La visite des anciens au proph�te devient l�occasion d�une nouvelle r�v�lation, mais non pas cette fois sous la forme d�une vision. Ils semblaient venir pour �couter la parole de Dieu, mais Dieu n�est pas tromp� par leur attitude; de la m�me mani�re, le proph�te ne doit pas s��carter du devoir solennel et rigoureux qui lui est impos�.
�Et des hommes d�entre les anciens d�Isra�l vinrent vers moi, et s�assirent devant moi. Et la parole de l��ternel vint � moi, disant: Fils d�homme, ces hommes ont �lev� leurs idoles dans leurs c�urs, et ont plac� devant leur face la pierre d�achoppement de leur iniquit�. Serais-je consult� par eux? C�est pourquoi parle-leur, et dis-leur: Ainsi dit le Seigneur, l��ternel: Quiconque, de la maison d�Isra�l, aura �lev� ses idoles dans son c�ur et aura plac� devant sa face la pierre d�achoppement de son iniquit�, et viendra vers le proph�te, moi, l��ternel, je lui r�pondrai selon ceci, selon la multitude de ses idoles; afin de prendre la maison d�Isra�l par leur propre c�ur, car ils se sont tous s�par�s de moi par leurs idoles� (14:1-5).
La semence sainte s��tait souill�e, et ses conducteurs m�ritent d��tre bl�m�s plus que tous ceux qu�ils avaient �gar�s par leur exemple. Quelles que fussent leur apparence ou leur pr�tention, ils avaient ��lev� leurs idoles dans leurs c�ur�. Ce n��tait pas une question d�effet de forces ou d�influences ext�rieures: les anciens aimaient ces abominations; ils couraient apr�s leurs idoles avec une avidit� secr�te, et ils satisfaisaient leurs convoitises � l��gard des faux-dieux en pla�ant la pierre d�achoppement de leur iniquit� devant leurs yeux, en r�bellion ouverte et d�lib�r�e contre l��ternel. Dans de telles circonstances, venir et pr�tendre s�enqu�rir de la pens�e de l��ternel n��tait que l�effronterie de l�injuste.
�Serais-je consult� par eux?� Insulter Dieu en adorant des idoles, puis venir quand m�me devant Son proph�te, �tait un endurcissement grossier, et non pas un signe permettant d�esp�rer la repentance. � celui qui viendra ainsi, l��ternel r�pondra selon la multitude de ses idoles. Dieu est puissant et ne m�prise personne; mais Il ne prendra pas part � Son propre d�shonneur, et Ses jugements sont salutaires pour ceux qui Le craignent. Comment pourrait-il r�pondre � des anciens rebelles sinon en faisant sentir Sa majest�? Ils recherchaient une r�ponse par curiosit�; Il leur prouverait que leurs nombreuses idoles ne valaient rien, �afin de prendre la maison d�Isra�l par leur propre c�ur, car ils se sont tous s�par�s de moi par leurs idoles�. Les anciens et le peuple s��taient �loign�s de Dieu qui voulait agir sur leur c�ur � se pla�ant au-dessus d�eux l� o� ils agissaient avec orgueil.
Dans les versets 6 � 11 nous trouvons un message encore plus explicite adress� � la maison d�Isra�l, leur demandant de se repentir et de se d�tourner de leurs idoles: sinon l��ternel r�pondrait lui-m�me � ceux qui venaient ainsi consulter, et Il le ferait en les retranchant, qu�ils fassent partie des proph�tes s�duits ou de ceux qui le consultent. �C�est pourquoi, dis � la maison d�Isra�l: Ainsi dit le Seigneur, l��ternel: Revenez, d�tournez-vous de vos idoles, et d�tournez vos faces de toutes vos abominations. Car quiconque, de la maison d�Isra�l ou des �trangers qui s�journent en Isra�l, se s�pare de moi, et �l�ve ses idoles dans son c�ur et place la pierre d�achoppement de son iniquit� devant sa face, et viendra vers le proph�te pour me consulter par lui, � moi, l��ternel, je lui r�pondrai par moi-m�me; et je mettrai ma face contre cet homme et je ferai de lui un signe et un proverbe, et je le retrancherai du milieu de mon peuple; et vous saurez que je suis l��ternel. Et si le proph�te est s�duit, et qu�il prof�re une parole, moi l��ternel, j�ai s�duit ce proph�te; et j��tendrai ma main sur lui, et je le d�truirai du milieu de mon peuple Isra�l. Et ils porteront leur iniquit�: la peine de l�iniquit� du proph�te sera comme la peine de l�iniquit� de celui qui consulte, afin que la maison d�Isra�l ne s��gare plus d�aupr�s de moi, et qu�ils ne se rendent plus impurs par toutes leurs transgressions. Et ils seront mon peuple, et moi je serai leur Dieu, dit le Seigneur, l��ternel� (14:6-11). Dieu agit ainsi judiciairement, se montrant obstin� envers un peuple obstin�, et renvoyant ceux qui mentent � ceux qui aiment le mensonge, afin que tous soient punis ensemble, et qu�Isra�l puisse apprendre la le�on n�cessaire, et �tre de nouveau Son peuple comme Lui serait leur Dieu.
