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Bible Commentaries
Jean 12

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versets 1-50

J�sus � table � B�thanie

(v. 1-11) � �J�sus donc, six jours avant la P�que, vint � B�thanie o� �tait Lazare, le mort, que J�sus avait ressuscit� d�entre les morts. On lui fit donc l� un souper; et Marthe servait, et Lazare �tait un de ceux qui �taient � table avec lui� (v. 1, 2).

Pendant que l�on complotait � J�rusalem pour faire mourir J�sus, un repas lui �tait pr�par� � B�thanie. Dans ce lieu b�ni, loin de la haine des hommes, le Seigneur trouvait une retraite et l�affection de c�urs qui lui �taient attach�s. Nous aimons � penser combien il jouissait, dans ce milieu, de l�amour dont lui-m�me avait rempli les c�urs.

Jean fait de cette sc�ne un r�cit quelque peu diff�rent de ceux de Matthieu et de Marc (Matthieu 26:6-13 et Marc 14:3-9). Cela tient au caract�re de l��vangile et � l�enseignement sp�cial que l�Esprit de Dieu pr�sente. Nous avons vu, au chapitre pr�c�dent, que Dieu glorifia son Fils � la r�surrection de Lazare. Dans notre chapitre un t�moignage sera encore rendu � sa gloire comme Messie (v. 12-19) et comme fils de l�homme (v. 20-26). Avant cela, l�Esprit de Dieu nous donne, dans ce repas � B�thanie, un petit tableau symbolique des b�n�dictions qui r�sulteraient de la victoire que J�sus allait remporter sur la mort et dont il donna le gage par la r�surrection de Lazare. Si l�on consid�re ces r�sultats au point de vue du peuple juif, Lazare, tir� d�entre les morts, repr�sente l�Isra�l futur, ressuscit� lui aussi, et Marthe ceux qui auront travers� vivants le temps des jugements. Isra�l, dans ces deux parties, jouira des b�n�dictions du r�gne que le Seigneur �tablira ensuite de sa mort et de sa r�surrection. Mais en attendant l�accomplissement de ce qui concerne le peuple terrestre, il se passe, dans l��conomie actuelle, une sc�ne bien plus intime entre le Seigneur et ceux qui sont au b�n�fice de son �uvre. Ils lui rendent culte et r�alisent tous les caract�res de la vie chr�tienne, dont chacun des trois convives pr�sente un c�t� diff�rent.

Dans les deux �vangiles qui nous rapportent ce r�cit, il est dit que J�sus �tait chez Simon le l�preux, en Marc, �� table�. Ici, Simon n�est pas nomm�; il est dit simplement: �On lui fit l� un souper�; tout expr�s pour lui. Dans la vie du croyant, tout doit �tre fait pour le Seigneur; il jouit ainsi d�j� des r�sultats de son �uvre quand il voit vivre pour lui ceux qui, avant de le conna�tre, vivaient absolument pour eux-m�mes.

�tre � table, c�est l�expression de la communion. Lazare le mort �tait � table. Tous les croyants devraient jouir de cette communion, parce qu�ils sont devenus vivants pour Dieu et par cons�quent morts au monde dont ils ne sont plus.

En Marthe, nous avons la figure du service, de tout ce qu�on fait pour honorer le Seigneur dans la vie de chaque jour. Tous nous avons un service � accomplir pour lui. Maintenant qu�elle conna�t J�sus comme la r�surrection et la vie, elle le sert, elle l�a pour seul objet; elle n�est plus distraite par son service, comme en Luc 10:40.

En Marie nous avons la part supr�me de la vie chr�tienne, l�adoration, le culte. �Marie donc, ayant pris une livre de parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de J�sus et lui essuya les pieds avec ses cheveux; et la maison fut remplie de l�odeur du parfum� (v. 3). En Matthieu et Marc, Marie, qui est simplement appel�e �une femme�, r�pand le parfum sur la t�te de J�sus. En Matthieu, qui pr�sente J�sus comme Messie, nous voyons cette femme le reconna�tre comme tel, contrairement au peuple, � l�approche de sa mort; elle r�pand sur la t�te du Messie l�huile de l�onction royale, expression de la valeur qu�a pour son c�ur la personne du Christ rejet�. Comme J�sus devait ressusciter avant que l�on e�t le temps d�embaumer son corps, il accepte cette onction comme ayant la valeur de son embaumement, service dont les autres femmes, attach�es au Seigneur aussi, mais moins intelligentes que Marie, furent priv�es: lorsqu�elles se rendirent au s�pulcre, J�sus �tait ressuscit�.

En Marc, o� nous voyons J�sus comme proph�te ou serviteur, c�est sous ce caract�re qu�il est honor� et oint. Nous y trouvons la m�me appr�ciation de sa personne, le m�me amour qui, sous l�effet de la haine de l�homme et de l�approche de la mort, exhale son parfum.

