Bible Commentaries
Exode 36

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versets 1-38

Chapitres 35 � 40

Ces chapitres contiennent une r�capitulation des diverses parties du tabernacle et de ses ustensiles, et comme j�ai d�j� d�velopp� ce que je crois �tre la signification des parties les plus saillantes de tout l�ensemble, il serait inutile d�en dire davantage. Il y a cependant deux choses dans cette portion du livre dont nous pouvons retirer une instruction des plus utiles; ce sont premi�rement, le d�vouement volontaire; secondement, l�ob�issance implicite du peuple, relativement � l��uvre du tabernacle d�assignation.

Quant � son d�vouement volontaire, il est �crit: �Et toute l�assembl�e des fils d�Isra�l sortit de devant Mo�se. Et tout homme que son c�ur y porta, et tous ceux qui avaient un esprit lib�ral, vinrent et apport�rent l�offrande de l��ternel pour l��uvre de la tente d�assignation, et pour tout son service, et pour les saints v�tements. Et les hommes vinrent avec les femmes: tout homme qui offrit une offrande tournoy�e d�or � l��ternel, tous ceux qui avaient un esprit lib�ral apport�rent des anneaux de nez, et des pendants d�oreille, et des anneaux, et des colliers, toutes sortes d�objets d�or. Et tout homme chez qui se trouva du bleu, et de la pourpre, et de l��carlate, et du coton blanc, et du poil de ch�vre, et des peaux de b�liers teintes en rouge, et des peaux de taissons, les apporta. Tout homme qui offrit une offrande �lev�e d�argent et d�airain, apporta l�offrande de l��ternel; et tout homme chez qui se trouva du bois de sittim pour toute l��uvre du service, l�apporta. Et toute femme intelligente fila de sa main, et apporta ce qu�elle avait fil�: le bleu, et la pourpre, et l��carlate, et le fin coton; et toutes les femmes habiles que leur c�ur y porta fil�rent du poil de ch�vre. Et les princes apport�rent les pierres d�onyx et des pierres � ench�sser pour l��phod et pour le pectoral; et les aromates, et l�huile pour le luminaire, et pour l�huile de l�onction, et pour l�encens des drogues odorif�rantes. Les fils d�Isra�l, tout homme et toute femme qui eurent un esprit lib�ral pour apporter pour toute l��uvre que, par Mo�se, l��ternel avait command� de faire, apport�rent une offrande volontaire � l��ternel�. (Vers. 20-29). Et plus loin encore: �Et tous les hommes sages qui travaillaient � toute l��uvre du lieu saint vinrent chacun de l�ouvrage qu�ils faisaient, et parl�rent � Mo�se, disant: Le peuple apporte beaucoup plus qu�il ne faut pour le service de l��uvre que l��ternel a command� de faire� car le travail �tait suffisant pour tout l�ouvrage � faire, et il y en avait de reste�. (36:4-7).

Quel charmant tableau du d�vouement � l��uvre du sanctuaire! Aucun effort, aucun appel n��tait n�cessaire pour amener le peuple � donner. Non: �Tout homme que son c�ur y porta�. C��tait le vrai moyen. Les ruisseaux du d�vouement volontaire d�coulaient du dedans. �Les princes,� �les hommes� et �les femmes�, tous sentaient que c��tait un doux privil�ge pour eux que de donner � l��ternel, non avec un c�ur �troit, ou d�une main avare, mais royalement, tellement qu�ils avaient suffisamment et m�me de reste.

