Bible Commentaries
Galates 4

Commentaire biblique intermédiaireCommentaire biblique intermédiaire

versets 1-31

Or je dis qu�aussi longtemps que l�h�ritier est en bas �ge, il ne diff�re en rien d�un esclave, quoiqu�il soit seigneur de tout; mais il est sous des tuteurs et des curateurs jusqu�� l��poque fix�e par le p�re. Ainsi aussi nous, lorsque nous �tions en bas �ge, nous �tions asservis sous les �l�ments du monde; mais, quand l�accomplissement du temps est venu, Dieu a envoy� son Fils, n� de femme, n� sous la loi, afin qu�il rachet�t ceux qui �taient sous la loi, afin que nous re�ussions l�adoption. Et, parce que vous �tes fils, Dieu a envoy� l�Esprit de son Fils dans nos c�urs, criant: Abba, P�re: de sorte que tu n�es plus esclave, mais fils; et, si fils, h�ritier aussi par Dieu. Mais alors, ne connaissant pas Dieu, vous �tiez asservis � ceux qui, par leur nature, ne sont pas dieux: mais maintenant, ayant connu Dieu, mais plut�t ayant �t� connus de Dieu, comment retournez-vous de nouveau aux faibles et mis�rables �l�ments auxquels vous voulez encore derechef �tre asservis? Vous observez des jours, et des mois, et des temps, et des ann�es. Je crains, quant � vous, que peut-�tre je n�aie travaill� en vain pour vous. (v. 1-11)

C�est ici que l�ap�tre nous montre, comme nous l�avons d�j� observ� dans l�introduction, l�incompatibilit� absolue de la religion de la chair avec la religion de l�Esprit. Les principes de la premi�re sont exactement les m�mes dans le juda�sme que dans le paganisme; les principes de la seconde sont bas�s sur la foi et sur la gr�ce, la chair ayant �t� d�finitivement condamn�e � la croix de Christ. Du reste, l�Esprit de Dieu reviendra sur ce sujet quand il s�agira, au chap. 5, des exhortations qui d�coulent de la doctrine expos�e aux chap. 3 et 4.

L�ap�tre fait ressortir maintenant les points de contact entre la religion du juif sous la loi et celle du gentil encore plong� dans l�idol�trie. D�abord, qu�est-ce que les croyants juifs �taient avant qu�ils fussent unis en un seul corps aux Gentils et avant le don du Saint Esprit? Eux, tous les disciples avant la r�surrection et le don du Saint Esprit � la Pentec�te, �taient encore en bas �ge, comme du reste tous les croyants juifs sous la loi, avant la formation de l��glise. Quoique destin�s � h�riter de tout, ils ne diff�raient en rien d�un esclave. Leur dignit� future �tait cach�e. Ils attendaient l��poque, fix�e par le P�re, o� ils seraient d�clar�s h�ritiers par Lui.

Quel contraste entre ce passage et la description d�un chr�tien affranchi aux vers. 27 � 29 du Chap. 3! Et l�on voudrait vous faire retourner � l�enfant qui �ne diff�re en rien d�un esclave�, vous, fils de Dieu, ayant �rev�tu Christ�! Il n�est nullement question ici de m�priser les privil�ges juifs que Dieu a accord�s � son peuple, mais il nous est montr� que ce que ce peuple poss�dait �tait un temps d�attente avant un tout autre but que de lui acqu�rir une justice.

Or les Juifs aussi �taient auparavant asservis sous �les �l�ments du monde�. Ces �l�ments �taient les m�mes chez un Juif que chez un idol�tre qui, tout en �tant asservi � ses idoles, avait les m�mes principes pour se les rendre propices. Ces �l�ments, les voici: Il fallait observer certains jours et certaines f�tes dans ce but; il fallait ensuite s�abstenir (Col. 2:21) de certaines choses. Ces deux prescriptions parlaient de notions enti�rement �trang�res � la pens�e de Dieu, mais que Celui-ci admettait pour convaincre l�homme de son �tat de p�ch�. Elles �taient b�ties sur trois principes: l� L�homme est perfectible. Il peut se corriger et s�am�liorer parce qu�il y a du bien en lui. 2� Il peut donc s�approcher de Dieu et acqu�rir une justice que Dieu puisse accepter. 3� Le monde n�est pas condamn�.

