Bible Commentaries
Job 13

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versets 1-28

Chapitres 12 � 14

Job �tablit, dans sa r�plique � Tsophar, de la mani�re la plus compl�te, la faiblesse et la mis�re de l�homme condamn� � mourir sur la terre. C�est pourquoi personne ne peut parler ici-bas de la puissance de la vie. Christ n��tait pas encore venu, et c�est Lui seul qui a remport� la victoire sur le mal. Job, au contraire, consid�re l�homme sur la terre et reconna�t en termes des plus path�tiques sa compl�te faiblesse, �tant n� pour la mis�re, en contraste avec la majest� incomparable de Dieu lui-m�me. Job commence son discours avec un certain sarcasme. Puis il r�pond � l�hypoth�se de la r�tribution actuelle du bien et du mal par un d�menti formel appuy� de preuves positives: �Les tentes des d�vastateurs prosp�rent, et la confiance est pour ceux qui provoquent Dieu�. Et cela n�est pas confin� � l�homme; dans tous les domaines de la nature anim�e, le m�me fait se produit: les b�tes de la terre, les oiseaux de l�air, les poissons de la mer d�clarent clairement que les violents triomphent des faibles. Dieu est souverain, mais pour cette raison m�me, la loi de son gouvernement, suppos�e par les amis de Job, est un sophisme, et il est injuste de l�appliquer � Dieu. Il fait ce qui lui pla�t, et parmi les hommes Il s��l�ve au-dessus de toutes leurs appr�ciations et de tous leurs calculs.

Tel �tait le fruit des observations de Job (chap. 13), et il avait la conscience qu�il �tait plus dans le vrai que ses amis. C��tait avec Dieu qu�il d�sirait s�entretenir, non avec des consolateurs f�cheux comme l��taient ses amis, dont la sagesse e�t �t� de se taire. Il jugeait que ce qu�ils avaient prof�r� �tait un langage inique et trompeur aux yeux de Dieu qui ne leur avait donn� aucune autorit� pour parler ainsi, et qui les en reprendrait certainement, comme cela eut lieu, en effet. Il retiendrait ferme son int�grit� devant Lui, quoi qu�ils pussent dire; et il savait qu�il serait justifi�, et que sa terreur ne le troublerait pas. Il exprime le d�sir de d�couvrir tout ce qui �tait f�cheux en lui-m�me, et voudrait savoir pourquoi il �tait chass� �� et l� comme une feuille morte ou du chaume sec. Il ne connaissait pas encore la gr�ce qui le rendrait capable de se juger lui-m�me. Il ne voit qu�un r�quisitoire de choses am�res dress� contre lui, et l�h�ritage des iniquit�s de sa jeunesse qui l�atteint. Ses pieds sont mis dans les ceps, ses sentiers sont observ�s, les plantes m�mes de ses pieds sont marqu�es, et il d�p�rit comme une chose pourrie, comme un v�tement que la teigne a rong�.

Job termine sa r�ponse au chapitre 14 par des r�flexions plus g�n�rales sur le lot mis�rable de l�homme dans ce monde. Il est fragile et p�cheur de nature, et il n�y a pas d�espoir pour lui de revivre ici-bas, lorsqu�il meurt, tandis qu�un arbre poussera encore des rejetons, m�me s�il est coup� tr�s bas. Mais �l�homme se couche et ne se rel�ve pas: jusqu�� ce qu�il n�y ait plus de cieux�. Alors il se r�veillera de son sommeil. Job demande encore d��tre cach� dans le sh�ol jusqu�� ce qu�arrive le temps arr�t� de Dieu pour qu�Il se souvienne de lui, moment auquel Dieu appellera et il r�pondra. En attendant il ne voit aucun motif d�esp�rance; car, de m�me que les �difices les plus solides tombent en ruine, de m�me l�homme passe si compl�tement qu�il n�en sait rien; soit que ses fils soient en honneur, ou qu�ils soient abaiss�s.

J�esp�re que nous pourrons poursuivre l��tude des chapitres suivants pour y trouver la port�e du grand d�bat engag� entre Job et ses amis. Dans cette �tude nous chercherons quelques jalons (ne pr�tendant pas faire davantage), pour aider les enfants de Dieu � sonder ce livre d�une mani�re plus profitable pour eux-m�mes.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Job 13". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/job-13.html.