Bible Commentaries
Actes 28

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versets 1-31

Arriv�e � Malte

(v. 1-10). � Les naufrag�s apprirent que l��le s�appelait Malte. Ils furent bien accueillis par les indig�nes qui firent un grand feu pour les r�chauffer et s�cher leurs v�tements, car il faisait froid et la pluie tombait toujours. Paul ne demeura pas oisif; il ramassait des branches s�ches pour alimenter le feu, il s�y trouva une vip�re qui s�attacha � sa main lorsqu�elle sentit la chaleur. Voyant cela, les barbares dirent: �Assur�ment, cet homme est un meurtrier, puisque, apr�s avoir �t� sauv� de la mer, N�m�sis (d�esse de la justice vengeresse), n�a pas permis qu�il v�c�t� (v. 4). Mais Paul ayant secou� sa main, la vip�re tomba dans le brasier et il n�en souffrit aucun mal, tandis que les indig�nes s�attendaient � le voir enfler et mourir subitement. Comme il n�en �tait rien, leurs sentiments chang�rent � son �gard et ils dirent qu�il �tait un dieu. Dieu permit cette circonstance pour signaler son serviteur au milieu des prisonniers de tous genres qui �taient avec lui.

Pr�s de l� se trouvait la propri�t� de Publius, appel� �le premier de l��le�, titre que portait le gouverneur romain. Il �les� re�ut avec beaucoup de bont� et les logea pendant trois jours; il s�agit probablement de Paul et de ses compagnons. Le beau-p�re de ce Publius souffrait de la fi�vre et de la dysenterie; Paul alla le voir, pria, lui imposa les mains, et il fut gu�ri. Aussit�t tous les malades de l��le accoururent et obtinrent la gu�rison.

�v�nement merveilleux, pour ces pauvres pa�ens, que les cons�quences de ce naufrage! Dieu manifestait sa puissance en d�livrance au milieu d�eux. C�est int�ressant de voir l� un exemple de la puissance de Dieu en activit� pour d�livrer les hommes des cons�quences du p�ch�: Satan vaincu, repr�sent� par le serpent jet� dans le feu, et les malades gu�ris. Lorsque le Seigneur envoya ses disciples, �Il leur donna autorit� sur les esprits immondes pour les chasser, et pour gu�rir toute maladie et toute langueur� (Matt. 10:1). Sans �tre un dieu, mais sup�rieur � ce que les hommes appelaient une divinit�, Paul �tait le serviteur du vrai Dieu qui, par son moyen, d�ployait sa puissance en faveur de ses cr�atures, toutes soumises aux cons�quences du p�ch�. Nous ignorons les effets de ces miracles sur le peuple, et si Paul pr�cha l��vangile; mais nous avons tout lieu de croire qu�il le fit. Dieu ne veut pas seulement d�livrer les hommes des maux dont ils souffrent ici-bas; il veut les sauver pour l��ternit�. Paul leur tint sans doute un langage semblable � celui qu�il adressait aux habitants de Lystre, lorsqu�ils voulaient lui sacrifier, le prenant pour Mercure et Barnabas pour Jupiter: �Nous vous annon�ons que de ces choses vaines vous vous tourniez vers le Dieu vivant, qui a fait le ciel, et la terre, et la mer et toutes les choses qui y sont� (Actes 14:15). Et � ceux d�Ath�nes: �Dieu, ayant pass� par-dessus les temps de l�ignorance, ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent; parce qu�il a �tabli un jour auquel il doit juger en justice la terre habit�e, par l�homme qu�il a destin� � cela, de quoi il a donn� une preuve certaine � tous, l�ayant ressuscit� d�entre les morts� (Actes 17:30, 31). Comme r�sultats de l�activit� de Paul � Malte, il est seulement dit: �Ceux-ci nous firent aussi de grands honneurs, et � notre d�part nous fournirent ce qui nous �tait n�cessaire� (v. 10). Dans cette reconnaissance, il pouvait y avoir non seulement quelque chose de naturel de la part de gens qui avaient b�n�fici� de la bont� de Paul, mais aussi des fruits de la vie de Dieu qui se manifeste par l�amour. Car Paul ne resta pas inactif durant les trois mois de leur s�jour dans l��le.

