Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!

Bible Commentaries
Écclésiaste 1

Commentaire biblique intermédiaireCommentaire biblique intermédiaire

Recherche de…
Enter query below:

versets 1-18

Chapitre 1er

Comme nous l�avons dit en commen�ant, Salomon prend dans ce livre le caract�re d�un Pr�dicateur. Il veut faire profiter ses auditeurs des exp�riences qu�il a faites au moyen de la sagesse que Dieu lui a donn�e. Il ne se contente pas de l�exercer dans le gouvernement de son peuple, car c��tait pour cela qu�il l�avait demand�e � Dieu (2 Chron. 1:9-12); mais il nous est dit qu�il avait re�u de Dieu �de la sagesse et une tr�s grande intelligence, et un c�ur large comme le sable qui est sur le bord de la mer. Et la sagesse de Salomon �tait plus grande que la sagesse de tous les fils de l�Orient et toute la sagesse de l��gypte. Et il �tait plus sage qu�aucun homme, plus qu�Ethan, l�Ezrakhite, et qu�H�man, et Calcol, et Darda, les fils de Makhol. Et sa renomm�e �tait r�pandue parmi toutes les nations, � l�entour. Et il prof�ra trois mille proverbes, et ses cantiques furent au nombre de mille et cinq. Et il parla sur les arbres, depuis le c�dre qui est sur le Liban, jusqu�� l�hysope qui sort du mur; et il parla sur les b�tes, et sur les oiseaux, et sur les reptiles, et sur les poissons. Et de tous les peuples on venait pour entendre la sagesse de Salomon, de la part de tous les rois de la terre qui avaient entendu parler de sa sagesse� (1 Rois 4:29-34). C�est ce qui avait fait de lui �le Pr�dicateur�.

En outre, toutes choses �taient � sa disposition: tout ce que les richesses pouvaient acqu�rir, tout ce que la puissance pouvait obtenir, tout ce que la sagesse pouvait sonder et s�approprier. Il avait go�t� � toutes les jouissances; il avait scrut� toutes les �uvres de Dieu et connu les lois par lesquelles sont r�gl�e la vie des hommes et l�ordre de l�univers. Il n�avait donc aucune raison de se plaindre du monde (2 Chron. 9:22-24).

D�s le d�but, selon l�usage des Pr�dicateurs, celui-ci indique son sujet et �tablit son texte:

�Vanit� des vanit�s, dit le Pr�dicateur; vanit� des vanit�s! Tout est vanit�!� (v. 2). Puis, dans toute la suite du Livre il traite ce sujet en d�tail, pour aboutir enfin � la conclusion, � la somme de toutes les exp�riences qu�il a faites: �Vanit� des vanit�s, dit le Pr�dicateur; tout est vanit� (12:8). Vanit�! un souffle, une ombre qui passe, une existence sans lendemain, la vie de l��ph�m�re ail�e qui dure � peine un jour!

Le verset 3: �Quel profit a l�homme de tout son labeur dont il se tourmente sous le soleil?� pose la question qui sera d�velopp�e sous toutes ses faces dans le cours de ce livre, car celui-ci prend l�homme engag� dans les affaires de la vie, occup�, habitu� au travail et � une activit� souvent d�vorante.

� cette question, les vers. 4-11 nous fournissent la r�ponse: �Une g�n�ration s�en va, et une g�n�ration vient; et la terre subsiste toujours�. L�homme, le seul �tre intelligent, ne dure pas, tandis que le monde dure et que le cours de la nature est immuable. Elle suit des lois fixes, toujours les m�mes et se renouvelant sans cesse. L�esprit se fatigue � suivre ce travail continuel, � voir, � entendre, � conna�tre; il en revient toujours au m�me point: il n�y a rien de nouveau sous le soleil, et m�me le souvenir des choses qui ont pr�c�d� s�efface invariablement.

v. 12-15. Le Pr�dicateur s�est appliqu� � sonder et � comprendre ces choses; il avait � sa disposition deux moyens pour explorer tout ce qui se fait sous les cieux: un pouvoir royal que nul avant lui ne put �galer, une sagesse d�origine divine qui d�passait toutes les autres. Tous les travaux qui se font sous le soleil ont pass� devant ses yeux et son intelligence s�en est rendu compte. Le r�sultat est que tout est vanit�, une poursuite qui ne peut jamais atteindre ce qu�elle cherche � saisir. Trouvez le moyen de saisir le vent! �Ce qui est tordu ne peut �tre redress�, et ce qui manque ne peut �tre compt�: L�obstacle � une connaissance fructueuse, c�est que le mal est l� et a tout d�form�. Par suite du p�ch� les anneaux de la cha�ne des choses sont dispers�s. Partout des lacunes sans aucun moyen de combler les vides.

Ainsi, d�s le d�but, le fait que, malgr� la r�gularit� de ses lois, le monde est une ruine, devient l�obstacle � toute connaissance et � toute jouissance v�ritables.

v. 16-18. Les choses �tant ainsi: d�un c�t� la persistance d�un ordre r�gulier dans la cr�ation, de l�autre le d�sordre amen� par le p�ch�, le Pr�dicateur s�est appliqu� � sonder d�une part ce qui est conforme � la sagesse, d�autre part la d�raison et la folie qui ont troubl� cet ordre, et il a connu que �cela aussi, c�est la poursuite du vent�. Mais le bonheur qu�il esp�rait atteindre par cette connaissance s�est trouv� converti en chagrin et en douleur: �� beaucoup de sagesse, beaucoup de chagrin; et qui augmente la connaissance, augmente la douleur�. Comment le sage pourrait-il se r�jouir quand il voit, malgr� ce qui subsiste de la merveilleuse cr�ation de Dieu, toutes les choses mat�rielles et morales fan�es dans leur beaut� et corrompues par le mal? Or cette exp�rience atteint tout homme sage. Au milieu du naufrage produit par le p�ch�, l�homme lui-m�me ne subsiste que comme une triste �pave de ses b�n�dictions pass�es.

Ainsi donc, tout dans la nature, malgr� la r�gularit� des ph�nom�nes, est dans un travail continuel. Il n�y a point de repos pour l�homme � et pour compl�ter le tableau de son �tat, la vanit� de tout et l�oubli des choses pass�es le caract�risent. Il est en outre incapable d�y rem�dier, car il ne peut redresser ce qui est tordu.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ecclesiastes 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/ecclesiastes-1.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile