Job r�pond: �Encore aujourd�hui ma plainte est am�re, la main qui s�appesantit sur moi est plus pesante que mon g�missement! Oh! si je savais le trouver, et parvenir l� o� Il est assis!� Est-ce l� le langage ou les sentiments de quelqu�un qui a conscience d��tre coupable d�iniquit� devant Dieu? Nous n�entendons jamais de telles paroles sortir de la bouche d��liphaz ou de ses amis. Je ne nie pas leur foi, mais je constate seulement que leur �tat spirituel n��tait pas comparable � celui de Job, en d�pit de toutes ses plaintes am�res. �J�exposerais ma juste cause devant lui, et je remplirais ma bouche d�arguments. Je saurais les paroles qu�il me r�pondrait, et je comprendrais ce qu�il me dirait. Contesterait-il avec moi dans la grandeur de sa force?� Job connaissait assez Dieu pour parler ainsi. �Non, mais il ferait attention � moi. L�, un homme droit raisonnerait avec lui, et je serais d�livr� pour toujours de mon juge�.
Les amis de Job manifestent d�un bout � l�autre un esprit de jugement, et de telles dispositions sont toujours f�cheuses. Il peut y avoir une mesure de v�rit� dans ce qui est dit, mais un esprit judiciaire ne peut jamais sauver une �me de la mort et nuit par-dessus tout � ceux qui s�y complaisent; il ne convient pas � un saint dans un monde tel que le n�tre. Mais telles �taient les dispositions des amis de Job. Ils ne connaissaient pas Dieu comme ce dernier. �Voici, je vais en avant, mais il n�y est pas�. C��tait l� la cause de sa peine. Il ne pouvait jouir de Dieu, car il n�avait pas encore � sa port�e la clef de sa d�tresse. Il d�sirait Dieu et �tait malheureux, parce qu�en r�alit� il �tait � distance de Lui, toutes ses �preuves intervenant comme un nuage pour obscurcir le sentiment de Sa bont� dans son �me. �Il m��prouve, je sortirai comme de l�or�. Il ne savait pas comment ce pouvait �tre pour la gloire de Dieu ou sa propre b�n�diction qu�il f�t ainsi �prouv�, mais il avait la parfaite assurance que l�hypocrisie �tait la derni�re chose dont il p�t �tre accus� avec justice.
versets 1-17
Job r�pond: �Encore aujourd�hui ma plainte est am�re, la main qui s�appesantit sur moi est plus pesante que mon g�missement! Oh! si je savais le trouver, et parvenir l� o� Il est assis!� Est-ce l� le langage ou les sentiments de quelqu�un qui a conscience d��tre coupable d�iniquit� devant Dieu? Nous n�entendons jamais de telles paroles sortir de la bouche d��liphaz ou de ses amis. Je ne nie pas leur foi, mais je constate seulement que leur �tat spirituel n��tait pas comparable � celui de Job, en d�pit de toutes ses plaintes am�res. �J�exposerais ma juste cause devant lui, et je remplirais ma bouche d�arguments. Je saurais les paroles qu�il me r�pondrait, et je comprendrais ce qu�il me dirait. Contesterait-il avec moi dans la grandeur de sa force?� Job connaissait assez Dieu pour parler ainsi. �Non, mais il ferait attention � moi. L�, un homme droit raisonnerait avec lui, et je serais d�livr� pour toujours de mon juge�.
Les amis de Job manifestent d�un bout � l�autre un esprit de jugement, et de telles dispositions sont toujours f�cheuses. Il peut y avoir une mesure de v�rit� dans ce qui est dit, mais un esprit judiciaire ne peut jamais sauver une �me de la mort et nuit par-dessus tout � ceux qui s�y complaisent; il ne convient pas � un saint dans un monde tel que le n�tre. Mais telles �taient les dispositions des amis de Job. Ils ne connaissaient pas Dieu comme ce dernier. �Voici, je vais en avant, mais il n�y est pas�. C��tait l� la cause de sa peine. Il ne pouvait jouir de Dieu, car il n�avait pas encore � sa port�e la clef de sa d�tresse. Il d�sirait Dieu et �tait malheureux, parce qu�en r�alit� il �tait � distance de Lui, toutes ses �preuves intervenant comme un nuage pour obscurcir le sentiment de Sa bont� dans son �me. �Il m��prouve, je sortirai comme de l�or�. Il ne savait pas comment ce pouvait �tre pour la gloire de Dieu ou sa propre b�n�diction qu�il f�t ainsi �prouv�, mais il avait la parfaite assurance que l�hypocrisie �tait la derni�re chose dont il p�t �tre accus� avec justice.