Bible Commentaries
Genèse 43

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versets 1-34

Chapitres 39 � 45

En lisant alternativement ces portions si int�ressantes du livre de Dieu, on d�couvre un encha�nement remarquable d��v�nements providentiels, tendant tous vers un grand but principal, savoir l�exaltation de l�homme qui a �t� dans la fosse, et accomplissant en m�me temps divers buts subordonn�s. �En sorte que les pens�es de plusieurs c�urs soient r�v�l�es� (Luc 2:35); mais Joseph devait �tre exalt�. �Dieu appela la famine sur la terre; il brisa tout le b�ton du pain. Il envoya un homme devant eux: Joseph fut vendu pour �tre esclave. On lui serra les pieds dans les ceps, son �me entra dans les fers, jusqu�au temps o� arriva ce qu�il avait dit: la parole de l��ternel l��prouva. Le roi envoya, et il le mit en libert�; le dominateur des peuples le rel�cha. Il l��tablit seigneur sur sa maison, et gouverneur sur toutes ses possessions, pour lier ses princes � son plaisir, et pour rendre sages ses anciens� (Ps. 105:16-22).

Le but principal de toutes ces dispensations, il faut bien le remarquer, �tait d�exalter celui que les hommes avaient rejet�, et de faire sentir � ces m�mes hommes le p�ch� qu�ils avaient commis en le rejetant. Et tout cela s�accomplit d�une mani�re admirable. Les circonstances les moins importantes, comme les plus solennelles; celles qui paraissent le plus favorables et celles qui semblent le plus oppos�es servent � l�accomplissement des desseins de Dieu. Satan, au chapitre 39, se sert de la femme de Potiphar pour mettre Joseph en prison; et, au chapitre 40, il se sert de la n�gligence et de l�ingratitude du grand �chanson pour le faire rester dans la prison. Mais tout est inutile. Dieu �tait derri�re la sc�ne, dirigeant de sa main tous les ressorts de ce vaste encha�nement de circonstances et, au temps convenable, il fait para�tre l�homme de ses conseils et l��tablit en un lieu spacieux. C�est la pr�rogative de Dieu d��tre toujours au-dessus de tout; il peut faire servir toutes choses � l�accomplissement de ses grands et imp�n�trables desseins. Que nous sommes heureux de pouvoir suivre ainsi, en toutes choses, la main et les conseils de notre P�re; et qu�il est doux pour nous de savoir qu�il dispose en Souverain de tous les instruments: anges, hommes, d�mons, il les tient tous sous sa puissante main et les emploie tous, � son gr�, pour l�ex�cution de ses desseins.

Tout cela nous est pr�sent� d�une mani�re remarquable dans les chapitres que nous m�ditons. Dieu visite le cercle domestique d�un capitaine pa�en, la maison d�un roi pa�en; bien plus, il visite ce roi sur son lit, et fait concourir m�me les visions de sa t�te � l�accomplissement de ses conseils souverains. Et ce ne sont pas seulement les individus et leurs circonstances que Dieu emploie ainsi, mais encore l��gypte et tous les pays environnants sont appel�s � para�tre sur la sc�ne; en un mot, la terre enti�re a �t� pr�par�e, par la main de Dieu, pour �tre le th��tre de la manifestation de la gloire et de la grandeur �de celui qui a �t� mis � part de ses fr�res� (Deut. 33:16). Telles sont les voies de Dieu; et c�est un exercice b�ni et fortifiant pour l�enfant de Dieu que de suivre ainsi l��uvre merveilleuse de son P�re c�leste. Arr�tez-vous un instant � la prison du chef des gardes; voyez l� un homme �dans les fers� (Ps. 105:18), accus� du plus horrible des crimes, rejet� et m�pris� de la soci�t�; puis, voyez-le �lev�, en un moment, � la plus haute dignit�! qui pourrait nier que Dieu ne soit dans tout cela?