Dans notre �vangile, Marie s�approche de J�sus avec tout le respect et l�honneur dus au Fils de Dieu. Elle a �t� assise � ses pieds, o� elle a appris � conna�tre l�excellence de sa personne. La r�surrection de son fr�re lui a encore r�v�l� une gloire qu�elle ignorait jusqu�alors. Son c�ur, d�bordant de l�amour dont J�sus �tait l�expression, l�am�ne en toute humilit� � ses pieds, dans la conscience qu�elle avait de la grandeur et de la divinit� du Fils de Dieu. Ce fait nous apprend pourquoi Marie oint, non la t�te, mais les pieds du Fils de Dieu, de celui qui, Dieu manifest� en chair, a bien voulu lui apporter du ciel, ainsi qu�� tous les croyants, l�amour divin, infini, manifest� dans le don de lui-m�me. La haine que lui t�moignaient les Juifs, l�approche de la mort dont Marie apercevait d�j� les ombres, faisaient ressortir les gloires de son unique objet, en m�me temps que son amour pour lui. Elle pressentait que le dernier moment �tait venu pour lui t�moigner le prix qu�il avait pour son �me. Ce parfum de grand prix symbolise l�adoration et la louange offertes au Seigneur dans le culte par ceux qui appr�cient sa glorieuse personne. Ceux qui demeurent �trangers � l�amour de J�sus estiment cet honneur comme une perte. Judas l�exprime en ces termes: �Pourquoi ce parfum n�a-t-il pas �t� vendu trois cents deniers et donn� aux pauvres? � Le monde aussi pense qu�au lieu d�honorer le Seigneur en lui t�moignant le respect, la reconnaissance, l�amour qui lui sont dus, par le culte et une vie d�ob�issance tout enti�re, il vaudrait mieux s�occuper de bonnes �uvres qui ont plus d�apparence aux yeux des hommes. Elles ont leur place; le Seigneur les appr�cie lorsqu�on les fait pour lui; mais il doit occuper en toutes choses la premi�re place et, dans le culte, toute la place. H�las! Judas, qui poursuivait son but tristement int�ress�, ne se souciait pas des pauvres; ses affections �taient ailleurs; il aimait l�argent, ce qui avait fait de lui un voleur. Dans un c�ur comme le sien, rendu insensible � l�amour dont il avait �t� entour�, endurci par l�amour de l�argent, il n�y avait plus de place pour J�sus: s�rieux avertissement � l�adresse de ceux qui aiment l�argent, car l�attachement � la mati�re endurcit, �te les sens spirituels, rend �go�ste, et conduit souvent au vol et m�me au crime.

J�sus r�pondit � Judas: �Permets-lui d�avoir gard� ceci pour le jour de ma s�pulture. Car vous avez les pauvres toujours avec vous; mais moi, vous ne m�avez pas toujours� (v. 7, 8). Une occasion unique se pr�sentait de faire quelque chose pour le Seigneur, puisqu�il allait �tre crucifi� quelques jours apr�s, tandis que l�on a constamment l�occasion de faire du bien aux pauvres. Il y a un temps pour tout; il faut savoir le discerner et en profiter (Eccl�siaste 3:1-8).

Quel contraste saisissant nous offre l�attitude de Lazare, de Marthe et de Marie, et celle du monde qui ha�ssait J�sus, sans parler de Judas! L�objet aim� et glorieux des uns est en butte � la haine des autres. Ce contraste existe encore aujourd�hui entre le croyant et le monde, car le monde n�aime pas mieux J�sus aujourd�hui qu�alors, et tout ce que J�sus �tait alors pour les siens, il l�est encore maintenant. Il ne manque aux croyants que d�imiter Marie, assise � ses pieds, �coutant sa Parole, pour apprendre � conna�tre ses gloires, � �tre p�n�tr�s de son amour, pour l�appr�cier, lui adresser le culte qui lui est d�, vivre pour lui, afin que le parfum de Christ se r�pande autour d�eux. Le temps actuel est le seul dans lequel nous puissions rendre t�moignage � J�sus en pr�sence du monde qui ne trouve en lui aucune beaut�. Bient�t nous n�en trouverons plus l�occasion; saisissons-la, comme Marie.

Pendant que J�sus �tait � table, une grande foule de Juifs vint non seulement pour le voir, mais pour voir Lazare ressuscit�. Ceci causa un vif d�plaisir chez les principaux sacrificateurs, en sorte qu�ils �tinrent conseil, afin de faire mourir aussi Lazare; car, � cause de lui, plusieurs des Juifs s�en allaient et croyaient en J�sus� (v. 10, 11). Folie de l�incr�dulit�, aveuglement de la haine! J�sus ressuscite un mort; les hommes veulent le faire mourir. Croyaient-ils annuler la puissance divine? Leur haine les emp�chait de raisonner logiquement. Ils en veulent � Lazare, parce que le miracle dont il avait �t� l�objet avait amen� des Juifs � croire en J�sus. Tel est l�homme naturel en pr�sence de tout le d�ploiement de la gr�ce et de la puissance en sa faveur. Cependant plusieurs crurent. C�est ce que nous avons vu plusieurs fois (chap. 10:42; 11:45). Dieu accomplit son �uvre malgr� tout, encore aujourd�hui, au milieu de l�incr�dulit� g�n�rale de la chr�tient�.

