Bible Commentaries
Deutéronome 25

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versets 1-19

Chapitres 22 � 25

La partie de notre livre � laquelle nous sommes arriv�s, bien que ne demandant pas beaucoup d�explications, nous enseigne toutefois deux le�ons pratiques tr�s importantes. En premier lieu, plusieurs des institutions et des ordonnances que nous y trouvons, prouvent, d�une mani�re frappante, la terrible d�pravation du c�ur humain. Elles nous montrent avec �vidence, de quoi l�homme est capable lorsqu�il est laiss� � lui-m�me. N�oublions jamais, en lisant certains passages de cette portion du Deut�ronome, que c�est le Saint Esprit qui les a dict�s. Dans notre pr�tendue sagesse, nous sommes port�s � demander pourquoi de tels passages ont �t� �crits, s�il est bien possible qu�ils ont r�ellement �t� inspir�s par le Saint Esprit, et de quelle utilit� ils peuvent �tre pour nous? S�ils ont �t� �crits pour notre instruction, que nous enseignent-ils donc?

La r�ponse � toutes ces questions est simple. Les passages m�mes que nous nous attendrions le moins � trouver dans les pages inspir�es, nous montrent, � leur mani�re, de quoi nous sommes faits, et la profondeur de notre d�pravation morale. Et cela n�est-il pas d�une grande importance? N�est-il pas utile d�avoir devant nos yeux un miroir fid�le o� nous pouvons voir se r�fl�chir chaque trait de notre �tre moral? �videmment. On parle beaucoup de la dignit� de la nature humaine, et beaucoup de personnes trouvent difficile d�admettre qu�elles seraient vraiment capables de commettre quelques-uns des p�ch�s d�fendus dans les chapitres dont nous nous occupons, et dans d�autres parties des �critures; mais nous pouvons �tre certains que lorsque Dieu nous dit de ne pas commettre tel ou tel p�ch�, c�est parce que nous sommes vraiment capables de le commettre. La sagesse divine n��l�verait jamais une digue s�il n�y avait pas un torrent � contenir. Il n�y aurait nulle n�cessit� de dire � un ange de ne pas d�rober, mais le vol est dans la nature de l�homme, et c�est pourquoi le commandement s�applique � lui. Il en est de m�me � l��gard de toutes les autres choses d�fendues; la d�fense prouve la tendance. Nous devons admettre ce fait ou alors dire, ce qui serait un blasph�me, que Dieu a parl� pour rien.

Mais plusieurs disent que si quelques �tres d�grad�s de l�humanit� d�chue sont capables de commettre certaines des abominations d�fendues dans l��criture, tous ne le sont pourtant pas. C�est une compl�te erreur. �coutez ce que dit le Saint Esprit au chapitre 17 du proph�te J�r�mie: �Le c�ur est trompeur par-dessus tout, et incurable�. Du c�ur de qui parle-t-il? Est-ce du c�ur de quelque abominable criminel ou de quelque grossier pa�en? Non, c�est du c�ur humain en g�n�ral, de celui de l�auteur et de celui du lecteur de ces ligues.

�coutez aussi ce que notre Seigneur J�sus Christ dit � ce sujet: �Car du c�ur viennent les mauvaises pens�es, les meurtres, les adult�res, les fornications, les vols, les faux t�moignages, les injures�. De quel c�ur? Est-ce de celui de quelque mis�rable �tre d�prav�, indigne de para�tre dans une honn�te soci�t�? Non, c�est du c�ur humain en g�n�ral, � du c�ur de l�auteur et de celui du lecteur de ces lignes.

N�oublions pas cela: nous avons tous besoin de nous rappeler que si Dieu retirait un seul instant le secours de sa gr�ce, il n�y a pas de profondeur d�iniquit� o� nous ne serions capables de descendre, et nous pouvons ajouter avec la plus vive reconnaissance, que c�est sa main pleine de mis�ricorde qui nous garde et nous emp�che de faire naufrage de toute mani�re, physiquement, moralement, spirituellement. Puissions-nous toujours garder cette pens�e dans nos c�urs, afin de marcher avec humilit� et vigilance, en nous appuyant sur ce bras qui seul peut nous soutenir et nous pr�server du mal!

