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Bible Commentaries
Genèse 11

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versets 1-32

Le contenu de ce chapitre est du plus haut int�r�t pour l�homme spirituel; il raconte deux grands faits, savoir: la construction de Babel, et l�appel d�Abraham; ou, en d�autres termes, l�effort de l�homme pour se suffire � lui-m�me, et la r�v�lation faite � la foi de ce que Dieu a en r�serve pour elle la tentative de l�homme pour s��tablir sur la terre; et l�appel que Dieu adresse � l�homme pour l�en faire sortir, et lui faire trouver sa part et sa demeure dans le ciel. �Et toute la terre avait une seule langue et les m�mes paroles. Et il arriva que lorsqu�ils partirent de l�Orient, ils trouv�rent une plaine dans le pays de Shinhar; et ils y habit�rent� Et ils dirent: Allons, b�tissons-nous une ville, et une tour dont le sommet atteigne jusqu�aux cieux; et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispers�s sur la face de toute la terre� (v. 1-4). Le c�ur humain cherche toujours � se faire un nom, un centre; � il veut poss�der quelque chose sur la terre. Ses aspirations ne sont pas tourn�es vers le ciel, vers le Dieu du ciel, vers la gloire du ciel; mais toujours vers un objet d�ici-bas. Lorsqu�il est abandonn� � lui-m�me, l�homme �b�tit toujours plus bas que le ciel�; il faut l�appel de Dieu, la r�v�lation de Dieu et la puissance de Dieu, pour l��lever au-dessus du monde pr�sent.

Dans la sc�ne que nous avons sous les yeux, Dieu n�est ni reconnu, ni recherch�; le c�ur de l�homme ne se pr�occupe pas de pr�parer un lieu o� Dieu puisse faire sa demeure, ni d�assembler des mat�riaux pour lui b�tir un temple: h�las! non; le nom de Dieu n�est pas m�me mentionn�. L�homme dans la plaine de Shinhar, avait en vue de s�acqu�rir une r�putation, et d�s lors il a toujours fait de m�me; soit dans la plaine de Shinhar, soit sur les bords du Tigre, nous le voyons toujours se recherchant lui-m�me, s�exaltant lui-m�me, excluant Dieu partout et en toutes choses; et entre ses desseins, ses principes et ses voies, il y a un accord affligeant. � Or, quel que soit le point de vue auquel nous regardions cette association babylonienne, il est tr�s instructif d�y voir le d�ploiement pr�coce du g�nie et des facult�s de l�homme. En suivant le cours de l�histoire du monde, nous retrouvons partout, chez les hommes, une forte tendance � former des associations et des conf�d�rations: c�est en grande partie par cette voie qu�ils cherchent � arriver � l�accomplissement de leurs desseins: qu�il s�agisse de philanthropie, de religion ou de politique, rien ne se fait sans une association d�hommes r�guli�rement organis�e. Il est bon de porter son attention sur ce principe, et d�en voir les premiers mouvements, la premi�re application dans la plaine de Shinhar: l��criture nous montre � la fois le plan, le but, la tentative elle-m�me et la ruine de cette association. Si, dans le moment actuel, nous regardons autour de nous, ne rencontrons-nous pas partout aussi des associations? En vain, nous entreprendrions de les �num�rer: elles sont aussi nombreuses que les projets du c�ur humain. Mais il est important de noter que la premi�re de toutes fut celle de Shinhar, form�e dans le but, que notre si�cle �clair� et civilis� ne renierait pas, d�assurer les int�r�ts de l�humanit� et d�exalter le nom de l�homme. Mais la foi discerne un grand d�faut dans toutes les associations: Dieu en est exclu. Or, entreprendre d��lever l�homme sans Dieu, c�est l��lever � une hauteur �tourdissante o� son pied manquera et le fera tomber dans une confusion d�sesp�r�e et une irr�m�diable ruine. Le chr�tien ne devrait conna�tre d�autre association que celle de l��glise du Dieu vivant, form�e en un corps par le Saint Esprit, qui est descendu du ciel comme t�moin de la glorification de Christ, pour baptiser en un seul corps tous les croyants et en faire l�habitation de Dieu. Babylone est, � tous �gards, le contraire de ce qu�est l��glise; et, � la fin, elle devient �la demeure de d�mons�, comme nous l�apprend le chapitre 18 de l�Apocalypse.

