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Bible Commentaries
Genèse 20

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versets 1-18

Ce chapitre nous pr�sente deux choses distinctes, savoir: la d�gradation morale dans laquelle l�enfant de Dieu se laisse tomber quelquefois devant le monde; puis, la dignit� morale dont il est toujours rev�tu aux yeux de Dieu. Abraham montre de nouveau cette crainte des circonstances, que le c�ur comprend si bien. Il s�journe � Gu�rar et craint les hommes du pays. Jugeant que Dieu n�est pas au milieu d�eux, il oublie que Dieu est toujours avec lui. Il semble �tre plus occup� des habitants de Gu�rar que de Celui qui est plus puissant qu�eux tous. Oubliant que Dieu a le pouvoir de prot�ger Sara, il a recours � la m�me ruse dont il s��tait d�j� servi en �gypte, plusieurs ann�es auparavant. Tout ceci renferme un s�rieux avertissement. Le p�re des croyants est entra�n� dans le mal, parce qu�il a d�tourn� de Dieu son regard. Il abandonne pour un temps son �tat de d�pendance de Dieu, et c�de � la tentation; tant il est vrai que nous ne sommes forts qu�autant que nous nous tenons attach�s � Dieu, dans le sentiment de notre enti�re faiblesse. Rien ne peut nous nuire, aussi longtemps que nous marchons dans le sentier de ses commandements. Si Abraham se f�t simplement appuy� sur Dieu, les hommes de Gu�rar ne se fussent pas occup�s de lui; et il e�t eu le privil�ge de justifier la fid�lit� de Dieu, au milieu des circonstances les plus difficiles. De plus, il e�t conserv� sa propre dignit�, comme croyant.

C�est une source de tristesse pour le c�ur que de voir combien les enfants de Dieu d�shonorent leur P�re, et, cons�quemment, s�abaissent eux-m�mes devant le monde, dans toutes les circonstances. Aussi longtemps que nous r�alisons dans notre conduite cette v�rit�, que �toutes nos sources� sont en Dieu (Ps. 87:7), nous demeurons au-dessus du monde sous toutes ses formes. Bien n��l�ve l��tre moral tout entier que la foi; elle nous transporte au-del� des atteintes des pens�es de ce monde; car comment l�homme du monde, ou m�me le chr�tien mondain, comprendrait-il la vie de la foi? La source � laquelle elle s�abreuve est inaccessible pour leur intelligence. Vivant � la surface des choses pr�sentes, ils sont pleins d�espoir et de confiance, aussi longtemps qu�ils voient ce qu�ils estiment un fondement raisonnable d�esp�rance et de confiance; mais ils ignorent ce que c�est que de compter uniquement sur la pr�sence d�un Dieu invisible. Le croyant, au contraire, reste calme au milieu de circonstances et d��v�nements dans lesquels la nature ne voit rien sur quoi elle puisse se reposer. C�est pourquoi la foi para�t, au jugement de la chair, insouciante, impr�voyante et visionnaire. Ceux-l� seuls qui connaissent Dieu peuvent approuver les actes de la foi, attendu qu�eux seuls sont capables d�en comprendre les motifs solides et vraiment raisonnables.

Dans ce chapitre, nous voyons l�homme de Dieu, sous la puissance de l�incr�dulit�, s�exposer, par sa mani�re d�agir, � la r�primande et aux reproches des gens du monde. Il ne peut pas en �tre autrement; car, comme nous venons de le dire, il n�y a que la foi qui communique une vraie �l�vation au caract�re et � la conduite d�un homme. On rencontre, il est vrai, des personnes d�un caract�re naturellement bon et honorable; mais on ne peut se fier � ces vertus naturelles; elles reposent sur un mauvais fondement et sont sujettes � c�der, au premier moment, � la pression des circonstances. La foi seule unit l��me en puissance vivante, � Dieu, la source unique de tout ce qui est vraiment moral. De plus, et c�est un fait remarquable, lorsque ceux que Dieu a mis�ricordieusement adopt�s se d�tournent du chemin de la foi, ils tombent m�me plus bas que les autres hommes. Nous trouvons dans ce fait l�explication de la conduite d�Abraham dans cette partie de son histoire.

Mais nous faisons ici une autre d�couverte: Abraham avait, pendant des ann�es, gard� de l�interdit dans son c�ur. Il semble, d�s le d�but, avoir retenu par devers lui quelque chose par manque d�une confiance enti�re et sans r�serve en Dieu. S�il avait su se confier pleinement en Dieu � l��gard de Sara, il n�e�t pas eu besoin de recourir � un subterfuge et � des r�serves mentales: l��ternel aurait garanti Sara de tout mal; et qui pourrait nuire � ceux qui sont sous la garde de Celui qui ne sommeille jamais? Toutefois, par la gr�ce, Abraham est appel� � d�couvrir la racine de tout ce mal, � le confesser, � le juger � fond et � s�en d�barrasser; et il ne peut y avoir en effet ni b�n�diction, ni puissance, aussi longtemps que tout reste de levain n�a pas �t� nus � d�couvert et foul� aux pieds dans la lumi�re. La patience de Dieu est infatigable; il attend, il supporte; mais jamais il n��l�ve une �me au comble de la b�n�diction et de la puissance, tant qu�elle garde quelque reste de levain connu et non jug�.

