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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ephesians 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/ephesians-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ephesians 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-23
Chapitre 1er
V. 1-3
Apr�s quelques paroles de salutations, l�ap�tre aborde directement le c�ur de son sujet dans un esprit d�adoration. Nous avons �t� b�nis si richement par le Dieu et P�re de notre Seigneur J�sus Christ, qu�il b�nit Dieu en retour, et que ce faisant, il entra�ne nos c�urs � le faire avec lui. Les b�n�dictions qui sont les n�tres sont caract�ris�es par trois choses. Elles sont spirituelles, non pas mat�rielles comme l��taient les b�n�dictions d�Isra�l sous l�ancienne alliance, dans des domaines tels que la nourriture abondante, la sant� et la paix sous le gouvernement divin. Elles sont c�lestes, et non pas terrestres, puisque le ciel est la sph�re o� elles doivent �tre pleinement r�alis�es et parachev�es, et que leur administration actuelle envers nous vient du ciel. Elles sont en Christ. C�est Lui, en tant que Ressuscit�, qui est la Source de toutes les b�n�dictions, et non pas Adam, l�homme d�chu. Si nous sommes en Christ, ces b�n�dictions sont toutes � nous.
V. 4
Or en nous b�nissant aussi merveilleusement, Dieu a agi en harmonie avec l�une de Ses pens�es de l��ternit� pass�e. Avant la fondation du monde, Il nous a choisis en Christ. Remarquons ces deux mots �en Lui�, ou leurs �quivalents, car ils apparaissent maintes et maintes fois dans ce chapitre. Historiquement, chacun de nous �tait en Adam avant d��tre en Christ, mais avant qu�Adam soit cr��, Dieu nous voyait en Christ, et nous avons �t� choisis sur cette base. Ce qui �tait en vue dans Son choix, c��tait que nous soyons �saints et irr�prochables devant lui en amour�.
L�efficace de l��uvre de Christ est telle que chaque croyant se tient aujourd�hui devant Dieu, saint et irr�prochable, et comme enlac� par cet amour divin dont rien ne peut nous s�parer. C�est ce que nous avons vu en Romains 8. L�application pleine et finale de ces paroles du verset 4 devra toutefois s�accomplir dans l��ternit� future. On a remarqu� que la Bible nous dit tr�s peu de choses sur le ciel; mais ces paroles en sont pratiquement la description exacte. Quand l��uvre de l�Esprit de Dieu en nous sera achev�e, y compris la vivification de nos corps mortels lors de la premi�re r�surrection, nous serons transport�s au ciel. Nous serons alors caract�ris�s par la saintet� parfaite de nature, et nous ne serons plus sujet � aucun bl�me de conduite. Nous serons pour toujours dans la pr�sence du Dieu et P�re de notre Seigneur J�sus Christ, dans une atmosph�re d�amour parfait. Ce sera vraiment le ciel. Ainsi le verset 4 commence dans l��ternit� pass�e et se termine dans l��ternit� future.
V. 5-6a
Le verset 5 fait un pas de plus. Dieu pensait � une certaine relation pour nous, et Il nous destinait � cette relation quand Il nous a choisis: l��tat et la position de fils. Or ce n��tait pas un besoin ni une n�cessit� pour nous. Nous aurions �t� d�j� tr�s heureux si, sauv�s de nos p�ch�s, il nous avait �t� attribu� une place parmi Ses serviteurs. La relation n�est pas selon nos besoins, mais �selon le bon plaisir de sa volont�. Combien devrions-nous �tre reconnaissants que �le bon plaisir de sa volont� aille jusque l�! Nous sommes d�j� fils de Dieu maintenant, mais nous allons bient�t �tre promus � la pleine dignit� et la gloire de fils quand nous aurons atteint le ciel. C�est alors que la gloire de Sa gr�ce sera vraiment manifest�e, d�o� il r�sultera une louange �ternelle.