Les pleins r�sultats de l�activit� de la gr�ce de Dieu dans ce monde ne nous sont pas r�v�l�s ici-bas, Dieu travaille pour sa propre gloire et nous en verrons les r�sultats merveilleux au ciel, dans ce jour o� il sera dit: �Qu�est-ce que Dieu a fait?� (Nomb. 23:23). Cette connaissance suscitera alors chez tous les louanges �ternelles et l�adoration, louanges d�j� produites ici-bas, dans une mesure, par ce que nous pouvons conna�tre du travail de la gr�ce de Dieu envers nous et dans le monde.

La lecture de la Bible sugg�re beaucoup de choses que nous aimerions savoir. Mais elle contient tout ce qui nous fait conna�tre notre Sauveur et Seigneur et par Lui notre Dieu et P�re, ainsi que tous nos privil�ges pr�sents et �ternels. Elle nous donne aussi toute la lumi�re dont nous avons besoin pour marcher au milieu de ce monde sur les traces de notre Mod�le parfait, notre Seigneur J�sus Christ, en attendant son retour.

De Malte � Rome

(v. 11-16). � Un navire d�Alexandrie, les Dioscures (nom mythologique), qui avait hivern� � Malte, partait � destination de Rome et prit � bord Paul et ses compagnons de voyage. Ce navire avait un capitaine plus sage que celui qui amena Paul jusque-l�, puisque, dans l�antiquit�, on ne naviguait pas en hiver. Le premier port qu�il toucha fut Syracuse en Sicile, o� il stationna trois jours, puis il aborda � Rhegium, � l�extr�mit� sud de l�Italie; de l�, par un vent favorable, on longea la c�te de la p�ninsule jusqu�� Pouzzoles, o� se trouvaient des fr�res avec lesquels Paul demeura sept jours; il avait donc une certaine libert�. � Pouzzoles se terminait le trajet maritime, ce qui favorisait un arr�t. De l�, le voyage s�effectuait sur terre. Dieu permit cet arr�t qui fut un rafra�chissement pour l�ap�tre. De l�, avec ses compagnons, il gagna Rome directement.

Les fr�res de cette ville ayant appris ce qui �tait arriv� � Paul durant son p�rilleux voyage, vinrent au-devant de lui jusqu�au Forum d�Appius et aux Trois-Tavernes, localit�s situ�es � trente et quarante kilom�tres environ de Rome. En voyant les fr�res, Paul �rendit gr�ces � Dieu et prit courage� (v. 15).

Nous ne pouvons nous faire qu�une faible id�e de tout ce qu�il �prouvait dans son �me en approchant de Rome, comme aussi de tout ce qu�il avait ressenti durant ce long et p�nible voyage. Que de questions avaient d� se presser dans son esprit, puisqu�il avait demand� lui-m�me de para�tre devant C�sar! Cependant, au-dessus de tout, il avait la parole du Seigneur, qui, la veille de son d�part pour C�sar�e, lui avait dit: �Aie bon courage; car comme tu as rendu t�moignage des choses qui me regardent, � J�rusalem, ainsi il faut que tu rendes t�moignage aussi � Rome� (chap. 23:11). Mais cet homme remarquable sentait sa faiblesse; aussi, le Seigneur, qui a �prouv� dans sa parfaite humanit� tout ce que peut sentir de douloureux l�homme de Dieu dans ce monde, le suivait de sa parfaite sympathie. Il avait pr�par� sur son chemin un r�confort en envoyant au-devant de lui quelques fr�res, dont plusieurs, sans doute, lui �taient connus, et auxquels il avait adress� de Corinthe une �p�tre, quelques ann�es auparavant, alors qu�il avait la pens�e de leur rendre visite en se rendant en Espagne (Romains 15:22-24). Maintenant, c�est comme prisonnier qu�il r�alisait son d�sir. Il avait � compara�tre devant N�ron, ce redoutable empereur, quoique � ce moment il f�t moins cruel que plus tard. Mais Paul avait affaire � son Seigneur dont il avait exp�riment� la bont� et la puissance jusqu�alors et comme il le fit dans la suite, car il �crivait, vers la fin de sa captivit�, aux Philippiens: �Je puis toutes choses en celui qui me fortifie� (Phil. 4:13). Plus tard, dans sa derni�re captivit�, apr�s avoir comparu devant N�ron, abandonn� de tous, il dit: �Le Seigneur s�est tenu pr�s de moi et m�a fortifi�, afin que par moi la pr�dication f�t pleinement accomplie et que toutes les nations l�entendissent: et j�ai �t� d�livr� de la gueule du lion� (2 Timoth�e 4:17). Le lion est une allusion � l�empereur N�ron. Le Seigneur est le m�me pour tous ceux qui se confient en lui, petits et grands. Il conna�t tout ce qui se passe dans nos c�urs, notre faiblesse. Si nous regardons � lui avec foi, il interviendra � propos, quelles que soient nos circonstances.

