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Bible Commentaries
Exode 29

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versets 1-46

Chapitres 28 et 29

Ces chapitres nous font conna�tre la sacrificature dans toute sa valeur et son efficacit�, et sont pleins d�un profond int�r�t. Le nom seul de sacrificature r�veille dans le c�ur des sentiments de vive reconnaissance envers la gr�ce, qui non seulement a trouv� pour nous un moyen par lequel nous pouvons parvenir jusque dans la pr�sence de Dieu, mais qui a encore pourvu � ce que nous puissions nous y maintenir, selon le caract�re et les exigences de cette haute et sainte position.

La sacrificature d�Aaron �tait un don de Dieu � un peuple qui, en lui-m�me, �tait loin de lui et avait besoin de quelqu�un qui se t�nt pour lui dans la pr�sence de Dieu, continuellement. Le chap. 7 aux H�breux hb 7.1-28 nous apprend que cet ordre de sacrificature �tait li� � la loi, qu�il fut �tabli �selon la loi d�un commandement charnel� (vers. 16); que ceux qui l�exer�aient �taient plusieurs, �parce que la mort les emp�chait de demeurer� (vers. 23) et qu�ils avaient les infirmit�s (vers. 28). Cet ordre de sacrificature ne pouvait rien amener � la perfection; de sorte que nous avons � b�nir Dieu de ce qu�il fut institu� �sans serment� (Vers. 21). Le serment de Dieu ne pouvait s�allier qu�� ce qui devait durer pour toujours, savoir au sacerdoce parfait, immortel, non transmissible, de notre grand et glorieux Melchis�dec, qui communique, et � son sacrifice et � son sacerdoce, toute la valeur, toute la glorieuse dignit� de sa personne incomparable. La pens�e que nous avons un tel sacrifice et un tel sacrificateur produit dans le c�ur des sentiments de vive gratitude.

Mais poursuivons l�examen de ces deux chapitres. � Au chapitre 28, il est question des v�tements, et au chap. 29 des sacrifices. Les premiers sont plus imm�diatement en rapport avec les besoins du peuple; les derniers avec les droits de Dieu. Les v�tements sont et repr�sentent les diverses fonctions et les divers attributs de la sacrificature. �L��phod� �tait le v�tement sacerdotal par excellence; il �tait ins�parablement uni aux deux �paulettes et au pectoral, nous enseignant ainsi que la force de l��paule du sacrificateur et l�affection de son c�ur �taient enti�rement consacr�es aux int�r�ts de ceux qu�il repr�sentait, et en faveur desquels il portait l��phod. Ces choses, typifi�es dans Aaron, sont r�alis�es en Christ: sa force toute puissante et son amour infini sont � nous, �ternellement, incontestablement. L��paule, qui soutient l�univers, soutient le membre le plus faible et le plus obscur de l�assembl�e rachet�e � prix de sang. Le c�ur de J�sus est plein d�une affection invariable, d�un amour �ternel et infatigable pour le membre de l�assembl�e le moins consid�r�.

Les noms des douze tribus, grav�s sur des pierres pr�cieuses, �taient port�s � la fois sur les �paules et sur le c�ur du souverain sacrificateur. (Vers. 9-12, 15-29). L�excellence particuli�re d�une pierre pr�cieuse se montre en ce que, plus la lumi�re qui l��claire est intense, plus elle brille avec �clat. La lumi�re ne peut jamais amoindrir l��clat d�une pierre pr�cieuse; au contraire, elle en augmente et en d�veloppe le lustre. Les douze tribus, l�une aussi bien que l�autre, la plus petite aussi bien que la plus grande, �taient port�es continuellement devant l��ternel sur le c�ur et les �paules d�Aaron. Elles �taient, toutes et chacune en particulier, maintenues en la pr�sence de Dieu dans cet �clat parfait et cette beaut� inalt�rable, qui �taient le propre de la position dans laquelle la parfaite gr�ce du Dieu d�Isra�l les avait plac�es. Le peuple �tait repr�sent� devant Dieu par le souverain sacrificateur. Quelles que pussent �tre ses infirmit�s, ses erreurs ou ses fatigues, son nom brillait sur �le pectoral� d�un internissable �clat. L��ternel lui avait donn� cette place; qui aurait pu l�en arracher? Quel autre aurait pu le placer l�? Qui aurait pu p�n�trer dans le lieu saint, pour enlever de dessus le c�ur d�Aaron le nom d�une seule des tribus d�Isra�l? Qui aurait pu ternir l��clat qui entourait ces noms, l� o� Dieu les avait plac�s? Ils �taient hors de l�atteinte de tout ennemi, au-del� de toute influence du mal.

