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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezekiel 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/ezekiel-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Ezekiel 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-28
Chapitre 1er
Les circonstances dans lesquelles �z�chiel a �t� appel� � proph�tiser sont nouvelles et singuli�res. Ce n��tait ni en Juda ni en Isra�l qu�il se trouvait, mais parmi les captifs au bord du fleuve K�bar. Aussi l��ternel accompagna-t-il Sa Parole de signes extraordinaires. Il est la seule personne de l�Ancien Testament dont il est dit que les cieux lui furent ouverts et qu�il vit des visions de Dieu (1:1). Mais cette ouverture des cieux �tait un jugement de l�iniquit� d�Isra�l, et non pas comme dans l��vangile (Matt. 3:16) pour exprimer le plaisir du P�re dans le Fils de Dieu sur la terre, et encore moins pour permettre au chr�tien de contempler le Fils de l�Homme dans le ciel (Actes 8:56).
Ce n�est pas sans raison que cela eu lieu la cinqui�me ann�e de la captivit� du roi J�ho�akin. Le peuple laiss� dans le pays avait eu largement le temps de se repentir de ses vains espoirs, ainsi que de sa r�bellion et de son idol�trie. Il avait re�u les avertissements de ses fr�res d�port�s loin du pays: les avait-il pris � c�ur? Il faut lire les versets 12-16 du ch. 36 du second livre des Chroniques pour trouver la r�ponse � cette question.
�z�chiel est appel� � rendre t�moignage � un jugement final et excessivement d�solant. �Le cinqui�me jour du mois (c��tait la cinqui�me ann�e de la transportation du roi Jeho�akin), la parole de l��ternel vint express�ment � �z�chiel, le sacrificateur, fils de Buzi, dans le pays des Chald�ens, pr�s du fleuve Kebar; et la main de l��ternel fut l� sur lui. Et je vis, et voici, un vent de temp�te venait du nord, une grosse nu�e, et un feu qui s�entortillait; et il y avait une splendeur tout autour, et de son milieu, du milieu du feu, brillait comme la couleur de l�ambre; et, du milieu vint la ressemblance de quatre animaux; et voici leur aspect: ils avaient la ressemblance d�un homme� (1:2-5).
Le proph�te voit donc un vent de temp�te, une grosse nu�e et du feu au milieu duquel il aper�oit la ressemblance de quatre animaux. C��tait d�j� suffisant pour rabattre l�orgueil des Juifs qui estimaient Dieu si attach� � leur race et � leur pays, qu�ils n�avaient jamais pris s�rieusement garde � Sa menace avant qu�elle se r�alise. H�las! ils ne la r�alisent pas encore aujourd�hui, mais refusant de reconna�tre Son jugement contre leurs p�ch�s, ils se trompent eux-m�mes en pensant que s�ils sont dispers�s, c�est afin de pouvoir pr�cher aux Gentils que Dieu est le Dieu d�Isra�l; ils devraient plut�t se souvenir que pendant des milliers d�ann�es Il a refus� d��tre appel� leur Dieu � cause de leur idol�trie, dont le rejet du Messie et de l��vangile a �t� comme le couronnement. Une nouvelle temp�te d�indignation divine �tait sur le point d��clater sur Juda, venant du Nord, c�est-�-dire de Babylone.
Mais il y a plus: �de son milieu vint la ressemblance de quatre animaux; et voici leur aspect: ils avaient la ressemblance d�un homme� (1:5). S�il restait le moindre doute dans l�esprit du lecteur, le chapitre 10 montre nettement que les animaux sont des ch�rubins. Ils ne sont pas deux ici, comme ceux form�s d�or pur et battu du propitiatoire o� Dieu si�geait comme sur un tr�ne, mais ils sont quatre, en relation, je pense, avec la cr�ature. Le Dieu d�Isra�l qui demeurait entre les ch�rubins sur l�arche, �tait au milieu de Son peuple et on ne pouvait L�approcher qu�avec du sang, selon la justice divine, sous la garde des t�moins de Son autorit� judiciaire. �z�chiel a pu voir Ses jugements providentiels venant de l�ext�rieur. Dieu jugerait Son peuple coupable par Babylone, son instrument. C�est pourquoi c�est le feu (1:5) qui caract�rise la manifestation de Son jugement destructeur venant du ciel.
