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Bible Commentaries
Ézéchiel 10

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versets 1-22

La vision qui suit compl�te le tableau de jugement commenc� aux chapitres 8 et 9. Elle rappelle ce que le proph�te avait d�j� vu lorsqu�il �tait au milieu des captifs sur les bords de K�bar. Il s�y trouve certaines modifications qui s�expliquent par le fait que le proph�te avait �t� transport� par l�Esprit dans les visions de Dieu � J�rusalem, alors qu�il �tait assis avec les anciens de Juda devant lui. La ville �tait maintenant dans le jour de sa visitation � cause de son impuret� de chair et d�esprit, et Dieu commen�ait par le sanctuaire, tout en prenant connaissance de l��tat de la cit� toute enti�re, hormis ceux qui soupiraient et g�missaient � cause de toutes les abominations qui se commettaient au milieu d�elle. C��tait un spectacle solennel pour le proph�te captif, de contempler la gloire de Dieu dans un pays pa�en, mais c��tait tout aussi significatif de la voir dress�e en vengeance contre la cit� sur laquelle Ses yeux et Son c�ur reposent perp�tuellement (2 Chr. 7:16).

�Et je regardai, et voici, dans le firmament au-dessus de la t�te des ch�rubins, parut comme une pierre de saphir, comme l�aspect de la ressemblance d�un tr�ne, au-dessus d�eux. Et il parla � l�homme v�tu de lin, et dit: Viens entre les roues, au-dessous du ch�rubin, et remplis le creux de tes mains de charbons de feu pris d�entre les ch�rubins, et r�pands-les sur la ville. Et il entra, devant mes yeux. Et les ch�rubins se tenaient � droite de la maison lorsque l�homme entra, et la nu�e remplissait le parvis int�rieur� (10:1-3). C�est de Celui qui n�est m�me pas nomm�, mais qui remplit le tr�ne au-dessus, que vient l�ordre ordonnant un jugement de destruction sur la ville. Celui qui avait re�u la mission de marquer les justes pour �tre �pargn�s, re�oit maintenant le commandement de remplir ses mains de charbons de feu pris d�entre les ch�rubins et de les r�pandre sur J�rusalem. La nu�e de la pr�sence de l��ternel �tait l�, mais elle n�apportait ni abri, ni direction au peuple qui avait abandonn� tout souci de Sa volont� et avait pr�f�r� un veau ou un dieu ex�crable au Dieu d�Isra�l. Quel changement depuis le jour o� l��ternel allait devant eux et remplissait le sanctuaire!

�Et la gloire de l��ternel s��leva de dessus le ch�rubin, et vint sur le seuil de la maison; et la maison fut remplie de la nu�e, et le parvis fut rempli de la splendeur de la gloire de l��ternel. Et le bruit des ailes des ch�rubins s�entendit jusqu�au parvis ext�rieur, comme la voix du Dieu Tout-puissant quand il parle� (10:4-5). Maintenant la gloire quitte cet endroit au lieu d�y venir habiter. L��ternel abandonne la r�sidence qu�Il s��tait plu � choisir � sans pour autant la quitter pour toujours, puisque qu�Il l�avait choisie pour toujours. Mais Il est chass� moralement par l�iniquit� et l�apostasie de Son propre peuple. La proph�tie d��z�chiel dit explicitement qu�Il reviendra habiter l�, et ne quittera plus jamais Sa maison, aussi longtemps que la terre durera, car Son peuple jouira alors du repos de Dieu sous le Messie et la nouvelle alliance. Mais de m�me que, dans ses derni�res paroles, David �tait oblig� de dire que �sa maison n��tait pas ainsi avec Dieu� (2 Sam. 23), notre proph�te prononce ici en symboles myst�rieux la rupture des liens entre Dieu et Isra�l par les signes solennels de leur jugement. Cela est rendu bien visible au proph�te, si par extraordinaire le peuple pouvait �couter et vivre, ayant �t� saisi par les spectacles et les sons �tranges que le Seigneur lui donne de raconter. Quoiqu�Il p�t faire en d�autres temps, c��tait � ne pas s�y tromper l��ternel qui dirigeait le ravage et la destruction de Sa propre ville et de Son sanctuaire. La foi du croyant serait fortifi�e par ce que Dieu fait en d�gageant le sol de tout arbre qu�Il n�a pas plant� (Matt. 15:13).

Nous avons ensuite l�ex�cution de l�ordre donn� dans la vision, de fa�on que tout soit rendu d�autant plus impressionnant et certain pour ceux qui se flattaient de l�impossibilit� que l��ternel cesse de reconna�tre Isra�l, malgr� toutes Ses le�ons tranchantes et Ses ch�timents; ceux-ci pouvaient penser que, malgr� les succ�s temporaires de l�ennemi, le pays, la ville et le temple seraient un rempart imprenable emp�chant cet ennemi d�obtenir un avantage durable sur le peuple �lu. L�homme est en effet si prompt � oublier les principes immuables de Dieu dans Son �tre moral, et � tourner � son propre avantage et � son propre honneur ce que Dieu est oblig� de faire pour maintenir la v�rit� et la justice � Sa gloire.