Mais nous avons dit qu�il se trouve un autre enseignement pr�cieux dans cette partie de notre livre. Nous y voyons de quelle mani�re merveilleuse Dieu pourvoyait � tout ce qui concernait son peuple. Rien n��chappait � sa tendre sollicitude; rien n��tait au-dessous de ses soins paternels. Une m�re n�aurait pu �tre plus attentive aux besoins de son enfant, que le Dieu Tout-Puissant, Cr�ateur et Gouverneur de l�univers, ne l��tait aux d�tails les plus minutieux de la vie journali�re de son peuple. Il les suivait de jour et de nuit, danse la veille et le sommeil, dans la maison et au dehors. On est rempli d��tonnement, d�amour et d�adoration, en voyant de quelle mani�re admirable tout �tait r�gl� et arrang� pour le peuple d�Isra�l; leurs v�tements, leur nourriture, leur conduite les uns envers les autres, la construction de leurs maisons, le labourage et l�ensemencement de leurs champs, et jusqu�aux d�tails les plus intimes de leur vie priv�e, Dieu avait pourvu � tout. Nous voyons par l� d�une mani�re frappante qu�il n�y a rien de trop petit pour notre Dieu, lorsqu�il s�agit de son peuple. Il prend un int�r�t paternel � ses moindres circonstances. On est �merveill� de voir le Dieu Tr�s-haut, le Cr�ateur des extr�mit�s de la terre, Celui qui soutient le vaste univers, daigner donner des directions � l��gard d�un nid d�oiseau. Mais pourquoi nous en �tonner, sachant que c�est la m�me chose pour Lui de nourrir un passereau que des milliers d��tres humains?

Mais le grand fait qui devait toujours �tre devant chaque membre de l�assembl�e d�Isra�l, c��tait celui de la pr�sence divine au milieu d�eux. Ce fait devait agir sur toutes leurs habitudes et toute leur conduite. �Car l��ternel, ton Dieu, marche au milieu de ton camp pour te d�livrer et pour livrer tes ennemis devant toi; et ton camp sera saint, afin qu�il ne voie parmi toi rien de mals�ant, et qu�il ne se d�tourne d�avec toi� (Chap. 23:14).

Quel pr�cieux privil�ge d�avoir l��ternel marchant au milieu d�eux! Quel puissant motif pour avoir une conduite pure et une exquise d�licatesse dans leurs m�urs et dans leurs habitudes journali�res! S�il �tait au milieu d�eux pour leur assurer la victoire sur leurs ennemis, il y �tait aussi pour exiger la saintet� de leur vie. Ils ne devaient jamais un seul instant oublier Celui qui cheminait avec eux. Et si cette pens�e �tait d�sagr�able � quelques-uns, ce ne pouvait �tre qu�� ceux qui n�aimaient pas la saintet�, la puret� et l�ordre moral. Tous les v�ritables Isra�lites devaient �tre heureux � la pens�e qu�ils avaient, au milieu d�eux, Celui qui ne pouvait tol�rer quoi que ce soit de souill�, de mals�ant ou d�impur.

Le lecteur chr�tien ne manquera pas de saisir la force morale et l�application de ce principe. Nous avons le privil�ge d�avoir le Saint Esprit habitant en nous, individuellement et collectivement. Nous lisons en 1 Cor. 6:19: �Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, et que vous avez de Dieu? Et vous n��tes pas � vous-m�mes�. Ceci est individuel. Chaque croyant est un temple du Saint Esprit, et cette v�rit� glorieuse et pr�cieuse est la raison de l�exhortation donn�e en �ph. 4:30: �N�attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez �t� scell�s pour le jour de la r�demption�.

Combien il est important de garder cette pens�e dans nos c�urs! Quel puissant motif pour cultiver avec soin la puret� du c�ur et la saintet� de la vie! Lorsque nous sommes tent�s de nous laisser aller � des pens�es, � des sentiments, � des paroles, qui ne sont pas selon Dieu, quel puissant correctif que de r�aliser le fait que le Saint Esprit, habite dans nos corps comme dans son temple! Si nous pouvions toujours nous en souvenir, cela nous pr�serverait de bien des pens�es vagabondes, de bien des paroles l�g�res ou vaines, de bien des actes incons�quents.