J�sus acclam� comme roi

(v. 12-19) � Apr�s la sc�ne touchante et intime de B�thanie, o� J�sus re�ut l�hommage de c�urs vibrants de son amour, il se mit en chemin pour J�rusalem, la ville qui tue les proph�tes, et o� il allait mourir; mais o� Dieu voulait qu�il entr�t comme Roi pour l�accomplissement des �critures, en t�moignage aux Juifs qu�il �tait bien leur Messie, le fils de David. �Le lendemain, une grande foule qui �tait venue � la f�te, ayant ou� dire que J�sus venait � J�rusalem, prit les rameaux des palmiers et sortit au-devant de lui, et criait: Hosanna! b�ni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d�Isra�l! Et J�sus, ayant trouv� un �non, s�assit dessus, selon qu�il est �crit: �Ne crains point, fille de Sion; voici, ton roi vient, assis sur l��non d�une �nesse� (v. 12-15). Dans les autres �vangiles, on tapisse de rameaux et de v�tements la voie royale; ici il est simplement dit qu�ils �prirent les rameaux des palmiers�, selon L�vitique 23:40, ce qui se faisait � la f�te des tabernacles, type du r�gne mill�naire, dont nous avons une anticipation momentan�e. On acclame J�sus, selon le Psaumes 118:25, 26, comme le roi qui vient au nom de l��ternel, et selon la proph�tie de Zacharie 9:9, qui devait s�accomplir durant la pr�sentation du Messie venu dans l�humilit�. Lorsqu�il viendra comme Fils de l�homme pour r�gner, il appara�tra en gloire sur les nu�es du ciel et non sur le poulain d�une �nesse. Si les Juifs n�avaient pas �t� aveugl�s par leur haine et leur incr�dulit�, ils auraient compris que les proph�ties s�accomplissaient par l�entr�e de J�sus � J�rusalem et l�auraient re�u. M�me les disciples ne le comprirent que plus tard. �Mais quand J�sus eut �t� glorifi�, alors ils se souvinrent que ces choses �taient �crites de lui, et qu�ils avaient fait ces choses � son �gard� (v. 16).

Les versets 17, 18 nous rapportent que la foule s��tait port�e au-devant de J�sus � la nouvelle du miracle de la r�surrection de Lazare; elle lui rendait t�moignage � cause de cela. Dieu a voulu que la r�surrection de Lazare f�t publiquement connue. Mais ce t�moignage de la foule excite encore la haine des pharisiens contre J�sus au lieu de les convaincre, �Vous voyez que vous ne gagnez rien�, disent-ils; �voici le monde est all� apr�s lui� (v. 19). Les malheureux voyaient sombrer leur influence, leur cr�dit et toute leur gloire, si le peuple suivait celui qui ressuscitait les morts, le Fils de Dieu, le Messie, le Fils de David, le Sauveur du monde. Pour eux, tout, sauf lui, m�me un brigand. Quel tableau de notre propre c�ur!

Des Grecs d�sirent voir J�sus

(v. 20-26) � Parmi les foules venues � la f�te, se trouvaient des Grecs; quoique �trangers � Isra�l, ils participaient � la f�te et souhaitaient de voir J�sus. Pour cela ils s�adress�rent � Philippe; celui-ci, probablement �tonn� que des Grecs d�sirassent voir J�sus, le dit � Andr�, et, ensemble, ils le rapport�rent � J�sus (v. 20-22). Ce d�sir exprim� par des gentils, rappelle au Seigneur le moment o� les nations seront admises � participer aux bienfaits du r�gne du fils de l�homme. Mais rejet� comme Messie, pour prendre ce titre, il devait mourir. J�sus pouvait s�intituler Fils de Dieu et Fils de David sans passer par la mort; mais, pour prendre son titre de Fils de l�homme et, comme tel, r�gner sur l�univers, s�associer des hommes dans la gloire, il devait mourir. C�est pourquoi J�sus r�pond aux deux disciples: �L�heure est venue pour que le Fils de l�homme soit glorifi�. En v�rit�, en v�rit�, je vous dis: � moins que le grain de bl�, tombant en terre, ne meure, il demeure seul; mais s�il meurt, il porte beaucoup de fruit� (v. 23, 24). L��heure� est celle de la glorification du Fils de l�homme. Selon les conseils de Dieu, il ne devait pas �tre seul dans la gloire, mais avoir des compagnons, des hommes, non des anges. Mais ces hommes tous p�cheurs, loin de Dieu, m�ritaient la mort que J�sus allait subir. C�est pourquoi il dit que, si le grain de bl� ne tombe en terre et ne meurt, il ne peut porter du fruit. C��tait lui ce grain de bl�, le seul homme selon les pens�es et les conseils de Dieu, le seul qui p�t entrer au ciel et jouir, comme homme, de la gloire de la pr�sence de Dieu. S�il ne mourait pas, il demeurerait �ternellement seul dans le ciel, o� il pouvait entrer en vertu de ses propres perfections. Pour accomplir les desseins de Dieu, il accepte de porter le jugement de ceux qui seront ses compagnons dans la gloire; il les d�livre de tout ce qui les privait de la jouissance �ternelle de la pr�sence de Dieu. Sa mort met fin � tout ce qu�est l�homme en Adam et � tous ses p�ch�s. Par sa r�surrection, il place l�homme devant Dieu, dans la m�me position que lui, en lui, en attendant qu�il y soit avec lui, semblable � lui, glorifi�. C�est ainsi que pouvaient s�accomplir les conseils �ternels de l�amour divin. Dieu le P�re voulait amener dans la gloire des fils, fruits de la mort de son Fils bien-aim�. Aussi nous pouvons bien chanter:

Les v�ux de ton amour immense
N�eussent pas �t� satisfaits,
Sans voir au ciel, en ta pr�sence,
Des hommes sauv�s et parfaits.

Dans les versets 25 et 26, le Seigneur parle des cons�quences pratiques de sa mort ici-bas, pour ceux qui participeront � la gloire avec lui: �Celui qui affectionne sa vie, la perdra; et celui qui hait sa vie dans ce monde-ci, la conservera pour la vie �ternelle. Si quelqu�un me sert, qu�il me suive; et o� je suis, moi, l� aussi sera mon serviteur: si quelqu�un me sert, le P�re l�honorera�. En attendant la gloire, ceux qui y participeront doivent abandonner leur vie d�homme en Adam, puisque J�sus est mort pour les en d�livrer. Si quelqu�un a de l�affection pour cette existence-l�, s�il satisfait sa volont� et lui accorde les jouissances du monde qui a rejet� J�sus, certainement il la perdra pour l��ternit�. On ne peut avoir, dans la gloire, la vie acquise par la mort de Christ et conserver sa vie de p�cheur ici-bas. Il faut l�abandonner pratiquement, d�s que l�on poss�de la vie divine, en r�alisant la mort toujours et partout, en marchant sur les traces de J�sus, en dehors de tout ce qui caract�rise le monde o� la vieille nature trouve sa satisfaction. De cette fa�on on conservera sa vie pour l��ternit�, en jouissant d�j� de tout ce qui appartient � la vie �ternelle. Car le croyant est la propri�t� de celui qui est mort pour lui obtenir la vie; c�est lui que nous devons servir; aussi J�sus dit: �Si quelqu�un me sert, qu�il me suive�, et les cons�quences en sont �videntes. On ne saurait servir le Seigneur sans le suivre, malgr� toute la profession que l�on peut en faire. On ne saurait servir Christ et rester attach� au monde qui ne veut rien de lui. Il a trac� aux siens un chemin en dehors du monde dont il dit que nous ne sommes pas. Il nous a laiss� un mod�le, afin que nous suivions ses traces (1 Pierre 2:21). En suivant le m�me chemin, on arrive o� J�sus est arriv�. �O� je suis, moi, l� aussi sera mon serviteur�. En outre, le P�re honorera celui qui aura servi son Fils, car le Fils est l�objet d�une telle affection pour le P�re que tout ce qui est fait pour lui, le P�re l�appr�cie et le r�compense. Mais le grand motif qui doit engager le croyant � suivre le Seigneur dans le chemin du renoncement au moi et au monde, c�est l�amour du Seigneur pour lui, amour qui lui a fait quitter la gloire pour venir dans ce monde, le sauver en subissant le jugement de Dieu, que tous ont m�rit�. Objets d�un tel amour, voudrions-nous avoir ici-bas une autre part, une autre place, que celle de notre Sauveur et Seigneur, lorsqu�il vint nous sauver? Si la marche du chr�tien s�inspire de l�amour du Seigneur pour lui, tout lui deviendra facile, et ensuite le P�re l�honorera. Cet honneur ne sert pas de motif � la fid�lit�, mais l�encourage.

L�heure de la mort

(v. 27-36) � Ce qui venait de se passer, pla�ait devant J�sus la mort terrible qu�il allait subir. Il s��crie: �Maintenant mon �me est troubl�e; et que dirai-je? P�re d�livre-moi de cette heure; mais c�est pour cela que je suis venu � cette heure. P�re, glorifie ton nom� (v. 27). Ce n�est pas la mort de la part des hommes qui troublait l��me de J�sus, tout sensible qu�il f�t aux souffrances de tous genres qu�elle comportait; c��tait la mort, jugement de Dieu, mort n�cessaire pour �ter le p�ch� afin de placer l�homme devant Dieu, lav� de toutes ses souillures. Selon toutes les perfections de sa nature, le Seigneur �prouvait l�horreur du moment o� il serait s�par� de son Dieu par l�abominable p�ch� qu�il allait expier. Il ne pouvait d�sirer ce moment. �D�livre-moi de cette heure�, dit-il; comme en Geths�man� (Luc 22:42): �P�re, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi!�

Mais�, dit-il aussit�t, dans une soumission parfaite � la volont� de son P�re: �C�est pour cela que je suis venu � cette heure: P�re, glorifie ton nom�. Par amour pour son P�re, il vint accomplir cette �uvre, afin de maintenir sa gloire, ses droits, en portant les cons�quences du p�ch�, du d�shonneur que l�homme avait jet� sur le nom de Dieu, et pour que l�amour de son Dieu et P�re p�t �tre connu de coupables repentants. En r�ponse � son d�sir, une voix se fit entendre du ciel: �Et je l�ai glorifi�, et je le glorifierai de nouveau�. Glorifi� par la r�surrection de Lazare, il allait l��tre encore par la r�surrection de J�sus lui-m�me. Il a �t� �ressuscit� d�entre les morts par la gloire du P�re� (Rom. 6:4). Si le Seigneur n�a pas �t� d�livr� de l�heure de la mort, il a �t� d�livr� de la mort apr�s l�avoir subie, chose impossible pour aucun autre homme. Les perfections divines et humaines du second Homme rendaient possible qu�il pass�t par la mort en portant le p�ch� dont il s��tait charg�, sans qu�elle le ret�nt. Apr�s l�avoir endur�e pour d�autres, il allait en sortir victorieux.

Entendant la voix venue du ciel, la foule dit qu�un coup de tonnerre s��tait produit; d�autres pr�tendaient qu�un ange lui avait parl�. J�sus r�pondit: �Cette voix n�est pas venue pour moi, mais pour vous. Maintenant est le jugement de ce monde; maintenant le chef de ce monde sera jet� dehors� (v. 30, 31). Toujours en communion avec son P�re, le Seigneur n�avait pas besoin qu�il lui r�pond�t publiquement; il lui communiquait ses r�ponses dans l�intimit� de cette communion; mais il fallait que la foule e�t encore ce t�moignage de la part du ciel, � cette heure supr�me, solennelle pour tous. Si J�sus meurt, tout est fini entre Dieu et le monde, sauf pour ceux qui croiront en lui, mort et ressuscit�. Il n�y a plus aucune ressource � faire valoir en faveur du monde jug�, sinon la gr�ce s�adressant non � lui, mais � des individus, des quiconque, comme Jean se pla�t � le r�p�ter souvent. Autre cons�quence de la mort de J�sus: �Maintenant le chef de ce monde sera jet� dehors�. C�est la d�livrance de l�assujettissement � Satan, qui s�est constitu� le chef de ce monde en conduisant tous les hommes � mettre � mort J�sus. Jusqu�ici, Satan n�avait pas encore re�u ce titre. Il sera li� pour la dur�e du r�gne du Fils de l�homme et jet� ensuite dans l��tang de feu pr�par� pour lui et ses anges. D�j� maintenant le croyant b�n�ficie de la victoire que J�sus a remport�e sur Satan, en marchant dans la m�me ob�issance que celui qui put dire, en s�avan�ant vers l�heure de la mort: �Le chef du monde vient, et il n�a rien en moi� (Jean 14:30).

Cependant Satan est toujours le prince de ce monde au milieu duquel nous sommes; pour lui r�sister, il suffit de suivre le mod�le que nous avons en Christ. Bient�t il sera jet� dehors. �Le Dieu de paix brisera bient�t Satan sous vos pieds� (Rom. 16:20).

J�sus parle ensuite de sa mort en rapport avec le salut des hommes; car s�il devait rendre �impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c�est-�-dire le diable�, c��tait pour d�livrer �tous ceux qui, par la crainte de la mort, �taient, pendant toute leur vie, assujettis � la servitude� (H�b. 2:14, 15). �Et moi�, dit J�sus, �si je suis �lev� de la terre, j�attirerai tous les hommes � moi-m�me. Or il disait cela pour indiquer de quelle mort il allait mourir� (v. 32, 33). J�sus, homme parfait, n�avait plus de place sur la terre. Mais comme il voulait prendre celle de l�homme p�cheur sous le jugement de Dieu, il ne pouvait entrer au ciel sans passer par la mort; aussi, rejet� de la terre, il prend place entre la terre et le ciel, sur la croix, pour attirer tous les hommes � lui, le Sauveur, pour introduire ensuite au ciel tous ceux qui auraient cru. L��uvre de la croix s�accomplissait � l�intention de tous les hommes, non seulement des Juifs, en sorte que tous peuvent venir � J�sus et obtenir le salut.

La place que J�sus prend sur la croix est celle que repr�sentait l�autel d�airain sur lequel les sacrifices �taient offerts dans le d�sert. Ni au milieu du peuple, ni dans le tabernacle, mais entre les deux, dans le parvis, il se trouvait dans le seul lieu o� le p�cheur pouvait se rencontrer avec un Dieu qui a les yeux trop purs pour voir le mal, dont personne n�osait s�approcher sans mourir.