Combien il est encourageant pour les enfants de Dieu qui sont �prouv�s, tent�s, assaillis, humili�s, de penser que Dieu ne les voit que sur le c�ur de J�sus! Aux yeux de Dieu, ils brillent continuellement de l��clat supr�me de Christ; ils sont rev�tus d�une beaut� divine. Le monde ne peut pas les voir ainsi, mais Dieu les voit ainsi et en cela g�t toute la diff�rence. En consid�rant les enfants de Dieu, les hommes ne voient que leurs taches et leurs d�fauts; ils sont incapables de voir autre chose, en sorte que leur jugement est toujours faux, toujours partial. Ils ne peuvent pas voir les joyaux �tincelants o� sont grav�s, par l�amour �ternel, les noms des rachet�s de Dieu. Les chr�tiens, il est vrai, devraient �tre soigneux de ne donner au monde aucune occasion de mal parler d�eux; ils devraient chercher, �en pers�v�rant � bien faire�, � �fermer la bouche � l�ignorance des hommes d�pourvus de sens� (Rom. 2:7 rm 2.6-8; 1 Pierre 2:15 1p 2.13-17). Si, par la puissance du Saint Esprit, ils saisissaient la beaut� dont ils brillent sans cesse aux yeux de Dieu, ils en r�aliseraient certainement les caract�res dans toute leur conduite; leur marche serait sainte, pure, digne de Dieu, et leur lumi�re serait visible aux yeux des hommes. Plus nous entrerons, par la foi, dans ce qui est vrai de nous en Christ, plus aussi l��uvre int�rieure en nous sera profonde, r�elle et pratique, et plus la manifestation de l�effet moral de cette �uvre en nous sera compl�te.

Mais, Dieu en soit b�ni! nous n�avons pas affaire aux hommes pour �tre jug�s, mais avec Dieu lui-m�me; et dans sa mis�ricorde, il nous montre notre grand sacrificateur �portant notre jugement sur son c�ur, devant l��ternel, continuellement�. (Vers. 30). Cette assurance donne une paix profonde et solide, une paix que rien ne peut �branler. Nous pouvons avoir � confesser nos fautes et nos manquements, et � en mener deuil; l��il peut �tre parfois tellement obscurci par les larmes d�une repentance v�ritable, que nous ne sommes gu�re en �tat de voir l��clat des pierres pr�cieuses o� nos noms sont grav�s; toutefois nos noms sont toujours l�. Dieu les voit et cela suffit. Il est glorifi� par leur �clat, � �clat qui ne vient pas de nous, mais dont Dieu lui-m�me nous a rev�tus. Nous n��tions rien que t�n�bres, impuret� et difformit�; Dieu nous a donn� la lumi�re, la puret�, la beaut�; � � Lui soit la louange, pendant toute l��ternit� des si�cles!