Au verset 12 commence une autre parole de Dieu � �z�chiel. � Fils d�homme, si un pays p�che contre moi en commettant une infid�lit�, et que j��tende ma main sur lui, et que je lui brise le b�ton du pain, et y envoie la famine, et retranche du milieu de lui les hommes et les b�tes, et que ces trois hommes, No�, Daniel et Job, fussent au milieu de lui, ceux-ci d�livreraient leurs �mes par leur justice, dit le Seigneur, l��ternel.
Si je fais passer les b�tes mauvaises par le pays, et qu�elles le d�peuplent, et qu�il soit devenu une d�solation en sorte que personne n�y passe � cause de ces b�tes, � ces trois hommes fussent-ils au milieu de lui, je suis vivant, dit le Seigneur, l��ternel, s�ils d�livraient fils ou filles! eux seuls seraient d�livr�s, et le pays sera une d�solation.
Ou, si je fais venir l��p�e sur ce pays-l�, et que je dise: �p�e, passe par le pays; et que je retranche du milieu de lui les hommes et les b�tes, � ces trois hommes fussent-ils au milieu de lui, je suis vivant, dit le Seigneur, l��ternel, ils ne d�livreraient ni fils ni filles! mais eux seuls seraient d�livr�s.
Ou, si j�envoie la peste sur ce pays-l�, et que je verse ma fureur sur lui en faisant couler le sang, pour retrancher du milieu de lui les hommes et les b�tes, � No�, Daniel et Job, fussent-ils au milieu de lui, je suis vivant, dit le Seigneur, l��ternel, s�ils d�livraient fils ou filles! eux seulement, par leur justice, d�livreraient leurs �mes� (14:13-20).
Le proph�te entend cette sentence terrible que lorsque l�exc�s du mal am�ne l�un quelconque des ch�timents de Dieu sur un pays, les trois saints hommes, No�, Daniel et Job, dont l�intercession a eu lieu � des moments critiques de l�histoire divine de l�homme, ne pourraient, par leur justice, sauver qu�eux-m�mes (il n�est question ici que du gouvernement de ce monde, et non pas de la gr�ce pour la vie �ternelle). Si la famine, les mauvaises b�tes, l��p�e ou la peste venait affliger le peuple, ces trois hommes eux-m�mes n�arriveraient pas � sauver ni un fils ni une fille, ils ne se d�livreraient qu�eux seuls. Et que serait-ce alors quand ces quatre plaies d�sastreuses seraient envoy�es par Dieu sur J�rusalem? Qui pourrait prot�ger le peuple coupable? �Car ainsi dit le Seigneur, l��ternel: Combien plus si j�envoie mes quatre jugements d�sastreux, l��p�e, et la famine, et les b�tes mauvaises, et la peste, contre J�rusalem, pour en retrancher les hommes et les b�tes! Mais voici, il y aura en elle un reste r�chapp� de gens qui en sortiront, des fils et des filles; voici, ils sortiront vers vous, et vous verrez leur voie et leurs actions, et vous vous consolerez du mal que j�ai fait venir sur J�rusalem, de tout ce que j�ai fait venir sur elle. Et ils vous consoleront, car vous verrez leurs voies et leurs actions; et vous saurez que ce n�est pas sans raison que j�ai fait tout ce que j�ai fait en elle, dit le Seigneur, l��ternel� (14:21-23).
Ainsi, quel que f�t l�amour que le proph�te portait au peuple, quelle que f�t son affliction quand il voyait coup apr�s coup tomber sur eux, il est amen� � la longue, � accepter de c�ur les voies de l��ternel, malgr� leur s�v�rit�. Car Il ne fait jamais couler une larme inutilement, et fait que la mis�ricorde se glorifie vis-�-vis du jugement (Jacq. 2:13).
versets 1-23
La visite des anciens au proph�te devient l�occasion d�une nouvelle r�v�lation, mais non pas cette fois sous la forme d�une vision. Ils semblaient venir pour �couter la parole de Dieu, mais Dieu n�est pas tromp� par leur attitude; de la m�me mani�re, le proph�te ne doit pas s��carter du devoir solennel et rigoureux qui lui est impos�.