Non seulement le Saint Esprit habite en chaque croyant individuellement, mais il est aussi dans l��glise collectivement. �Ne savez-vous pas que vous �tes le temple de Dieu, et que l�Esprit de Dieu habite en vous?� (1 Cor. 3:16). C�est sur ce fait que l�ap�tre fonde son exhortation de 1 Thess. 5:19: �N��teignez pas l�Esprit�. Quelle perfection, dans l��criture, et comme toutes ses parties se lient entre elles! Le Saint Esprit habite en nous individuellement, par cons�quent nous ne devons pas l�attrister. Il habite dans l�assembl�e, par cons�quent nous ne devons pas l��teindre, mais lui donner la place qui lui revient et laisser toute libert� � ses op�rations. Puissent ces grandes v�rit�s pratiques �tre enracin�es dans nos c�urs, et exercer une plus puissante influence sur notre marche, soit dans la vie priv�e, soit dans l�assembl�e!

Nous citerons maintenant quelques passages des chapitres auxquels nous sommes arriv�s, passages qui nous montrent clairement la sagesse, la bont�, la tendresse, la saintet� et la justice qui caract�risaient toutes les dispensations de Dieu envers son peuple. Prenez, par exemple, ce premier paragraphe: �Si tu vois le b�uf de ton fr�re, ou son mouton, �gar�s, tu ne te cacheras pas de devant eux: tu ne manqueras pas de les ramener � ton fr�re. Et si ton fr�re n�est pas pr�s de toi, ou que tu ne le connaisses pas, tu m�neras la b�te dans ta maison; et elle sera chez toi jusqu�� ce que ton fr�re la cherche, alors tu la lui rendras. Et tu feras de m�me pour son �ne, et tu feras de m�me pour son v�tement, et tu feras de m�me pour tout objet perdu que ton fr�re aura perdu et que tu auras trouv�: tu ne pourras pas te cacher. Si tu vois l��ne de ton fr�re, ou son b�uf, tomb�s sur le chemin, tu ne te cacheras pas de devant eux: tu ne manqueras pas de les relever avec lui� (Chap. 22:1-4).

Nous avons ici les deux le�ons dont nous avons parl�. Quel tableau humiliant du c�ur humain dans cette seule phrase: �Tu ne pourras pas te cacher!� Nous sommes capables d�un �go�sme assez vil pour nous d�rober aux demandes de sympathie et de secours de nos fr�res, pour refuser de nous occuper de leurs int�r�ts, pour pr�tendre ne pas voir le besoin qu�ils ont de notre aide. Tel est l�homme; tels nous sommes tous!

Mais comme le caract�re de notre Dieu brille dans ce passage! Le b�uf d�un fr�re, ou son mouton, ou son �ne, ne devait point �tre abandonn�, mais ramen�, soign�, et rendu sain et sauf � son propri�taire. De m�me pour les v�tements. Que c�est touchant! Nous sentons le souffle de la pr�sence divine, la pure atmosph�re de la bont�, de la tendresse et de la sollicitude divines. Quel immense et saint privil�ge que d��tre conduit, dirig� et form� par des ordonnances et des statuts aussi parfaits!

Voyons encore dans le passage suivant la preuve �vidente de la sollicitude divine: �Si tu b�tis une maison neuve, tu feras un parapet � ton toit, afin que tu ne mettes pas du sang sur ta maison, si quelqu�un venait � en tomber�. L��ternel voulait que son peuple e�t des soins et des �gards pour autrui, et par cons�quent, quand ils b�tissaient leurs maisons, ils ne devaient pas seulement penser � eux-m�mes et � leurs convenances, mais aussi � la s�ret� des autres.

