Bible Commentaries
Jacques 5

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versets 1-20

V. 1-6 et Ps. 73

Dans les derniers versets du ch. 4, Jacques s�adressait � ceux de son peuple qui faisaient partie de la classe des commer�ants prosp�res, et qui professaient recevoir J�sus comme leur Seigneur. Au d�but du ch. 5, ses pens�es se tournent vers les Juifs riches, visant surtout ceux qui appartenaient � la majorit� incr�dule. Dans les six premiers versets, il a des paroles s�v�res, et m�me d�capantes � leur dire � leur sujet.

Il dresse une triple accusation contre eux. D�abord il les accuse de fraude, et de fraudes du genre le plus m�prisable. Ils tiraient profit des gens les plus humbles, les moins capables de se d�fendre. Ensuite ils avaient l�habitude de ne rien se refuser, ne pensant gu�re qu�� leurs volupt�s. Enfin ils pers�cutaient, et m�me tuaient leurs fr�res qui avaient embrass� la foi en Christ, et qui sont d�sign�s ici par le terme �le juste�.

En cons�quence ils poursuivaient leur propre enrichissement, et ils y r�ussissaient. Ils �avaient amass� un tr�sor�. Pendant ce temps, les ouvriers qui ne pouvaient pas se d�fendre eux-m�mes faisaient entendre leur cri � cause de leur pauvret�, et les chr�tiens qui auraient tr�s bien pu se d�fendre eux-m�mes, suivaient les pas de leur Ma�tre, et ne leur r�sistaient pas. Les riches avaient des succ�s �clatants, et il semblait que tout leur r�ussissait.

Mais les apparences sont trompeuses. Ils n��taient en r�alit� que comme des b�tes brutes engraiss�es pour l�abattage. �Vous avez rassasi� vos c�urs comme en un jour de sacrifice�, comme Jacques l�exprime. Si on lit le Ps. 73, on d�couvre que cela n�a rien de nouveau. Asaph avait �t� grandement troubl� en observant la prosp�rit� des m�chants, tandis que le peuple de Dieu �tait sous le ch�timent et les douleurs; il ne trouva aucune solution satisfaisante � ce probl�me jusqu�il f�t entr� dans les sanctuaires de Dieu.

� la lumi�re du sanctuaire tout lui devint clair. Il vit que le chemin tant des riches impies que des saints harcel�s et foul�s aux pieds, ne pouvait �tre correctement appr�ci� qu�en en voyant l�issue. Peu avant il avait �t� pr�s de tomber parce qu�il avait �t� consum� d�envie en voyant la prosp�rit� des m�chants: maintenant il s�exclame: �comme ils sont d�truits en un moment!� Asaph �tait lui-m�me un de ces hommes pieux, battu tout le jour, et dont le �ch�timent revenait chaque matin�. Cependant dans le sanctuaire, il l�ve ses yeux vers Dieu avec joie, et il confesse �Tu me conduiras par ton conseil, et apr�s la gloire tu me recevras�. La fin de l�un est la destruction; la fin de l�autre, c�est d��tre re�u dans la gloire. Le contraste est complet.

V. 7-8

Ce contraste est aussi tr�s apparent dans notre chapitre. Les richesses accumul�es par les riches �taient pourries et rong�es par les vers. Une mis�re compl�te allait venir sur eux. Quant aux saints �prouv�s, ils n�avaient qu�� attendre avec patience la venue du Seigneur; alors leur heureuse moisson de b�n�diction serait r�colt�e, comme les v. 7 et 8 le font voir.