�Et Pharaon dit � Joseph: Puisque Dieu t�a fait conna�tre tout cela, personne n�est intelligent et sage comme toi. Toi, tu seras sur ma maison, et tout mon peuple se dirigera d�apr�s ton commandement; seulement quant au tr�ne, je serai plus grand que toi. Et le Pharaon dit � Joseph: Vois, je t�ai �tabli sur tout le pays d��gypte. Et le Pharaon �ta son anneau de sa main, et le mit � la main de Joseph, et il le rev�tit de v�tements de byssus, et mit un collier d�or � son cou et il le fit monter sur le second char qui �tait � lui et on criait devant lui: Abrec! Et il l��tablit sur tout le pays d��gypte. Et le Pharaon dit � Joseph: Moi je suis le Pharaon: sans toi nul ne l�vera la main ni le pied dans tout le pays d��gypte.� (Chap. 41:39-44).

Cette �l�vation de Joseph n��tait pas une �l�vation ordinaire; la suite des �v�nements qui concoururent � l�effectuer d�montre clairement que la main de Dieu conduisait tout; en m�me temps, les diff�rentes circonstances par lesquelles passe Joseph, sont pour nous un type frappant des souffrances et de la gloire du Seigneur J�sus. Joseph est tir� de la fosse et de la prison dans lesquelles l�envie de ses fr�res et le faux jugement du gentil l�avaient mis, pour �tre �tabli gouverneur sur tout le pays d��gypte et, de plus, pour devenir le canal de la b�n�diction pour Isra�l et le soutien de sa vie, ainsi que de toute la terre. Tout cela est figuratif � l��gard de Christ et, en v�rit�, aucun type ne saurait �tre plus parfait. Un homme est amen� jusque dans le lieu de la mort par la main de l�homme, puis ressuscit� par la main de Dieu et �lev� en dignit� et en gloire. �Hommes isra�lites, �coutez ces paroles: J�sus le Nazar�en, homme approuv� de Dieu aupr�s de vous par les miracles et les prodiges et les signes que Dieu a faits par lui au milieu de vous, comme vous-m�mes vous le savez, ayant �t� livr� par le conseil d�fini et par la pr�connaissance de Dieu, � lui, vous l�avez clou� � une croix et vous l�avez fait p�rir par la main d�hommes iniques, lequel Dieu a ressuscit�, ayant d�li� les douleurs de la mort, puisqu�il n��tait pas possible qu�il f�t retenu par elles� (Actes 2:22-24).

Mais, outre les points que nous venons de signaler, il y a dans l�histoire de Joseph deux autres �v�nements qui rendent le type remarquablement parfait: son mariage avec une femme �trang�re au chapitre 41, et son entrevue avec ses fr�res au chapitre 45. Ces �v�nements se succ�dent dans l�ordre suivant: Joseph se pr�sente � ses fr�res comme envoy� par le p�re; ils le rejettent, et, pour autant qu�il est en eux, ils le font descendre au s�pulcre. Dieu le retire de la fosse et l��l�ve � la plus haute dignit�: dans son �l�vation, il �pouse une femme, et quand ses fr�res selon la chair, prostern�s devant lui, sont compl�tement humili�s, il se fait conna�tre � eux, il les tranquillise et les introduit dans la b�n�diction; puis il devient le canal de la b�n�diction, pour eux et pour le monde entier.

Quelques observations sur le mariage de Joseph et la restauration de ses fr�res ne seront pas superflues. La femme �trang�re est la figure de l��glise. Christ se pr�sente aux Juifs et, rejet� par eux, il prend place dans les hauts cieux d�o� il envoie le Saint Esprit pour rassembler une �glise �lue, compos�e de Juifs et de Gentils, destin�e � �tre unie � lui dans la gloire c�leste.

