Bible Commentaries
Actes 20

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versets 1-38

Paul quitte �ph�se

(v. 1-6). � Lorsque le tumulte d��ph�se eut cess�, Paul fit venir les disciples et apr�s les avoir embrass�s, partit pour la Mac�doine. De ce qu�il fit dans ce pays, o� il y avait plusieurs assembl�es, entre autres � Philippes, � Thessalonique et � B�r�e, il est dit simplement au v. 2: �Et ayant travers� ces quartiers-l�, et ayant beaucoup exhort� les disciples, il vint en Gr�ce�. Mais nous connaissons un d�tail de ce voyage par ce qu�il dit en 2 Corinthiens 2:12, 13. Pour aller d��ph�se en Mac�doine, Paul passa par la Troade o� il pensait trouver Tite qu�il avait envoy� d��ph�se pour porter aux Corinthiens sa premi�re �p�tre. Comme il avait �crit s�v�rement, quoique dans l�amour, il �tait anxieux de savoir quel effet elle avait produit. Tite �tant d�j� parti, quoiqu�une porte lui f�t ouverte pour annoncer l��vangile, Paul ne put rester en Troade et continua son voyage vers la Mac�doine o� il le trouva (2 Corinthiens 7:13). Rassur� sur l��tat des Corinthiens, il leur �crivit de l� sa seconde �p�tre, o� il les exhorte, entre autres, � pr�parer des secours destin�s aux disciples de la Jud�e, dont il leur avait d�j� parl� dans 1 Cor. 16:1-3 (voir encore 2 Corinthiens 8 et 9 et Romains 15:25 et 27, �p�tre que Paul �crivit aussi pendant ce voyage).

Arriv� en Gr�ce, il y s�journa trois mois, durant lesquels il put revoir l�assembl�e de Corinthe, et songeait � se rendre par mer en Syrie pour aller � J�rusalem. Mais il apprit que les Juifs lui avaient dress� des emb�ches, esp�rant, sans doute, le faire mourir, et d�cida de passer par la Mac�doine, chemin beaucoup plus long, mais qui nous valut les pr�cieux enseignements que nous donne ce chapitre sur sa visite en Troade et les exhortations qu�il fit aux anciens d��ph�se, qu�il vit � Milet. Dieu dirige ses serviteurs pour accomplir sa volont�. Il se servit des mauvaises intentions des Juifs de l�Acha�e pour que sa Parole cont�nt des enseignements qui nous sont si utiles.

Tous les compagnons de Paul se dirig�rent avec lui vers la Mac�doine. Un fr�re de B�r�e, nomm� Sopater, l�accompagna jusqu�en Asie, o� se trouvait �ph�se, tandis que d�autres fr�res de Thessalonique, Aristarque, Second et Ga�us, puis le fid�le Timoth�e avec Tychique et Trophime, prirent les devants et l�attendirent en Troade, avec ceux qui l�accompagnaient. D�apr�s le verset 6, ceux-ci s��taient arr�t�s � Philippes, d�o� ils partirent par mer apr�s les jours des pains sans levain.

Un dimanche en Troade

(v. 7-12). � La veille du d�part de Paul, le premier jour de la semaine, l�assembl�e �tait r�unie pour rompre le pain. Cette mention, tr�s pr�cieuse et importante, confirme que le jour du Seigneur, le dimanche, est bien le jour choisi pour se souvenir de sa mort, puisque c�est ce jour-l� qu�il ressuscita. On ne rompait pas le pain � l�occasion de la visite de l�ap�tre; car on lit: �Et le premier jour de la semaine, lorsque nous �tions assembl�s pour rompre le pain...�, indication d�une habitude, suivie sans doute ailleurs, car les saints �taient conduits partout par le m�me Esprit. Le jour du sabbat ne peut se c�l�brer dans le christianisme, puisque le Seigneur le passa tout entier dans le tombeau, sa mort ayant mis fin � l��tat de choses l�gal auquel appartenait le sabbat. Le jour mis � part pour le Seigneur est le premier de la semaine, d�j� sp�cifi� par sa r�surrection, en Jean 20:19, et de nouveau mentionn� huit jours apr�s, quand les disciples �taient encore r�unis (v. 26). Ils ne prenaient pas la c�ne ces dimanches-l�, puisque le Seigneur �tait encore avec eux; mais c��tait le jour du Seigneur, ce qui est confirm� en Apocalypse 1:10 o� Jean dit: �Je fus en Esprit, dans la journ�e dominicale� (ou seigneuriale, qui appartient au Seigneur, mise � part pour lui).