Ce serait un �talage interminable et peu �difiant de d�tailler les interpr�tations fausses et �tranges de ces symboles qui ont pr�valu parmi les hommes, tant Juifs que chr�tiens. Chez les premiers, ce n�est pas �tonnant car l�incr�dulit� qui a op�r� les maux d�nonc�s par le proph�te a engendr� la m�me opposition t�tue contre la v�rit�. �Cette g�n�ration� n�a pas pass� et ne passera pas que tout ce qui a �t� pr�dit s�accomplisse (Luc 21:32). Quant aux chr�tiens, ils sont bien moins excusables. Ayant la vraie lumi�re, ils auraient du voir (Jean 1:9); mais on ne peut voir correctement que dans la mesure o� l��il est simple. S�ils avaient eu devant eux la gloire de Christ, et non pas celle de l��glise (c�est-�-dire la leur), ils auraient laiss� de la place pour les relations de Dieu avec d�autres qu�eux-m�mes. Ils n�ont pas besoin de nier les relations anciennes parce qu�ils croient aux nouvelles. S�ils avaient vu le jugement d�Isra�l comme nation au commencement de la proph�tie et sa restauration � la fin, les anciens p�res et les th�ologiens modernes n�auraient pas fait des r�veries interpr�tant les quatre ch�rubins comme �tant les quatre �vang�listes, ou comme �tant l��uvre r�demptrice de Christ, ou la gloire de Dieu dans l��glise, ou les quatre saisons de l�ann�e, ou les quatre quarts du globe, ou les quatre vertus cardinales, ou les quatre passions de l��me, ou les quatre facult�s de l�esprit, ou n�importe quelles autres conjectures auxquelles les hommes se sont livr�s. Une vue plus plausible, mais tr�s imparfaite, est celle de Calvin, qui les prend pour des anges, et en voit quatre en relation avec les diff�rentes questions du monde, chacun ayant quatre t�tes, ce qui d�montre que la qualit� ang�lique habite chez tous, et Dieu est vu � l��uvre non seulement chez l�homme et les autres animaux, mais au travers de tous les choses inanim�es. Il y voit donc une vision de l�empire de Dieu administr� par les anges partout, toutes les cr�atures �tant ainsi pouss�es comme si elles �taient jointes aux anges, et comme si les anges comprenaient en eux-m�mes tous les �l�ments de toutes les parties du monde.
Les quatre ch�rubins �taient des figures complexes. �Chacun avait quatre faces, et chacun avait quatre ailes; et leurs pieds �taient des pieds droits, et la plante de leurs pieds �tait comme la plante du pied d�un veau; et ils �tincelaient comme l�apparence de l�airain poli; et il y avait des mains d�homme sous leurs ailes sur leurs quatre c�t�s; et ils avaient, les quatre, leurs faces et leurs ailes; leurs ailes �taient jointes l�une � l�autre; ils ne se tournaient pas quand ils allaient: ils allaient chacun droit devant soi� (1:6-9).
Ils avaient l�apparence d�un homme, bien que chacun eut quatre faces et quatre ailes, mais leurs pieds �taient droits, et la plante de leurs pieds comme celle d�un veau, la face d�un b�uf r�pondant � celle d�un ch�rubin (1:10 et 10:14). L�activit� ou l�aptitude � l�action semblent repr�sent�es par les mains d�homme; la rapidit� d�ex�cution venant d�en haut par les ailes, sans aucune d�viation quelconque par rapport au but poursuivi, et leurs quatre c�t�s leur permettant de se mouvoir dans toutes les directions. Je comprends le v. 10 comme indiquant qu�on voyait la face d�homme devant, celle d�un aigle derri�re, celle d�un lion � droite et celle d�un b�uf ou d�un veau � gauche1. Ils sont les supports symboliques du tr�ne, �tant � la t�te des cr�atures pr�serv�es du d�luge dans l�arche, l�homme repr�sentant l�intelligence, le lion la force, le b�uf la patience ou la stabilit�, et l�aigle la rapidit� d�ex�cution, les attributs de Dieu ou les qualit�s de Ses jugements.
1 Certains consid�rent que le sens de ce v. 10 est que les quatre faces avaient le m�me aspect, l�homme et le lion sur la droite, le b�uf et l�aigle sur la gauche
�Et la ressemblance de leurs faces �tait la face d�un homme; et, les quatre, ils avaient la face d�un lion, � droite; et, les quatre, ils avaient la face d�un b�uf, � gauche; et, les quatre, ils avaient la face d�un aigle. Ainsi �taient leurs faces, et leurs ailes �taient �tir�es vers le haut: chacun avait deux ailes jointes l�une � l�autre, et deux qui couvraient leur corps. Et ils allaient chacun droit devant soi: l� o� l�esprit devait aller, ils allaient; ils ne se tournaient point lorsqu�ils allaient. Et quant � la ressemblance des animaux, leur aspect �tait comme des charbons de feu br�lants, comme l�aspect de torches; le feu courait en montant et en descendant entre les animaux; et le feu avait de l��clat, et du feu sortaient des �clairs. Et les animaux couraient et retournaient comme l�aspect du sillon de l��clair� (1:10-14).
Ils allaient et venaient avec la rapidit� de l��clair.
Mais il n�y avait pas seulement des ailes, mais aussi des roues.