Les menaces inspir�es annon�ant le jugement ont trouv� leur accomplissement presque imm�diat dans la destruction de J�rusalem sous Titus. L�histoire nous informe que la majorit� des chr�tiens re�urent l�avertissement et quitt�rent la cit� avant qu�elle soit entour�e des arm�es romaines, tandis que la masse incr�dule fut prise dans le pi�ge et que les mis�res leur arriv�rent sans qu�aucun pleur ou hurlement ne put les d�tourner. Pourtant, si c��tait un accomplissement de ces paroles, ce n�en �tait pas l�accomplissement: �vous avez amass� un tr�sor pour1 les derniers jours� dit-il, ce qui ne veut pas dire simplement les quelque derni�res ann�es de ce triste chapitre de l�histoire de J�rusalem, mais les jours situ�s juste avant la venue du Seigneur.

1 J.N. Darby traduit �dans les derniers jours�

Vous noterez que Jacques corrobore les autres ap�tres Paul, Pierre et Jean. Tous les quatre pr�sentent la venue du Seigneur comme imminente, comme l�esp�rance imm�diate du croyant. On trouve des expressions comme �la nuit est fort avanc�e, et le jour s�est approch�, �la fin de toutes choses est proche�, �petits enfants, c�est la derni�re heure�, �la venue du Seigneur est proche�. Pourtant pr�s de 2000 ans se sont �coul�s depuis que ces paroles ont �t� �crites. Se sont-ils tromp�s? aucunement. Cependant il n�est pas facile de saisir leur point de vue exact, et ainsi de comprendre leurs paroles.

Une illustration peut aider. Un drame est jou� sur une sc�ne, et le rideau du dernier acte vient de se lever. C�est la premi�re fois qu�il est produit en public, et quelqu�un qui l�a vu jouer en priv� chuchote � un ami: �maintenant c�est la fin! c�est le dernier acte�. Pourtant on dirait que rien n�arrive. Les minutes passent, les acteurs paraissent compl�tement immobiles. Pourtant quelque chose se fait sentir. Des mouvements lents, furtifs commencent; quelque chose se glisse sur la sc�ne; il faut de bonnes jumelles d�op�ra et de bons yeux derri�re pour s�en rendre compte! La foule devient ouvertement impatiente. L�homme qui disait �maintenant c�est la fin� a l�air d�un insens�; pourtant il avait parfaitement raison.

Dans les jours des ap�tres, la terre �tait entr�e au dernier acte dans le grand drame de ce que Dieu fait. Or Dieu est plein de patience, �ne voulant pas qu�aucun p�risse mais que tous viennent � la repentance� (2 Pierre 3:9). Il a ralenti [retenu] l�op�ration du myst�re d�iniquit�. C�est un temps tr�s long qui est en train d�aboutir � � notre fa�on de compter le temps. Quand les ap�tres ont �crit que le prochain mouvement d�cisif dans le drame, c��tait l�intervention publique de Dieu, avec la venue du Seigneur, c��tait parfaitement vrai � m�me si nous attendons encore cette venue. Mais nous ne l�attendons pas en vain!

Sa venue est notre esp�rance, et ces paroles d�exhortation doivent nous arriver aujourd�hui avec une force d�cupl�e. Sommes-nous �prouv�s, nos c�urs sont-ils oppress�s du fardeau de tous les maux injustes? �Usez donc de patience� est la parole qui s�adresse � nous. Nous sentons-nous troubl�s, alors que tout au dedans et au dehors parait incertain et �branl�? Il nous vient ce message: �affermissez vos c�urs�. Nous semble-t-il que nos semailles sont perp�tuellement inefficaces? Labourons-nous et attendons-nous, re-labourons-nous et r�-attendons-nous, jusqu�� �tre tent� de penser que nous ne faisons pas mieux que de labourer du sable? �Usez de patience� est la parole qui s�adresse � nous, �jusqu�� la venue du Seigneur�. Alors nous jouirons de la grandiose �f�te de la moisson�.