�Et l��ternel dit: Voici, c�est un seul peuple, et ils n�ont, eux tous, qu�un seul langage, et ils ont commenc� � faire ceci; et maintenant ils ne seront emp�ch�s en rien de ce qu�ils pensent faire. Allons, descendons, et confondons l� leur langage, afin qu�ils n�entendent pas le langage l�un de l�autre. Et l��ternel les dispersa de l� sur la face de toute la terre; et ils cess�rent de b�tir la ville� (v. 6-8). Tel fut le sort de la premi�re association d�hommes, et il en sera ainsi jusqu�� la fin. �Associez-vous, peuples, et vous serez bris�s� ceignez-vous et vous serez bris�s; ceignez-vous et vous serez bris�s� (�s. 8:9).

Mais combien tout est diff�rent quand c�est Dieu qui associe les hommes entre eux! Nous voyons, au chapitre 2 du livre des Actes, le Dieu saint descendre dans sa gr�ce infinie jusqu�� l�homme, au milieu m�me des circonstances dans lesquelles le p�ch� a plac� celui-ci. Les messagers de la gr�ce sont dou�s par le Saint Esprit de la puissance d�annoncer la bonne nouvelle dans la langue de tous ceux auxquels ils s�adressent, car Dieu d�sirait atteindre le c�ur de l�homme par le doux r�cit de la gr�ce. Ce n�est pas ainsi que la loi fut promulgu�e sur le Sina� en feu: quand Dieu d�clarait ce que l�homme devait �tre, il s�exprimait en une seule langue; mais quand il r�v�le ce qu�il est lui-m�me, il s�exprime en plusieurs langues. La gr�ce renverse les barri�res �lev�es � cause de l�orgueil et de la folie de l�homme, afin que tout homme puisse entendre et comprendre la bonne nouvelle du salut, �les choses magnifiques de Dieu� (Actes 2:11). Pourquoi cela? � Dans le but d�associer les hommes selon les principes de Dieu, autour de Dieu comme centre; dans le but de leur donner en r�alit� un m�me langage, un m�me centre, un m�me objet, une m�me esp�rance, une m�me vie; dans le but de les rassembler de telle sorte qu�ils ne fussent plus jamais dispers�s et confondus; dans le but de leur donner un nom et une demeure qui durent � toujours; de leur b�tir une ville et une tour dont non seulement le sommet atteigne jusqu�au ciel, mais dont le fondement imp�rissable soit pos� dans les cieux par la toute-puissante main de Dieu lui-m�me; dans le but de les r�unir autour de la glorieuse personne de Christ ressuscit� et glorifi�, afin que tous ensemble ils le magnifient et l�adorent.

Si mon lecteur veut bien relire le verset 9 du chapitre 7 de l�Apocalypse ap 7.9-12, il y trouvera une grande foule �de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue�, se tenant debout devant l�Agneau, et tous, d�une voix, lui donnant gloire.

Il y a, entre les trois portions de l��criture qui viennent de nous occuper, un rapport instructif et int�ressant. Au chapitre 11 de la Gen�se, les diverses langues sont l�expression du jugement de Dieu; au chapitre 2 des Actes, elles sont le don de sa gr�ce, et au chapitre 7 de l�Apocalypse, toutes ces langues sont r�unies autour de l�Agneau pour lui donner gloire. L�association de Dieu finit par la gloire; celle de l�homme par la confusion. La premi�re est introduite par le Saint Esprit, et a pour objet l�exaltation de Christ; la derni�re, par l��nergie profane de l�homme d�chu, et a pour objet l�exaltation de l�homme.

Que Dieu nous fasse consid�rer et comprendre toutes ces choses dans la puissance de la foi, car ce n�est qu�ainsi que nos �mes peuvent en retirer du profit. Les doctrines les plus int�ressantes, aussi bien que la connaissance la plus approfondie des �critures, peuvent laisser le c�ur st�rile et froid: c�est Christ qu�il faut chercher et trouver dans l��criture; et quand nous l�avons trouv�, il faut nous nourrir de lui par la foi, afin que nous recevions la fra�cheur, l�onction, la puissance de vie, dont nous avons un si grand besoin dans ces jours de froid formalisme.

De quel profit peut �tre une s�che orthodoxie priv�e d�un Christ vivant, connu dans toute sa puissance et toute l�excellence de sa personne? La saine doctrine est, sans contredit, d�une immense importance, et tout fid�le serviteur de Christ se sentira imp�rieusement appel� � conserver �le mod�le des saines paroles� que Paul recommandait � Timoth�e de garder (2 Tim. 1:13 2tm 1.13-14). Mais, apr�s tout, c�est un Christ vivant qui est l��me et la vie, l�essence et la substance de la sainte doctrine. Puissions-nous, par la puissance du Saint Esprit, voir plus de beaut� et d�excellence en Christ, afin d��tre d�livr�s de l�esprit et des principes de Babylone!

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 11". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-11.html.
 
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