Bible Commentaries
Éphésiens 5

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versets 1-33

V. 1

Le dernier verset du chapitre 4 nous impose l�obligation de bont� et de pardon envers tous les saints les uns par rapport aux autres, du fait que nous avons �t� pardonn�s par Dieu � cause de Christ. Le premier verset du chapitre 5 nous entra�ne un stade plus loin et un stade plus haut. Non seulement nous avons �t� pardonn�s, mais nous avons �t� introduits dans la famille divine. Nous sommes des enfants de Dieu, et m�me des enfants bien-aim�s. Il en d�coule que, comme de chers enfants, nous devons �tre des imitateurs de Dieu.

L�imitation qui nous est prescrite n�est pas artificielle, mais naturelle. Voici des enfants en train de jouer sur la place du march�. Ils jouent � une s�ance de cour imaginaire. Une petite fille v�tue d�une parure bon march� repr�sente la reine; elle imite les mani�res de la reine du mieux qu�elle peut, mais cela reste tr�s grossier et artificiel. Voici par ailleurs un petit gar�on qui observe son p�re dans les moindres d�tails. Bient�t des amis sourient en voyant � quel point il ressemble � son p�re. Son imitation est en grande partie inconsciente, et enti�rement naturelle, car il est effectivement le fils de son p�re, poss�dant sa vie et sa nature. Or c�est en tant qu�enfants de Dieu que nous sommes appel�s � �tre imitateurs de Dieu.

V. 2

Nous devons marcher dans l�amour. Cela ne nous est pas naturel en tant qu�enfants d�Adam, mais cela nous est naturel en tant que n�s de Dieu, car Dieu est amour. Marcher dans l�amour, c�est donc simplement manifester pratiquement la nature divine. C�est pourquoi il ajoute: �comme aussi le Christ nous a aim�s�, puisqu�en Christ on voyait la nature divine dans toute sa pl�nitude et toute sa perfection. D�ailleurs dans Son cas, c�est l�amour qui poussait � agir. Il s�est livr� Lui-m�me pour nous en sacrifice � Dieu. En cela Il est seul, bien s�r, bien que nous ayons � aimer comme Lui a aim�. Il �tait le vrai holocauste, l�antitype de L�vitique 1.

V. 3-4

Or le vrai amour divin exclut les diverses sortes de mal qui proviennent de la chair. Ces choses ne doivent donc avoir aucune place parmi les saints, et elles ne doivent m�me pas �tre nomm�es parmi eux. Les choses telles que celles cit�es au verset 3 font appel � des instincts profond�ment enracin�s dans la nature humaine d�chue, et nous faisons bien non seulement de les �viter, mais aussi d��viter la contamination provoqu�e par le fait d�y penser. Nous ne pouvons pas en parler sans y penser, m�me si c�est pour les condamner par nos propos. N�en parlons donc pas. Ne laissons pas non plus nos paroles descendre au niveau des paroles folles ou des plaisanteries. Un chr�tien n�est ni un fou, ni un plaisantin; ne paraissons donc pas tels dans nos conversations. Les actions de gr�ce sont ce qui convient � la bouche de ceux qui sont pardonn�s et qui sont devenus des enfants de Dieu.

V. 5-6

La mani�re ferme et tranchante dont l�ap�tre trace une ligne de d�marcation dans les versets 5 et 6 est tout � fait remarquable. Le royaume de Christ et de Dieu est caract�ris� par la saintet�. Les profanes sont en dehors de ce royaume, et sujets � la col�re de Dieu. Il ne fallait pas s�y tromper, car il y avait �videmment, alors comme maintenant, ceux qui d�siraient brouiller cette distinction tranch�e, et excuser l�impi�t�. D�autres passages indiquent qu�un vrai croyant peut tomber dans ces p�ch�s, mais aucun vrai croyant n�est caract�ris� par eux. Aucune personne caract�ris�e par ces p�ch�s ne peut �tre consid�r�e comme un vrai chr�tien, quoi qu�elle puisse dire ou professer.

