� ses fautes devant Dieu: �Jetez des cris de joie, vous tous qui �tes droits de c�ur� (Ps. 32:11). Et: �Bienheureux l�homme... dans l�esprit duquel il n�y a point de fraude!� (v. 1, 2). L�esprit sans fraude ne cache rien � Dieu, ne se justifie pas lui-m�me; c�est � quoi il faut arriver pour obtenir le pardon. Dieu ne peut pardonner des p�ch�s que l�on cache, ni des p�cheurs qui croient ne pas avoir fait beaucoup de mal. Si un bienfaiteur veut payer les dettes d�un homme ruin�, il faut premi�rement qu�il sache de la bouche de cet homme quel est le montant de ses dettes. Une fois ses dettes pay�es, celui-ci ne craindra pas de dire � d�autres combien elles �taient grandes, afin de faire ressortir la gr�ce et la bont� de l�ami qui les lui a acquitt�es. Il en ira de m�me pour tout croyant, comme pour les �ph�siens et pour la Samaritaine qui alla dire � ses concitoyens: �Venez, voyez un homme qui m�a dit tout ce que j�ai fait�, parce qu�elle s��tait vue dans la pr�sence de Dieu auquel rien n�est cach�.

Il y avait aussi parmi les convertis d��ph�se plusieurs qui �s��taient adonn�s � des pratiques curieuses�, soit les sciences occultes et la magie. Les livres qui les initiaient aux secrets de ces manifestations, admir�es des gens superstitieux et qui n�avaient de vrai que d��tre diaboliques, ils les br�l�rent devant tous, afin que personne ne p�t les utiliser, d�montrant ainsi l�erreur et la folie de leurs pratiques. Ils ne s�arr�t�rent pas � la valeur mat�rielle de ces ouvrages, qui s��levait � cinquante mille pi�ces d�argent, dont ils faisaient la perte avec joie pour le Seigneur. �C�est avec une telle puissance que la parole du Seigneur croissait et montrait sa force� (v. 20), cette parole par laquelle Dieu cr�a les cieux et la terre (Ps. 33:6; 2 Pierre 3:5). Employ�e pour la conversion des p�cheurs, elle produit, dans la conscience et le c�ur, les effets merveilleux qui prouvent la r�alit� de son �uvre en ceux qui croient, une �uvre cach�e, dont la r�alit� se montre par des actes, appel�s des �uvres de foi, comme on le voyait chez les Thessaloniciens; la r�alit� de la vie divine se manifestait en eux par leur ��uvre de foi� et leur �travail d�amour� (1 Thess. 1:3).

Nous connaissons la bonne marche de l�assembl�e d��ph�se par l��p�tre que Paul lui adressa quelque quinze ans plus tard, lorsqu�il �tait prisonnier � Rome. Il n�a point d�observations � leur faire, comme � la plupart des autres assembl�es auxquelles il s�adressait. C�est pourquoi il pouvait leur exposer ce qui nous est si profitable maintenant, la position c�leste de l��glise et des croyants, selon les conseils de Dieu.

Apr�s ces manifestations de la puissance de la Parole � �ph�se, Paul se proposa de passer par la Mac�doine et l�Acha�e, pour aller de l� � J�rusalem, et ensuite � Rome. Il n�y arriva que prisonnier. Il aurait d� s�y rendre sans passer par J�rusalem, car c�est dans cette ville que les Juifs le prirent et le remirent entre les mains des Romains, comme nous le verrons dans les chapitres 21 � 24; mais le Seigneur le permit ainsi.

Paul resta encore quelque temps � �ph�se, apr�s avoir envoy� Timoth�e et �raste � Corinthe, car il �tait tr�s pr�occup� de l��tat de cette assembl�e, comme nous le voyons dans les deux lettres qu�il leur adressa. C�est � ce moment qu�il leur �crivit sa premi�re �p�tre, que Tite leur porta. Pendant le reste de son s�jour � �ph�se, il traversa la terrible �meute suscit�e par D�m�trius.

Grand tumulte � �ph�se

(v. 23-41). � Il ne semble pas qu�il y ait eu de grandes pers�cutions durant le s�jour de Paul � �ph�se. Mais l�ennemi, que la puissance de Dieu avait brid� jusque-l�, suscita des troubles avant son d�part. Il existait � �ph�se un temple d�di� � la d�esse Diane. Plus anciennement ce temple, merveilleux en beaut� et en richesse, passait pour une des sept merveilles du monde; mais il fut d�truit par un incendie. Celui qui fut reb�ti, quoique de moindre importance, �tait cependant c�l�bre � cause de la grande Diane, que le secr�taire de la ville appelle �l�image tomb�e du ciel� (v. 35). En souvenir du temple d�truit et pour maintenir au milieu du peuple le prestige de la d�esse, un certain D�m�trius fabriquait de petits temples en argent, dont la vente lui procurait un grand gain, ainsi qu�� tous les artisans qu�il occupait � cela. Mais comme les chr�tiens n�en achetaient plus, D�m�trius assembla ceux qui travaillaient � cette industrie, leur exposa que leur bien-�tre venait de ce travail, et qu�il y avait du danger pour eux que cette industrie ne tomb�t en discr�dit. Pour produire plus d�effet encore sur ses auditeurs, il ajouta que si Paul continuait � parler contre l�idol�trie, on risquait de voir le discr�dit tomber sur le temple, si bien que l�idole, universellement r�v�r�e, serait an�antie.