�Et des hommes d�entre les anciens d�Isra�l vinrent vers moi, et s�assirent devant moi. Et la parole de l��ternel vint � moi, disant: Fils d�homme, ces hommes ont �lev� leurs idoles dans leurs c�urs, et ont plac� devant leur face la pierre d�achoppement de leur iniquit�. Serais-je consult� par eux? C�est pourquoi parle-leur, et dis-leur: Ainsi dit le Seigneur, l��ternel: Quiconque, de la maison d�Isra�l, aura �lev� ses idoles dans son c�ur et aura plac� devant sa face la pierre d�achoppement de son iniquit�, et viendra vers le proph�te, moi, l��ternel, je lui r�pondrai selon ceci, selon la multitude de ses idoles; afin de prendre la maison d�Isra�l par leur propre c�ur, car ils se sont tous s�par�s de moi par leurs idoles� (14:1-5).
La semence sainte s��tait souill�e, et ses conducteurs m�ritent d��tre bl�m�s plus que tous ceux qu�ils avaient �gar�s par leur exemple. Quelles que fussent leur apparence ou leur pr�tention, ils avaient ��lev� leurs idoles dans leurs c�ur�. Ce n��tait pas une question d�effet de forces ou d�influences ext�rieures: les anciens aimaient ces abominations; ils couraient apr�s leurs idoles avec une avidit� secr�te, et ils satisfaisaient leurs convoitises � l��gard des faux-dieux en pla�ant la pierre d�achoppement de leur iniquit� devant leurs yeux, en r�bellion ouverte et d�lib�r�e contre l��ternel. Dans de telles circonstances, venir et pr�tendre s�enqu�rir de la pens�e de l��ternel n��tait que l�effronterie de l�injuste.
�Serais-je consult� par eux?� Insulter Dieu en adorant des idoles, puis venir quand m�me devant Son proph�te, �tait un endurcissement grossier, et non pas un signe permettant d�esp�rer la repentance. � celui qui viendra ainsi, l��ternel r�pondra selon la multitude de ses idoles. Dieu est puissant et ne m�prise personne; mais Il ne prendra pas part � Son propre d�shonneur, et Ses jugements sont salutaires pour ceux qui Le craignent. Comment pourrait-il r�pondre � des anciens rebelles sinon en faisant sentir Sa majest�? Ils recherchaient une r�ponse par curiosit�; Il leur prouverait que leurs nombreuses idoles ne valaient rien, �afin de prendre la maison d�Isra�l par leur propre c�ur, car ils se sont tous s�par�s de moi par leurs idoles�. Les anciens et le peuple s��taient �loign�s de Dieu qui voulait agir sur leur c�ur � se pla�ant au-dessus d�eux l� o� ils agissaient avec orgueil.
Dans les versets 6 � 11 nous trouvons un message encore plus explicite adress� � la maison d�Isra�l, leur demandant de se repentir et de se d�tourner de leurs idoles: sinon l��ternel r�pondrait lui-m�me � ceux qui venaient ainsi consulter, et Il le ferait en les retranchant, qu�ils fassent partie des proph�tes s�duits ou de ceux qui le consultent. �C�est pourquoi, dis � la maison d�Isra�l: Ainsi dit le Seigneur, l��ternel: Revenez, d�tournez-vous de vos idoles, et d�tournez vos faces de toutes vos abominations. Car quiconque, de la maison d�Isra�l ou des �trangers qui s�journent en Isra�l, se s�pare de moi, et �l�ve ses idoles dans son c�ur et place la pierre d�achoppement de son iniquit� devant sa face, et viendra vers le proph�te pour me consulter par lui, � moi, l��ternel, je lui r�pondrai par moi-m�me; et je mettrai ma face contre cet homme et je ferai de lui un signe et un proverbe, et je le retrancherai du milieu de mon peuple; et vous saurez que je suis l��ternel. Et si le proph�te est s�duit, et qu�il prof�re une parole, moi l��ternel, j�ai s�duit ce proph�te; et j��tendrai ma main sur lui, et je le d�truirai du milieu de mon peuple Isra�l. Et ils porteront leur iniquit�: la peine de l�iniquit� du proph�te sera comme la peine de l�iniquit� de celui qui consulte, afin que la maison d�Isra�l ne s��gare plus d�aupr�s de moi, et qu�ils ne se rendent plus impurs par toutes leurs transgressions. Et ils seront mon peuple, et moi je serai leur Dieu, dit le Seigneur, l��ternel� (14:6-11). Dieu agit ainsi judiciairement, se montrant obstin� envers un peuple obstin�, et renvoyant ceux qui mentent � ceux qui aiment le mensonge, afin que tous soient punis ensemble, et qu�Isra�l puisse apprendre la le�on n�cessaire, et �tre de nouveau Son peuple comme Lui serait leur Dieu.