V. 7-8

L�attitude du vrai chr�tien vis-�-vis de telles personnes doit �tre r�gl�e par ceci: Quoi que ce soit qu�ils professent, ils n�ont aucune part au royaume de Dieu; nous qui avons un h�ritage dans le royaume, nous ne pouvons donc avoir aucune part avec eux. C�est ce que d�clare si nettement le verset 7. Remarquez aussi que le dernier mot du verset est eux. Nous ne devons pas seulement �viter les p�ch�s, mais aussi �viter toute participation avec les p�cheurs. Il faut �viter aussi bien les personnes que les diverses formes de mal. La diff�rence entre nous et eux est aussi grande et nette qu�entre la lumi�re et les t�n�bres.

Nous �tions autrefois t�n�bres nous-m�mes. Or c�est l� que r�side le danger pour nous, car une des cons�quences en est qu�il y en nous ce qui r�pond � l�appel des t�n�bres. C�est pourquoi, moins nous avons � faire avec les t�n�bres, mieux ce sera � que ce soit en rapport avec les pratiques de t�n�bres, ou en rapport avec les personnes qui sont elles-m�mes t�n�bres, et qui par cons�quent les pratiquent. Nous qui croyons, nous sommes lumi�re dans le Seigneur, et par cons�quent intol�rants vis-�-vis des t�n�bres; car il en est dans la gr�ce comme dans la nature. La lumi�re et les t�n�bres ne peuvent pas coexister. Si la lumi�re appara�t, les t�n�bres disparaissent. La lumi�re et les t�n�bres s�excluent r�ciproquement.

�tant lumi�re dans le Seigneur, nous devons marcher comme des enfants de lumi�re. Nous devons �tre en pratique, ce que nous sommes en r�alit�. Notons soigneusement ceci car c�est une des caract�ristiques des exhortations de l��vangile. La loi demandait aux hommes d��tre ce qu�ils n��taient pas. L��vangile exhorte les croyants � �tre ce qu�ils sont. Mais le fait d��tre ainsi exhort�s, montre qu�il existe un principe contraire. Cela implique que la chair, avec ses tendances, est encore dans le croyant. Tant que la chair est tenue en �chec et en inactivit�, ce que nous sommes r�ellement comme l�ouvrage de Dieu brillera au dehors.

V. 9-10

Le verset 9 explique que ce qui brillera au dehors, c�est �le fruit de la lumi�re� (et non �le fruit de l�Esprit� selon le Texte Re�u). Trois mots r�sument ce qu�est ce fruit: bont�, justice et v�rit�. Leur contraire: le mal, l�iniquit�, le manque de r�alit�, devraient �tre enti�rement exclus de nos vies. Marchant ainsi en enfants de lumi�re, nous �prouvons ce qui pla�t � Dieu; nous l��prouvons non par un processus de raisonnement, mais par une exp�rience pratique. Nous mettons les choses � l��preuve, et ainsi nous apprenons exp�rimentalement pour nous-m�mes.

V. 11-14

On peut r�sumer la vie du croyant en ce qu�elle consiste � produire les fruits de la lumi�re, puisqu�il est un enfant de la lumi�re, tout en maintenant une s�paration compl�te d�avec les �uvres infructueuses des t�n�bres, car il ne fait plus partie des t�n�bres. En v�rit� il doit m�me aller au-del�: il doit les reprendre. Ce verbe �reprendre� se retrouve au verset 13. Le sens n�en est pas exactement admonester ou r�primander, mais plut�t d�masquer. Il s�agit donc de d�voiler, comme par la lumi�re, le vrai caract�re des �uvres en question. Si un croyant brille dans son vrai caract�re, toute sa vie aura cet effet, tout comme son Ma�tre l�a fait au plus haut degr�. N�anmoins, bien s�r, il peut y avoir de nombreuses occasions o� des paroles de r�pr�hension sont n�cessaires.