La �ceinture� est le symbole bien connu du service; et Christ est le parfait Serviteur, le Serviteur des conseils et des affections de Dieu, et des besoins profonds et vari�s de son peuple. Christ se ceignit lui-m�me pour son �uvre, dans un d�vouement � toute �preuve et que rien ne pouvait d�courager; et quand la foi voit le Fils de Dieu ainsi ceint, elle juge que nulle difficult� n�est trop grande pour lui. Nous voyons, dans le type qui nous occupe, que toutes les vertus et toutes les gloires de Christ, dans sa nature divine, comme dans sa nature humaine, entrent pleinement dans son caract�re de serviteur. �Et la ceinture de son �phod, qui sera par-dessus, sera du m�me travail, de la m�me mati�re, d�or, de bleu et de pourpre, et d��carlate, et de fin coton retors�. (Vers. 8). Ceci doit satisfaire � tous les besoins de l��me et aux plus ardents d�sirs du c�ur. Christ est non seulement la victime �gorg�e � l�autel d�airain, mais aussi le Souverain Sacrificateur ceint sur la maison de Dieu. L�ap�tre peut donc dire en toute v�rit�: �Approchons; � retenons; � prenons garde l�un � l�autre�. (H�b. 10:19-24 hb 10.19-24).

�Et tu mettras sur le pectoral de jugement les urim et les thummim (lumi�res et perfections), et ils seront sur le c�ur d�Aaron, quand il entrera devant l��ternel; et Aaron portera le jugement des fils d�Isra�l sur son c�ur, devant l��ternel, continuellement�. (Vers. 30). Nous apprenons par diff�rents passages de la Parole que les �urim� �taient en rapport avec la communication des pens�es de Dieu � l��gard des diverses questions qui s��levaient dans les d�tails de l�histoire d�Isra�l. Ainsi, par exemple, lors de la nomination de Josu�, il est dit: �Et il se tiendra devant �l�azar, le sacrificateur, qui interrogera pour lui les jugements d�urim devant l��ternel�. (Nomb. 27:21). �Et de L�vi il dit: Tes thummim et tes urim (tes perfections et tes lumi�res) sont � l�homme de ta bont�, � ils enseigneront tes ordonnances � Jacob, et ta loi � Isra�l�. (Deut. 33:8-10). �Et Sa�l interrogea l��ternel, et l��ternel ne lui r�pondit pas, ni par des songes, ni par l�urim, ni par les proph�tes�. (1 Sam. 28:6). �Et le Thirshatha leur dit qu�ils ne devaient point manger des choses tr�s saintes, jusqu�� ce que f�t suscit� un sacrificateur avec les urim et les thummim�. (Esdras 2:63). Nous apprenons ainsi que le souverain sacrificateur ne portait pas seulement le jugement de l�assembl�e devant l��ternel, mais qu�il communiquait aussi le jugement de l��ternel � l�assembl�e: pr�cieuses et solennelles fonctions! Il en est de m�me, et avec une perfection divine, de notre �grand Souverain Sacrificateur, qui a travers� les cieux� (H�b. 4:14). Il porte le jugement de son peuple sur son c�ur continuellement et, par le Saint Esprit, il nous communique le conseil de Dieu, � l��gard des moindres circonstances de notre vie journali�re. Nous n�avons besoin ni de songes, ni de visions: pourvu que nous marchions selon l�Esprit, nous jouirons de toute l�assurance que peut donner le parfait �urim�, sur le c�ur de notre grand Souverain Sacrificateur.

�Et tu feras la robe de l��phod enti�rement de bleu; � sur ses bords des grenades de bleu, et de pourpre, et d��carlate, sur ses bords, tout autour, et des clochettes d�or entre elles, tout autour: une clochette d�or et une grenade, une clochette d�or et une grenade, sur les bords de la robe, tout autour. Et Aaron en sera rev�tu quand il fera le service; et on en entendra le son quand il entrera dans le lieu saint, devant l��ternel, et quand il en sortira, afin qu�il ne meure pas�. (Vers. 31-35). La robe bleue de l��phod est l�embl�me du caract�re enti�rement c�leste de notre grand Souverain Sacrificateur. Il est all� dans les cieux, au-del� de la port�e de toute vision humaine; mais par la puissance du Saint Esprit il y a un t�moignage rendu � la v�rit� qu�il est vivant, dans la pr�sence de Dieu; et non seulement un t�moignage, mais aussi du fruit. �Une clochette d�or, et une grenade, une clochette d�or, et une grenade�. � Tel est l�ordre plein de beaut�. Un t�moignage fid�le � la grande v�rit�, que J�sus est toujours vivant pour interc�der pour nous, sera ins�parablement li� � un service fructueux. Puissions-nous avoir une intelligence plus profonde de ces pr�cieux et saints myst�res!