Ayant repris courage, Paul arriva � Rome. Le centurion livra les prisonniers au pr�fet du pr�toire, chef de la garde de l�empereur; Paul re�ut l�autorisation de demeurer chez lui sous la garde d�un soldat. Il est probable que le centurion qui avait trait� Paul avec humanit� fit de lui un rapport favorable, comme t�moin de tout ce que Paul avait dit et fait durant ce voyage remarquable. Mais, nous l�avons dit, le Seigneur veillait sur son serviteur.

Paul et les Juifs de Rome

(v. 17-31). � D�s son arriv�e � Rome, Paul ne perdit pas de temps. Les circonstances ne le distrayaient pas du service du Seigneur. Il n�oubliait pas son peuple selon la chair et continuait, comme toujours, � s�occuper d�eux: �au Juif premi�rement, et au Grec�, avait-il �crit (Romains 1:16). Trois jours apr�s son arriv�e, il convoqua les principaux Juifs pour leur exposer les raisons de sa pr�sence. On reconna�t toujours sa droiture en tout ce qu�il fait et dit. Il leur exposa ce qui s��tait pass� lors de son arriv�e � J�rusalem (chapitres 21 et suivants). C�est pour les mettre au courant qu�il les avait fait appeler, mais il ajouta �C�est pour l�esp�rance d�Isra�l que je suis charg� de cette cha�ne� (v. 17-21). Comme nous l�avons souvent dit, l�esp�rance d�Isra�l est le Christ qui aurait apport� au peuple les b�n�dictions promises, s�ils l�avaient re�u. Comme ils le repouss�rent, il �tait annonc� aux nations (v. 28), ce qui excita leur haine � un tr�s haut degr�. Nous voyons avec quel bon esprit Paul renseignait ces Juifs sur ce qui s��tait pass� � son �gard. Il ne mentionne pas l�animosit� de ceux de J�rusalem, ni le complot qu�ils avaient ourdi pour le tuer, et qui, au point de vue de leur responsabilit�, motivait sa pr�sence � Rome. Il n�accuse personne.

Les Juifs auxquels Paul s�adressait lui dirent qu�ils n�avaient aucune lettre de Jud�e � son sujet et qu�aucun des leurs n�avait mal parl� de lui.

�Mais�, ajout�rent-ils, �nous demandons � entendre de toi quel est ton sentiment; car, quant � cette secte, il nous est connu que partout on la contredit� (v. 22). S�ils ne savaient rien de l�ap�tre, ils comprenaient, d�apr�s ses paroles, qu�il appartenait � une secte qui rencontrait partout de l�opposition. On pouvait pr�voir qu�ils l��couteraient avec m�fiance. Cette contradiction g�n�rale �tait une preuve que ce qu�ils appelaient secte �tait de Dieu, car toute v�rit� de Dieu est impopulaire � la masse des hommes dont le c�ur est naturellement oppos� � Dieu.