V. 5, 6b, 7
L�ex�cution de ce dessein glorieux a comport� certaines �tapes qui nous sont maintenant d�taill�es: �tre rendus agr�ables, la r�demption, le pardon (ou r�mission des fautes). Nous descendons vers le plus simple et le plus fondamental. Dans notre compr�hension des choses, nous commen�ons d�habitude par le pardon des p�ch�s. Ensuite nous saisissons peut-�tre la signification de la r�demption que nous avons dans le sang de Christ, et nous commen�ons � faire l�exp�rience de la libert� que la r�demption nous a acquise. Enfin le point culminant arrive avec la d�couverte de ce que non seulement nous sommes lib�r�s de l�esclavage, mais aussi que nous sommes positivement agr�ables devant Dieu, et m�me agr�ables en Christ, qui est le Bien-aim�. Nous sommes agr��s selon le caract�re et selon la mesure o� Christ l�est. En Col. 3:12, les saints sont vus comme des bien-aim�s de Dieu, et cela d�coule bien s�r du fait qu�ils sont agr�ables dans le Bien-aim�.
Tout ceci, que ce soit la r�demption ou le pardon [la r�mission des fautes] est notre part �selon les richesses de Sa gr�ce�. Nous �tions dans la pauvret� de notre p�ch�, et ceci est devenu l�occasion du d�ploiement des richesses de Sa gr�ce. En lisant 1 Rois 10, nous voyons que Salomon donna � la reine de Sheba tout ce qu�elle d�sirait, et qu�il s�y rajouta ce qu�il lui donna �selon son pouvoir�, celui de sa bont� royale. Une fois les immenses d�sirs de la reine satisfaits, il alla au-del�, dans la supr�me grandeur de sa munificence royale. En cela, il agissait comme un type. Dieu a agi selon les immenses richesses de Sa gr�ce (�ph. 2:7). Le pardon m�me des p�ch�s qu�Il nous a accord�, nous a �t� accord� d�une mani�re et dans une pl�nitude dignes du Dieu grand et plein de gr�ce qu�Il est.
V. 8-9
Mais il y a plus. Non seulement Il a ainsi fait abonder Sa gr�ce envers nous, mais Il l�a fait en toute sagesse. Le verset 8 parle de toute �sagesse et intelligence�. Il a fait conna�tre les secrets de Sa sagesse afin que nous puissions y entrer intelligemment, et en jouir. Dieu a toujours agi selon Sa propre volont�, bien qu�en pr�sence du p�ch� et de ses ravages, Il ait choisi de garder secret, ou � l��tat de myst�re, le principal propos de Sa volont�, et cela durant de longs si�cles; et le plaisir de Sa volont� et de Son propos ont toujours �t� bons, car Lui est bon. C�est un grand fait que nous ferions bien de tenir fermement. Le �plaisir de Sa volont� est un bon plaisir (1:5); le �plaisir qu�Il s�est propos� en lui-m�me� est un bon plaisir (1:9). Le plaisir et le propos de Dieu n�ont pas trait au jugement, quoique celui-ci (qu�Il appelle �Son �uvre �trange� en �s. 28:21) soit n�cessaire et doive �tre exerc� en son temps.
V. 10
Le verset 10 nous dit ce qu�est le vrai secret de Sa volont� et de Son propos. Dans une �re � venir, appel�e ici �la pl�nitude des temps�, Il va rassembler en un toutes choses dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre. Il n�est pas fait mention ici des choses infernales, car ce rassemblement en un est annonc� en relation avec un monde de b�n�diction, et par cons�quent les choses infernales y sont en dehors. Du fait de l��tablissement de Christ comme le Chef exalt� et glorifi� de toutes choses, un syst�me divin d�unit� et de b�n�diction sera �tabli sur la terre et dans les cieux. Le p�ch� est une marche sans loi, sans frein: il fait de chaque homme une petite unit� autonome, centr�e sur elle-m�me. C�est pourquoi pendant tous ces �ges o� le p�ch� a r�gn�, quelle que soit l�habilet� des hommes pour tenter de man�uvrer ces unit�s, la d�sint�gration a �t� l�ordre du jour. Dieu a Son unit�. Il travaille en vue de cette unit�. Quand Christ sera publiquement �tabli en gloire comme Chef, le propos de Dieu quant � l�unit� sera atteint, en ce qui concerne Son gouvernement des choses c�lestes et terrestres.