Nous avons d�j� parl� de la doctrine de l��glise en nous occupant du chapitre 24; mais nous trouvons ici quelques d�tails qui touchent au m�me sujet, et sur lesquels nous nous arr�terons un moment. L��pouse �gyptienne de Joseph �tait intimement associ�e � lui dans sa gloire1. �tant une avec lui, elle avait part � tout ce qui �tait � lui; de plus, par sa proximit� et son intimit� avec lui, elle occupait une place aupr�s de lui qu�elle seule connaissait. Il en est de m�me de l�assembl�e, �pouse de l�Agneau: elle est unie � Christ pour participer � sa rejection, et � sa gloire. C�est la position de Christ qui donne son caract�re � la position de l��glise, et c�est cette position qui devrait toujours caract�riser la marche de l��glise. Si nous sommes unis � Christ, c�est comme �tant �lev�s dans la gloire, et non ici-bas dans l�humiliation: �En sorte que nous, d�sormais, nous ne connaissons personne selon la chair; et si m�me nous avons connu Christ selon la chair, toutefois maintenant nous ne le connaissons plus ainsi� (2 Cor. 5:16). Le centre de rassemblement de l�assembl�e, c�est Christ: �Et moi, si je suis �lev� de la terre, j�attirerai tous les hommes � moi-m�me� (Jean 12:32). La pleine intelligence de ce principe est d�une importance pratique bien plus grande qu�il ne para�t au premier abord. Le dessein de Satan, aussi bien que la tendance de nos c�urs, est de nous faire rester en arri�re du but de Dieu en toutes choses et surtout en ce qui concerne le centre de notre unit� comme chr�tiens. Bien des gens pensent que c�est le sang qui constitue le centre de l�unit� des saints. Le sang infiniment pr�cieux de Christ est ce qui nous place individuellement comme adorateurs en la pr�sence de Dieu. C�est le sang qui constitue le divin fondement de notre communion avec Dieu. Mais quand il est question de notre centre d�unit� comme assembl�e (�glise), il ne faut pas perdre de vue que le Saint Esprit nous rassemble autour de la personne d�un Christ crucifi� et glorifi�; et cette grande v�rit� imprime � notre association comme chr�tiens son saint et glorieux caract�re. Si nous nous pla�ons sur un terrain moins �lev�, nous tombons in�vitablement dans quelque secte, telles que le catholicisme, le luth�rianisme, le calvinisme, etc., etc. Si c�est une ordonnance, quelque importante qu�elle puisse �tre d�ailleurs, ou une v�rit�, quelque fond�e qu�elle soit, qui nous rassemble, nous faisons notre centre de quelque chose qui est moins que Christ.

1 La femme de Joseph repr�sente l��glise comme unie � Christ dans sa gloire; la femme de Mo�se figure l��glise comme unie � Christ dans sa rejection.

Il est donc tr�s important de peser les cons�quences pratiques qui d�coulent de cette v�rit�: que nous sommes r�unis autour d�un Chef ressuscit� et glorifi� dans les cieux. Si Christ �tait sur la terre, nous serions rassembl�s autour de lui ici-bas; mais puisqu�il est cach� maintenant dans les cieux, l�assembl�e tire son caract�re de la position de son �Chef� l�-haut. C�est pourquoi Christ pouvait dire: �Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde�, et encore: �Je me sanctifie moi-m�me pour eux, afin qu�eux aussi soient sanctifi�s par la v�rit� (Jean 17:16-19 j 17.14-19). Pareillement dans la premi�re �p�tre de Pierre, chapitre 2:4-5, il est �crit: �Duquel vous approchant, comme d�une pierre vivante, rejet�e par les hommes, mais choisie et pr�cieuse aupr�s de Dieu, vous-m�mes aussi, comme des pierres vivantes, �tes �difi�s une maison spirituelle, une sainte sacrificature, pour offrir des sacrifices spirituels, agr�ables � Dieu par J�sus Christ.� Si nous sommes r�unis autour de Christ, il faut que nous soyons r�unis autour de lui tel qu�il est et l� o� il est; et plus nous entrerons, par l�enseignement de l�Esprit, dans l�intelligence de ces choses, mieux aussi nous comprendrons quelle est la marche qui nous convient. Ce n�est ni dans la fosse, ni dans la prison, que l��pouse de Joseph lui �tait unie, mais dans la dignit� et la gloire de sa position en �gypte; et pour ce qui est d�elle, il nous est bien facile de discerner l�immense diff�rence qui existe entre les deux positions.