La pr�sence de Paul, qui devait partir le lendemain, donnait un cachet particulier � cette r�union. Il profita de l�occasion pour faire un discours qui se prolongea jusqu�� minuit. Les premiers chr�tiens rompaient le pain le soir et faisaient en m�me temps un repas, parce que le Seigneur avait institu� la c�ne le soir apr�s le repas de la P�que. Il y avait beaucoup de lampes dans la salle � cause de la nombreuse assistance. Un jeune homme nomm� Eutyche, assis sur la fen�tre, s�endormit profond�ment, parce que Paul pr�chait tr�s longuement, tomba, et fut relev� comme mort. Il nous semble que, si Paul nous tenait un discours, personne au milieu de nous ne dormirait; mais ce n�est pas certain, car nous avons souvent l�occasion d�entendre cet ap�tre dans nos r�unions, lorsqu�on lit dans ses �p�tres et que l�on en parle, ce qui n�emp�che pas toujours de s�assoupir. Ce qui tient �veill�, c�est l�int�r�t que l�on porte � la Parole qui est pr�sent�e: elle a du reste une saveur toute particuli�re lorsqu�elle est lue l� o� le Seigneur a promis sa pr�sence, et c�est cette pr�sence qu�il faut rechercher avant tout autre chose, lorsque nous sommes r�unis, car c�est de cela que d�coule l��dification de l�assembl�e. Le Seigneur a dit: �L� o� deux ou trois sont assembl�s en (ou �) mon nom, je suis l� au milieu d�eux� (Matthieu 18:20). Paul descendit, se pencha sur Eutyche, l�embrassa et dit: �Ne soyez pas troubl�s, car son �me est en lui� (v. 10). Tous furent extr�mement r�jouis de le retrouver vivant. Il avait simplement perdu connaissance.

Ils rompirent donc le pain et mang�rent; puis, apr�s avoir convers� jusqu�� l�aube, ils partirent. C��tait un moment solennel que celui-l�. Car, ainsi que l�ap�tre le dit aux anciens � Milet, il ne pensait pas les revoir ici-bas et cette perspective l�avait engag� � parler longuement. Les chr�tiens d�alors, surtout ceux d�entre les gentils, ne poss�daient pas, comme nous, les �critures; ils �taient enseign�s oralement lorsqu�ils avaient la visite d�un serviteur du Seigneur. C�est pourquoi ils profitaient de cette occasion exceptionnelle, puisque la r�union avait pour but de se souvenir de la mort du Seigneur et qu�il n��tait pas n�cessaire d�avoir une pr�dication. Quand nous sommes r�unis pour nous souvenir du Seigneur, nous offrons � Dieu le P�re, comme au Seigneur, les louanges et l�adoration de c�urs reconnaissants; une pr�dication est plut�t exceptionnelle si le culte est bien rendu; elle peut avoir lieu si l�on se laisse diriger par le Seigneur.

D�part de la Troade

(v. 13-16). � Les compagnons de Paul partirent par mer et arriv�rent � Assos, localit� situ�e au sud de la Troade, o� ils attendirent l�ap�tre qui avait d�sir� faire ce chemin � pied. Il �prouvait, sans doute, le besoin de se trouver seul et de jouir des effets bienfaisants de cette marche dans la solitude. Lorsqu�il eut rejoint ses compagnons � bord, le navire les transporta � Mityl�ne, situ�e dans l��le de Lesbos. Le lendemain, ils arriv�rent � la hauteur de Chios, autre �le sur les c�tes d�Asie Mineure. Le troisi�me jour, ils pass�rent � Samos et s�arr�t�rent � Trogylle, puis abord�rent � Milet. Ils �vit�rent �ph�se, qui se trouvait un peu plus au nord, car Paul avait peu de temps, puisqu�il d�sirait �tre � J�rusalem le jour de la Pentec�te.