Or, le chr�tien est mort avec Christ � tous les �l�ments du monde. � tout cela on trouve une r�ponse dans l��tat chr�tien tel qu�il nous est d�crit au chap. 5:1-5. Il y a eu un moment o� cet �tat provisoire a pris ouvertement fin: �L�accomplissement du temps est venu� par l�envoi du c�t� de Dieu de �son Fils, n� de femme, n� sous la loi, afin qu�il rachet�t ceux qui �taient sous la loi, afin que nous re�ussions l�adoption�. Ce mot: �Recevoir l�adoption� a, comme nous le voyons en note1, une port�e qui d�passe de beaucoup les b�n�dictions juives. De l� le mot �nous re�ussions�. Juifs et Gentils recevaient la position de fils comme don gratuit de Dieu lui-m�me, car le Juif �tait sous la loi dans la position d�un esclave, et le gentil n�avait aucun droit quelconque � la b�n�diction. Du moment que Juifs et Gentils sont devenus fils par la foi en l��uvre de Christ, la jouissance de cette relation est �tablie. Dieu envoie l�Esprit de son Fils dans nos c�urs et cette relation est tellement intime et compl�te que nous pouvons, de la m�me mani�re que notre Seigneur Lui-m�me, crier: Abba, P�re! (Voyez aussi Rom. 8:15). Nous ne sommes pas laiss�s � notre appr�ciation personnelle qui pourrait nous tromper, mais l�Esprit en nous, qui est un Esprit d�adoption, rend t�moignage que nous sommes enfants de Dieu. En sorte que nous ne sommes plus des esclaves comme les Juifs, mais nous sommes tous, juifs et gentils, des fils et aussi des h�ritiers, faits tels par Dieu lui-m�me.

1 Voici du reste la note en question tir�e de la traduction critique du Nouveau Testament par J.N.D.: �l�adoption est la r�ception de la position de fils comme don. Recevoir a ici une force particuli�re, c�est apolambano. Juifs ou Gentils, ils recevaient cette position comme un don d�un autre (car le Juif �tait dans la servitude sous la loi; le Gentil n�avait droit � rien), c�est-�-dire de Dieu lui-m�me gratuitement.

Au v. 8, l�ap�tre revient aux Gentils. Vous, Galates, leur dit-il, dans votre ignorance de Dieu, vous �tiez jadis asservis � ceux qui, par leur nature, �taient des �non-dieux� (2 Chron. 13:9). Ils pouvaient avoir une religion, une sacrificature, plus ou moins de connaissance des pens�es de Dieu, comme on l�a vu dans le cas de J�roboam et des dix tribus, ils n�en �taient pas moins asservis aux idoles, ce qu�on ne pouvait nullement dire d�un juif. Seulement ces Gentils, Galates, ayant �t� convertis, avaient connu Dieu, ou plut�t, car leur connaissance �tait tr�s imparfaite, avaient �t� connus de Dieu et lui appartenaient comme ses enfants; mais comment retournaient-ils aux faibles et mis�rables �l�ments auxquels ils voulaient derechef �tre asservis? Le fait est qu�ils poss�daient, tout en �tant idol�tres, les m�mes faibles et mis�rables �l�ments religieux du monde, que les Juifs. Ceux qui les y ramenaient �taient ces faux fr�res sortis du juda�sme. Ils observaient des jours et des mois, et des temps et des ann�es, auxquels ils avaient ob�i autrefois, et retournaient � leur condition premi�re, en sorte que le travail de l�ap�tre, il le craignait, �tait compl�tement inutile � leur �gard. Or il est de toute importance de noter que les principes de la chr�tient� actuelle, quand ils ne sont pas la n�gation de la parole de Dieu, pr�lude de l�apostasie finale, ne diff�rent en rien des �l�ments du monde, tels que le juda�sme ou le paganisme nous les pr�sentent dans cette �p�tre. O� voit-on affirmer qu�il n�y a aucune restauration possible pour l�homme parce qu�il est perdu; qu�en lui, c�est-�-dire en sa chair il n�habite point de bien; que ni lui, ni le monde ne peuvent �tre am�lior�s; que tous ses efforts pour se rapprocher de Dieu sont inutiles; que faire certaines choses, ou s�en abstenir, ne rapproche pas de Dieu; que la foi en un Christ mort et ressuscit� est notre seule ressource? Du moment qu�on est arriv�, non pas en paroles, mais de fait, � cette conclusion, on abandonne ses vains efforts, pour �tre fait justice de Dieu en Christ. Toute la religion de la chr�tient� qui nous entoure est b�tie sur ces principes-l�. Toutes les ��uvres de rel�vement� n�ont pas d�autre origine. Il faut � l�homme, comme pour le fils prodigue, une parole divine lui enseignant qu�il est perdu et bien plus encore qu�il est mort (Luc 15:24). Un homme mort ne fait pas d�efforts pour revenir � la vie, mais il jouit de la vie toute nouvelle que la gr�ce lui offre en Christ.