�Et tu feras une lame d�or pur, et tu graveras sur elle, en gravure de cachet: Saintet� � l��ternel; et tu la poseras sur un cordon de bleu, et elle sera sur la tiare; et elle sera sur le devant de la tiare: elle sera sur le front d�Aaron; et Aaron portera l�iniquit� des choses saintes que les fils d�Isra�l auront sanctifi�es, dans tous les dons de leurs choses saintes; et elle sera sur son front continuellement, pour �tre agr��e pour eux devant l��ternel�. (Vers. 36-38). C�est ici une v�rit� importante pour l��me. La lame d�or, sur le front d�Aaron, �tait le type de la saintet� essentielle du Seigneur J�sus. �Elle sera sur son front continuellement, pour �tre agr��e pour eux devant l��ternel�. Quel repos pour le c�ur au milieu de toutes les fluctuations de notre propre exp�rience! Notre grand Souverain Sacrificateur est �continuellement� devant Dieu pour nous. Nous sommes repr�sent�s par lui, et rendus agr�ables en lui. La saintet� nous appartient. Plus nous conna�trons profond�ment notre indignit� personnelle et notre faiblesse, plus nous ferons l�exp�rience de cette humiliante v�rit�: qu�en nous n�habite aucun bien, et plus nous b�nirons avec ferveur le Dieu de toute gr�ce pour cette v�rit� consolante: �Elle sera sur son front continuellement, pour �tre agr��e pour eux devant l��ternel�.

S�il arrivait que mon lecteur f�t fr�quemment tent� et harass� par des doutes et des craintes, des hauts et des bas dans son �tat spirituel, avec un penchant continuel � regarder au-dedans de lui-m�me, � son pauvre c�ur froid, inconstant et rev�che, il n�a qu�� s�appuyer de tout son c�ur sur cette pr�cieuse v�rit�, que ce grand Souverain Sacrificateur le repr�sente devant le tr�ne de Dieu; il n�a qu�� fixer ses yeux sur la lame d�or, et � lire sur elle la mesure de son acceptation �ternelle aupr�s de Dieu. Que le Saint Esprit lui donne de go�ter la douceur et la puissance de cette divine et c�leste doctrine!

�Et pour les fils d�Aaron tu feras des tuniques, et tu leur feras des ceintures, et tu leur feras des bonnets, pour gloire et pour ornement. � Et tu leur feras des cale�ons de lin pour couvrir la nudit� de leur chair. � Et ils seront sur Aaron et sur ses fils lorsqu�ils entreront dans la tente d�assignation ou lorsqu�ils s�approcheront de l�autel pour faire le service dans le lieu saint; afin qu�ils ne portent pas d�iniquit� et ne meurent pas�. (Vers. 40-43). Ici Aaron et ses fils repr�sentent en figure Christ et l��glise, dans la puissance d�une seule justice divine et �ternelle. Les v�tements sacerdotaux d�Aaron sont l�expression des qualit�s intrins�ques, essentielles, personnelles et �ternelles de Christ; tandis que les �tuniques� et les �bonnets� des fils d�Aaron repr�sentent les gr�ces dont l��glise est rev�tue, en vertu de son association avec le Chef souverain de la famille des sacrificateurs.

Ainsi, tout ce qui vient de passer devant nos yeux nous montre avec quel soin mis�ricordieux l��ternel pourvoyait aux besoins de son peuple, en permettant que les siens vissent celui qui se pr�parait � intervenir en leur faveur, et � les repr�senter devant Lui, rev�tu de tous les v�tements qui r�pondaient directement � la condition du peuple, telle que Dieu la connaissait. Rien de ce que le c�ur pouvait d�sirer, ou dont il pouvait avoir besoin, n��tait oubli�. Le peuple d�Isra�l, en consid�rant Aaron de la t�te aux pieds, pouvait voir que tout �tait complet en lui. Depuis la sainte tiare qui couvrait son front, jusqu�aux clochettes et aux grenades qui bordaient sa robe, toutes choses �taient comme elles devaient �tre, parce que tout �tait conforme au mod�le montr� sur la montagne, tout �tait selon l�estimation que l��ternel faisait des besoins de son peuple et de ses propres exigences.