Le passage que nous consid�rons fait reposer sur nous une responsabilit� tr�s solennelle. C�est justement l� o� les frictions et les ennuis avec le monde commencent. Les gens ne font g�n�ralement pas tellement d�objections au c�t� de bont� du christianisme: ils approuvent les paroles et actions bienveillantes. Les ennuis commencent quand la saintet� est maintenue, et la saintet�, comme ces versets le montrent, demande qu�il n�y ait aucune communion avec le mal � ni avec ceux qui font le mal (5:7), ni avec leurs �uvres (5:11). Quand un croyant marche dans le chemin de s�paration qui lui est demand� ici, et qu�il se manifeste comme un enfant de lumi�re, il peut s�attendre � des temp�tes. Il en fut ainsi au degr� supr�me, pour notre Seigneur et Ma�tre. �Dieu est amour� a toujours �t� un texte plus populaire que �Dieu est lumi�re�.

La propri�t� sp�cifique de la lumi�re est de manifester tout ce qu�elle �claire. La v�rit� des choses devient claire, et par cons�quent celui qui pratique la v�rit� accueille volontiers et naturellement la lumi�re, tandis que celui qui fait le mal, hait la lumi�re et l��vite. Dieu est lumi�re en Lui-m�me; les croyants sont seulement �lumi�re dans le Seigneur�, juste comme la lune n�est une lumi�re pour nous que pour autant que sa face soit �clair�e par le soleil. Nous devons donc, comme la lune, demeurer dans la lumi�re de notre grand Luminaire, Christ lui-m�me. C�est ce qu�indique tr�s clairement le verset 14.

Ce verset n�est pas une citation de l�Ancien Testament, bien qu�il soit probablement une allusion � �sa�e 60:1. Nous sommes tr�s facilement victimes du sommeil spirituel, tellement les influences du monde sont soporifiques. Alors nous devenons comme des hommes qui dorment parmi ceux qui sont morts dans leurs fautes et dans leurs p�ch�s. Nous sommes les vivants, et eux sont morts, et normalement il devrait y avoir une distinction tr�s nette entre eux et nous. Si nous dormons parmi les morts, nous leur serons semblables. Nous sommes appel�s � nous r�veiller, et � nous lever pour �tre dans la lumi�re du soleil de Christ. C�est ainsi que nous sommes d�barrass�s de toute communion avec les �uvres infructueuses des t�n�bres et que, �tant nous-m�mes lumineux, le fruit de la lumi�re est manifest� en nous.

V. 15-18

Notre marche et notre conduite doivent alors �tre marqu�es par la sagesse, cette sagesse qui saisit toutes les opportunit�s d�un c�t� de servir le Seigneur, et d�un autre c�t� d�acqu�rir la compr�hension de Sa volont� et de Son plaisir. L�essence m�me d�un bon service n�est pas simplement d�accomplir l��uvre, mais de le faire selon la volont� de Celui que nous servons. Pour ceci, comme pour tout ce qui nous est command� ici, nous devons �tre remplis de l�Esprit.

Chacun de nous, qui avons cru l��vangile de notre salut, avons re�u le don de l�Esprit Saint, comme nous l�avons vu en consid�rant le chapitre 1. Mais c�est diff�rent d��tre rempli de l�Esprit, et la responsabilit� d��tre rempli de l�Esprit nous incombe. Nous sommes exhort�s � �tre remplis de l�Esprit, ce qui implique clairement que nous ne le sommes pas, en tout cas au moment o� l�exhortation est adress�e.

Le croyant rempli de l�Esprit est le sujet d�une extraordinaire �l�vation. Il est transport� hors de lui-m�me, centr� sur Christ, et rendu capable pour le service de Dieu dans une puissance qui est plus qu�humaine. L�homme qui a bu trop de vin est transport� hors de lui-m�me d�une mani�re qui est totalement mauvaise. Par l�Esprit de Dieu nous pouvons �tre transport�s hors de nous-m�mes d�une mani�re totalement bonne.

Nous avons des exemples de disciples remplis de l�Esprit dans les Actes (2:4; 4:8, 31; 7:55; 13:9). Ces r�f�rences nous conduisent � penser qu��tre rempli de l�Esprit �tait une exp�rience plut�t exceptionnelle, m�me au d�but des temps apostoliques. Pourtant, de toute �vidence, c�est plac� devant nous dans notre chapitre comme quelque chose � d�sirer par tout croyant, et � quoi tout croyant doit aspirer.