Soyez comme moi, car moi aussi je suis comme vous, fr�res; je vous en prie. Vous ne m�avez fait aucun tort; � et vous savez que dans l�infirmit� de la chair je vous ai �vang�lis�s au commencement; et vous n�avez point m�pris�, ni rejet� avec d�go�t ma tentation qui �tait en ma chair; mais vous m�avez re�u comme un ange de Dieu, comme le Christ J�sus. Quel �tait donc votre bonheur? Car je vous rends t�moignage que, si cela e�t �t� possible, arrachant vos propres yeux, vous me les eussiez donn�s. Je suis donc devenu votre ennemi en vous disant la v�rit�? Ils ne sont pas z�l�s � votre �gard comme il faut, mais ils veulent vous exclure, afin que vous soyez z�l�s � leur �gard. Mais il est bon d��tre toujours z�l� pour le bien, et de ne pas l��tre seulement quand je suis pr�sent avec vous.

Mes enfants, pour l�enfantement desquels je travaille de nouveau jusqu�� ce que Christ ait �t� form� en vous, oui, je voudrais �tre maintenant aupr�s de vous et changer de langage, car je suis en perplexit� � votre sujet. (v. 12-20)

L�ap�tre les supplie maintenant d��tre comme lui, juif, qui avait abandonn� tous ses privil�ges juifs comme une perte et m�me comme des ordures afin de gagner Christ (Phil. 3:8). D�pouill� volontairement de tout ce dont un juif aurait pu se vanter, il �tait assimilable � eux qui �taient sortis du paganisme sans avoir droit � rien. Ils ne lui avaient fait aucun tort en le consid�rant comme d�pouill� de tout, car ces choses n�avaient aucune valeur pour lui. Ce qu�ils avaient re�u de la chair, c��tait son infirmit�. Voil� donc tout ce qu�il avait apport� parmi eux. Sa tentation dans la chair faisait de lui un pauvre �tre faible et un objet de d�go�t. Il n�avait pas vis� � ce qu�il en f�t autrement et l�avait accept� comme voulu et dispens� de Dieu dont la puissance s�accomplit dans l�infirmit� (2 Cor. 12:8-10). Exp�rience salutaire pour lui et pour eux aussi, lorsqu�ils �taient sous l�impression sanctifiante de l��preuve qui atteignait l�ap�tre. Quand ils �taient sous cette influence au lieu de m�priser ou de rejeter avec d�go�t la tentation de l�ap�tre dans sa chair, ils l�avaient re�u comme un ange de Dieu, comme le Christ J�sus et se seraient arrach� les yeux pour les lui donner1.

1 Je suis souvent frapp� de voir les chr�tiens, � quand il s�agit pour eux de questions telles que l�homme et Christ, la loi et la gr�ce, la chair et le monde, leurs relations avec Dieu et leur salut �ternel � se complaire � des discussions oiseuses et st�riles sur la nature de la tentation qui �tait dans la chair de Paul. La Parole de Dieu n�a pas jug� utile de nous la r�v�ler; elle veut en revanche que nous n�ignorions rien des questions vitales agit�es dans cette �p�tre sur les rapports des croyants avec l�homme, avec la chair, avec la loi et avec le monde. Par leurs questions de curiosit�, ces chr�tiens se condamnent eux-m�mes.