Mais il y a encore un point relatif aux v�tements d�Aaron, qui r�clame l�attention sp�ciale du lecteur: c�est la mani�re dont l�or est introduit dans la confection de ces habits. Ce sujet est d�velopp� au chapitre 39, mais l�interpr�tation peut trouver sa place ici: �Et ils �tendirent des lames d�or, et on les coupa par filets pour les brocher parmi le bleu, et parmi la pourpre, et parmi l��carlate, et parmi le fin coton, en ouvrage d�art�. (Chapitre 39:3). Nous avons d�j� fait remarquer que �le bleu, la pourpre, l��carlate et le fin coton� repr�sentent les diff�rents caract�res de l�humanit� de Christ, et que l�or repr�sente sa nature divine. Les filets d�or �taient broch�s d�une mani�re exquise parmi les autres mat�riaux, de fa�on � �tre ins�parablement unis � ces derniers, et � en �tre n�anmoins parfaitement distincts. L�application de cette image frappante au caract�re du Seigneur J�sus, est pleine d�int�r�t. Dans diff�rentes sc�nes pr�sent�es dans les r�cits de l��vangile, il est facile de discerner, � la fois, le caract�re distinct et la myst�rieuse union de l�humanit� et de la divinit�.

Consid�rez, par exemple, Christ sur la mer de Galil�e. Il �tait au milieu de la temp�te, �dormant sur un oreiller� (Marc 4:38), pr�cieuse manifestation de son humanit�! Mais un moment apr�s, il appara�t dans toute la grandeur et la majest� de la divinit�; et comme gouverneur supr�me de l�univers, il tance le vent et impose silence � la mer. Il n�y a ici ni effort, ni pr�cipitation, ni pr�paration pr�alable. Le repos dans l�humanit� n�est pas plus naturel que l�activit� dans la nature divine. Christ est aussi compl�tement dans son �l�ment dans l�une que dans l�autre. � Voyez-le encore, quand les receveurs des drachmes s�adressent � Pierre. Comme le �Dieu fort, souverain, possesseur des cieux et de la terre�, il pose sa main sur les tr�sors de l�oc�an, et il dit: �Ils sont � moi� (Ps. 50:12 Psaumes 50:12; 24:1 Psaumes 24:1-2; Job 41:2 jb 41.1-3); et apr�s avoir d�clar� que c�est �� lui qu�appartient la mer, car lui-m�me l�a faite� (Ps. 95:5), il change de langage, et manifestant sa parfaite humanit�, il s�associe � son pauvre serviteur par ces paroles touchantes: �Prends-le et donne-le leur pour moi et pour toi�. (Matt. 17:27 mt 17.24-27). Paroles pleines de gr�ce, ici surtout, devant le miracle qui manifestait, d�une mani�re si compl�te, la divinit� de celui qui s�associait ainsi, dans une condescendance infinie, avec un pauvre faible ver de terre. � Puis encore, au tombeau de Lazare (Jean 11 j 11.28-44), il fr�mit et pleure; et ces fr�missements, ces larmes proviennent des profondeurs d�une humanit� parfaite, de ce c�ur humain parfait qui sentait, comme nul autre c�ur ne pouvait sentir, ce que c�est que de se trouver au milieu d�une sc�ne o� le p�ch� a produit d�aussi terribles fruits. Mais alors, comme la R�surrection et la Vie, comme Celui qui tenait dans sa main toute-puissante �les clefs de la mort et du had�s� (Apoc. 1:18), il s��crie: �Lazare, sors dehors!� et la mort et le s�pulcre, � la voix de J�sus, ouvrent leurs portes et laissent sortir leur captif.