�Et il arriva que, lorsqu�il eut command� � l�homme v�tu de lin, disant: Prends du feu d�entre les roues, d�entre les ch�rubins, il entra et se tint � c�t� des roues. Et le ch�rubin �tendit sa main entre les ch�rubins, vers le feu qui �tait entre les ch�rubins, et il en prit, et le mit dans le creux des mains de l�homme v�tu de lin; et il le prit et sortit. Et on voyait aux ch�rubins la figure d�une main d�homme sous leurs ailes. Et je regardai, et voici, quatre roues � c�t� des ch�rubins, une roue � c�t� d�un ch�rubin, et une roue � c�t� d�un ch�rubin, et l�aspect des roues �tait comme la couleur de la pierre de b�ryl. Et quant � leur aspect, elles avaient les quatre une seule ressemblance, comme si une roue �tait au milieu d�une roue. Quand elles allaient, elles allaient sur leurs quatre c�t�s; elles ne se tournaient pas, quand elles allaient; mais, vers le lieu o� la t�te regardait, elles allaient apr�s elle: elles ne se tournaient pas quand elles allaient. Et tout leur corps, et leur dos, et leurs mains, et leurs ailes, et les roues, �taient pleins d�yeux tout autour, m�me les roues que les quatre avaient. Quant aux roues, on leur cria, moi l�entendant: � roue! Et chacun avait quatre faces: la premi�re face �tait la face d�un ch�rubin, et la seconde face �tait la face d�un homme, et la troisi�me �tait la face d�un lion, et la quatri�me, la face d�un aigle. Et les ch�rubins s��lev�rent. C��tait l�animal que j�avais vu pr�s du fleuve Kebar. Et quand les ch�rubins allaient, les roues allaient � c�t� d�eux; et quand les ch�rubins levaient leurs ailes pour s��lever de dessus terre, les roues aussi ne se d�tournaient point d�� c�t� d�eux; quand ils s�arr�taient, elles s�arr�taient, et quand ils s��levaient, elles s��levaient avec eux, car l�esprit de l�animal �tait en elles� (10:6-17).

Les versets 15, 20 et 22 identifient parfaitement la gloire avec celle vue au d�but sur les bords du fleuve K�bar. Il est clair que, si cette gloire revient, ce n�est qu�en passant, et charg�e de la triste t�che de sceller le jugement, et de marquer l�abandon d�Isra�l sous la loi, devenu maintenant apostat. Le symbole du gouvernement divin en providence �tait l�, mais il n�occupait pas son si�ge dans le lieu tr�s saint. Il se tenait sur le seuil, et le parvis �tait rempli de la splendeur de la gloire de l��ternel, mais il n�entrait plus � l�int�rieur. C��tait une visitation judiciaire, en ob�issance aux ordres de Celui qui, d�en haut, contr�lait chacun de ces mouvements. La col�re �tait sortie contre J�rusalem. Et c��tait Lui qui dirigeait tout; ce n��tait pas les idoles muettes des Gentils, qui ont des bouches et ne parlent pas, des yeux, des mains et des oreilles, mais ne voient, ni ne touchent, ni n�entendent pas (Ps. 115:5-7); des idoles aussi vaines que ceux qui se confient en elles contre le Dieu des cieux qui a fait tout ce qui Lui a plu (Ps. 115:3).

Quelques traits diff�rent de ceux de la premi�re manifestation, sans pour autant qu�il y ait quelque s�paration des roues d�avec les ch�rubins, ni la moindre divergence dans l�action commune ou dans le but de leurs mouvements compliqu�s. L�intelligence p�n�trante est r�affirm�e plus fortement pour le corps tout entier, les dos, les mains, les ailes et les roues. �Quant aux roues, on leur cria, moi l�entendant: Galgal!� [roue, ou: roule, roule] (10:13).

Le verset 18 nous montre un mouvement tr�s significatif: �Et la gloire de l��ternel sortit de dessus le seuil de la maison, et se tint au-dessus des ch�rubins. Et les ch�rubins hauss�rent leurs ailes et s��lev�rent de terre � mes yeux, quand ils sortirent; et les roues �taient aupr�s d�eux. Et ils s�arr�t�rent � l�entr�e de la porte orientale de la maison de l��ternel; et la gloire du Dieu d�Isra�l �tait au-dessus d�eux, en haut. C��tait l� l�animal que j�avais vu au-dessous du Dieu d�Isra�l, pr�s du fleuve Kebar; et je connus que c��taient les ch�rubins. Chacun avait quatre faces, et chacun quatre ailes, et il y avait une ressemblance de mains d�homme sous leurs ailes. Et quant � la ressemblance de leurs faces, c��tait les m�mes faces que j�avais vues pr�s du fleuve Kebar, leur aspect, et eux-m�mes; ils allaient chacun droit devant soi� (10:18-22). La gloire peut s�attarder sur la porte orientale, mais elle s�en va vraiment.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezekiel 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/ezekiel-10.html.
 
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