Bible Commentaries
Job 7

Commentaire biblique intermédiaireCommentaire biblique intermédiaire

versets 1-21

Chapitres 6 et 7

Job r�pond ensuite � �liphaz, mais avec une douleur profonde: �Oh! si mon chagrin �tait bien pes�, et si on mettait toute ma calamit� dans la balance! Car maintenant elle p�serait plus que le sable des mers; c�est pourquoi mes paroles sont outr�es; car les fl�ches du Tout-Puissant sont en moi, leur venin boit mon esprit; les frayeurs de Dieu se rangent en bataille contre moi�. Ainsi la pi�t� de Job lui fait reconna�tre que non seulement Dieu devait �tre dans toutes ses calamit�s mais qu�il en �tait bien ainsi; il avait raison jusqu�� un certain point. Job ne jette pas le bl�me sur les Sab�ens ou les Chald�ens, ni sur la foudre, l�ouragan ou l�ulc�re, mais il voit beaucoup plus loin que les causes secondes. Il �tait dans le vrai, en faisant intervenir Dieu dans l��preuve. Toutefois, il se trompait, comme nous le verrons � la fin, soit en supposant qu�il n�y avait rien � corriger dans l��tat de son �me, soit en pensant que Dieu pouvait �tre autre chose que plein de gr�ce, tout en �tant fid�le envers lui, autre chose que plein de mis�ricorde, tout en restant juste. Il ne tenait pas compte de la puissance du mal et de Satan, laquelle Dieu permet tout en la limitant. Il ne maintenait pas fermement, comme il aurait d� le faire, que c�est dans son amour pour les siens que Dieu permet qu�ils traversent particuli�rement la souffrance ici-bas. Il devait apprendre toutes ces le�ons d�une mani�re pratique, de sorte que, � premi�re vue, sa pi�t� m�me rendait la difficult� plus grande pour lui, en ce qu�elle lui faisait tout attribuer � Dieu, sans consid�rer ses voies et son but. Aussi, combien lui paraissaient inutiles les coups �crasants qui �taient tomb�s sur lui, si rapides et si nombreux! Comment concilier toutes ces choses? Il �tait s�r que Dieu est juste et saint et qu�Il doit �tre bon, vrai et fid�le; cependant, c��tait de sa part que toutes ces mis�res s��taient abattues sur lui, un saint! La difficult� �tait d�autant plus terrible pour Job qu�il se trouvait en ce moment-l� sous le poids de ces angoisses, et non dans la condition d�un homme qui pourrait y penser avec calme, apr�s en avoir �t� d�livr�. Combien la chose est diff�rente pour celui qui en lit la solution compl�te dans le livre de Dieu! Nous devons nous en souvenir quand nous consid�rons ce sujet. C�est l� un point important � retenir, en m�ditant ce qui suit dans la r�ponse de Job, et en l�entendant exprimer dans son d�sespoir le d�sir que Dieu le retranch�t, d�autant plus qu�il ne rencontrait que d�sappointement de la part de ses fr�res; aussi il se compare � une caravane mourant de soif aupr�s du lit dess�ch� des torrents apr�s lesquels elle avait soupir�. Il ne rejette pas la r�pr�hension, mais les paroles de ses amis ne sont qu�une r�futation erron�e des siennes. Ils n�avaient en aucune mani�re saisi son cas. Aussi Job ne fait qu�exprimer encore le d�sir de mourir; il va m�me jusqu�� adresser des reproches � Dieu, mais reconna�t bien vite sa faute et implore son pardon, tout en souhaitant la mort.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Job 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/job-7.html.