Les chr�tiens ne peuvent-ils rien apprendre de cela? Combien ne Sommes-nous pas port�s � ne penser qu�� nous-m�mes, � nos propres int�r�ts, � notre confort, � nos convenances? Qu�il est rare que nous pensions aux autres, lorsque nous b�tissons ou meublons nos maisons! H�las! le moi est trop souvent notre mobile dans toutes nos entreprises, et il n�en peut �tre autrement � moins que le c�ur ne soit gouvern� par les motifs qui appartiennent au christianisme. Il faut que nous vivions dans la pure et c�leste atmosph�re de la nouvelle cr�ation pour pouvoir planer au-dessus du vil �go�sme qui caract�rise l�humanit� d�chue. Tout homme inconverti, quel qu�il soit, n�a que le moi pour mobile, sous une forme ou sous une autre. Le moi est le centre, l�objet, le mobile de toutes les actions.

Il est vrai qu�il y a des personnes plus aimables, plus affectueuses, plus charitables, plus d�sint�ress�es, moins �go�stes que d�autres; mais il est impossible que �l�homme naturel� puisse �tre dirig� par des motifs spirituels, ou qu�un homme charnel soit stimul� par les choses c�lestes. H�las! nous devons avouer avec une profonde humiliation, que nous qui faisons profession d��tre spirituels, nous ne sommes que trop port�s � vivre pour nous-m�mes, � rechercher nos propres int�r�ts, � consulter nos aises et nos convenances. D�s qu�il s�agit du moi, nous sommes tout z�le et toute �nergie.

Tout cela est triste et humiliant, et ne serait pas si nous prenions davantage Christ comme notre grand exemple et notre mod�le en toutes choses. L�occupation constante du c�ur avec Christ, voil� le vrai secret de tout christianisme pratique. Ce ne sont pas les r�gles et les r�glements qui nous feront �tre semblables � Christ dans notre conduite, notre esprit, nos mani�res. Il nous faut �tre impr�gn�s de son Esprit, marcher sur ses traces, sonder ses gloires morales, et alors nous serons rendus conformes � son image. �Or nous tous, contemplant � face d�couverte la gloire du Seigneur, nous sommes transform�s en la m�me image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit� (2 Cor. 3:18).

Les importantes instructions pratiques que nous trouvons dans les versets 9-11, s�appliquent d�une mani�re remarquable � tous les ouvriers du Seigneur. �Tu ne s�meras pas ta vigne de deux esp�ces de semence, de peur que la totalit� de la semence que tu as sem�e et le rapport de ta vigne ne soient sanctifi�s�.

Quel principe important! Le comprenons-nous r�ellement? En voyons-nous la vraie application spirituelle? Il est � craindre qu�il n�y ait bien des �esp�ces de semence� sem�es dans la soi-disant vigne spirituelle d�aujourd�hui. Combien de �philosophie� et de �vaines d�ceptions�, combien de �science, faussement ainsi nomm�e�, et �d��l�ments du monde�, ne trouvons-nous pas m�lang�s avec l�enseignement et les pr�dications dans l��glise professante! Combien peu la pure semence de la parole de Dieu, la �semence incorruptible� du pr�cieux �vangile de Christ est sem�e dans le champ de la chr�tient� de nos jours! Un petit nombre seulement de ceux qui s�ment se contentent de s�en tenir � ce que renferme l��criture comme mat�riaux de leur minist�re; et ceux qui, par la gr�ce de Dieu, sont assez fid�les pour le faire, sont consid�r�s comme des hommes qui n�ont qu�une id�e, des hommes de la vieille �cole, �troits et arri�r�s.

Eh bien! que Dieu b�nisse les hommes qui n�ont qu�une id�e, les hommes de la pr�cieuse �cole de l�enseignement apostolique! Nous les f�licitons, de tout notre c�ur, de leur heureuse �troitesse et de ce qu�ils restent en arri�re de ces sombres temps d�incr�dulit�. Nous savons parfaitement � quoi nous nous exposons en nous exprimant de la sorte, mais peu nous importe. Nous sommes persuad�s que tout vrai serviteur de Christ doit �tre un homme d�une seule id�e, et cette id�e c�est Christ; il doit appartenir � la plus ancienne �cole, celle de Christ; il doit �tre aussi �troit que la v�rit� de Dieu, et refuser avec la plus grande fermet� de faire un seul pas du c�t� de ce si�cle incr�dule. Nous ne saurions douter que les efforts que font les pr�dicateurs et les docteurs de la chr�tient�, pour se maintenir au niveau de la litt�rature du jour, n�expliquent, en grande mesure, les progr�s rapides du rationalisme et de l�incr�dulit�. Ils se sont �cart�s de la Sainte �criture, et ont cherch� � orner leur minist�re des ressources de la philosophie, de la science et de la litt�rature. Ils ont pens� plus � l�intelligence qu�au c�ur et � la conscience. Les pr�cieuses doctrines de la Sainte �criture, le lait pur de la Parole, l��vangile de la gr�ce de Dieu et de la gloire de Christ, ont �t� jug�s insuffisants pour attirer et conserver de grandes congr�gations. Tout comme Isra�l avait m�pris� la manne, s�en �tait d�go�t�, et l�appelait une nourriture l�g�re, de m�me l��glise professante s�est d�go�t�e des pures doctrines de ce glorieux christianisme r�v�l� dans les pages du Nouveau Testament, et a soupir� apr�s quelque chose qui plaise � l�intelligence et qui nourrisse l�imagination. Les doctrines de la croix dans lesquelles se glorifiait l�ap�tre, ont perdu leur attrait, et quiconque est assez fid�le pour s�en tenir uniquement � ces doctrines dans son minist�re, peut �tre assur� de ne pas �tre populaire.

N�anmoins, que tous les vrais et fid�les ministres de Christ, que tous les v�ritables ouvriers dans sa vigne, s�appliquent � suivre le principe spirituel expos� en Deut. 22:9; qu�ils se refusent r�solument � semer �deux esp�ces de semence� dans la vigne spirituelle; qu�ils se bornent, dans leur minist�re, aux �paroles de la foi et de la bonne doctrine�, et qu�ils cherchent toujours � �exposer justement la parole de la v�rit�, afin de n��tre pas couverts de honte, mais de recevoir une pleine r�compense dans ce jour o� l��uvre de chacun sera �prouv�e. Nous pouvons �tre assur�s que la parole de Dieu � la pure semence � est la seule que doive employer l�ouvrier spirituel. Nous ne m�prisons point l�instruction, loin de l�, nous la consid�rons comme tr�s pr�cieuse, quand elle est � sa vraie place. Les faits de la science et les ressources d�une saine philosophie peuvent aussi servir � d�velopper et � expliquer les v�rit�s de la Sainte �criture. Nous voyons le Ma�tre lui-m�me et ses ap�tres, faire usage, dans leur enseignement public, des faits de l�histoire et de la nature; et personne ne songerait � mettre en doute la valeur et l�importance d�une connaissance suffisante des langues originales h�bra�que et grecque, pour l��tude particuli�re et l�exposition publique de la parole de Dieu.

Mais admettre tout cela, ne touche en rien le grand principe pratique qui nous occupe, et tous les serviteurs de Christ sont tenus de reconna�tre que le Saint Esprit est la seule puissance, et la Sainte �criture la seule autorit�, de tout vrai minist�re dans l��vangile et dans l��glise de Dieu. Si cela �tait mieux compris et plus fid�lement pratiqu�, nous verrions partout, dans la vigne de Christ, un �tat de choses bien diff�rent.

Mais nous devons terminer nos chapitres. Nous avons trait� ailleurs le sujet du �joug mal assorti�. Les Isra�lites ne devaient pas labourer avec un b�uf et un �ne accoupl�s ensemble, et ils ne devaient pas se v�tir d�un drap tiss� de diverses mati�res, comme de laine et de lin. L�application spirituelle de ces deux d�fenses est aussi simple qu�elle est importante. Le chr�tien ne doit pas s�associer avec un incr�dule pour quoi que ce soit, que le lien soit domestique, religieux, philanthropique ou commercial; il ne doit pas non plus se laisser diriger par des principes m�lang�s. Il faut que son caract�re soit form� et que sa conduite soit gouvern�e par les principes purs et �lev�s de la parole de Dieu. Puisse-t-il eu �tre ainsi de tous ceux qui s�appellent chr�tiens!

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 25". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/deuteronomy-25.html.