Le proph�te nous montre ensuite, par des images frappantes, la ruine de l��gypte. L�avertissement solennel de la chute de l�Assyrien, le plus grand des monarques de la terre en ce temps-l�, est appliqu� au royaume du Pharaon, illustrant le principe si souvent �nonc� dans l��criture en rapport avec les individus, � savoir que le Seigneur abaisse les orgueilleux et �l�ve les humbles.
�Et il arriva, la onzi�me ann�e, au troisi�me mois, le premier jour du mois, que la parole de l��ternel vint � moi, disant: Fils d�homme, dis au Pharaon, roi d��gypte, et � sa multitude: � qui es-tu semblable dans ta grandeur? Voici, Assur �tait un c�dre sur le Liban, beau par sa ramure, et touffu, donnant de l�ombre, et de haute taille, et sa cime �tait au milieu des rameaux feuillus. Les eaux l�ont fait grandir, l�ab�me l�a �lev� en hauteur; ses rivi�res coulaient autour de ses plants, et il envoyait ses canaux � tous les arbres des champs. C�est pourquoi sa hauteur s��leva par-dessus tous les arbres des champs, et ses branches se multipli�rent et ses rameaux s�allong�rent, parce qu�il poussait � cause des grandes eaux. Tous les oiseaux des cieux faisaient leurs nids dans ses rameaux, et toutes les b�tes des champs faisaient leurs petits sous ses branches, et toutes les nations nombreuses habitaient sous son ombre. Et il �tait beau dans sa grandeur et dans la longueur de ses branches, parce que sa racine �tait aupr�s de grandes eaux. Les c�dres dans le jardin de Dieu ne le cachaient pas, les cypr�s n��galaient point ses rameaux, et les �rables n��taient pas comme ses branches; aucun arbre dans le jardin de Dieu ne lui �tait semblable en beaut�. Je l�avais fait beau dans la multitude de ses branches, et tous les arbres d��den, qui �taient dans le jardin de Dieu, lui portaient envie� (31:1-9).
L�Assyrie avait d�pass� en magnificence toutes les puissances connues jusqu�alors, mais elle n��tait encore qu�un royaume, non pas un syst�me imp�rial. Malgr� ses vis�es imp�riales, l��gypte devait suivre son exemple dans sa chute. Elle pouvait �tre fi�re de sa sagesse politique, mais celle-ci ne pouvait lui assurer ni ce que son ambition visait, ni la force du nombre, ni l��tendue de son territoire. L�Assyrien avait �t� parmi les nations comme le c�dre du Liban parmi les arbres, en grandeur, en taille, en beaut� et dans l��tendue de son ombre. Dieu n�avait rien �pargn� pour orner et agrandir Ninive et le peuple qui l�avait pour capitale. Il lui avait m�me donn� d�exercer une puissance et une influence immenses, s��tendant au loin sur les pays d�alentour, faisant envie � tous.
Mais l�Assyrien convoita pour lui-m�me la gloire de roi des rois. Or le fait de s��lever pareillement dans son c�ur, amena sa perte. �C�est pourquoi, ainsi dit le Seigneur, l��ternel: Parce que tu t�es �lev� en hauteur�, et qu�il a dress� sa cime au milieu des rameaux feuillus et que son c�ur s�est �lev� dans sa hauteur, je l�ai livr� en la main du puissant des nations; il l�a trait� � son gr�. Je l�ai chass� � cause de son iniquit�. Et des �trangers, les terribles d�entre les nations, l�ont coup� et l�ont laiss� l�; ses branches sont tomb�es sur les montagnes et dans toutes les vall�es, et ses rameaux ont �t� bris�s dans tous les ravins de la terre; et tous les peuples de la terre se sont retir�s de dessous son ombre et l�ont laiss� l�. Tous les oiseaux des cieux demeurent sur son tronc renvers�, et toutes les b�tes des champs sont sur ses branches; afin qu�aucun des arbres plant�s pr�s des eaux ne s��l�ve dans sa hauteur, et ne dresse sa cime au milieu des rameaux feuillus, et qu�aucun de ceux qui boivent des eaux ne se soutienne par lui-m�me dans sa hauteur; car eux tous sont livr�s � la mort, pour s�en aller dans les lieux bas de la terre, au milieu des fils des hommes, vers ceux qui descendent dans la fosse. Ainsi dit le Seigneur, l��ternel: Au jour de sa descente au sh�ol, je fis mener deuil; � cause de lui, je couvris l�ab�me et j�en retins les fleuves, et les grandes eaux furent arr�t�es; et � cause de lui, je mis en deuil le Liban, et tous les arbres des champs d�faillirent � cause de lui. Du bruit de sa chute je fis trembler les nations, quand je le fis descendre dans le sh�ol avec ceux qui descendent dans la fosse; et tous les arbres d��den, l��lite et le meilleur du Liban, tous ceux qui buvaient des eaux, furent consol�s dans les lieux bas de la terre. Ceux-l� aussi sont descendus avec lui dans le sh�ol, vers ceux qui ont �t� tu�s par l��p�e, et qui, �tant son bras, habitaient sous son ombre au milieu des nations� (31:10-17). Le renversement d�une grandeur si gigantesque jusque dans une d�gradation et une impuissance extr�mes fut terrible: quelle le�on pour tous ceux qui voudraient d�passer leur mesure, quel appel � mener deuil et � trembler!