Ce n�est pas seulement une obligation, mais aussi un privil�ge merveilleux. �tre rempli par Quelqu�un qui est une Personne divine, cela peut-il n�avoir gu�re d�int�r�t? Cela signifie qu�Il a le contr�le de tout. Si nous prenons cette exhortation � c�ur, nous demanderons alors naturellement: Comment puis-je �tre rempli? Qu�ai-je � faire pour �tre rempli de l�Esprit?

Ce n�est pas une petite question. Nous pouvons au moins dire ceci: c�est � nous d�enlever du chemin tous les obstacles. L�Esprit de Dieu est saint. De plus Il est sensible. Nous pouvons facilement L�attrister, m�me par des choses que nous nous permettons sans mauvaise conscience. Nous pouvons �galement �tre pr�occup�s par des choses que nous consid�rons comme inoffensives, et voil� qu��tant pr�occup�s, il n�y a plus de place pour que Lui nous occupe. Beaucoup de choses �inoffensives� sont � �liminer de ma vie et de la v�tre si nous voulons �tre remplis de l�Esprit.

V. 19-21

Les fruits qui d�coulent du fait d��tre remplis de l�Esprit se trouvent aux versets 19 � 21. Le c�ur est rempli de bonheur qui s�ext�riorise dans le chant. Il y a une heureuse acceptation de toutes choses, m�me des circonstances adverses, avec des actions de gr�ces au P�re, au nom du Seigneur J�sus Christ; et en ce qui concerne nos relations les uns avec les autres, il y a un esprit d�acceptation et de soumission, tandis que la crainte de Dieu est toujours maintenue. Notre soumission l�un � l�autre ne doit pas se faire aux d�pens d�une vraie soumission au Seigneur.

V. 22-33

Toutes ces exhortations d�taill�es depuis 4:17 jusqu�� 5:21 �taient applicables � tous les croyants. Nous commen�ons maintenant des exhortations sp�ciales, et au verset 22, l�ap�tre se tourne vers les �pouses. Pour elles l�exhortation tient en deux mots: �soyez soumises�. Ceci d�coule naturellement de l�exhortation g�n�rale � la soumission du verset 21. La difficult� de la soumission, c�est qu�elle implique de ne pas revendiquer notre volont� propre. Il est assez clair, dans l�ordre de choses �tabli divinement pour ce monde, que la place attribu�e � l��pouse est celle de la soumission. Sa place est typique de la position dans laquelle se trouve l��glise vis-�-vis de Christ. Tout comme Christ est �le Chef [ou: T�te] de l�assembl�e�, �tant investi de toute autorit�, et de tout capacit� et de toute puissance pour diriger, de m�me le mari est �le chef [ou: t�te] de la femme�.

H�las! En pratique, tout au long des si�cles, l��glise (comme corps professant) s�est bien �loign�e de sa vraie position. L��glise �est soumise au Christ� selon le plan divin; elle a �t� tr�s insoumise dans sa conduite effective. Elle a agi pour elle-m�me, et a l�gif�r� comme si elle �tait la t�te et non le corps. De l� vient la confusion dans les milieux eccl�siastiques, si �vidente partout. Quand la femme, la femme m�me de Christ, met de c�t� l�autorit� de son propre mari, des troubles similaires s�ensuivent.

La femme peut all�guer qu�elle a un mari affreux et incomp�tent! Et trop souvent il en est ainsi effectivement. Mais le rem�de � cela n�est pas de renverser l�ordre divin. L��glise n�a certes pas une telle excuse, car elle a une T�te (= Chef) absolument parfaite, qui n�est pas seulement la T�te du corps, mais aussi le Sauveur du corps.

Parce que le mari humain, m�me croyant, est fr�quemment tr�s imparfait, et toujours quelque peu imparfait, une exhortation encore plus longue lui est adress�e. En un mot, son devoir est d�aimer. Il est facile de voir que si le mari rend � sa femme tout l�amour qui lui est d�, elle n�aura pas beaucoup de difficult� � donner � son mari la soumission qui lui est due. De toute �vidence, la responsabilit� la plus grande est plac�e sur les �paules du mari. Il doit aimer, et elle doit �tre soumise, mais l�initiative repose sur lui.