Ensuite, quant � l�ob�issance implicite du peuple, il est �crit: �Selon tout ce que l��ternel avait command� � Mo�se, ainsi les fils d�Isra�l firent tout le travail. Et Mo�se vit tout il ouvrage, et voici, ils l�avaient fait comme l��ternel l�avait command�, ils l�avaient fait ainsi. Et Mo�se les b�nit�. (39:42, 43). L��ternel avait donn� les instructions les plus minutieuses relativement � l��uvre tout enti�re du tabernacle. Chaque pieu, chaque soubassement, chaque lacet, chaque anneau, �taient exactement d�termin�s. Les ressources de l�homme, sa raison ou son sens commun, n�avaient l� rien � faire. L��ternel ne donnait pas � l�homme une esquisse � compl�ter. Il ne laissait aucune marge dans laquelle l�homme p�t faire entrer ses propres combinaisons. Nullement. �Regarde, et fais selon le mod�le qui t�en est montr� sur la montagne�. (Exo. 25:40; 26:30; H�b. 8:5). Cet ordre ne laissait aucune latitude aux inventions humaines. S�il e�t �t� permis � l�homme de faire un seul pieu, ce pieu aurait �t�, bien certainement, hors de place au jugement de Dieu. Nous voyons ce que produit le �ciseau� de l�homme au chap. 32; b�ni soit Dieu, il n�a rien � faire et n�a point de place dans le tabernacle. Les Isra�lites firent, dans cette circonstance, tout juste ce qui leur avait �t� dit, rien de plus, rien de moins; et c�est l� une salutaire le�on pour l��glise professante! Il y a plusieurs choses dans l�histoire des Isra�lites que nous devrions s�rieusement chercher � �viter; leurs murmures impatients, leurs v�ux l�gaux et leur idol�trie; mais dans leur d�vouement et leur ob�issance, nous devrions les imiter. Puissent donc notre d�vouement �tre plus entier, et notre ob�issance plus implicite! Nous pouvons en toute s�ret� affirmer que, si tout n�avait pas �t� fait �selon le mod�le montr� sur la montagne�, nous ne pourrions pas lire � la fin du livre que: �la nu�e couvrit la tente d�assignation, et la gloire de l��ternel remplit le tabernacle; et Mo�se ne pouvait entrer dans la tente d�assignation; car la nu�e demeura dessus, et la gloire de l��ternel remplissait le tabernacle� (Chap. 40:34, 35). Le tabernacle �tait � tous �gards selon le divin mod�le, et par suite, il pouvait �tre rempli de la gloire divine.

Il y a l� de pr�cieuses instructions. Nous sommes trop port�s � regarder la parole de Dieu comme ne suffisant pas aux plus petits d�tails qui se rapportent au culte et au service de Dieu. C�est une grande erreur, une erreur qui a une source abondante de fautes et d��garements dans l��glise professante. La parole de Dieu suffit � tout, soit pour ce qui concerne le salut personnel et la conduite individuelle, soit pour ce qui concerne l�ordre et l� gouvernement de l�Assembl�e; car nous lisons que �toute �criture est inspir�e de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l�homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne �uvre� (2 Tim. 3:16, 17). Si la parole de Dieu rend un homme parfaitement accompli pour �toute bonne �uvre�, il en r�sulte n�cessairement que tout ce qui ne se trouve pas dans ses pages ne peut �tre une bonne �uvre (Comp. �ph. 2:10). Et en outre, souvenons-nous que la gloire divine ne peut s�allier � quoi que ce soit qui n�est pas selon le mod�le divin.

Cher lecteur, nous avons maintenant parcouru ensemble ce livre pr�cieux. J�ai l�esp�rance vivante que nous avons recueilli quelque fruit de notre �tude; j�ai la confiance que nous avons r�uni quelques pens�es fortifiantes au sujet de J�sus et de son sacrifice, � mesure que nous avancions. Nos pens�es les plus fortes ne peuvent, il est vrai, �tre que faibles; et ce que nous saisissons de plus �lev�, n�est que bien superficiel en comparaison de l�intention de Dieu et de sa r�v�lation! Il est bon de nous souvenir que, par la gr�ce, nous sommes sur le chemin qui nous conduit � cette gloire o� nous conna�trons �comme nous avons �t� connus� nous-m�mes, et o� nos c�urs s��panouiront � la clart� de la face de Celui qui est le commencement et la fin de toutes les voies de Dieu, soit en cr�ation, soit en providence ou en r�demption. C�est � lui que je vous recommande tr�s affectueusement, corps, �me et esprit. Puissiez-vous conna�tre l�immense bonheur d�avoir votre part en Christ, et �tre gard�s dans l�attente patiente de sa venue. Amen.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 36". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/exodus-36.html.