V. 11
L��re [ou: �ge] � venir va enfin �tre t�moin de l�harmonie la plus compl�te possible entre les cieux et la terre, � Christ, le Chef dans ces deux sph�res, produisant l�unit�. Tout est en Lui. Mais voil� que, par gr�ce, nous sommes d�j� en Lui, et nous avons ainsi obtenu en h�ritage toute cette richesse de b�n�diction. Ce � quoi nous sommes destin�s a �t� r�gl� d�avance, non selon nos besoins, ni m�me selon nos pens�es ou nos d�sirs, mais selon le propos de Dieu qui op�re tout comme il Lui pla�t. Par cons�quent nous sommes assur�s qu�absolument rien ne peut s�interposer entre nous et l�h�ritage qui nous est destin�s.
V. 12
L�ap�tre ne s�en arr�te pas l� pour nous instruire du caract�re particulier de cet h�ritage, mais il nous dit que, quand tout sera achev�, nous serons � la louange de la gloire de Dieu. Les anges et les hommes contempleront ce que Dieu aura accompli � notre �gard, et ils y verront un nouveau d�ploiement de Sa gloire, et Lui exprimeront leur louange. Nous, nous n�avons pas besoin d�attendre jusqu�� ce jour-l�. Ces choses nous sont donn�es � conna�tre pour que, instruits en elles, nous ayons de nouveaux aper�us de Sa gloire, et nous soyons remplis de louanges d�s maintenant. Nous pouvons jouir de la communion avec Dieu au sujet de Ses desseins de gr�ce, et r�alisant que tout est centr� en Christ et pour Sa gloire, nous trouvons sujets et mati�re pour notre louange et notre adoration.
En passant du verset 12 au verset 13, on remarque le changement de pronoms, du �nous� au �vous�. En �crivant �nous qui avons esp�r� � l�avance dans le Christ�, la pens�e de l�ap�tre visait les saints issus d�Isra�l, lui-m�me en faisant partie, tandis que le �vous� se r�f�rait aux saints issus des nations. Les croyants Juifs �taient une sorte de pr�mices de leur nation. Un Isra�l rachet� et restaur� sera bient�t sur terre � la louange de l��ternel. Mais ceux qui se sont confi�s en Christ � l�avance, durant cette p�riode de l��vangile, auront part � l�appel c�leste et seront � Sa louange dans les lieux c�lestes.
V. 13-14
Cependant dans tout cela, les croyants des nations y avaient pleinement leur part. Eux aussi avaient entendu l��vangile qui leur apportait le salut, et ayant cru ils �taient scell�s de l�Esprit qui est les arrhes de leur h�ritage. Dans Son caract�re de sceau, l�Esprit les marquait comme appartenant � Dieu. En tant qu�arrhes, l�Esprit est le gage de l�h�ritage qui est devant eux, et Il donne aussi un avant-go�t des b�n�dictions qui s�y rattachent.
Notons soigneusement l�ordre qui est devant nous dans ce verset 13. D�abord on entend l��vangile, puis on le croit et enfin on re�oit l�Esprit. Cet ordre est tout � fait invariable. Nous ne croyons jamais avant d�avoir entendu. Nous ne recevons jamais avant d�avoir cru. Si quelqu�un demande: �ai-je re�u l�Esprit?�, nous devons lui soumettre la question pr�c�dente: �avez-vous entendu et cru � l��vangile de votre salut?�. L�un proc�de et d�coule de l�autre.