Mais, un peu plus loin, nous lisons: �Et, avant que v�nt l�ann�e de la famine, il naquit � Joseph deux fils�. Un temps d��preuve devait arriver; mais auparavant, le fruit de son union para�t; les enfants que Dieu lui avait donn�s sont appel�s � l�existence. Ainsi en sera-t-il quant � l��glise: tous les membres qui la composent seront appel�s, le corps entier sera compl�t� et r�uni � la T�te dans les cieux, avant �la grande tribulation� qui viendra sur tout le monde habitable (Matt. 24:21 mt 24.15-25).

Jetons maintenant un regard sur l�entrevue de Joseph avec ses fr�res. Cette entrevue pr�sente plus d�un trait de ressemblance avec l�histoire d�Isra�l aux derniers jours. Durant la p�riode pendant laquelle Joseph fut cach� � ses fr�res, ceux-ci furent appel�s � passer par une grande et profonde �preuve et par des exercices de conscience des plus douloureux. Dans l�un de ces moments d�affliction, ils r�pandent leur c�ur, disant: �Certainement nous sommes coupables � l��gard de notre fr�re; car nous avons vu la d�tresse de son �me quand il nous demandait gr�ce, et nous ne l�avons pas �cout�; c�est pourquoi cette d�tresse est venue sur nous. Et Ruben leur r�pondit, disant: Ne vous ai-je pas parl� disant: Ne p�chez pas contre l�enfant? Mais vous n�avez pas �cout�; et aussi voici son sang est redemand�!� (Chap. 42:21-22).

Plus loin, au chapitre 44, nous lisons: �Et Juda dit: Que dirons-nous � mon seigneur? Comment parlerons-nous, et comment nous justifierons-nous? Dieu a trouv� l�iniquit� de tes serviteurs!� � Nul ne peut enseigner comme Dieu. Lui seul peut produire dans l��me le sentiment r�el du p�ch�, et amener un homme � la conscience de son �tat devant Dieu. L�homme poursuit, insouciant, sa carri�re de p�ch�, jusqu�� ce que les fl�ches du Tout-Puissant transpercent sa conscience; alors il faut qu�il passe par ces douloureux exercices du c�ur et de la conscience qui ne peuvent trouver de soulagement que dans les immenses richesses de l�amour r�dempteur. Les fr�res de Joseph n�avaient aucune id�e de tout ce qui devait d�couler pour eux de leur conduite envers lui: �Et ils le prirent et le jet�rent dans la citerne� Et ils s�assirent pour manger le pain.� �Malheur � vous� qui buvez le vin dans des coupes, et vous oignez de la meilleure huile; et ne vous affligez pas de la br�che de Joseph!� (Amos 6:6).

Toutefois, par des voies merveilleuses, Dieu touche les c�urs des fr�res de Joseph, et exerce leurs consciences. Les ann�es s��taient succ�d�, et les fr�res de Joseph avaient pu s�imaginer que tout allait bien; mais les �sept ann�es d�abondance et les sept ann�es de famine� arrivent, et que signifient-elles? De qui proviennent � elles? � quoi doivent-elles servir? Merveilleuse providence! sagesse incompr�hensible de Dieu! La famine se fait sentir dans le pays de Canaan, et les besoins de la faim am�nent les coupables fr�res de Joseph aux pieds de celui qu�ils ont outrag�! Comme la main de Dieu se montre ici partout! L��p�e de la conviction a transperc� leurs consciences, et ils sont l� en pr�sence de l�homme que, �avec des mains iniques�, ils avaient jet� dans la fosse. Leur iniquit� les a trouv�s, mais c�est en pr�sence de Jos�ph. Bienheureuse position!

�Et Joseph ne put plus se contenir devant tous ceux qui se tenaient pr�s de lui, et il cria: Faites sortir tout le monde d�aupr�s de moi. Et personne ne se tint pr�s de Joseph quand il se fit conna�tre � ses fr�res.� (Chap. 45:1). Nul �tranger n�est admis � �tre t�moin de cette sc�ne sacr�e; car quel �tranger aurait pu la comprendre ou l�appr�cier? Nous sommes appel�s � voir ici, en quelque sorte, la vraie et divine conviction du p�ch� en pr�sence de la gr�ce divine; et quand cette conviction et cette gr�ce se rencontrent, toute question est bient�t r�solue.