V. 9

Rappelons-nous que la venue du Seigneur ne signifie pas seulement le jugement des impies et l��l�vation des saints, mais elle s�accompagnera aussi du grand redressement de tous les torts dans les relations des croyants entre eux. C�est ce dont parle le v. 9. Quoi de plus commun que les rancunes et les plaintes des croyants les uns contre les autres, et quoi de plus d�sastreux dans ses effets sur le bien-�tre spirituel de tout le corps des saints? Sommes-nous en train de sugg�rer qu�il n�y a aucune raison de se plaindre, rien susceptible de nourrir des rancunes? Il y en a probablement plus que nous ne l�imaginons, mais ne les laissons pas se transformer en rancunes. Celui qui s�assied pour le jugement va tout peser, m�me entre les croyants, selon une parfaite justice, et c�est Lui qui se tient debout � la porte du tribunal, la main sur la poign�e, pr�t � entrer; celui qui est le plus pr�t � entretenir et � nourrir une rancune sera probablement le premier � �tre condamn�.

V. 10-11

Dans tout ceci, nous devons �tre encourag�s par l�exemple des proph�tes d�autrefois, et sp�cialement par le cas de Job. Nous les voyons souffrir l�affliction, endurer avec patience, et dans bien des cas mourir � cause du t�moignage rendu. Le cas de Job �tait sp�cial. Il n��tait pas permis � Satan de lui �ter la vie, et donc de l�enlever � notre observation. Il fallait qu�il vive jusqu�� voir �la fin du Seigneur� appliqu�e � son cas. Quelle merveilleuse fin il a eu! Nous pouvons voir la piti� et la tendre mis�ricorde de Dieu briller � travers tous ses d�sastres � ce qui nous les fait voir, c�est la lumi�re jet�e par l�aboutissement de son histoire.

Le cas de Job est juste un exemple. Ce que Dieu a op�r� pour lui, Il l�op�re pour nous tous, car il ne fait pas d�acception de personnes. Nous ne pouvons pas voir l�aboutissement de notre propre cas; mais � la lumi�re du cas de Job, Dieu nous invite � Lui faire confiance, et si nous le faisons, nous n�aurons pas plus de rancune contre nos compagnons que Job n�en a eu contre ses trois amis, quand Dieu a eu fini de l��prouver. Pourquoi trouve-t-on Job priant avec ferveur pour ses amis, au lieu de protester contre eux?! Faisons confiance � Dieu et acceptons ce qu�Il fait, �tant assur�s que Sa fin selon Sa tendre mis�ricorde nous atteindra � la venue de J�sus, et que nous verrons alors cette fin.

V. 12

Combien il est important que la venue du Seigneur soit r�ellement notre ESP�RANCE. Si la foi a de la vigueur, l�esp�rance continuera � luire et � briller devant nos c�urs, et alors nous endurerons avec patience, et nous nous �l�verons au-dessus des rancunes et des plaintes, et nous serons marqu�s par la mod�ration de langage � laquelle le v. 12 nous exhorte. Celui qui vit dans une atmosph�re de v�rit�, n�a pas besoin de renforcer ses paroles par des serments ou des jurements. L�habitude de jurer a l�effet contraire � celui recherch�. M�me les gens du monde doutent bient�t de la v�racit� des propos d�un homme qui ne sait pas se contenter de oui ou de non clairs. C�est � quoi semble faire r�f�rence les derniers mots de ce v. 12.

V. 13

Pendant que nous attendons la venue du Seigneur, nos vies sont faites d�exp�riences nombreuses et vari�es. Traverser un monde hostile est sources d�afflictions fr�quentes, suivies � leur tour de temps de bonheur particuliers. Pourtant il revient des p�riodes de maladie, et quelquefois elles sont le r�sultat direct d�avoir commis le p�ch�. C�est ce dont il est trait� depuis le v. 13 jusqu�� la fin.