Nous ferions bien encore de remarquer le fait que non seulement nous avons cru en Christ, mais nous avons �t� scell�s du Saint Esprit de la promesse en Christ. �En qui � vous avez �t� scell�s�. Tout cela se trouve �tre en Christ. Le Saint Esprit est une Personne divine de la D�it�, distincte de Christ, mais que nous ne devons pas totalement s�parer de Christ dans nos esprits. Il en est de m�me pour les trois Personnes sacr�es. On doit les distinguer, mais non pas les s�parer. L�Esprit a �t� envoy� par Christ d�aupr�s du P�re, et en Christ Il nous a scell�s, � scell�s jusqu�� ce que la possession enti�re, achet�e par la mort de la croix, soit rachet�e de la derni�re puissance adverse tendant � la maintenir en esclavage; c�est-�-dire, jusqu�� la venue du Seigneur. L�Esprit est donn� pour demeurer avec nous �ternellement. Nous pouvons l�attrister, mais non pas l�attrister au point de le faire partir.
V. 15-20
Ayant donc d�ploy� devant nous les b�n�dictions caract�ristiques du chr�tien individuellement, Paul se met � parler aux �ph�siens de ses actions de gr�ce et de ses pri�res en leur faveur. Il rendait gr�ce pour eux en pensant � la richesse de b�n�dictions spirituelles dans lesquelles ils avaient �t� introduits, et il priait qu�ils aient une compr�hension intelligente et spirituelle de tout ce qui se rattachait � l�appel et � l�h�ritage qui �taient les leurs. Nous pouvons �tre assur�s que ce qu�il d�sirait pour les �ph�siens est exactement ce qui est hautement d�sirable pour nous aujourd�hui.
V. 17
Dans ces pri�res, l�ap�tre s�adressait au �Dieu de notre Seigneur J�sus Christ, le P�re de gloire�. Dieu est vraiment l�Auteur et la Source de toute gloire, et c�est Lui que notre Seigneur J�sus, quand Il �tait ici-bas l�Homme soumis, consid�rait comme Son Dieu, selon l�expression proph�tique du Psaume 16. C�est donc bien � propos que nos pens�es sont dirig�es vers la position que le Seigneur J�sus a prise comme Homme, puisque c�est comme Homme qu�Il prend Sa place comme le Chef exalt� dans la vaste cr�ation de b�n�diction. En outre c�est en Lui comme Homme que nous voyons le Mod�le et la Pl�nitude de tout ce que nous avons en Lui. Tout est exprim� en Christ, et nous n�avons rien en dehors de Christ. Ce qui est tant � d�sirer, c�est que nous ayons la pleine connaissance de tout ce qui est contenu dans le propos de Dieu en relation avec Christ.
La connaissance des merveilles des propos et de l��uvre de Dieu d�coule de la connaissance de Lui-m�me. Comme nous Le connaissons, nous connaissons ce qui jaillit de Lui. C�est pourquoi la premi�re requ�te de l�ap�tre concerne �l�esprit de sagesse et de r�v�lation dans Sa connaissance�. Nous ne pouvons Le conna�tre que par r�v�lation, car aucune recherche n�arrivera jamais � Le d�couvrir; et r�p�tons-le, de notre c�t�, il est besoin de sagesse, de cet esprit de sagesse qui vient de l�Esprit de Dieu.
V. 18
Les yeux de votre c�ur: Il n�est pas question d�une froide compr�hension intellectuelle, mais plut�t de la compr�hension d�une affection vive. Quelque chose peut-il �tre froid quand il a Christ pour centre? Et les yeux du c�ur sont centr�s sur Christ, car bien que le �sa� de �sa connaissance� � la fin du verset 17 se r�f�re grammaticalement � Dieu le P�re, il ne peut que se rapporter � Christ, car Lui seul r�v�le le P�re. Pour avoir la pleine connaissance du P�re, il faut conna�tre Christ, le Fils.