Lui leur avait dit la v�rit� sur l��tat de l�homme, sur l��tat de chacun de nous, sur la chair, sur le monde, sur Christ, la seule et unique ressource, et voici que ces gens leur persuadaient qu�ils n�avaient pas la v�rit�! Dans quel but? Ils voulaient les exclure de toute communication avec l�ap�tre, afin de les accaparer et de les rendre z�l�s � l��gard d�eux qui n��taient que des faux fr�res. Mais, ajoute-t-il au v. 18, ce que vous avez re�u de moi ne d�passerait-il donc pas ma pr�sence au milieu de vous? � peine me suis-je �loign� que votre z�le pour le bien a disparu et que vous retournez � l�esclavage auquel l�Esprit de Dieu vous avait arrach�s!

Revenir aux observations et aux abstentions de la loi, c��tait agir comme si Christ n�avait pas encore �t� form� en eux. L�ap�tre �tait de nouveau comme en travail d�enfantement � leur �gard, ils �taient dans les t�n�bres et Christ n�avait pas encore vu le jour en eux. On voit ici ce que ces doctrines, en apparence ext�rieures et sans importance, signifiaient pour ceux qui semblaient avoir connu la v�rit�.

Dites-moi, vous qui voulez �tre sous la loi, n��coutez-vous pas la loi? car il est �crit qu�Abraham a eu deux fils, l�un de la servante, et l�autre de la femme libre. Mais celui qui naquit de la servante naquit SELON LA CHAIR, et celui qui naquit de la femme libre naquit PAR LA PROMESSE. Ces choses doivent �tre prises dans un sens all�gorique: car ce sont deux alliances, l�une du mont Sina, enfantant pour la servitude, et c�est Agar. Car �Agar� est le mont Sina en Arabie, et correspond � la J�rusalem de maintenant, car elle est dans la servitude avec ses enfants. Mais la J�rusalem d�en haut est la femme libre qui est notre m�re. Car il est �crit: �R�jouis-toi, st�rile qui n�enfantes point; �clate de joie et pousse des cris, toi qui n�es point en travail d�enfant; car les enfants de la d�laiss�e sont plus nombreux que les enfants de celle qui a un mari� (�s. 54:1). Or vous, fr�res, comme Isaac, vous �tes enfants de promesse. Mais, comme alors celui qui �tait n� selon la chair pers�cutait celui qui �tait n� selon l�Esprit, il en est de m�me aussi maintenant. Mais que dit l��criture? �Chasse la servante et son fils, car le fils de la servante n�h�ritera point avec le fils de la femme libre� (Gen�se 21:10-12). Ainsi, fr�res, nous ne sommes pas enfants de la servante, mais de la femme libre (v. 21-31).

L�exhortation se fait toujours plus pressante et montre � ces Galates la folie de ceux qui cherchent � les s�duire, et leur propre folie en les �coutant. On leur avait persuad� qu�il leur fallait � tout prix �tre sous la loi et ils en avaient exprim� la volont�, pensant que ces deux syst�mes, la loi et la promesse �taient conciliables. Ils n�avaient pas m�me �cout� ce que la loi proclamait hautement. Abraham n�avait-il pas eu deux fils? L�un, le fils de la servante �tait n� selon la chair. C�est tout autre chose que la v�rit�, �mise pr�c�demment, que le chr�tien a la chair en lui, et qu�il a des tentations dans la chair (v. 13, 14). Cela, il l�aura jusqu�au bout; mais il ne tire pas son origine de la chair, comme Isma�l, fils d�Agar. Sans doute, portant la chair en lui, il pourrait marcher, vivre, se conduire selon elle, tout en ayant �t� compl�tement lib�r� de son esclavage; aussi cela exige chez le chr�tien une continuelle vigilance dont l�absence nous expose � des chutes qui d�shonorent notre Dieu Sauveur. Ainsi donc, quoiqu�ayant �t� compl�tement lib�r�s de l�esclavage de la chair, nous avons � veiller continuellement pour ne lui donner aucun pr�texte de se montrer et d�agir, car nous avons �t� enfant�s, non par la servante, mais par la femme libre. Ce m�me Abraham, image de ce que nous sommes, a eu, de la femme libre, un fils, Isaac, li� de la promesse. Or la promesse n�a point affaire avec la chair. Sara �tait st�rile; il fallait donc que la vie d�Isaac prov�nt uniquement de l�Esprit et de la fid�lit� de Dieu � ses promesses.