Les Juifs comprenant que ��lev� de la terre� indiquait la crucifixion, disent � J�sus: �Nous, nous avons appris de la loi, que le Christ demeure �ternellement: et comment, toi, dis-tu qu�il faut que le fils de l�homme soit �lev�? Qui est ce fils de l�homme? � (v. 34). Cette question fait voir, qu�au fond, ils admettent que J�sus f�t le Christ, le Messie, puisqu�ils comprennent qu�il parle de lui et qu�ils appliquent au fils de l�homme ce qui est dit du Christ. Mais ils pensent toujours � un Christ glorieux, puisque m�me ceux qui l�avaient re�u ne comprenaient pas qu�il devait mourir. Cependant leurs �critures disaient: �le Messie sera retranch� et n�aura rien� (Daniel 9:26). Messie et fils de l�homme sont deux titres de la m�me personne, mais avec des attributions diff�rentes, comme nous l�avons souvent remarqu�. Parler du fils de l�homme, c�est parler du Messie rejet�, et, dans ce moment-l�, ce rejet allait �tre consomm�. Cependant ceux qui l�entouraient pouvaient encore profiter de la pr�sence de J�sus comme lumi�re, afin de sortir de leur condition t�n�breuse, o� J�sus allait les laisser. C�est ce qu�il leur dit, au lieu de leur expliquer qui �tait le fils de l�homme: �Encore pour un peu de temps la lumi�re est au milieu de vous; marchez pendant que vous avez la lumi�re, afin que les t�n�bres ne s�emparent pas de vous; et celui qui marche dans les t�n�bres ne sait o� il va. Pendant que vous avez la lumi�re, croyez en la lumi�re, afin que vous soyez fils de lumi�re. J�sus dit ces choses, et s�en allant, il se cacha de devant eux� (v. 35, 36). Ce dont ils avaient besoin, c��tait non de savoir qui �tait le fils de l�homme, mais bien de profiter de celui qu�ils avaient devant leurs yeux, de profiter de la lumi�re, comme l�aveugle-n�, en croyant en lui, l�envoy� de Dieu, �la vraie lumi�re qui, venant dans le monde, �claire tout homme� (chapitre 1:9). Les t�n�bres allaient s�emparer d�eux. Vers la fin de ce jour, ils pouvaient encore profiter des derniers rayons du soleil sur le point de se cacher, au lieu de discuter sur sa personne, car �J�sus dit ces choses, et s�en allant, il se cacha de devant eux�.

Dans les temps absolument semblables o� nous vivons, la lumi�re de l��vangile brille encore sur ce monde. Mais au lieu de croire simplement la Parole de Dieu, on discute sur sa valeur; on ne croit pas � son inspiration divine; on veut expliquer ce qu�il faut en croire et ce qu�il faut en rejeter. On raisonne aussi sur la personne de J�sus; on doute de sa r�surrection, m�me de celle de Lazare, et ainsi de suite. Pendant ce temps, les jours s��coulent et l�on s�approche rapidement du terme de la patience de Dieu, du jour o� la voix de la gr�ce se taira pour laisser dans les t�n�bres qu�ils auront choisies ceux qui n�en ont pas profit�. De ces t�n�bres, qu�on appelle progr�s et lumi�re, on veut se servir pour �clairer ce que Dieu dit par sa Parole. Quoique nous soyons � la fin du jour o� brille la lumi�re de l��vangile de la gr�ce de Dieu, il est encore temps de croire comme J�sus le dit aux Juifs: �Pendant que vous avez la lumi�re, croyez en la lumi�re, afin que vous soyez fils de lumi�re�. On n�est pas sauv� par l�intelligence, ni par le raisonnement, mais par la foi semblable � celle d�un petit enfant, la foi au Sauveur, mort pour nos p�ch�s et ressuscit� pour notre justification.

Endurcissement du peuple

(v. 37-43) � �Quoiqu�il e�t fait tant de miracles devant eux, ils ne crurent pas en lui�, est-il dit au verset 37. Les miracles que le Seigneur avait faits avaient pour but d�amener le peuple � croire en lui.

Il est dit au chapitre 15:24: �Si je n�avais pas fait parmi eux les �uvres qu�aucun autre n�a faites, ils n�auraient pas eu de p�ch�... Mais maintenant ils n�ont pas de pr�texte pour leur p�ch�, celui qui consiste � rejeter le Christ. Au chapitre 2:11, il est dit: �J�sus fit ce commencement de ses miracles � Cana de Galil�e, et il manifesta sa gloire; et ses disciples crurent en lui�. Puis il continua de faire tous les miracles qui prouvaient au peuple qu�il �tait bien l�envoy� de Dieu pour leur d�livrance. Quelques-uns crurent en lui tout le long de son minist�re; mais la nation demeura dans l�incr�dulit� o� elle se trouve encore, jugement de Dieu prononc� par �sa�e: �Seigneur, qui est-ce qui a cru � ce qu�il a entendu de nous, et � qui le bras du Seigneur a-t-il �t� r�v�l�? � (chap. 53:1). Ils ne pouvaient pas croire, parce qu��sa�e dit encore: �Il a aveugl� leurs yeux et il a endurci leur c�ur, afin qu�ils ne voient pas des yeux, et qu�ils n�entendent pas du c�ur, et qu�ils ne soient convertis, et que je ne les gu�risse� (voir �sa�e 6:9, 10).

