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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Amos 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/amos-8.html.
bibliography-text="Commentaire sur Amos 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-14
La parenth�se du chap. 7:10-17 est suivie d�une nouvelle vision, celle des fruits d��t�, qui est comme la conclusion des trois premi�res (7:1-9). Les fruits m�rs de l��t� sont assembl�s dans un panier: la r�colte est faite. C�est la fin. �La fin est venue pour mon peuple Isra�l.� L��ternel r�p�te la parole solennelle du chap. 7:8: �Je ne passerai plus par-dessus lui�. En v�rit�, il n�y a plus d�espoir! Isra�l se trouve devant Dieu avec ses iniquit�s, n�ayant plus le sang de l�agneau pascal qui les couvrait et mettait le peuple � l�abri du jugement. �Et, en ce jour-l�, les cantiques du palais seront des hurlements, dit le Seigneur, l��ternel. Les cadavres seront en grand nombre; en tout lieu on les jettera dehors... Silence!� (v. 3). La joie d�autrefois s�est �teinte, les cantiques, accompagn�s des instruments de David, ont cess�; les hurlements leur succ�dent. Quel contraste! la joie de vivre fait place � l�horreur, � une agonie de douleur et d�effroi. La mort r�gne; les cadavres ne sont plus m�me recherch�s pieusement pour �tre br�l�s, comme au chap. 6:10; ils sont jet�s dehors. Silence! mot terrible r�p�t� dans ce jour de la fin. Dieu a parl�, a dit le dernier mot; l�appel des suppliants n�est plus entendu; que personne d�sormais n��l�ve la voix! Oh! combien est angoissant le silence qui accompagne ou suit les jugements de Dieu! N�en faisons-nous pas l�exp�rience, dans une mesure encore restreinte, aux jours de malheur que nous traversons? Si la gr�ce r�gne encore, nous invitant � l�interc�der en faveur de pauvres p�cheurs perdus, les �v�nements actuels ont cependant un caract�re tel que nous nous taisons devant l�ex�cution des jugements de Dieu. Les cadavres sont en grand nombre; en tout lieu ils sont jet�s dehors, et nous ne pouvons que garder le silence, sachant que l�orgueil et l�incr�dulit� des hommes ont amen� ces d�sastres. La chose est d�cr�t�e; mais n�oublions jamais que nous sommes encore dans les temps de la gr�ce et que si nous ne faisons qu�assister au d�ploiement des voies de Dieu, nous pouvons toujours prier du fond du c�ur, pour le salut des p�cheurs.
��coutez ceci, vous qui �tes acharn�s apr�s les pauvres pour faire dispara�tre les d�bonnaires du pays...� (v. 4). Dans le silence qui s�est fait, la voix de Dieu doit �tre entendue. Il ne s�agit plus d��couter afin d�apprendre comment on peut �chapper au jugement (5:1-17), mais d��couter la sentence prononc�e. Toute l�iniquit� de ceux qui oppriment les d�bonnaires (ce m�me caract�re se retrouvera dans les derniers temps) est mise au jour: Leur amour du gain, leur indiff�rence pour le sabbat, leur manque de piti� et de conscience, leur esprit de tromperie, leur �go�sme mesquin. Ces m�mes traits sont d�j� mentionn�s en 2:6, 7, car c�est des dix tribus qu�il est sp�cialement question ici. L��ternel n�oublie jamais aucune de leurs �uvres; � il le jure par la gloire qu�il avait conf�r�e � Jacob, c�est-�-dire � l�ensemble de son peuple (v. 7). Quelle m�moire que celle du Juge supr�me! Beaucoup de choses peuvent �chapper � celle du meilleur juge parmi les hommes; il excusera ou ne condamnera pas certains actes dont il ignore les motifs; mais rien n��chappe � l��il scrutateur qui sonde les c�urs et les reins. �Pour cela, le pays ne tremblera-t-il pas? Et chacun de ses habitants ne m�nera-t-il pas deuil? Et il montera tout entier comme le Nil, et enflera ses flots, et s�abaissera comme le fleuve d��gypte� (v. 8). La subversion terrible qui doit accompagner le jugement avait atteint le peuple lors du tremblement de terre qui suivit la proph�tie d�Amos et dont il donne une description graphique: Le pays tremblera, la terre s�enflera et s�abaissera en un instant comme le Nil, image de la secousse finale qui �branlera toute la terre. Isra�l n�a pas �cout�, aussi est-il r�serv� � une subversion plus terrible que toutes ces calamit�s partielles.
Ce sera une subversion semblable au jour de l��ternel dont parlent les proph�tes Jo�l et Zacharie et plus tard le Seigneur lui-m�me (Matt. 24). �Il arrivera en ce jour-l�, dit le Seigneur, l��ternel, que je ferai coucher le soleil en plein midi, et que j�am�nerai les t�n�bres sur la terre en plein jour... et je ferai que ce sera comme le deuil d�un fils unique, et la fin sera comme un jour d�amertume� (v. 9, 10). Pour la premi�re fois Amos, en parlant d��v�nements prochains, consid�re par anticipation, ceux de la fin des temps. Ce sera un jour de deuil g�n�ral et de lamentations, comme la nuit du jugement des premiers-n�s en �gypte, car aux paroles: �Je ne passerai plus par-dessus lui� des chap. 7:8 et 8:2, il ajoute maintenant (v. 10) �le deuil d�un fils unique�. Il n�est pas question ici du jour de repentance du peuple qu�on voit, en Zacharie 12:10, se lamentant au sujet du Messie, �comme on se lamente sur un fils unique�. Ce sera le jour d�amertume des premiers-n�s d��gypte, pire m�me, car il pouvait rester aux �gyptiens l�esp�rance d�une post�rit�. Ici il ne reste rien. C�est la fin des dix tribus, le jour d�amertume.
Alors le temps mauvais se l�vera sur Isra�l: �Voici, des jours viennent, dit le Seigneur, l��ternel, o� j�enverrai une famine dans le pays; non une famine de pain, ni une soif d�eau, mais d�entendre les paroles de l��ternel. Et ils erreront d�une mer � l�autre, et du nord au levant; ils courront �� et l� pour chercher la parole de l��ternel, et ils ne la trouveront pas� (v. 11, 12). Il n�y aura plus possibilit� dans le pays d�entendre les paroles de l��ternel; le peuple dispers� errera d�une mer � l�autre et ne les trouvera pas, quelque d�sir qu�il en ait. Silence! Dieu ne leur parlera plus. Ah! qu�ils voudraient alors conna�tre sa pens�e, mais elle leur sera cach�e. Ce passage d�crit la dispersion d�Isra�l. Comme le riche en had�s, ils auront soif, sans moyen de la satisfaire. La jeunesse, dans sa beaut� et sa force, d�faudra, car on ne peut vivre que par la parole de l��ternel. Il ne leur restera que leurs faux dieux par lesquels ils ont jur�. C�est, je n�en doute pas, la condition actuelle des dix tribus.