Au verset 12 commence une autre parole de Dieu � �z�chiel. � Fils d�homme, si un pays p�che contre moi en commettant une infid�lit�, et que j��tende ma main sur lui, et que je lui brise le b�ton du pain, et y envoie la famine, et retranche du milieu de lui les hommes et les b�tes, et que ces trois hommes, No�, Daniel et Job, fussent au milieu de lui, ceux-ci d�livreraient leurs �mes par leur justice, dit le Seigneur, l��ternel.
Si je fais passer les b�tes mauvaises par le pays, et qu�elles le d�peuplent, et qu�il soit devenu une d�solation en sorte que personne n�y passe � cause de ces b�tes, � ces trois hommes fussent-ils au milieu de lui, je suis vivant, dit le Seigneur, l��ternel, s�ils d�livraient fils ou filles! eux seuls seraient d�livr�s, et le pays sera une d�solation.
Ou, si je fais venir l��p�e sur ce pays-l�, et que je dise: �p�e, passe par le pays; et que je retranche du milieu de lui les hommes et les b�tes, � ces trois hommes fussent-ils au milieu de lui, je suis vivant, dit le Seigneur, l��ternel, ils ne d�livreraient ni fils ni filles! mais eux seuls seraient d�livr�s.
Ou, si j�envoie la peste sur ce pays-l�, et que je verse ma fureur sur lui en faisant couler le sang, pour retrancher du milieu de lui les hommes et les b�tes, � No�, Daniel et Job, fussent-ils au milieu de lui, je suis vivant, dit le Seigneur, l��ternel, s�ils d�livraient fils ou filles! eux seulement, par leur justice, d�livreraient leurs �mes� (14:13-20).
Le proph�te entend cette sentence terrible que lorsque l�exc�s du mal am�ne l�un quelconque des ch�timents de Dieu sur un pays, les trois saints hommes, No�, Daniel et Job, dont l�intercession a eu lieu � des moments critiques de l�histoire divine de l�homme, ne pourraient, par leur justice, sauver qu�eux-m�mes (il n�est question ici que du gouvernement de ce monde, et non pas de la gr�ce pour la vie �ternelle). Si la famine, les mauvaises b�tes, l��p�e ou la peste venait affliger le peuple, ces trois hommes eux-m�mes n�arriveraient pas � sauver ni un fils ni une fille, ils ne se d�livreraient qu�eux seuls. Et que serait-ce alors quand ces quatre plaies d�sastreuses seraient envoy�es par Dieu sur J�rusalem? Qui pourrait prot�ger le peuple coupable? �Car ainsi dit le Seigneur, l��ternel: Combien plus si j�envoie mes quatre jugements d�sastreux, l��p�e, et la famine, et les b�tes mauvaises, et la peste, contre J�rusalem, pour en retrancher les hommes et les b�tes! Mais voici, il y aura en elle un reste r�chapp� de gens qui en sortiront, des fils et des filles; voici, ils sortiront vers vous, et vous verrez leur voie et leurs actions, et vous vous consolerez du mal que j�ai fait venir sur J�rusalem, de tout ce que j�ai fait venir sur elle. Et ils vous consoleront, car vous verrez leurs voies et leurs actions; et vous saurez que ce n�est pas sans raison que j�ai fait tout ce que j�ai fait en elle, dit le Seigneur, l��ternel� (14:21-23).
Ainsi, quel que f�t l�amour que le proph�te portait au peuple, quelle que f�t son affliction quand il voyait coup apr�s coup tomber sur eux, il est amen� � la longue, � accepter de c�ur les voies de l��ternel, malgr� leur s�v�rit�. Car Il ne fait jamais couler une larme inutilement, et fait que la mis�ricorde se glorifie vis-�-vis du jugement (Jacq. 2:13).