C�est par la religion de la chair que Satan a le plus de prise sur le c�ur humain pour s�opposer � Dieu. D�m�trius leur dit: �Vous voyez et apprenez que non seulement � �ph�se, mais presque par toute l�Asie, ce Paul, usant de persuasion, a d�tourn� une grande foule, disant que ceux-l� ne sont pas des dieux, qui sont faits de main� (v. 26, 27). Tout en r�sistant � la v�rit� que Paul pr�chait, D�m�trius avait �prouv�, dans ce qu�il appelle la persuasion dont Paul usait, la puissance de sa pr�dication. Ce n��tait rien moins que la �puissance de Dieu en salut � quiconque croit� (Romains 1:16) qui d�tournait ces hommes des tromperies du diable. �Quand ils eurent entendu ces choses, ils furent remplis de col�re, et s��criaient, disant: Grande est la Diane des �ph�siens! Et toute la ville fut remplie de confusion; et, d�un commun accord, ils se pr�cipit�rent dans le th��tre� (v. 28, 29), sans doute pour agir plus fortement sur les foules. Ils entra�n�rent avec eux deux compagnons de Paul, Ga�us et Aristarque. L�ap�tre voulait aussi y entrer, mais les disciples s�y oppos�rent, ainsi que quelques Asiarques, magistrats qui pr�sidaient aux c�r�monies religieuses et aux jeux publics et qui �taient des amis de Paul. On ne sait s�ils furent convertis; mais d�apr�s ces paroles ils �taient favorables � l�ap�tre, sans �tre au nombre des disciples. Le Seigneur se sert de qui il veut pour prot�ger les siens; il savait que Paul n�aurait aucune influence sur cette foule et qu�il courrait un danger inutile. Un Juif, nomm� Alexandre, voulut pr�senter une apologie au peuple; mais lorsqu�on le reconnut comme Juif, les �meutiers cri�rent pendant deux heures: �Grande est la Diane des �ph�siens!� Malgr� le prestige qu�exer�ait sur les hommes cette idole renomm�e, elle �tait impuissante � se prot�ger, puisqu�il fallait crier si longtemps qu�elle �tait grande. Il ne para�t pas que cet Alexandre f�t un disciple; il voulait faire conna�tre, sans doute, que les Juifs �taient d�accord avec D�m�trius contre Paul; mais il �choua, car les Juifs n��taient pas aim�s des Grecs.

Le secr�taire de la ville intervint pour apaiser la foule. �Hommes �ph�siens�, dit-il, �qui est donc l�homme qui ne sache pas que la ville des �ph�siens est consacr�e � la garde du temple de la grande Diane, et � l�image tomb�e du ciel?� (v. 35). Selon lui, un tumulte pareil risquait de faire accuser la ville de s�dition, car il n�y avait aucun motif pour justifier les troubles. �Vous avez amen� ces hommes�, leur dit-il, �qui ne sont ni des voleurs sacril�ges, ni des blasph�mateurs de votre d�esse. Si donc D�m�trius et les artisans qui sont avec lui ont quelque affaire contre quelqu�un, les tribunaux sont ouverts, et il y a des proconsuls; qu�ils s�accusent les uns les autres. Et si vous avez une r�clamation � faire sur d�autres sujets, on en d�cidera dans l�assembl�e l�gale� (v. 37-39). Apr�s avoir prononc� ces paroles de bon sens, il cong�dia l�assembl�e. Gr�ce � ce discours, nous voyons avec quelle sagesse Paul et ses compagnons avaient pr�ch� l��vangile au milieu des pa�ens d��ph�se. Ils n��taient pas des voleurs sacril�ges, c�est-�-dire des gens qui se fussent empar�s de choses que la population tenait pour sacr�es, ni des blasph�mateurs de leur d�esse. Ils avaient pr�sent� la Parole de Dieu qui suffisait pour d�montrer le n�ant de l�idol�trie, sans avoir besoin de d�nigrer l�idole, sacr�e � leurs yeux. Il y a l� un enseignement important � retenir quand on doit pr�senter l��vangile au monde, surtout vis-�-vis d�une religion sinc�rement respect�e. Ce n�est pas en en disant du mal qu�on fera accepter la v�rit�; il faut simplement pr�senter la Parole de Dieu. Elle fera son chemin dans les c�urs en y apportant la lumi�re n�cessaire; elle manifestera l�erreur mieux que si l�on montre du m�pris pour ce qui passe pour sacr�. Paul �crivait � Timoth�e: �Pr�che la parole�. C�est la seule v�ritable arme offensive dont il faut se servir, pour que le Seigneur accomplisse son �uvre. Par elle Dieu a cr�� l�univers; par elle le croyant est d�livr� du pouvoir des t�n�bres et transport� dans le royaume du Fils de son amour (2 Pierre 3:5; H�breux 1:3; Colossiens 1:13).

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