D�autres sc�nes de l��vangile se pr�senteront � l�esprit du lecteur, comme illustrations de cette union des filets d�or avec �le bleu, la pourpre, l��carlate et le fin coton retors�, c�est-�-dire de cette union de la divinit� avec l�humanit� dans la Personne myst�rieuse du Fils de Dieu. Il n�y a rien de nouveau dans cette pens�e, souvent signal�e par ceux qui ont �tudi� avec quelque soin les �crits de l�Ancien Testament. Elle est toujours profitable, toutefois, pour nos �mes, quand elles sont tourn�es vers le Seigneur J�sus comme vers Celui qui est v�ritablement Dieu et v�ritablement homme. Le Saint Esprit a uni ensemble la divinit� et l�humanit� par un �ouvrage d�art�, et les pr�sente � l�esprit renouvel� du croyant pour qu�il en jouisse et qu�il les admire.

Avant de quitter cette partie du livre, examinons un peu le chapitre 29. Nous avons d�j� fait remarquer qu�Aaron et ses fils repr�sentent Christ et l��glise; mais ici Dieu donne � Aaron la pr�s�ance: �Et tu feras approcher Aaron et ses fils � l�entr�e de la tente d�assignation, et tu les laveras avec de l�eau�. (Vers. 4). Le lavage d�eau faisait qu�Aaron devenait, typiquement, ce que Christ est par lui-m�me, c�est-�-dire saint. L��glise est sainte en vertu de son union avec Christ dans une vie de r�surrection; Christ est la d�finition parfaite de ce qu�elle est devant Dieu. L�acte c�r�moniel de laver avec de l�eau figure l�action de la parole de Dieu. (Voyez �ph. 5:26 ep 5.25-27). �Je me sanctifie moi-m�me pour eux, dit Christ, afin qu�eux aussi soient sanctifi�s par la v�rit�. (Jean 17:19). Il se sanctifie lui-m�me pour Dieu dans la puissance d�une ob�issance parfaite, �tant, comme homme, conduit et dirig� en toutes choses, par la parole de Dieu, par l�Esprit �ternel; afin que ceux qui lui appartiennent fussent enti�rement sanctifi�s par la puissance morale de la v�rit�.

�Et tu prendras l�huile de l�onction, et tu la r�pandras sur sa t�te, et tu l�oindras�. (Vers. 7). Ici il s�agit du Saint Esprit; mais il faut remarquer qu�Aaron fut oint avant que le sang f�t r�pandu, parce qu�il nous est pr�sent� comme le type de Christ qui, en vertu de ce qu�il �tait dans sa propre personne, fut oint du Saint Esprit longtemps avant que l��uvre de la croix f�t accomplie. D�un autre c�t�, les fils d�Aaron ne furent oints qu�apr�s que le sang eut �t� r�pandu. �Et tu �gorgeras le b�lier, et tu prendras de son sang, et tu le mettras sur le lobe de l�oreille droite d�Aaron, et sur le lobe de l�oreille droite de ses fils, et sur le pouce de leur main droite, et sur le gros orteil de leur pied droit; et tu feras aspersion du sang sur l�autel tout autour1. Et tu prendras du sang qui sera sur l�autel, et de l�huile de l�onction, et tu en feras aspersion sur Aaron et sur ses v�tements, et sur ses fils et sur les v�tements de ses fils avec lui: et il sera saint, lui et ses v�tements, et ses fils et les v�tements de ses fils avec lui�. (Vers. 20, 21). Pour ce qui concerne l��glise, le sang de la croix est le fondement de toute b�n�diction. L��glise ne pouvait pas recevoir l�onction du Saint Esprit, avant que son Chef ressuscit� ne f�t mont� au ciel, et n�e�t d�pos� sur le tr�ne de la Majest� le t�moignage du sacrifice qu�il avait accompli. �Ce J�sus, Dieu l�a ressuscit�, ce dont nous sommes tous t�moins. Ayant donc �t� exalt� par la droite de Dieu, et ayant re�u de la part du P�re l�Esprit Saint promis, il a r�pandu ce que vous voyez et entendez�. (Actes 2:32, 33; comp. Jean 7:39 j 7.37-39; Actes 19:1-6 ac 19.1-7). Depuis les jours d�Abel jusqu�� maintenant, il y a eu des �mes r�g�n�r�es par le Saint Esprit, des �mes qui ont subi son influence, sur lesquelles il a agi, et qu�il a qualifi�es pour le service; mais l��glise ne pouvait pas �tre ointe du Saint Esprit, avant que son Seigneur victorieux ne f�t entr� au ciel et qu�il n�e�t re�u pour elle la promesse du P�re. Cette doctrine est enseign�e de la mani�re la plus directe et la plus absolue dans tout le Nouveau Testament; et elle �tait pr�figur�e d�j�, dans toute son int�grit�, dans le type que nous m�ditons, par le fait que, bien qu�Aaron f�t oint avant que le sang ne f�t r�pandu, ses fils n�anmoins ne le furent et ne pouvaient l��tre qu�apr�s (Vers. 7, 21).