L��gypte en avait-elle profit� moralement? Ne s��tait-elle pas h�t�e au contraire de suivre les m�mes traces? Et si le Pharaon avait imit� l�Assyrien en gloire et pr�tendu le d�passer, ne devait-il pas justement subir le m�me an�antissement? �� qui es-tu semblable ainsi, en gloire et en grandeur, parmi les arbres d��den? Ainsi tu seras abaiss� avec les arbres d��den jusque dans les lieux bas de la terre; tu seras couch�, au milieu des incirconcis, avec ceux qui ont �t� tu�s par l��p�e. C�est l� le Pharaon et toute sa multitude, dit le Seigneur, l��ternel� (31:18). L��gypte devait rejoindre les autres dans les lieux bas de la terre. La puissance et la politique naturelles ne permettent pas d��chapper. En Dieu seul est la stabilit�, et Il la manifestera dans son peuple sur la terre comme au ciel, quand ils se courberont pour apprendre � se conna�tre eux-m�mes aussi bien qu�� conna�tre Dieu. Tant qu�ils n�en seront pas l�, la circoncision d�Isra�l devient incirconcision (Rom. 2:25), et ils sont m�me plus coupables que les Gentils qu�ils m�prisent.
versets 1-18
Le proph�te nous montre ensuite, par des images frappantes, la ruine de l��gypte. L�avertissement solennel de la chute de l�Assyrien, le plus grand des monarques de la terre en ce temps-l�, est appliqu� au royaume du Pharaon, illustrant le principe si souvent �nonc� dans l��criture en rapport avec les individus, � savoir que le Seigneur abaisse les orgueilleux et �l�ve les humbles.
�Et il arriva, la onzi�me ann�e, au troisi�me mois, le premier jour du mois, que la parole de l��ternel vint � moi, disant: Fils d�homme, dis au Pharaon, roi d��gypte, et � sa multitude: � qui es-tu semblable dans ta grandeur? Voici, Assur �tait un c�dre sur le Liban, beau par sa ramure, et touffu, donnant de l�ombre, et de haute taille, et sa cime �tait au milieu des rameaux feuillus. Les eaux l�ont fait grandir, l�ab�me l�a �lev� en hauteur; ses rivi�res coulaient autour de ses plants, et il envoyait ses canaux � tous les arbres des champs. C�est pourquoi sa hauteur s��leva par-dessus tous les arbres des champs, et ses branches se multipli�rent et ses rameaux s�allong�rent, parce qu�il poussait � cause des grandes eaux. Tous les oiseaux des cieux faisaient leurs nids dans ses rameaux, et toutes les b�tes des champs faisaient leurs petits sous ses branches, et toutes les nations nombreuses habitaient sous son ombre. Et il �tait beau dans sa grandeur et dans la longueur de ses branches, parce que sa racine �tait aupr�s de grandes eaux. Les c�dres dans le jardin de Dieu ne le cachaient pas, les cypr�s n��galaient point ses rameaux, et les �rables n��taient pas comme ses branches; aucun arbre dans le jardin de Dieu ne lui �tait semblable en beaut�. Je l�avais fait beau dans la multitude de ses branches, et tous les arbres d��den, qui �taient dans le jardin de Dieu, lui portaient envie� (31:1-9).