La pri�re de l�ap�tre s�occupait en premier lieu de l��tat spirituel de ses lecteurs. Les choses de Dieu ne peuvent �tre discern�es que par ceux dont les yeux du c�ur ont �t� �clair�s. Il y a de nombreuses choses, tant dans le monde qui nous entoure que dans notre chair au-dedans de nous, qui, si nous laissons faire, forment in�vitablement une sorte de film opaque sur nos yeux spirituels, et entravent notre compr�hension. Ceci nous aide � comprendre pourquoi, en �crivant � Timoth�e, Paul dit �Sois attentif � toi-m�me, et � l�enseignement [ou: doctrine]� (1 Tim. 4:16). � moins de commencer par �tre attentif � lui-m�me, il ne pouvait gu�re profiter de la doctrine, ni nous non plus.
Apr�s cela la pri�re de l�ap�tre se divise en trois parties concernant respectivement l�appel, l�h�ritage et la puissance par laquelle Dieu am�ne Ses desseins � s�ex�cuter en ce qui nous concerne. L�appel a �t� indiqu� aux versets 3 � 7, l�h�ritage dans les versets 10 � 14, tandis que la puissance n�a pas �t� mentionn�e auparavant, mais nous est r�v�l�e dans les derniers versets du chapitre 1 et au chapitre 2.
Nous pourrions peut-�tre r�sumer �Son appel�, comme les premiers versets l�exposent, en une seule expression: notre relation de fils. Cependant la pri�re n�est pas simplement que nous connaissions l�appel, mais plut�t que nous connaissions ce qu�est l�esp�rance de Son appel. Or quelle est cette esp�rance? Si Celui qui appelle est DIEU, � si la position � laquelle nous sommes appel�s est celle de FILS, � si cette position est n�tre par J�sus Christ, et comme celle de J�sus Christ, � autrement dit �EN CHRIST�; � quoi devons-nous nous attendre, � quoi sinon � la gloire c�leste?
Cette pri�re de l�ap�tre n�est vraiment pas une pri�re secondaire. Allons-nous la consid�rer � la l�g�re, et dire: �Oh! mais nous connaissons tous cela: nous esp�rons tous aller au ciel quand nous mourrons� � cela ne ferait que montrer que nous ne connaissons pas encore r�ellement ce que l�esp�rance implique et signifie. Si les yeux de notre c�ur �taient assez �clair�s pour conna�tre cette esp�rance, nous serions enti�rement d�livr�s des attractions et des pi�ges du syst�me du monde qui nous entoure. Nous serions enti�rement au-dessus de ses influences profanes, et ainsi rendus propres � le traverser d�une mani�re qui glorifie Dieu.
Pour l�h�ritage aussi, il ne suffit pas de conna�tre quel il est. On pourrait facilement arriver � cette connaissance d�une mani�re intellectuelle en lisant les quelques versets qui en parlent. Mais que sont les richesses de la gloire de cet h�ritage? Remarquez que c�est Son h�ritage, non pas le n�tre, et qu�il est �dans les saints�, ce qui signifie, selon ce que nous comprenons, non pas tellement que les saints forment l�h�ritage � bien qu�ils en fassent partie, sans aucun doute � mais que c�est par et dans les saints qu�Il prendra Son h�ritage.
Quand Dieu fit traverser le Jourdain � Isra�l pour conqu�rir le pays de Canaan, Il prit Lui-m�me l�initiative au moyen de l�arche. Il fut dit: �l�arche de l�alliance du Seigneur de toute la terre va passer devant vous dans le Jourdain� (Josu� 3:11). La position �tait que Dieu prenait possession du pays dans Son peuple Isra�l, c�est-�-dire en les mettant en possession de ce pays. Il va bient�t faire valoir Son droit sur toute la terre par le moyen d�Isra�l (en Isra�l), et la gloire de l��re mill�naire commencera. Ce sera une tr�s grande gloire sur terre. D�s lors, que seront les richesses de cette gloire c�leste quand Satan et ses arm�es seront chass�s du ciel, et que les saints seront �tablis dans le ciel, et que, comme le verset 10 nous le dit, Christ sera le centre supr�me et unificateur dans ces royaumes de b�n�dictions? Ce seront des richesses au-del� de ce que nous pouvons concevoir. Seul le P�re de gloire peut nous donner le discernement spirituel pour y entrer.