La ressource du saint afflig� est la pri�re. Nous ne le r�alisons pas toujours. Trop souvent nous allons simplement chez de bons amis pour leur faire le r�cit de nos peines, ou chez des amis riches et influents qui pourraient peut-�tre nous venir en aide dans nos peines, et la pri�re arrive en dernier lieu, alors que nous devrions penser � elle en premier. C�est l�affliction qui ajoute de l�intensit� � nos pri�res. Vous participez � une r�union qu�on pourrait qualifier de �notre r�union de pri�re ordinaire�; c�est une occasion profitable, nous avons confiance � cet �gard; mais m�me si c�est bien, quelle diff�rence quand un certain nombre se r�unissent ensemble pour prier pour un sujet qui p�se sur leurs c�urs jusqu�� devenir positivement de l�affliction! Dans de telles r�unions, le ciel semble se baisser jusqu�� toucher la terre.

Mais voici par ailleurs des croyants joyeux, le c�ur tout heureux. C�est une joie spirituelle, au moins au commencement. Le danger est pourtant que cela d�g�n�re en simple partie de plaisir charnelle. Si l�on veut que la joie spirituelle perdure, il lui faut un exutoire d�ordre spirituel � lequel consiste � chanter des psaumes (on entend par l� n�importe quelle composition po�tique ou m�trique � caract�re spirituel et pouvant �tre mise en musique). Le c�ur heureux chante, et le chr�tien heureux n�y fait pas exception.

Pensez un peu au grand nombre de chants figurant dans notre r�pertoire! Les grands chanteurs ont tout un r�pertoire de chants dont ils ont l�habitude. Les cantiques de Salomon �taient au nombre de 1005, et nous, combien en avons-nous? Les hauteurs et les profondeurs de l�amour divin n��taient pas connues de son temps comme du n�tre. Comme sujets de cantiques, nous avons la largeur et la longueur et la hauteur et la profondeur de r�v�lation divine, et la connaissance de l�amour de Christ qui surpasse toute connaissance. Il y a des moments o�, gr�ce � Dieu, nous �clatons vraiment selon les paroles du cantique:

Chantons, chantons sans cesse,
La bont� du Seigneur.

Veillons seulement � ce que le caract�re de notre chant soit tel qu�il continue � nous �lever, et non pas � nous faire descendre.

V. 14-16

Vis-�-vis de la maladie, les instructions de l�ap�tre sont �galement claires. La maladie est vue comme la main de Dieu en ch�timent sur le saint, et il est m�me tout � fait possible que ce soit sous forme de r�tribution directe � cause de ses p�ch�s. L�assembl�e serait alors concern�e, et les anciens de l�assembl�e devraient �tre appel�s. Il est laiss� � leur discr�tion de prier � son sujet, de l�oindre d�huile au nom du Seigneur, et alors il est gu�ri, ses p�ch�s �tant pardonn�s au point de vue gouvernemental. Il ressort d�autres passages comme 1 Jean 5:16 que le discernement spirituel des anciens doit �tre en exercice pour savoir si c�est, ou non, la volont� de Dieu qu�il y ait gu�rison. S�ils discernent que c�est Sa volont�, ils peuvent alors �tre remplis de foi et de confiance pour prier en toute libert�, le r�tablissement ne manquant pas alors d�intervenir � titre de r�ponse.

Ceci est-il valable aujourd�hui? Nous le croyons. Pourquoi est-ce si peu pratiqu�? Il y a au moins deux raisons � cela. La premi�re est qu�il n�est pas facile de trouver les anciens de L�assembl�e � m�me s�il est assez facile de trouver les anciens de certains corps religieux. L�assembl�e de Dieu a �t� ruin�e quant � sa manifestation et son unit� ext�rieures, et nous avons � en subir la peine. La seconde raison � admettant qu�on ait trouv� des anciens de l�assembl�e et qu�ils soient venus en r�ponse � l�appel � est qu�il est tr�s rare qu�ils aient le discernement et la foi requis pour faire monter une pri�re de foi telle qu�envisag�e dans ce passage.

