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Bible Commentaries
Genèse 17

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versets 1-27

Ce chapitre nous fait voir comment Dieu rem�die � la faute d�Abram. �Et Abram �tait �g� de quatre vingt dix-neuf ans; et l��ternel apparut � Abram, et lui dit: Je suis le Dieu Tout-puissant; marche devant ma face, et sois parfait1. Ce passage a une signification d�une grande port�e. Il est �vident que, lorsque Abram accepta l�exp�dient de Sara�, il ne marchait pas devant la face du Dieu Tout-puissant. La foi seule nous rend capables de vivre librement devant la face du Tout-puissant; au lieu que l�incr�dulit� introduit toujours plus ou moins le moi, les circonstances, les causes secondaires, et autres choses de cette nature, et nous prive ainsi de cette joie et de cette paix, de cette s�r�nit� et de cette sainte ind�pendance, qui sont le partage de celui qui s�appuie sur le bras du Tout-puissant. Pensons-y bien: Dieu n�est pas pour nos �mes cette constante r�alit�, qu�il devrait �tre ou qu�il serait pour nous, si nous marchions avec une foi plus simple et dans une d�pendance plus enti�re de lui.

1 Quand Abraham est appel� � �tre �parfait�, cela ne signifie pas qu�il dut �tre parfait en lui-m�me, ce qui est et a toujours �t� impossible, mais simplement parfait quant � l�objet de ses affections, c�est-�-dire que son esp�rance et son attente devaient �tre parfaitement et sans partage concentr�es sur le �Dieu Tout-puissant�.

Le mot �parfait� est employ� au moins dans quatre sens diff�rents dans le Nouveau Testament. Nous lisons en Matt. 5:48: �Soyez donc parfaits comme votre P�re c�leste est parfait�. Le contexte ici nous apprend que le mot �parfait� se rapporte au principe de notre marche, car un peu plus haut, dans le m�me chapitre, au verset 44, nous lisons: �Aimez vos ennemis� en sorte que vous soyez les fils de votre p�re qui est dans cieux: car il fait lever son soleil sur les m�chants et sur les bons, et envoie sa pluie sur les justes et sur les injustes�. �tre �parfait� dans le sens du verset 48, signifie donc: agir d�apr�s un principe de gr�ce envers tous, m�me envers ceux qui nous injurient et nous font du mal. Un chr�tien, qui entre en proc�s et en contestation pour soutenir ses droits, n�est pas �parfait comme son P�re�; car son P�re agit en gr�ce, tandis qu�il agit en justice.

Il n�est pas question de savoir s�il est juste ou injuste d�entrer en proc�s avec les gens du monde (pour ce qui regarde les fr�res, 1 Cor. 6 est concluant), mais tout ce que nous voulons �tablir, c�est que tout chr�tien qui entre en proc�s agit d�une mani�re enti�rement oppos�e au caract�re de son P�re; car son P�re n�entre pas en proc�s avec le monde. Il ne si�ge pas maintenant sur un tr�ne de jugement, mais sur un tr�ne de mis�ricorde et de gr�ce. Il r�pand ses b�n�dictions sur ceux qui, s�il entrait en proc�s avec eux, seraient d�j� condamn�s. Il est donc �vident qu�un chr�tien qui fait compara�tre un homme en justice n�est pas �parfait, comme son P�re qui est dans les cieux est parfait�.

La parabole, � la fin de Matt. 18, nous apprend que celui qui veut maintenir ses droits ne conna�t ni le vrai caract�re, ni les effets de la gr�ce. Le serviteur n��tait pas injuste, en r�clamant ce qui lui �tait d�, mais il �tait impitoyable. Il diff�rait compl�tement de son ma�tre. Dix mille talents lui avaient �t� remis, et il pouvait n�anmoins �trangler son compagnon de service pour cent mis�rables deniers Quelle en fut la cons�quence? Il fut livr� aux bourreaux il perdit le sentiment b�ni de la gr�ce, et dut recueillir les fruits amers de son insistance � soutenir ses droits, alors qu�il �tait lui-m�me un objet de la gr�ce. Remarquez, en outre, qu�il est appel� �un m�chant serviteur�, non parce qu�il devait �dix mille talents�, mais parce qu�il n�avait pas remis les �cent deniers�. Il y avait suffisamment de gr�ce chez le ma�tre pour acquitter les dix mille talents; mais le serviteur n�en avait pas assez pour acquitter les cent deniers. Cette parabole a une voix solennelle pour tous les chr�tiens qui entrent en proc�s; car bien que dans l�application il soit dit: �Ainsi aussi mon P�re c�leste vous fera, si vous ne pardonnez pas de tout votre c�ur, chacun � son fr�re�; cependant le principe est d�une application g�n�rale, et nous d�montre que celui qui a recours � la justice perd le sentiment de la gr�ce.