L�ap�tre insiste sur l�all�gorie pr�sent�e par ces deux femmes, Agar et Sara. Ce sont deux alliances, la premi�re Agar, le mont Sina, enfantant pour la servitude. Or Agar est le mont Sina, correspondant � la J�rusalem de maintenant, puisque la J�rusalem actuelle est dans la servitude avec ses enfants. Donc Agar, mont Sina, J�rusalem actuelle.

Mais il y a une J�rusalem d�en haut; ce n�est pas la J�rusalem c�leste ou l��glise; mais une seconde alliance, d�origine c�leste, qui n�a aucune relation avec Sina�. Cette femme libre est notre m�re. C�est elle, la nouvelle alliance, qui nous a enfant�s. Nous sommes sortis d�elle, de la libre alliance de la gr�ce. Sara, femme d�Abraham, a enfant� Isaac selon la promesse. Comme Sara �tait st�rile, nous n�aurions jamais pu �tre ses enfants sans la promesse. Or, pareils � Isaac, nous sommes enfants de promesse et cette femme libre est notre m�re, car il est �crit en �s. 54:1-2: �Exulte, st�rile, qui n�enfantais pas; �clate en chants de triomphe, et pousse des cris de joie, toi qui n�as pas �t� en travail! car les fils de la d�sol�e sont plus nombreux que les fils de la femme mari�e, dit l��ternel�. Dans ce passage, la femme st�rile n�enfantait pas, n�avait pas �t� en travail, pareille � Sara, avant que la promesse lui f�t donn�e, mais les fils de la d�sol�e, de J�rusalem coupable et abandonn�e de Dieu, sont plus nombreux que les enfants de celle qui a un mari, de J�rusalem reconnue sous la premi�re alliance comme �pouse de l��ternel � condition d�ob�issance, ce � quoi le peuple avait manqu� d�s le premier pas sous la loi. Lo Ammi avait �t� prononc� sur J�rusalem coupable sous la loi. Maintenant il n�y avait plus de ressource pour elle que dans la promesse. La loi avait absolument manqu�. La servante et les enfants de l�esclavage avaient �t� chass�s. Il ne restait de ressource que d��tre enfant de la promesse; aussi la porte �tait-elle ouverte aux Gentils. Mais, c��tait h�las! le caract�re de ceux qui ramenaient ces Galates � la loi, ils pers�cutaient ceux qui �taient n�s selon l�Esprit, car ils �taient n�s selon la chair. Tel est le seul r�le de la chair dans toute cette religion, et il restera le seul jusqu�au bout. Aussi que dit l��criture? �Chasse la servante et son fils, car le fils de la servante n�h�ritera point avec le fils de la femme libre� (Gen. 21:10-12). Il n�y a pas d�h�ritage commun entre eux. Ceux qui avaient �t� amen�s par le minist�re de l�ap�tre, n�avaient rien de commun avec ceux dont il est parl� dans ce passage, car ils �taient tous fils de la femme libre, tandis que les autres �taient engendr�s dans l�esclavage.

Au moment de terminer le chap. 4, j�y ajouterai une pens�e destin�e � rendre plus clair ce passage difficile. La J�rusalem d�en haut n�est point, comme nous l�avons dit, la J�rusalem c�leste, mais la J�rusalem fond�e sur la gr�ce d�origine divine, et non sur la loi. Il en est de m�me en Apoc. 12 de la femme, Isra�l selon les pens�es de Dieu, vue en haut et engendrant le Messie. Telle sera du reste la J�rusalem future pendant le mill�nium, ce que montre le passage d��sa�e 54. Il montre en m�me temps que c�est pendant la st�rilit� de J�rusalem d�laiss�e que ses enfants lui sont n�s. Elle sera r�tablie sous la gr�ce, deviendra donc la femme libre, notre m�re, mais c�est pendant son abandon sous la loi que ses enfants lui sont n�s.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/galatians-4.html.