On objectera que les Juifs ne pouvaient croire, puisque Dieu les avait endurcis et aveugl�s, pour qu�ils ne fussent pas convertis. Les proph�ties qui annon�aient cet aveuglement, prononc�es depuis pr�s de huit cents ans, ne s�accomplirent que lorsque Dieu eut fait tout ce qui �tait possible pour en �viter l�ex�cution. Il avait us� d�une longue patience envers ce peuple tout au travers de son histoire; les proph�tes l�avaient sans cesse sollicit� � revenir � l��ternel. Depuis qu��sa�e avait prononc� sa proph�tie, le peuple �tait all� en captivit� � Babylone, en avait �t� ramen� pour recevoir le Messie qui, enfin, apparut tel qu�il avait �t� annonc� et, comme nous venons de le voir, fit tout le n�cessaire pour �tre re�u et accomplir les b�n�dictions promises; tout fut inutile. �Quoiqu�il e�t fait tant de miracles devant eux, ils ne crurent pas en lui�, voil� le r�sultat que Dieu a obtenu. Le Seigneur e�t-il continu� son minist�re encore un si�cle, le r�sultat aurait �t� le m�me; ce qui devait �tre fait l�avait �t� selon la mesure de Dieu, qui est parfaite, comme tout ce que Dieu est et fait, et qui ne pourrait �tre d�pass�e sans faire tort � ses perfections. L�incr�dulit� est d�sormais la part de ce peuple qui demeure sans excuses. Un autre viendra en son propre nom, dit le Seigneur au chapitre 5:43, et ils le recevront, c�est l�Antichrist; il accomplira des miracles et des signes et des prodiges de mensonge (2 Thess. 2:9); m�me, comme �lie, il fera tomber le feu du ciel (Apocalypse 13:13); ils le recevront pour leur jugement final, part aussi de la chr�tient� apostate, lorsque le temps de la patience de Dieu sera �coul�, ce qui aura lieu tr�s prochainement.

Le verset 39 rappelle dans quelle circonstance la proph�tie annon�ant l�aveuglement judiciaire du peuple avait �t� prononc�e: ��sa�e dit ces choses parce qu�il vit sa gloire et qu�il parla de lui�. Au chapitre 6 de ce proph�te (v. 1 � 5), nous lisons: �L�ann�e de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un tr�ne haut et �lev�, et les pans de sa robe remplissaient le temple. Des s�raphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes: de deux ils se couvraient la face, et de deux ils se couvraient les pieds, et de deux ils volaient. Et l�un criait � l�autre, et disait: Saint, saint, saint, est l��ternel des arm�es; toute la terre est pleine de sa gloire! Et les fondements des seuils �taient �branl�s � la voix de celui qui criait, et la maison �tait remplie de fum�e. Et je dis: Malheur � moi! car je suis perdu; car moi, je suis un homme aux l�vres impures, et je demeure au milieu d�un peuple aux l�vres impures; car mes yeux ont vu le roi, l��ternel des arm�es�. Tel �tait donc celui que le proph�te voyait dans sa majest�, sa saintet�, celui dont il est dit que les cieux m�mes ne sont pas purs � ses yeux. L�Esprit de Dieu d�clare par Jean que c��tait le Seigneur J�sus. ��sa�e dit ces choses parce qu�il vit sa gloire et qu�il parla de lui�. Ce J�sus rejet�, m�pris�, qui, quelques jours plus tard, sera condamn�, fouett�, couronn� d��pines, crucifi�; ce J�sus auquel aujourd�hui on refuse la divinit� et que l�on croit estimer beaucoup en l�appelant le meilleur des hommes, un mod�le, ou bien que l�on rejette ouvertement, est le roi de gloire, l��ternel, tel que l�Ancien Testament le pr�sente, le cr�ateur des cieux et de la terre, mais venu dans ce monde, rev�tu de l�humanit�, au milieu d�hommes p�cheurs et perdus, comme �sa�e se voyait dans sa pr�sence glorieuse, pour apporter la vie, la lumi�re, l�amour. Un homme, mais Dieu manifest� en chair, venu dans l�humilit� la plus profonde, afin d��tre accessible � tous; �il s�est an�anti� comme Dieu, ayant pris la forme d�esclave, trouv� en figure comme un homme. Il a quitt� la gloire qui aurait foudroy� quiconque s�en serait approch�, la lumi�re inaccessible que nul �il n�a vu ni ne peut voir. C�est celui-l� que les hommes ont rejet� et rejettent encore, apr�s avoir vu tout ce qui pouvait �tre vu pour le faire reconna�tre en puissance, en amour, lui qui s�int�ressait � toutes leurs peines et � toutes leurs douleurs. Par sa pr�sentation, l��preuve de l�homme en Adam �tait parfaite; inutile d�attendre encore, puisque son c�ur ne se laissait pas toucher par une telle gr�ce, et qu�il n�avait pas d�yeux pour voir la beaut� du Seigneur. Il n��tait pas digne de Dieu de prolonger cette �preuve; il ne lui restait donc qu�� ex�cuter son jugement. Mais, amour supr�me, insondable, divin, c�est ce J�sus glorieux, merveilleux, rejet�, ha�, qui va le subir, pour sauver cet homme si ha�ssable aux yeux de Dieu � cause de ses p�ch�s.