Quand nous nous tournons de la responsabilit� qui repose sur les �paules du mari, qui est le type, vers l�antitype qui, comme toujours, est vu en Christ, nous nous trouvons en pr�sence de la perfection. L�initiative est effectivement venue de Lui, et Il l�a prise d�une mani�re tout � fait merveilleuse. Il n�a pas seulement aim� l�assembl�e, mais Il s�est livr� Lui-m�me pour elle. De plus Il a entrepris sa sanctification pratique, et sa purification, et Il se la pr�sentera finalement � Lui-m�me en gloire dans une perfection qui Lui correspond parfaitement.

La pr�sentation de l�assembl�e rendue parfaite aura lieu dans la gloire future. Ce sera le don de Christ � Lui-m�me! Ce sera enti�rement Son �uvre car Il a aim�, Il s�est livr� Lui-m�me, Il a sanctifi�, Il a purifi� et, comme le verset 29 ajoute, Il a nourri, Il a ch�ri et, � la fin, Il se la pr�sentera � Lui-m�me. Une �uvre des plus merveilleuses, et un triomphe des plus merveilleux, assur�ment! Gardons cet aspect des choses bien en vue, sp�cialement quand nous sommes d�courag�s par les difficult�s pr�sentes dans l�assembl�e, et que nous sommes tristement conscients de son �tat douloureux.

Or tous ces faits relatifs � Christ et � l��glise, doivent �clairer les relations entre un mari croyant et sa femme croyante. La relation du mariage est, par cons�quent, plac�e dans la lumi�re la plus haute possible, dans une lumi�re enti�rement inconnue des croyants de l�Ancien Testament, ce qui explique le fait que nombre d�entre eux pratiquaient librement des choses totalement interdites pour nous aujourd�hui. Nous devons marcher dans cette lumi�re, et par cons�quent le mari chr�tien doit aimer sa femme comme il s�aime lui-m�me (ce n�est pas l� une petite mesure!) et la femme doit r�v�rer son mari.

Voyons encore bri�vement trois autres points. Premi�rement, ce myst�re concerne Christ et l�assembl�e, non pas une assembl�e; il n�est pas question ici d�une assembl�e locale, ni d�un certain nombre d�assembl�es locales. C�est l�assembl�e, un corps glorieux, et non pas l�assembl�e vue comme un corps professant; c�est plut�t l�assembl�e comme ce corps �lu fruit du travail divin.

Deuxi�mement, la pens�e du corps est introduite ici, car il est parl� de nous qui constituons l�assembl�e comme des �membres de Son corps�. Mais la pens�e principale du passage est celle de l��pouse, car la place de l��glise est mise en avant comme le mod�le des femmes chr�tiennes. Nous soulignons ce point parce qu�on met parfois en avant le fait que l�assembl�e soit le corps de Christ pour soutenir qu�elle ne peut pas prendre la place ni de fianc�e ni d��pouse. Or le fait est que ce passage indique bien que l�assembl�e [ou: �glise] a ces deux positions, de corps de Christ et d��pouse.

Ceci est rendu encore plus �vident par le troisi�me point que nous soulignons. La cr�ation originelle d�Adam et �ve a �t� arrang�e en vue de Christ et de l�assembl�e, comme les versets 28 � 32 le montrent. Or �ve �tait la femme d�Adam, mais elle �tait aussi son corps, ayant �t� form�e � partir d�une c�te d�Adam. La c�te d�Adam a sans doute provoqu� beaucoup d�hilarit� et de sarcasmes parmi les incr�dules modernistes qui se disent chr�tiens. Mais ce fait sert ici clairement de base au raisonnement. Il en est presque toujours ainsi. On est, ici dans le Nouveau Testament, en pr�sence d�une allusion � cette histoire de l�Ancien Testament, que l�on a ridiculis�e. On ne peut pas rejeter l�une sans rejeter aussi l�autre, si vous ajoutez de l�honn�tet� et de l�int�grit� mentales � votre modernisme. Quant � nous, nous acceptons de tout c�ur ces deux faits.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ephesians 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/ephesians-5.html.