� un jour assign�, les Juifs revinrent aupr�s de Paul. Du matin jusqu�au soir, il leur exposa la v�rit�, �cherchant � les persuader des choses concernant J�sus, et par la loi de Mo�se et par les proph�tes� (v. 23). Pour ceux qui n�ont pas de pr�vention contre la v�rit�, rien n�est plus concluant que ce que les �critures disent de J�sus, car sa Personne est le grand sujet de la Parole de Dieu; mais pour �tre �clair�, il faut croire. �Les uns furent persuad�s par les choses qu�il disait; et les autres ne croyaient pas� (v. 24). Voyant cette incr�dulit�, Paul leur dit: �L�Esprit Saint a bien parl� � nos p�res par �sa�e le proph�te�. Et il leur cita les paroles que ce proph�te pronon�a huit cents ans auparavant (�sa�e 6:9, 10), comme jugement de Dieu sur l�incr�dulit� du peuple et qui s�accomplissait alors: �Va vers ce peuple et dis: En entendant vous entendrez et vous ne comprendrez point, et en voyant vous verrez et vous n�apercevrez point; car le c�ur de ce peuple s�est �paissi et ils ont ou� dur de leurs oreilles, et ils ont ferm� leurs yeux, de peur qu�ils ne voient des yeux, et qu�ils n�entendent des oreilles et qu�ils ne comprennent du c�ur, et qu�ils ne se convertissent, et que je ne les gu�risse�. Il peut para�tre �trange que Dieu emp�che de voir et d�entendre; mais il s�agit d�un jugement sur ce peuple apr�s un long temps de patience. Deux fois ces paroles ont �t� cit�es par le Seigneur; en Matthieu 13:14, 15, en pr�sence de l�incr�dulit� du peuple et en Jean 12:39, 40, apr�s qu�il eut accompli tous les miracles qui prouvaient aux Juifs qu�il �tait bien le Christ, le Fils de Dieu. Ici, pour la troisi�me fois, l�accomplissement de cette proph�tie est annonc� apr�s le temps de la patience de Dieu qui, une fois son Fils rejet�, avait fait annoncer son retour par Pierre, si le peuple se repentait (Actes 3:19-26). Les ap�tres et Paul publi�rent ensuite le salut � chacun individuellement.

Puisque la gr�ce et la patience de Dieu �taient rejet�es, il ne restait plus que le jugement sous la forme annonc�e par �sa�e. Dieu n�ex�cute ses jugements qu�� la suite d�un long temps de patience. Il les exerce souvent par le moyen de ce que l�homme a aim� contre la volont� de Dieu. Les Juifs ne voulurent �couter ni les proph�tes, ni le Seigneur, ni les ap�tres; ils ferm�rent volontairement leurs oreilles. Comme jugement, Dieu les leur ferme. Il arrivera de m�me � la chr�tient� au milieu de laquelle nous vivons. Voici des si�cles que l��vangile de la gr�ce est pr�sent�. La plupart de ceux qui portent le nom de chr�tiens ne le croient pas. Ils pr�f�rent pr�ter l�oreille aux insinuations de Satan qui ne cherche que le malheur de l�homme; ils croient ses mensonges plut�t que la v�rit� de Dieu qui veut les sauver. L�erreur est d�j� en activit� maintenant; mais l�Esprit Saint l�est aussi pour faire valoir la Parole � salut. Mais lorsque l��glise sera enlev�e, l�Esprit Saint le sera aussi, et Dieu enverra �une �nergie d�erreur pour qu�ils croient au mensonge, afin que tous ceux-l� soient jug�s qui n�ont pas cru la v�rit�, mais qui ont pris plaisir � l�injustice� (2 Thess. 2:11, 12). Solennel avertissement qui nous dit combien nous devons fermer l�oreille � toute voix �trang�re � la v�rit�, afin de n��tre pas expos�s � croire le mensonge.