Discours de Paul � Milet

(v. 17-38). � Il fit donc venir � Milet les anciens de l�assembl�e d��ph�se pour les exhorter � en prendre soin, car ce qui le liait � elle, comme � toutes, ce n��tait pas seulement le fait qu�il y avait travaill� longtemps, mais le prix qu�elle avait pour le c�ur du Seigneur. Dans l��p�tre qu�il leur adressa de Rome, il �crit: �Christ a aim� l�assembl�e et s�est livr� lui-m�me pour elle, afin qu�il la sanctifi�t en la purifiant par le lavage d�eau par parole� (�ph�siens 5:25, 26). Les serviteurs du Seigneur doivent prendre soin de l�assembl�e avec le m�me amour que lui.

L�ap�tre rappelle aux anciens comment il s��tait comport� pendant son s�jour parmi eux; il avait servi le Seigneur en toute humilit�, avec larmes, et les emb�ches des Juifs lui avaient attir� de cruelles �preuves. Aucune peine ne l�avait d�tourn� de la t�che que le Seigneur lui avait confi�e pour former cette assembl�e. Il n�avait cach� aux chr�tiens aucune des choses qui leur �taient profitables. Il les avait enseign�es publiquement et dans les maisons, en insistant sur la repentance envers Dieu et la foi de notre Seigneur J�sus Christ (v. 18-21), les deux grandes v�rit�s que l��vang�liste doit placer devant les inconvertis. La repentance premi�rement, non le regret d�avoir mal fait, sens restreint que l�on donne ordinairement � ce mot, mais un jugement sain et selon Dieu port� sur soi et sur ses actes; si l�on regrette un acte, on peut encore se justifier et en amoindrir la gravit�, tandis que, par la vraie repentance, on se juge soi-m�me et ses fautes selon la saintet� de Dieu. En reconnaissant ainsi sa culpabilit� et le jugement qui en r�sulte, on est heureux de saisir par la foi la valeur du sacrifice que le Seigneur J�sus a accompli pour sauver le p�cheur.

Son �uvre achev�e, l�ap�tre avait devant lui son voyage � J�rusalem qui, au lieu de le remplir de joie, lui faisait pressentir des choses p�nibles; m�me l�Esprit Saint lui disait que des liens et des tribulations l�attendaient. Mais il ne faisait aucun cas de sa vie, ni ne la tenait pour pr�cieuse. Enti�rement livr� au Seigneur, tout ce qu�il d�sirait, c��tait d�achever sa course et le service qu�il avait re�u pour rendre t�moignage � l��vangile de la gr�ce de Dieu (v. 22-24). On peut penser qu�il n�aurait pas d� aller � J�rusalem puisqu�il en �tait ainsi; mais s�il y allait, ce n��tait pas pour s��pargner la souffrance, comme il nous arrive de manquer � notre devoir pour l��viter. Il ne voyait qu�une chose, c��tait d��achever sa course�, quoi qu�il lui en co�t�t. La pens�e que les fr�res d��ph�se ne le reverraient pas lui �tait aussi p�nible. Il dit: �Je sais que vous tous, parmi lesquels j�ai pass� en pr�chant le royaume de Dieu, vous ne verrez plus mon visage� (v. 25). Il en prend occasion pour leur dire qu�il �tait net du sang d�eux tous, faisant allusion � ce que l��ternel dit � �z�chiel (chap. 3:18-21) que, s�il n�avertit pas le m�chant et que celui-ci meure dans son iniquit�, il redemandera son sang de la main du proph�te. Paul n�avait mis aucune r�serve � leur annoncer tout le conseil de Dieu (v. 27). Ils devaient donc �prendre garde � eux-m�mes, et � tout le troupeau au milieu duquel l�Esprit Saint les avait �tablis surveillants pour pa�tre l�assembl�e de Dieu, laquelle il a acquise par le sang de son propre Fils�.