V. 19-20a
Troisi�mement, nous devons conna�tre la grandeur de la puissance de Dieu qui agit en faveur de nous qui avons cru. Cette puissance s�est pleinement manifest�e dans la r�surrection de Christ d�entre les morts et dans Son exaltation, et maintenant elle travaille activement envers nous. Il nous suffit de penser � la r�surrection de Christ et � Son exaltation pour comprendre combien est appropri� l�adjectif �excellente�, ou �qui surpasse tout�. Sa puissance est caract�ris�e, non pas simplement par sa grandeur, mais par son excellente grandeur.
Nous ferons bien de garder � l�esprit que, quand le Seigneur J�sus est entr� dans la mort, Il s�est mis Lui-m�me, pour ainsi dire, sous tout le poids de la puissance humaine adverse, et aussi sous toute la puissance des t�n�bres mani�e par Satan, et encore sous tout le poids du jugement divin d� au p�ch�. La puissance de Dieu L�a sorti de tout cela et L�a �lev� en r�surrection. Cela fait ressortir tr�s clairement la grandeur de la puissance de Dieu.
V. 20b-23
Mais en outre, nous devons consid�rer tout ce en quoi Il a �t� �lev�, comme la fin de ce chapitre nous le d�taille. Nous voyons ici une grandeur qui est effectivement �excellente�, autrement dit �qui surpasse tout�. Il est mont� dans les lieux c�lestes, et est assis � la droite de Dieu, c�est-�-dire � la place de l�administration supr�me. Dans cette position, Il est au dessus de tout autre nom, et de tout autre puissance, que ce soit dans ce si�cle ou dans celui qui est � venir. Et non seulement au-dessus, mais bien au-dessus. Aucune comparaison ne peut �tre faite entre un autre, quel qu�il soit, et Lui. Toutes choses sont assujetties sous Ses pieds, et Il est donn� pour �tre chef sur toutes choses. Toutes ces choses sont des faits, bien que nous ne voyions pas encore que toutes choses Lui soient assujetties.
Dans tout cela, il y a quelque chose qui nous concerne tr�s intimement. Dans cette place d�exaltation supr�me o� Il est chef sur toutes choses, Il est chef [ou: t�te] � l�assembl�e [ou: �glise] qui est Son corps. Tout vrai croyant appartient � cette assembl�e [ou: �glise]. Il y a une grande diff�rence dans la signification de ces deux pr�positions (�sur� et ��), dont on peut trouver une illustration dans le cas d�Adam qui est �la figure de Celui qui devait venir� (Rom. 5:14). Adam fut cr�� pour �tre le chef sur toutes les autres cr�atures qui emplissaient le jardin, mais il �tait la t�te [ou: chef] � �ve qui �tait son corps aussi bien que sa femme. La seconde primaut� est bien plus intime et merveilleuse que la premi�re.
Christ n�est pas seulement le chef sur toutes choses, mais Il doit remplir toutes choses, afin que toutes choses tirent finalement leur caract�re de Lui. L��glise est Son corps, et par cons�quent Sa pl�nitude � le corps dans lequel Il trouve Son expression ad�quate. Ce passage contemple �videmment l��glise dans son aspect le plus grand et le plus vaste, comme la somme totale des saints de cette dispensation, c�est-�-dire les saints appel�s depuis la venue de l�Esprit au jour de la Pentec�te jusqu�� la venue du Seigneur J�sus.