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Bible Commentaries
Amos 4

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versets 1-13

Ici nous entendons pour la seconde fois (v. 1; voyez 3:1): ��coutez cette parole�. Le proph�te ne s�adresse plus � la famille enti�re d�Isra�l, comme au v. 1 du chap. 3, mais aux dix tribus et � la montagne de Samarie. Il descend, pour ainsi dire, de son observatoire �lev� de Thekoa, entre sur le territoire d��phra�m et proph�tise � B�thel:

��coutez cette parole, vaches de Basan, qui �tes sur la montagne de Samarie, qui opprimez les ch�tifs, qui �crasez les pauvres, qui dites � vos ma�tres: Apporte, afin que nous buvions! Le Seigneur, l��ternel, a jur� par sa saintet�, que, voici, des jours viennent sur vous, o� il vous enl�vera avec des hame�ons, et votre post�rit� avec des haims de p�che. Et vous sortirez par les br�ches, chacune droit devant elle, et vous serez lanc�es vers Harmon, dit l��ternel� (v. 1-3).

La premi�re comparaison est tir�e des images si fr�quentes chez Amos, sugg�r�es par les troupeaux. Les �vaches de Basan� ne sont point, comme quelques-uns ont pens�, les femmes de Samarie, en contraste avec les �taureaux de Basan�, image de la force brutale; mais elles repr�sentent ici un troupeau de choix engraiss� dans les plantureux p�turages du plateau de Basan, au-del� du Jourdain. Leur nourriture est l�oppression des ch�tifs et l��crasement des pauvres. Les ma�tres qui les paissent, leurs rois, leur fournissent de quoi satisfaire leur soif de bien-�tre. Je crois que l�ivrognerie, si souvent signal�e comme une des plaies d��phra�m, n�est pas exclue de cette image (voyez pour notre proph�te 2:8; 5:11; 6:6). Tout ce passage se rapporte � la prosp�rit� mat�rielle de Samarie et aux exc�s qui l�accompagnent, mais ce bien-�tre est acquis aux d�pens des ch�tifs et des pauvres qu�elle opprime. En petit, cette histoire d�Isra�l est une figure de l�histoire du monde � la veille de sa ruine finale. De plus en plus l�ambition des hommes et de leurs gouverneurs tend aujourd�hui vers la prosp�rit� mat�rielle. Un gouvernement qui satisfait � cette demande: �Apporte, afin que nous buvions� est le bienvenu de son peuple. Les riches eux-m�mes forment des �trusts� pour acqu�rir des milliards, ruinent toutes les petites industries et les emp�chent de vivre. Les �tats font des efforts immenses et soutenus pour acqu�rir la pr�pond�rance industrielle sur les autres nations et emp�cher leur d�veloppement. Avec la prosp�rit� mat�rielle, les exc�s, l�immoralit� augmentent et se multiplient. La r�forme morale est, malgr� les apparences, enti�rement �trang�re � l�esprit des hommes, car �la crainte de Dieu n�est pas devant leurs yeux�. L��ternel rugit de Sion, et en un instant toute cette prosp�rit� est frapp�e de mort. La saintet� de Dieu n�a pu supporter plus longtemps toute cette injustice. N�est-ce pas un exemple frappant de ce qui nous arrive aujourd�hui? Les jours sont venus: l��pouvante tombe sur le troupeau affol�, qui sort en masse par les br�ches, dans une confusion inexprimable, ne sachant o� son chemin le conduit. Ici survient une autre image, fr�quente dans les proph�tes pour indiquer le r�sultat des invasions de l�ennemi: les hame�ons pour prendre chaque poisson et l�amener � la mort, les haims de p�che (d�autres traduisent les crocs) pour les r�duire en captivit�. �Harmon� n�a pas �t� identifi� et a donn� lieu � beaucoup de commentaires; je pense qu�il indique le lieu o� la population de Samarie va �tre transport�e.

�Venez � B�thel, et p�chez! � Guilgal, multipliez la transgression! Apportez le matin vos sacrifices, tous les trois jours vos d�mes; et faites fumer du pain lev� en sacrifice d�actions de gr�ces; et publiez des offrandes volontaires, annoncez-les! Car c�est ainsi que vous aimez � faire, fils d�Isra�l, dit le Seigneur, l��ternel� (v. 4, 5).