L�Assyrie avait d�pass� en magnificence toutes les puissances connues jusqu�alors, mais elle n��tait encore qu�un royaume, non pas un syst�me imp�rial. Malgr� ses vis�es imp�riales, l��gypte devait suivre son exemple dans sa chute. Elle pouvait �tre fi�re de sa sagesse politique, mais celle-ci ne pouvait lui assurer ni ce que son ambition visait, ni la force du nombre, ni l��tendue de son territoire. L�Assyrien avait �t� parmi les nations comme le c�dre du Liban parmi les arbres, en grandeur, en taille, en beaut� et dans l��tendue de son ombre. Dieu n�avait rien �pargn� pour orner et agrandir Ninive et le peuple qui l�avait pour capitale. Il lui avait m�me donn� d�exercer une puissance et une influence immenses, s��tendant au loin sur les pays d�alentour, faisant envie � tous.
Mais l�Assyrien convoita pour lui-m�me la gloire de roi des rois. Or le fait de s��lever pareillement dans son c�ur, amena sa perte. �C�est pourquoi, ainsi dit le Seigneur, l��ternel: Parce que tu t�es �lev� en hauteur�, et qu�il a dress� sa cime au milieu des rameaux feuillus et que son c�ur s�est �lev� dans sa hauteur, je l�ai livr� en la main du puissant des nations; il l�a trait� � son gr�. Je l�ai chass� � cause de son iniquit�. Et des �trangers, les terribles d�entre les nations, l�ont coup� et l�ont laiss� l�; ses branches sont tomb�es sur les montagnes et dans toutes les vall�es, et ses rameaux ont �t� bris�s dans tous les ravins de la terre; et tous les peuples de la terre se sont retir�s de dessous son ombre et l�ont laiss� l�. Tous les oiseaux des cieux demeurent sur son tronc renvers�, et toutes les b�tes des champs sont sur ses branches; afin qu�aucun des arbres plant�s pr�s des eaux ne s��l�ve dans sa hauteur, et ne dresse sa cime au milieu des rameaux feuillus, et qu�aucun de ceux qui boivent des eaux ne se soutienne par lui-m�me dans sa hauteur; car eux tous sont livr�s � la mort, pour s�en aller dans les lieux bas de la terre, au milieu des fils des hommes, vers ceux qui descendent dans la fosse. Ainsi dit le Seigneur, l��ternel: Au jour de sa descente au sh�ol, je fis mener deuil; � cause de lui, je couvris l�ab�me et j�en retins les fleuves, et les grandes eaux furent arr�t�es; et � cause de lui, je mis en deuil le Liban, et tous les arbres des champs d�faillirent � cause de lui. Du bruit de sa chute je fis trembler les nations, quand je le fis descendre dans le sh�ol avec ceux qui descendent dans la fosse; et tous les arbres d��den, l��lite et le meilleur du Liban, tous ceux qui buvaient des eaux, furent consol�s dans les lieux bas de la terre. Ceux-l� aussi sont descendus avec lui dans le sh�ol, vers ceux qui ont �t� tu�s par l��p�e, et qui, �tant son bras, habitaient sous son ombre au milieu des nations� (31:10-17). Le renversement d�une grandeur si gigantesque jusque dans une d�gradation et une impuissance extr�mes fut terrible: quelle le�on pour tous ceux qui voudraient d�passer leur mesure, quel appel � mener deuil et � trembler!
L��gypte en avait-elle profit� moralement? Ne s��tait-elle pas h�t�e au contraire de suivre les m�mes traces? Et si le Pharaon avait imit� l�Assyrien en gloire et pr�tendu le d�passer, ne devait-il pas justement subir le m�me an�antissement? �� qui es-tu semblable ainsi, en gloire et en grandeur, parmi les arbres d��den? Ainsi tu seras abaiss� avec les arbres d��den jusque dans les lieux bas de la terre; tu seras couch�, au milieu des incirconcis, avec ceux qui ont �t� tu�s par l��p�e. C�est l� le Pharaon et toute sa multitude, dit le Seigneur, l��ternel� (31:18). L��gypte devait rejoindre les autres dans les lieux bas de la terre. La puissance et la politique naturelles ne permettent pas d��chapper. En Dieu seul est la stabilit�, et Il la manifestera dans son peuple sur la terre comme au ciel, quand ils se courberont pour apprendre � se conna�tre eux-m�mes aussi bien qu�� conna�tre Dieu. Tant qu�ils n�en seront pas l�, la circoncision d�Isra�l devient incirconcision (Rom. 2:25), et ils sont m�me plus coupables que les Gentils qu�ils m�prisent.