Voil� ce qui concerne Abim�lec et Abraham. Consid�rons, maintenant, la dignit� morale de ce dernier aux yeux de Dieu. On est souvent frapp�, en �tudiant l�histoire des enfants de Dieu, � qu�on les consid�re comme un tout, ou individuellement, � de la diff�rence immense qui existe entre ce qu�ils sont aux yeux de Dieu, et ce qu�ils sont aux yeux des hommes. Dieu voit les siens en Christ; il les voit au travers de la personne de Christ; en sorte qu�ils sont devant lui �sans tache, ni ride, ni rien de semblable�. Ils sont devant Dieu tels que Christ est lui-m�me. Ils sont parfaits pour toujours, quant � leur position en lui. �Vous n��tes pas dans la chair, mais dans l�Esprit� (�ph. 5:27 ep 5.25-27; 1:4-6 ep 1.3-6; 1 Jean 4:17 1j 4.15-19; Rom. 8:9 rm 8.6-11).

En eux-m�mes, ils sont des �tres pauvres, faibles, imparfaits, sujets � l�erreur et � toute sorte d�incons�quences, et c�est parce que le monde prend connaissance de ce qu�ils sont par eux-m�mes, et de cela seul, que la diff�rence para�t si grande entre la pens�e de Dieu et celle du monde � leur sujet. Mais � Dieu appartient le privil�ge de manifester la beaut�, la dignit� et la perfection de son peuple; lui seul a cette pr�rogative, parce que c�est lui qui a dispens� aux siens toutes ces choses. Ils n�ont de beaut� que celle qu�il a mise sur eux; il n�appartient donc qu�� lui de proclamer ce qu�est cette beaut�, et il le fait d�une mani�re qui est digne de lui-m�me, et d�autant plus glorieuse que l�ennemi s�avance pour injurier, accuser ou maudire. Ainsi, quand Balak cherche � maudire la semence d�Abraham, l��ternel dit: Je n�ai point aper�u d�iniquit� en Jacob, ni n�ai vu d�injustice en Isra�l. �Que tes tentes sont belles, � Jacob! et tes demeures, � Isra�l!� (Nomb. 23:21; 24:5). Et encore, quand Satan se tient debout � la droite de Joshua pour s�opposer � lui, l��ternel lui dit: �Que l��ternel te tance, Satan!� Celui-ci n�est-il pas un tison sauv� du feu?� (Zach. 3:2).

Le Seigneur se place toujours entre les siens et toute bouche qui s�ouvre pour les accuser. Il ne r�pond pas � l�accusation en tenant compte de ce qu�ils sont par eux-m�mes, ou de ce qu�ils sont aux yeux des hommes du monde; mais en tenant compte de ce qu�il les a fait �tre lui-m�me et de la position dans laquelle il les a plac�s. Il en est ainsi d�Abraham: celui-ci s�abaisse aux yeux d�Abim�lec, roi de Gu�rar, et Abim�lec le reprend mais quand Dieu se l�ve pour lui, Il dit � Abim�lec �Voici, tu es mort!� � et d�Abraham, il dit: �Il est proph�te, et il priera pour toi� (v. 3, 7). Oui, malgr� toute l�int�grit� de son c�ur et l�innocence de ses mains, le roi de Gu�rar � n�est �qu�un homme mort�. De plus, il faut que ce soit aux pri�res de l��tranger �gar� et incons�quent qu�il doive le r�tablissement de sa sant� et de celle de toute sa maison. C�est ainsi que Dieu agit: il peut avoir en secret plus d�un d�m�l� avec son enfant au sujet de sa conduite pratique; mais d�s qu�un ennemi soul�ve une action contre lui, l��ternel plaide la cause de son serviteur. �Ne touchez pas � mes oints, et ne faites pas de mal � mes proph�tes.� �Qui vous touche, touche la prunelle de mon �il.� �C�est Dieu qui justifie, qui est celui qui condamne?� (1 Chr. 16:22 1ch 16.21-22; Zach. 2:8; Rom. 8:34). Nul trait de l�ennemi ne peut p�n�trer le bouclier � l�abri duquel l��ternel cache le plus faible agneau du troupeau qu�il s�est acquis au prix du sang de Christ. Il tient les siens cach�s dans le secret de son tabernacle; il met leurs pieds sur le rocher des si�cles; il �l�ve leur t�te par-dessus leurs ennemis tout alentour et remplit leur c�ur de la joie �ternelle de son salut (Ps. 27).

Son nom soit � jamais lou�!

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 20". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-20.html.
 
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