Avec la satisfaction de leurs convoitises, un second trait les caract�rise: leur religion. Ce qui la rend plus odieuse, c�est qu�ils en ont gard� la forme ext�rieure. B�thel, o� Dieu s��tait r�v�l� � Jacob, o� Jacob, pr�s d�y retourner, avait enterr� toutes les idoles de sa famille (Gen. 35:1-5); B�thel, lieu dont l�idol�trie avait �t� bannie, �tait devenue le lieu du veau associ� par J�roboam 1er, au nom de l��ternel! Ce spectacle n�est-il pas, dans une mesure, celui qu�offre la chr�tient�? Elle a gard� l�apparence ext�rieure du culte de Dieu, en y introduisant ses idoles. Guilgal, o� la chair avait �t� jug�e et retranch�e, offrait le m�me culte hybride; l�homme y apportait son impuret� et ses transgressions! � jour fixe il venait offrir � Dieu des sacrifices et des d�mes, et faisait fumer du pain lev�, un culte dans la chair, au lieu des pains sans levain d�une vie sainte, consacr�e � l��ternel. Il publiait des offrandes volontaires, pour s�acqu�rir devant le monde un renom de pi�t�, car il n�avait aucune pens�e de les offrir � Dieu.

Les jugements de Dieu �taient la cons�quence de cette fausse religion; la famine, la s�cheresse, atteignaient un homme et �pargnaient son voisin, preuve �vidente que ces plaies ne pouvaient �tre attribu�es au hasard, mais � Dieu lui-m�me qui les infligeait. La perte de leurs r�coltes, une peste pareille � la plaie d��gypte qui �tait tomb�e jadis sur leurs ennemis, un renversement comme la subversion de Sodome et de Gomorrhe, les avaient visit�s; un tison sauv� de l�incendie, mis�rable reste, d�j� � moiti� consum�, leur restait encore (v. 4-11). �Et vous n��tes pas revenus � moi, dit l��ternel!� Cinq fois ce terme douloureux de reproche se r�p�te. Rien n�avait pu les amener � la repentance. Ils n�avaient pas entendu l�appel: ��coutez cette parole�, n�avaient pas compris que Dieu leur parlait par ces �v�nements, et ne s��taient pas convertis. Le monde d�aujourd�hui est-il meilleur qu�Isra�l? La chr�tient� a-t-elle pr�t� l�oreille � tant d�avertissements partiels qui se r�p�taient, au cours des ann�es? Il a fallu, comme jadis, que �le lion rug�t�. Si le berger arrache encore quelques restes � l�ennemi, si le sauveteur retire encore quelque tison de l�incendie, l�ensemble de la nation ne revient pas � Dieu. Que lui sera-t-il fait et quel sera son sort? il ne lui reste qu�une chose: �Pr�pare-toi � rencontrer ton Dieu. Car voici, Celui qui forme les montagnes et qui cr�e le vent, et qui d�clare � l�homme quelle est sa pens�e, qui de l�aube fait des t�n�bres, et qui marche sur les lieux hauts de la terre � l��ternel, le Dieu des arm�es, est son nom!� (v. 12, 13). Quel sera, dans ce moment-l�, le sort des hommes? Isra�l avait-il pu supporter, malgr� toute sa pr�paration, la pr�sence de Dieu assis sur le Sina�? (Ex. 19:11, 15). �pouvant�s et tout tremblants, ils auraient voulu que la parole ne leur f�t pas adress�e! Lorsqu�ils se pr�parent � le rencontrer, leur sentence est d�j� prononc�e d�avance. Dieu les jugera non seulement d�apr�s leurs actes, mais d�apr�s l��tat de leur c�ur, lui qui en conna�t les intentions et qui �d�clare � l�homme quelle est sa pens�e�; et quand ce jour se l�vera pour Isra�l, pour l�homme, ce sera l�aube des t�n�bres �ternelles (voyez Jo�l 2:2).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Amos 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/amos-4.html.
 
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