Le chapitre 9 aux H�breux nous pr�sente un autre sens du mot �parfait�, et ici encore c�est le contexte qui d�termine ce sens. Il s�agit de perfection �quant � la conscience� (comp. vers. 9), et cet emploi du mot �parfait� est d�une haute importance. L�adorateur sous la loi ne pouvait jamais avoir une conscience parfaite, par la raison bien simple qu�il n�avait jamais un sacrifice parfait. Le sang d�un taureau ou d�un bouc ne pouvait pas ��ter les p�ch�s�, et la valeur qu�il pouvait avoir n��tait jamais que pour un temps, mais non pas pour toujours; en sorte qu�il ne pouvait rendre la conscience parfaite. Maintenant le plus faible croyant a le privil�ge d�avoir une conscience parfaite. Pourquoi? Est-il meilleur que l�adorateur sous la loi? Nullement, mais il a un meilleur sacrifice. Si le sacrifice de Christ est parfait, et s�il est parfait pour toujours, la conscience du croyant est parfaite et parfaite pour toujours (comp. versets 9-14; 25-26; 10, 14). Le chr�tien qui n�a pas une conscience parfaite, d�shonore le sacrifice de Christ; car c�est comme s�il disait que ce sacrifice n�a pas aboli le p�ch�, et que les effets du sacrifice de Christ ne sont que temporaires et non point �ternels; or, qu�est-ce autre chose, sinon rabaisser le sacrifice de Christ au niveau des sacrifices de l��conomie mosa�que?

Il est n�cessaire de bien distinguer entre la perfection dans la chair et la perfection quant � la conscience. Pr�tendre � la premi�re, c�est exalter le moi; rejeter la derni�re c�est d�shonorer Christ. L�enfant en Christ devrait avoir une conscience parfaite; tandis que Paul n�avait ni ne pouvait avoir une chair parfaite. La chair n�est pas pr�sent�e dans l��criture comme une chose qui doive �tre perfectionn�e, mais crucifi�e. La diff�rence est immense. Le chr�tien a du p�ch� en lui, mais non sur lui. Pourquoi? Parce que Christ, qui n�eut jamais de p�ch� en lui, avait du p�ch� sur lui, lorsqu�il fut clou� � la croix.

Enfin, au chapitre 3 de l��p�tre aux Philippiens, nous trouvons deux autres sens du mot �parfait�. L�ap�tre dit: �Non que j�aie d�j� re�u le prix ou que je sois d�j� parvenu � la perfection�, apr�s quoi il dit, un peu plus loin: �Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce m�me sentiment�. Le mot �parfait� dans le premier passage se rapporte � la pleine et �ternelle conformit� de l�ap�tre avec Christ dans la gloire, et dans le dernier il se rapporte au fait que Christ est l�objet exclusif de nos c�urs.

�Marche devant ma face.� La vraie puissance consiste � marcher devant la face du Dieu fort; pour cela, il faut que le c�ur ne soit occup� d�aucun autre objet que de Dieu lui-m�me. Si nous nous reposons sur la cr�ature, nous ne marchons pas devant Dieu, mais devant la cr�ature. Il est de la derni�re importance pour nous que nous sachions devant qui nous marchons et quel est l�objet que nous poursuivons. Qu�avons-nous en vue et sur qui nous reposons-nous, dans ce moment m�me? Dieu remplit-il notre avenir tout entier; les hommes et les circonstances n�y entrent-ils pour rien? La cr�ature n�y a-t-elle point de place? Le seul moyen de s��lever au-dessus du monde, c�est de marcher par la foi, parce que la foi remplit la sc�ne si compl�tement de Dieu, qu�il ne reste plus de place pour la cr�ature et pour le monde. Si Dieu remplit tout le champ de ma vue, tout autre objet dispara�t, et je puis dire avec le Psalmiste: �Mais toi, mon �me, repose-toi paisiblement sur Dieu; car mon attente est en lui. Lui seul est mon rocher et mon salut, ma haute retraite: je ne serai pas �branl� (Ps. 62:6-8). La nature parle autrement, non qu�elle veuille exclure Dieu enti�rement, � moins qu�elle ne soit sous l�influence directe d�un scepticisme audacieux et blasph�mateur; mais son regard et son attente seront toujours partag�s.