Apr�s avoir cit� les paroles d��sa�e, Paul dit aux Juifs: �Sachez donc que ce salut de Dieu a �t� envoy� aux nations; et eux �couteront. Quand il eut dit ces choses, les Juifs se retir�rent, ayant entre eux une grande discussion� (v. 28, 29).

D�s ce moment, le service de Paul au milieu des Juifs �tait termin�. Il demeura deux ans entiers � Rome, le temps que dura sa premi�re captivit� � C�sar�e, �dans un logement qu�il avait lou� pour lui, et il recevait tous ceux qui venaient vers lui, pr�chant le royaume de Dieu et enseignant les choses qui regardent le Seigneur J�sus Christ, avec toute hardiesse, sans emp�chement� (v. 30, 31).

La Bible ne dit rien d�autre de l�activit� de Paul pendant les deux ans de sa captivit� � Rome, sinon qu�il �crivit les �p�tres aux �ph�siens, aux Colossiens, � Phil�mon et celle aux H�breux. Mais puisqu�il �pr�chait avec toute hardiesse et sans emp�chement�, il eut des auditeurs et des r�sultats. Les soldats qui le gardaient et qui se relayaient souvent, eurent le temps d�entendre l��vangile qui parvint jusqu�� la cour de C�sar, o� plusieurs le re�urent et r�alis�rent la communion fraternelle avec les Philippiens en les faisant saluer par Paul dans la lettre qu�il leur �crivit. Il put contribuer � l��dification et � l�affermissement des fr�res de Rome qu�il avait d�sir� voir, �afin de leur faire part de quelque don de gr�ce spirituel�, et de les affermir (Romains 1:11, 12). Par la seconde �p�tre � Timoth�e nous voyons qu�apr�s ces deux ans de captivit�, l�ap�tre fut rel�ch�. Il put revoir les assembl�es de Mac�doine, c�est en s�y rendant qu�il pria Timoth�e de rester � �ph�se (1 Timoth�e 1:3). Il revit aussi les fr�res de Gr�ce et d�Asie puisqu�il avait laiss� son manteau et ses livres en Troade (2 Timoth�e 4:13). Il avait envoy� Tychique � �ph�se (v. 12), tandis qu��raste �tait rest� � Corinthe et que Trophime �tait malade � Milet (2 Timoth�e 4:20). Il �crit � Tite de venir aupr�s de lui � Nicopolis, o� il avait r�solu de passer l�hiver. Lorsqu�il �crivit � Tite, il �tait encore en libert�, mais non pas lorsqu�il �crivit la seconde �p�tre � Timoth�e. Il d�sirait que Timoth�e v�nt aupr�s de lui avant l�hiver; on ne sait s�il put le revoir. La Parole ne dit rien de cette captivit�. Mais, par l�histoire eccl�siastique, on sait que lors d�une terrible pers�cution des chr�tiens, vers la fin du r�gne de N�ron, Paul dut �tre emprisonn� de nouveau. Il fut d�capit� vers l�an 67.

L�ap�tre Paul fut suscit� pour r�v�ler les v�rit�s concernant l�assembl�e, son caract�re c�leste, son union avec Christ, sa marche comme telle en attendant le Seigneur qui l�introduira aupr�s de lui dans la gloire. Tout ce qui la concerne, tout ce qu�il nous faut pour agir selon ses enseignements jusqu�� la venue du Seigneur, nous a �t� donn� par Paul dans ses �crits inspir�s, en sorte que nous n�avons pas besoin de savoir autre chose. Voil� pourquoi la Parole se tait sur tant de choses int�ressantes concernant la vie de ce grand ap�tre, mais qui n�entraient pas dans ce qui nous �tait utile comme r�v�lation de la pens�e de Dieu. Au ciel nous le verrons rev�tu de toutes les gloires qui d�coulent de son fid�le service; l� le Seigneur n�oubliera rien de tout ce qu�il aura fait pour lui. En attendant ce moment, puissions-nous tous �tre ses imitateurs, comme il nous exhorte � l��tre en 1 Corinthiens 4:16; 11:1; Philippiens 3:17.

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