Remarquons que la foi doit se trouver chez ceux qui prient, c�est-�-dire les anciens. Il n�est rien dit de la foi du malade, bien qu�on puisse conclure qu�il ait quelque foi dans l�affaire, au moins assez pour faire appeler les anciens selon ce passage de l��criture. On peut aussi conclure de ce qui figure imm�diatement apr�s au v. 16, qu�il confesserait ses p�ch�s s�il en a commis. Nous soulignons ces points car on s�est servi de ce passage pour supporter des pratiques qui ne sont justifi�es ni par ce passage ni par d�autres.

La confession dont parle le v. 16 n�est cependant pas exactement la confession aux anciens. C�est plut�t �l�un � l�autre�. Ce verset n�a pas de caract�re officiel comme l�ont les v. 14 et 15. Il n�y a aucune raison pour que quelqu�un d�entre nous ne puisse pas pratiquer une pri�re de gu�rison de ce genre.

Le cas dont il s�agit est celui de deux croyants dont l�un a offens� l�autre, sans pour autant qu�aucun des deux ne soit enti�rement exempt de bl�me, les deux �tant par cons�quent atteints dans leur sant�. Celui qui a commis l�offense � titre principal vient avec une confession, ressentie dans le c�ur, du tort qu�il a commis. L�autre est pouss� par l� � confesser des torts qu�il peut y avoir de son c�t�, et les deux �tant ainsi fondus devant Dieu, ils se mettent � prier l�un pour l�autre. S�ils ont r�ellement cess� leur mauvaise mani�re d�agir et qu�ils s�engagent dans la voie de la justice, ils peuvent s�attendre � ce que Dieu les entende et les gu�risse.

V. 17-18

En liaison avec ce sujet, le cas d��lie est rappel�. Le v. 17 est particuli�rement int�ressant dans la mesure o� l�Ancien Testament ne fait aucune allusion au fait qu��lie ait pri� pour qu�il ne pl�t pas, alors qu�il nous est donn� bien des d�tails sur sa pri�re pour qu�il pleuve � la fin des trois ann�es et demie en 1 Rois 18. Le premier verset de 1 Rois 17 introduit �lie de fa�on abrupte en d�clarant � Achab qu�il ne pleuvrait pas, en sorte que ce verset de Jacques nous fait entrevoir des sc�nes ant�rieures � son apparition publique, des sc�nes de relations personnelles et priv�es avec Dieu. Bien qu�ayant les m�mes passions que nous, il �tait juste et br�lait d�une passion fervente pour la gloire de Dieu. C�est pourquoi il �tait �cout� par Dieu, et il le savait avec une certitude telle qu�il �tait capable d�affirmer avec confiance � Achab ce que Dieu allait faire. Puissions-nous lui ressembler, ne serait-ce qu�� un faible degr�!

Nous apprenons de tout ceci les conditions d�une pri�re efficace: confession du p�ch�, non seulement � Dieu, mais aussi l�un � l�autre; justice pratique dans toutes nos voies; ferveur d�esprit et dans les requ�tes. Une pri�re fervente ne consiste pas � d�clamer avec une puissante voix de stentor, mais c�est ce qui sort de c�urs chauds et ardents.

V. 19-20

Les derniers versets reviennent � la pens�e de notre pri�re l�un pour l�autre pour la gu�rison et la restauration. Le v. 19 fait allusion � la conversion ou � la restauration d�un fr�re qui s�est �gar�, et de l�, on passe presque insensiblement � la conversion d�un p�cheur au v. 20. Celui dont Dieu se sert dans cette �uvre b�nie est un instrument pour sauver des �mes de la mort et pour couvrir une multitude de p�ch�s. R�alisons-nous l�honneur que cela repr�sente? Certains sont toujours enclins � d�voiler les p�ch�s tant des croyants que du monde. Couvrir les p�ch�s d�une mani�re juste, c�est ce que Dieu aime. Puissions-nous nous y engager de tout notre c�ur.

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