Quels motifs puissants l�ap�tre place devant eux, afin qu�ils prennent soin de cette assembl�e! Ils poss�daient toutes les v�rit�s qu�il leur avait enseign�es, et il insiste sur la qualit� et la valeur de cette assembl�e aux yeux de Dieu. Elle est son assembl�e; elle porte ses propres caract�res et il se l�est acquise par le sang de son propre Fils. C�est ainsi que nous devons la consid�rer, lors m�me qu�elle est aujourd�hui dans une grande faiblesse. Il semble souvent que c�est si peu de chose que ces quelques chr�tiens qui se r�unissent au nom du Seigneur, sans aucune apparence ext�rieure. Mais comment se fait-il qu�ils sont r�unis � ce nom? C�est qu�ils ont �t� rachet�s par le sang du Fils de Dieu qui en a fait des pierres vivantes de l��difice de Dieu. Sans doute que leur marche, individuellement et en assembl�e, n�est pas toujours � la hauteur de leur dignit�, ce qui expose l�assembl�e � �tre m�connue comme assembl�e de Dieu. Les anciens d��ph�se ayant compris ce qu��tait l�assembl�e, devaient redoubler de z�le pour la pa�tre en lui donnant la nourriture qui convenait � son d�veloppement, d�autant plus que Paul leur dit: �Je sais qu�apr�s mon d�part il entrera parmi vous des loups redoutables qui n��pargneront pas le troupeau� (v. 29). Il fallait �tre vigilant pour les repousser, car ils ne se pr�senteraient pas sous leur vrai caract�re, mais, comme les �missaires de Satan savent faire: �avec de douces paroles et un beau langage� (Romains 16:18). Il s��l�verait aussi du milieu des croyants des hommes qui annonceraient �des doctrines perverses, pour attirer les disciples apr�s eux. C�est pourquoi veillez, vous souvenant que, durant trois ans, je n�ai cess� nuit et jour d�avertir chacun de vous avec larmes� (v. 30, 31).

Tout ce que l�ap�tre a pr�dit est arriv�. De bonne heure, les loups ravisseurs ont surgi et, du sein m�me de l��glise sont sorties des doctrines perverses. Des hommes, se pr�tendant serviteurs de Dieu, au lieu de pr�cher Christ pour attacher les c�urs � lui, les ont attach�s � eux-m�mes par des enseignements qui plaisaient � la chair et les ont d�tourn�s du Seigneur. La chr�tient� actuelle, savoir tous ceux qui portent le nom de chr�tiens, est le r�sultat de cet enseignement � travers les si�cles qui se sont �coul�s depuis que l�ap�tre, comme un sage architecte, avait fond� l��difice sur son fondement qui est J�sus Christ (1 Corinthiens 3:10, 11). Mais au milieu de cet �tat de choses se trouve l�Assembl�e de Dieu, compos�e de tous ceux qui sont sauv�s par le sang de Christ. �coutons ce que dit Paul au v. 32: �Et maintenant je vous recommande � Dieu, et � la parole de sa gr�ce, qui a la puissance d��difier et de vous donner un h�ritage avec tous les sanctifi�s�. C�est l� ce qui demeure � travers tous les �ges, la Parole de Dieu. C�est � elle que l�Assembl�e est remise; elle est divine, immuable; en elle se trouve tout ce qui est n�cessaire pour la conversion de ceux qui doivent y entrer et pour les �difier, les enseigner, les conduire dans la s�paration du monde et du mal sous toutes ses formes.