1 L�oreille, la main et le pied sont tous consacr�s � Dieu, dans la puissance de l�expiation accomplie, et par l��nergie du Saint Esprit.

Mais l�ordre suivi ici pour l�onction nous apprend autre chose encore que ce qui concerne l��uvre de l�Esprit et la position de l��glise. La pr��minence personnelle du Fils nous y est aussi pr�sent�e. �Tu as aim� la justice, et tu as ha� la m�chancet�; c�est pourquoi Dieu, ton Dieu, t�a oint d�une huile de joie au-dessus de tes compagnons�. (Ps. 45:8 Psaumes 45:7-8; H�b. 1:9 hb 1.8-9). Il faut que les enfants de Dieu maintiennent toujours cette v�rit� dans leurs convictions et leur exp�rience. La gr�ce de Dieu, il est vrai, est manifest�e par le fait merveilleux, que des p�cheurs coupables et dignes de l�enfer se sont trouv�s �tre appel�s les �compagnons� du Fils de Dieu; mais n�oublions jamais l�expression �au-dessus�. Quelque �troite que soit l�union, et elle est aussi �troite que les conseils �ternels de la gr�ce pouvaient la rendre, il faut n�anmoins �qu�en toutes choses, Christ tienne la premi�re place� (Col. 1:18). Il ne pourrait en �tre autrement. Il est Chef sur toutes choses, Chef de l��glise, Chef de la cr�ation, Chef des anges, Seigneur de l�univers. Il n�est pas un seul des astres qui se meuvent dans l�espace, qui ne lui appartienne, et dont il ne dirige les mouvements; pas un seul des vermisseaux qui rampent sur la terre, qui ne soit sous son �il toujours ouvert. Il est �Dieu sur toutes choses� (Rom. 9:5); �le premier-n� d�entre les morts� et �de toute la cr�ation� (Col. 1:15, 18; Apoc. 1:5); �le commencement de la cr�ation de Dieu� (Apoc. 3:14). �Toute famille dans les cieux et sur la terre� (�ph. 3:15 ep 3.14-15) doit se ranger sous lui. Toute �me spirituelle reconna�t cette v�rit� avec gratitude; bien plus, l��nonciation seule de ces choses fait tressaillir le c�ur du chr�tien. Tous ceux qui sont conduits par l�Esprit se r�jouiront � chaque nouveau d�veloppement des gloires personnelles du Fils; de m�me qu�ils ne pourront supporter quoi que ce soit qui porte atteinte � ces gloires. Quand l��glise sera �lev�e dans les plus hautes r�gions de la gloire, sa joie sera de se prosterner aux pieds de Celui qui s�abaissa pour l��lever jusqu�� l�unir avec lui-m�me, en vertu du sacrifice qu�il a accompli et qui, ayant pleinement r�pondu � toutes les exigences de la justice de Dieu, peut satisfaire toutes les affections divines, en unissant son �glise avec lui-m�me d�une mani�re ins�parable, comme juste objet de l�amour du P�re, et dans sa gloire �ternelle d�homme ressuscit�. �Il n�a pas honte de les appeler fr�res�. (H�b. 2:11).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 29". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/exodus-29.html.
 
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