Il est bon d�observer que Dieu ne partage pas plus sa gloire avec la cr�ature, quant � ce qui concerne les d�tails de notre vie actuelle de tous les jours que pour ce qui concerne le salut. Depuis le commencement jusqu�� la fin il faut que ce soit lui r�ellement, et lui seul. Il ne suffit pas que nous d�pendions de Dieu en paroles, tandis que, de fait, notre c�ur se repose sur la cr�ature. Dieu mettra tout en lumi�re, il �prouvera le c�ur, et placera la foi dans la fournaise. �Marche devant ma face, et sois parfait.� Tel est le chemin qui conduit au vrai but. � Quand, par la gr�ce, l��me cesse de s�attendre � la cr�ature, alors, et alors seulement, elle est dans les dispositions voulues pour que Dieu puisse agir; et quand Dieu agit, tout va bien. Il ne laisse rien inachev�: il r�gle parfaitement tout ce qui concerne ceux qui mettent en lui leur confiance. Quand la souveraine sagesse, la toute-puissance et l�amour infini agissent ensemble, le c�ur croyant peut jouir d�un doux repos. � moins que nous ne puissions trouver quelque circonstance trop grande ou trop petite pour �le Dieu Tout-puissant�, nous n�avons aucune raison de nous inqui�ter de quoi que ce soit; et c�est l� une v�rit� puissante et bien propre � placer tous ceux qui croient dans la bienheureuse position o� nous trouvons Abram dans ce chapitre. D�s que Dieu lui eut positivement dit: Abandonne-moi tout, et je pourvoirai � tout, au-del� de tes plus ambitieux d�sirs et de tes plus ch�res esp�rances: la semence, l�h�ritage et tout ce qui en d�coule, sont parfaitement et �ternellement assur�s selon l�alliance du Dieu Tout-puissant, � alors �Abram tomba sur sa face� (v. 3). Bienheureuse position! la seule qui, devant le Dieu vivant, cr�ateur du ciel et de la terre, possesseur de toutes choses, �le Dieu Tout-puissant�, convienne � un p�cheur faible, d�nu� et inutile.

�Et Dieu parla avec lui.� C�est quand l�homme est dans la poussi�re que Dieu peut lui parler en gr�ce. La position que prend ici Abram est l�expression de l�abaissement complet en la pr�sence de Dieu: il se tient devant Dieu dans le sentiment de sa faiblesse et de son n�ant, et cet abaissement est le s�r pr�curseur de la r�v�lation de Dieu lui-m�me � l��me. C�est quand la cr�ature se tient ainsi devant Dieu, que Dieu peut se montrer tel qu�il est, dans toute la gloire de sa personne. Il ne donnera pas sa gloire � un autre. Il peut se r�v�ler, et permettre � l�homme d�adorer en pr�sence de cette r�v�lation; mais jusqu�� ce que l�homme prenne la place qui lui convient, Dieu ne peut pas d�ployer son caract�re. Quelle diff�rence entre les positions d�Abraham dans ces deux chapitres! Dans l�un, il a la nature devant lui; dans l�autre, il est dans la pr�sence du Dieu Tout-puissant. L�, il agissait; ici, il adore; l�, il avait recours � ses propres combinaisons et � celles de Sara; ici, il s�abandonne avec tout ce qui le concerne, son pr�sent et son avenir, dans les mains de Dieu, et il lui permet d�agir en lui, pour lui, et par lui. C�est pourquoi Dieu peut dire: �Je te ferai�, �Je t��tablirai�, �Je te donnerai�, �Je te b�nirai�. En un mot, Dieu seul et son �uvre sont en cause et l� est le vrai repos du pauvre c�ur qui a appris � se conna�tre un peu.

L�alliance de la circoncision est maintenant introduite. Il faut que chacun des membres de la famille de la foi, sans exception aucune, porte dans son corps le sceau de son alliance. �On ne manquera point de circoncire celui qui est n� dans ta maison et celui qui est achet� de ton argent; et mon alliance sera en votre chair comme alliance perp�tuelle. Et le m�le incirconcis, qui n�aura point �t� circoncis en la chair de son pr�puce, cette �me sera retranch�e de ses peuples: il a viol� mon alliance.� (v. 9-14.) Le chapitre 4 de l��p�tre aux Romains nous apprend que la circoncision �tait �le sceau de la justice de la foi� (v. 11). �Abram crut Dieu, et cela lui fut compt� � justice.� �tant ainsi tenu pour juste, Dieu met son �sceau� sur lui.