Paul, qui avait re�u toute la r�v�lation concernant l�Assembl�e, ne la recommande pas � d�autres ap�tres qui viendraient apr�s lui, ni � un clerg� �tabli par des hommes. Il savait que le Seigneur avait promis des �vang�listes, des pasteurs et des docteurs, tant que l�Assembl�e serait sur la terre (�ph�siens 4:9-16). C�est donc lui seul qui pourvoit dans sa fid�lit� et son amour, � tout ce dont son Assembl�e a besoin jusqu�� son retour. Il suffit de se laisser enseigner et diriger par sa Parole, de lui ob�ir, pour profiter des ressources toujours � la disposition de la foi, et de maintenir, au travers du d�sordre de la chr�tient�, les caract�res de l�Assembl�e de Dieu. Si les chr�tiens l�avaient l�ait d�s le d�but, au lieu d��tablir des hommes qui n��taient nullement qualifi�s pour le service auquel ils pr�tendaient, comme le montre l�histoire de l��glise et comme on le voit encore aujourd�hui, l�Assembl�e serait demeur�e dans sa fra�cheur premi�re.

L�ap�tre montre ensuite (v. 33 � 35), comment il s�est comport� au milieu des croyants d��ph�se. Lui, le plus grand serviteur de Dieu qui ait exist�, n�avait convoit� ni l�argent, ni l�or, ni la robe de personne, ce qui n�eut pas lieu dans la suite chez un grand nombre de ceux qui s�attribu�rent des places dans l��glise et qui ne virent dans leurs fonctions qu�une source de gain. Paul, au contraire, avait travaill� pour n��tre � charge � qui que ce soit, afin de servir d�exemple � tous, car le serviteur de Dieu ne doit pas se borner � enseigner, mais il doit pratiquer ce qu�il enseigne, afin que l�on voie dans sa marche les effets de la Parole qu�il pr�sente. Paul dit aux Philippiens (chap. 4:9): �Ce que vous avez et appris, et re�u, et entendu, et vu en moi, � faites ces choses et le Dieu de paix sera avec vous�. Il dit encore aux anciens d��ph�se: �Je vous ai montr� en toutes choses, qu�en travaillant ainsi il nous faut secourir les faibles, et nous souvenir des paroles du Seigneur J�sus, qui lui-m�me a dit: Il est plus heureux de donner que de recevoir�. On ne trouve pas ce passage textuellement dans les �vangiles, car ils ne rapportent pas tout ce que le Seigneur a dit, puisque le monde ne pourrait pas �contenir les livres qui seraient �crits�; mais en Luc 14:13, 14, on trouve la pens�e que Paul attribue au Seigneur: �Quand tu fais un festin, convie les pauvres, les estropi�s, les boiteux, les aveugles; et tu seras bienheureux, car ils n�ont pas de quoi te rendre la pareille: car la pareille te sera rendue en la r�surrection des justes�. Puisqu�il y a de tels r�sultats en donnant, celui qui donne est plus heureux que celui qui re�oit.

Apr�s avoir termin� ses exhortations, Paul �se mit � genoux et pria avec eux tous. Et ils versaient tous beaucoup de larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le couvraient de baisers, �tant surtout pein�s de la parole qu�il avait dite, qu�ils ne verraient plus son visage. Et ils l�accompagn�rent au navire� (v. 36-38).

On comprend l�affliction que causait le d�part de celui auquel, apr�s Dieu, ils devaient d�avoir �t� tir�s du paganisme pour faire partie de cette institution merveilleuse qu�est l�Assembl�e de Dieu. Il est fort probable que l�ap�tre revint � �ph�se apr�s sa premi�re captivit� � Rome. La Parole ne dit pas combien de temps il resta libre entre la premi�re et la seconde; mais nous lisons en 2 Timoth�e 4, qu�il avait laiss� son manteau en Troade, et en Tite 3, qu�il avait r�solu de passer l�hiver � Nicopolis. On voit en 2 Timoth�e 4, qu�il approche de la fin de sa course; il avait d�j� comparu devant N�ron (v. 16). On ne conna�t sa mort que par l�histoire profane; elle dut avoir lieu vers l�an 68.

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