�Et Joseph dit � ses fr�res: Approchez-vous de moi. Et ils s�approch�rent. Et il dit: Je suis Joseph, votre fr�re, que vous avez vendu pour l��gypte. Et maintenant, ne soyez pas attrist�s, et ne voyez pas d�un �il chagrin que vous m�ayez vendu ici, car c�est pour la conservation de la vie que Dieu m�a envoy� devant vous� Et Dieu m�a envoy� devant vous pour vous conserver de reste sur la terre, et pour vous conserver la vie par une grande d�livrance. Et maintenant, ce n�est pas vous qui m�avez envoy� ici, mais c�est Dieu.� C�est bien ici la gr�ce, mettant la conscience, convaincue de p�ch�, en parfait repos. Les fr�res de Joseph s��tant d�j� jug�s, Joseph n�a plus qu�� r�pandre le baume dans leurs c�urs bris�s. Tout ceci est un pr�cieux type de la mani�re dont Dieu agira � l��gard d�Isra�l dans les derniers jours, alors qu�ils �regarderont vers moi, celui qu�ils auront perc�, et ils se lamenteront sur lui�. Alors ils feront l�exp�rience de la r�alit� de la gr�ce divine et de l�efficace de cette �source ouverte pour la maison de David et pour les habitants de J�rusalem, pour le p�ch� et pour l�impuret� (Zach. 12:10 et 13:1 za 12.10-13.1).

Au chapitre 3 des Actes, nous voyons le Saint Esprit chercher � produire, par la voix de Pierre, cette conviction divine dans la conscience des Juifs: �Le Dieu d�Abraham et d�Isaac et de Jacob, le Dieu de nos p�res, a glorifi� son serviteur J�sus, que vous, vous avez livr�, et que vous avez reni� devant Pilate, lorsqu�il avait d�cid� de le rel�cher. Mais vous, vous avez reni� le saint et le juste, et vous avez demand� qu�on vous accord�t un meurtrier; et vous avez mis � mort le prince de la vie, lequel Dieu a ressuscit� d�entre les morts; ce dont nous, nous sommes t�moins�. Ces paroles avaient pour but de faire sortir du c�ur et de la bouche des auditeurs la confession que firent les fr�res de Joseph: �Certainement nous sommes coupables!� Ensuite vient la gr�ce; �Et maintenant, fr�res, je sais que vous l�avez fait par ignorance, de m�me que vos chefs aussi; mais Dieu a ainsi accompli ce qu�il avait pr�dit par la bouche de tous les proph�tes, savoir que son Christ devait souffrir. Repentez-vous donc et vous convertissez, pour que vos p�ch�s soient effac�s: en sorte que viennent des temps de rafra�chissement de devant la face du Seigneur.� Nous voyons ici que, bien que les Juifs aient donn� cours � l�inimiti� de leurs c�urs en faisant mourir J�sus, comme avaient fait les fr�res de Joseph dans leur conduite envers lui, cependant la gr�ce de Dieu envers chacun d�eux appara�t en ce qu�il est d�montr� que tout a �t� d�cr�t� et pr�dit de Dieu pour leur b�n�diction. C�est la gr�ce parfaite; gr�ce qui surpasse toutes nos pens�es; mais pour en jouir, il faut que la v�rit� de Dieu ait produit dans la conscience une conviction de p�ch� r�elle. Ceux qui pouvaient dire: �Certainement nous sommes coupables�, pouvaient aussi comprendre les paroles de la gr�ce: �Ce n�est pas vous, mais c�est Dieu�. Il faut qu�il en soit ainsi toujours: l��me qui s�est jug�e elle-m�me est en �tat de comprendre et d�appr�cier le pardon de Dieu.

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bibliography-text="Commentaire sur Genesis 43". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/genesis-43.html.