Bible Commentaries
Esther 9

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versets 1-32

Pleine d�livrance

Ce chapitre nous am�ne � la pleine d�livrance. Au chap. 8, la frayeur des Juifs avait pouss� beaucoup de gens � se faire Juifs pour �chapper au jugement. Au chap. 9:2, �personne ne tint devant eux, parce que la frayeur des Juifs tomba sur tous les peuples�. On voit encore ici l�action secr�te de la providence de Dieu en faveur de son peuple. Les nations de l�empire auraient pu se coaliser contre l�infime minorit� juive qui habitait au milieu d�elles, mais personne ne r�siste devant cette frayeur des Juifs. Bien plus, �tous les chefs des provinces, et les satrapes, et les gouverneurs, et ceux qui faisaient les affaires du roi, assistaient les Juifs, car la frayeur de Mardoch�e �tait tomb�e sur eux�. Il en sera de m�me � la fin du si�cle; la crainte que le Christ inspirera, fera que �des rois fermeront leur bouche en le voyant�, et devront lui ob�ir. Pour comprendre la s�v�rit� de la r�pression, il faut se souvenir des sentiments qui animaient contre les Juifs tous les peuples de l�empire. S�ils sont saisis de frayeur quand le jugement est d�cr�t�, il n�en �tait pas ainsi quand leur animosit� semblait pr�s d��tre assouvie. � ce moment-l�, ils �taient �ennemis� des Juifs et �esp�raient se rendre ma�tres d�eux�; ils les �ha�ssaient� et �cherchaient leur malheur�. Cette haine devait n�cessairement rencontrer sa r�tribution, et, le moment arriv�, c��tait la frayeur seule de Mardoch�e qui engageait les grands � �assister les Juifs�. �Tes ennemis�, est-il dit de Christ, �se soumettent � toi � cause de la grandeur de ta force�. �Les fils de l��tranger se sont soumis � moi en dissimulant� (Ps. 66:3; 18:44).

Quant � Mardoch�e, �il �tait grand dans la maison du roi, et sa renomm�e se r�pandait dans toutes les provinces; car cet homme, Mardoch�e, allait toujours grandissant� (v. 4). Il repr�sente bien le Seigneur avan�ant en force dans la possession de sa souverainet� terrestre. Comme pour David, lors de son av�nement, cette souverainet� ne s��tablit pas par un coup de th��tre, selon le langage des hommes. Ce n�est pas encore sa royaut� �tablie, mais en voie de formation; elle ne sera d�finitive qu�apr�s la victoire finale sur le dernier de ses ennemis, mais sa supr�matie est reconnue, avant que toutes les nations lui soient assujetties.

L�oppresseur des Juifs est jug�, ainsi que toute sa race (v. 6-10); de m�me p�rira la race apostate de l�Antichrist en un jour futur, car l�heure de la vengeance a sonn�. Seulement le peuple �ne met pas la main sur le butin� (v. 10, 15, 16), d�accord avec ce qui �tait prescrit � l��gard d�Amalek ou des ennemis d�Isra�l (1 Sam. 15:9; Jos. 6:19-20). Il ne s�agit que d�accomplir le jugement de Dieu, sans aucun profit pour ceux qui en sont les ex�cuteurs. Assu�rus accepte la vengeance comme une n�cessit�. Sa capitale, o� a �t� foment� le complot contre les Juifs, est livr�e, un jour de plus que les autres villes du royaume, au jugement de Dieu. Le quatorzi�me et le quinzi�me jour deviennent partout des jours de joie, de festin et de repos.

Ainsi se termine l�ann�e de la grande tribulation.

Le roi des nations ne para�t plus sur la sc�ne que sous la d�pendance d�Esther et de Mardoch�e; il n�est question que d�eux jusqu�� la fin du chapitre. C�est Mardoch�e qui, comme le Messie futur, ordonne la joie et le repos. �Les Juifs, accept�rent de faire ce qu�ils avaient commenc� et ce que Mardoch�e leur avait �crit.� Ils se soumettent � la parole �crite par celui qui avait �t� inconnu et ignor� de tous, et d�eux-m�mes, et que Dieu a maintenant exalt� � tous les yeux1.

1 La parole �crite de Mardoch�e prend une importance toute nouvelle dans un livre o� la loi n�est pas mentionn�e une seule fois.

La m�moire de ces jours se perp�tue d��ge en �ge. Une seule f�te, celle des Purim, est mentionn�e dans ce livre, f�te nouvelle qui dure � toujours en comm�moration de la d�livrance du peuple terrestre de Dieu. Il y a accord parfait entre Esther et Mardoch�e, et le peuple; ce que les premiers �tablissent, le second l��tablit pour lui-m�me (v. 31). Ce qui est ��crit dans le livre� � l�occasion de leurs je�nes et de leur cri, est c�l�br� dans toutes les g�n�rations. Ainsi se termine ce r�cit qui nous conduit � l�aube du temps glorieux qui suit la d�livrance, et nous am�ne proph�tiquement au seuil du r�gne mill�naire de Christ.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Esther 9". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/esther-9.html.