�Et je regardais les animaux, et voici, une roue sur la terre, � c�t� des animaux, vers leurs quatre faces. L�aspect et la structure des roues �taient comme l�apparence d�un b�ryl; et il y avait une m�me ressemblance pour les quatre, et leur aspect et leur structure �taient comme si une roue e�t �t� au milieu d�une roue. En allant, elles allaient sur leurs quatre c�t�s; elles ne se tournaient point quand elles allaient. Et quant � leurs jantes, elles �taient hautes et terribles, � et leurs jantes, � toutes les quatre, �taient pleines d�yeux tout autour. Et quand les animaux allaient, les roues allaient � c�t� d�eux; et quand les animaux s��levaient de dessus la terre, les roues s��levaient. L� o� l�esprit devait aller, l� ils allaient, l� leur esprit tendait � aller; et les roues s��levaient aupr�s d�eux, car l�esprit de l�animal �tait dans les roues. Quand ils allaient, elles allaient; et quand ils s�arr�taient, elles s�arr�taient; et quand ils s��levaient de dessus la terre, les roues s��levaient aupr�s d�eux, car l�esprit de l�animal �tait dans les roues� (1:15-21).
La description nous montre exactement l�inverse de circonstances dirig�es par un hasard aveugle. Ind�pendamment de toutes les r�volutions ou changements parmi les hommes, tout est guid� sciemment l� o� on l�attend le moins. Les instruments du gouvernement providentiel, au-dessous de l��tendue ou firmament, �taient compl�tement en accord avec ce qui �tait au-dessus, et plus haut encore se voyait la ressemblance d�un tr�ne, sur lequel �tait comme l�aspect d�un homme exer�ant le jugement, quoique avec l�attribut ind�fectible de la gr�ce envers un monde m�chant: l�arc dans la nu�e.
Ainsi le tr�ne de Dieu ne se trouvait plus en Isra�l, mais le Dieu du ciel allait employer les Gentils pour ex�cuter Sa volont� en punissant J�rusalem coupable. C�est Son tr�ne depuis le ciel, pas encore Son tr�ne dans le ciel, comme en Apocalypse 4, o� nous ne trouvons plus de roues, mais six ailes. L� les animaux ne sont plus seulement des ch�rubins, mais des s�raphins, criant: Saint, saint, saint; et toute la cr�ation est embrass�e sous Ses titres dispensationnels, except� ce qui est proprement li� au millenium (Apoc. 4:8). C�est pourquoi en Apocalypse 4, les animaux ne sont pas simplement les bases de Son tr�ne en jugeant les Juifs � d�une mani�re providentielle par le moyen des Gentils � mais ils sont associ�es et identifi�es avec le tr�ne de Celui qui juge tout selon Sa nature. Le monde est soumis � Son jugement, et en tout premier lieu les Juifs et Gentils apostats, �tous ceux qui habitent sur la terre�. Les animaux sont dans le cercle du tr�ne et en son milieu, non plus au-dessous de lui comme en �z�chiel.
Nous comprenons donc ais�ment que les ch�rubins repr�sentent le pouvoir ex�cutif judiciaire de Dieu, sans pr�cision quant � qui il est confi� et dans quelles circonstances il se manifeste. Il y a une diff�rence entre ce qu�on a vu apr�s la chute de l�homme et le moment o� Dieu a �tabli le propitiatoire. Ainsi ce qu��z�chiel a vu sur la terre n�est pas la m�me chose que ce que Jean a vu lorsqu�il fut introduit en esprit par la porte ouverte dans le ciel. Nous voyons toujours le principe g�n�ral, mais il est modifi� avec exactitude, par la sagesse divine, selon le cas et le but que Dieu se propose, ce que nous ne pouvons saisir que sous la direction de l�Esprit par Sa Parole qui nous expose Sa gloire en Christ.
Le Dieu souverain qui dirige toute chose a �t� r�v�l� dans l�apparence d�un homme et s�est trouv� ainsi en relation avec les hommes. Ses attributs mentionn�s ici sont gouvernementaux et manifest�s par des instruments sur la terre suivant une providence qui ne n�glige rien. Il n�y a pas de plus belle r�futation de l�obscurit� pa�enne ou de l��troitesse juive que cette repr�sentation symbolique des voies divines envers Isra�l telles qu�elles sont vues en Chald�e. Tout cela est la v�rit� positive qui manifeste la gloire de Dieu dans sa mani�re d�agir, aussi bien dans ce temps-l� que dans celui o� Il s�occupera de la b�n�diction renouvel�e d�Isra�l repentant, pour la joie de toute la terre. Isra�l sentira alors combien son incr�dulit� a �t� vaine en rejetant l��ternel-Messie parce qu�Il est devenu un homme en accomplissement d��sa�e 7, et selon l�apparence qu�Il a ici: Invisible pour le monde, annonc� pourtant � Isra�l sourd et aveugle, Il fait savoir au croyant qu�Il dirige les sources de tous les mouvements ici-bas pour Sa gloire, dans le temps o� Il a cess� de reconna�tre ce qu�Il d�signait autrefois comme le �tr�ne de l��ternel� en Sion. Bien loin de gouverner dans et par Isra�l, Son jugement est montr� comme dirig� contre eux, par le moyen des Gentils, devenus Ses serviteurs quoiqu�inconsciemment.