Le sceau par lequel, maintenant, le croyant est scell� n�est pas, comme alors, une marque en la chair, mais ce �Saint Esprit de la promesse, par lequel nous sommes scell�s pour le jour de la r�demption� (�ph. 4:30 ep 4.30). Ceci est fond� sur l��ternelle relation du croyant avec Christ et sur sa parfaite identification avec lui dans la mort et la r�surrection, ainsi qu�il est �crit (Col. 2:10-13 cl 2.8-15): �Et vous �tes accomplis en lui, qui est le chef de toute principaut� et autorit�, en qui aussi vous avez �t� circoncis d�une circoncision qui n�a pas �t� faite de main, dans le d�pouillement du corps de la chair par la circoncision du Christ, �tant ensevelis avec lui dans le bapt�me, dans lequel aussi vous avez �t� ressuscit�s ensemble par la foi en l�op�ration de Dieu qui l�a ressuscit� d�entre les morts. Et vous, lorsque vous �tiez morts dans vos fautes et dans l�incirconcision de votre chair, il vous a vivifi�s ensemble avec lui, nous ayant pardonn� toutes nos fautes.� Ce magnifique passage nous apprend ce que la circoncision repr�sentait r�ellement. Tout croyant est de �la circoncision� en vertu de son association vivante avec celui qui, par sa croix, a pour toujours aboli tout ce qui s�opposait � la parfaite justification de son �glise. Il n�y a pas eu une seule tache de p�ch� sur la conscience des siens, ni un principe de p�ch� dans leur nature, dont Christ n�ait port� le jugement sur la croix; et maintenant, les croyants sont envisag�s comme �tant morts avec Christ, comme ayant �t� couch�s dans la tombe avec lui et ayant �t� ressuscit�s avec lui, et rendus agr�ables en lui; leurs p�ch�s, leurs iniquit�s, leurs transgressions, leur inimiti�, leur incirconcision, ayant �t� compl�tement �t�s par la croix. La sentence de mort est inscrite sur la chair; mais le croyant poss�de une vie nouvelle unie au Chef ressuscit� dans la gloire.

Dans le passage que nous venons de citer, l�ap�tre nous apprend que l��glise est sortie vivifi�e de la tombe de Christ; et de plus, que le pardon des p�ch�s de l��glise est aussi complet et aussi enti�rement l��uvre de Dieu que l�a �t� la r�surrection de Christ d�entre les morts. Or nous savons que la r�surrection de Christ a �t� le r�sultat de l�intervention de l�excellente grandeur de la force de Dieu, ou selon l�op�ration de la puissance de sa force (voyez �ph. 1:19 ep 1.15-23). Quelle expression �nergique pour dire la grandeur et la gloire de la r�demption, aussi bien que le solide fondement sur lequel elle repose.

Quel repos, quel parfait repos le c�ur et la conscience trouvent ici! Quelle d�livrance compl�te pour une �me fatigu�e et charg�e! Tous nos p�ch�s sont ensevelis dans la tombe de Christ; pas un seul, m�me le plus petit, n�est rest� en dehors! Dieu a fait cela pour nous. Tout ce que son �il p�n�trant a pu d�couvrir en nous, il l�a plac� sur la t�te de Christ lorsqu�il �tait attach� � la croix! Ce fut alors, et sur cette croix, que Dieu jugea Christ, au lieu de nous juger pour toujours en nous plongeant dans les peines de l�enfer! Tels sont les pr�cieux fruits des conseils merveilleux, insondables et �ternels de l�amour r�dempteur. Nous sommes �scell�s�, non pas d�un sceau ext�rieur, en la chair, mais du Saint Esprit. Toute la famille de la foi est scell�e de ce sceau. La valeur et l�invariable efficace du sang de Christ sont telles que le Saint Esprit, la troisi�me personne de la Trinit� �ternelle, peut venir faire sa demeure dans chacun de ceux qui ont mis en elles leur confiance.

Que reste-t-il donc � faire � ceux qui savent ces choses, sinon de �demeurer fermes, in�branlables, abondant toujours dans l��uvre du Seigneur�? O Seigneur, qu�il en soit ainsi par la gr�ce de ton Saint Esprit!

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 17". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-17.html.
 
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