� J�sus, ton amour et ta gr�ce ineffables,
Qui les exaltera, si ce n�est ces coupables?

Cependant, � ce dernier moment, plusieurs des chefs crurent en lui; �mais � cause des pharisiens ils ne le confessaient pas, de peur d��tre exclus de la synagogue; car ils ont aim� la gloire des hommes plut�t que la gloire de Dieu� (v. 42, 43). Qu��tait la foi de ces hommes? Insuffisante pour marcher � la suite du Christ rejet�, suffisait-elle pour �tre sauv�? Dieu le sait. Il faut ou Christ ou le monde; on ne peut avoir les deux. Moise avait estim� �l�opprobre du Christ un plus grand tr�sor que les richesses de l��gypte; car il regardait � la r�mun�ration� (H�b. 11:26). Celle-ci aura lieu au jour o� la marche de chacun sera manifest�e, o� ceux qui cherchent la gloire de Dieu pendant qu�elle n�a aucun prix pour les hommes, recevront leur r�compense. Mais quel jour pour ceux qui auront eu honte du Seigneur, pr�f�rant la gloire des hommes qui l�ont rejet� lorsqu�il vint dans ce monde, et pour lesquels, aujourd�hui encore, il n�a pas d�attrait! Pour ceux qui restent encore ind�cis de suivre le Seigneur, c�est le moment aujourd�hui de vaincre les obstacles qu�ils trouvent sur leur route, car bient�t il sera trop tard.

Dernier appel du Seigneur

(v. 44-50) � Avant de terminer son minist�re public, J�sus fait encore un appel qui r�sume tout l��vangile tel que Jean le pr�sente. �Et J�sus s��cria et dit: Celui qui croit en moi, ne croit pas en moi, mais en celui qui m�a envoy�; et celui qui me voit, voit celui qui m�a envoy� (v. 44, 45). Dans trois circonstances importantes, nous entendons crier J�sus dans cet �vangile: 1� au chap. 7:37: �Si quelqu�un a soif, qu�il vienne � moi, et qu�il boive�. C�est � lui seul qu�il faut aller, car il n�y a aucune ressource ailleurs. 2� Au tombeau de Lazare (11:43). J�sus crie et sa voix puissante p�n�tre dans le domaine de la mort; et 3� ici, il affirme pour la derni�re fois ce qu�il est venu faire dans le monde et quelles en seront les cons�quences pour ceux qui le rejettent. Il affirme encore son identit� avec Dieu son P�re. En croyant en lui et en le voyant, on croit et on voit celui qui l�a envoy�, tant il �tait l�expression parfaite de Dieu le P�re. En le rejetant on rejetait celui qui l�a envoy�, Dieu lui-m�me. Dans le verset 46, il rappelle qu�il est la lumi�re venue dans le monde, afin que quiconque croit ne demeure pas dans les t�n�bres. Au verset 47, il est venu, non pour juger, mais pour sauver le monde. Dans les versets 48 et 50, il montre combien c�est grave de le rejeter et de ne pas recevoir ses paroles, car au dernier jour c�est la parole que J�sus a dite qui jugera celui qui ne l�a pas crue. Le sujet de condamnation sera la Parole qui aurait donn� le salut, celle du P�re, car le Seigneur n�avait pas parl� de lui-m�me; son P�re qui l�avait envoy� lui avait command� ce qu�il devait dire, et comment il devait le dire, en sorte que tout ce qu�il avait dit et fait �tait l�expression de Dieu lui-m�me, en gr�ce; car le but de Dieu dans tout ce que le Fils avait dit et fait de sa part �tait �la vie �ternelle�. J�sus termine en disant: �Les choses donc que moi je dis, je les dis comme le P�re m�a dit�. Quelle responsabilit� effrayante pour celui qui ne croit pas la parole qui apporte aux hommes la vie �ternelle! Ce sera terrible, au jour du jugement, de se trouver en pr�sence du Sauveur, avec le souvenir de l�avoir vu et entendu ou d�avoir eu, par la Parole de Dieu, la connaissance de ce qu�il a dit et de ce qu�il a fait, afin que celui qui croit ne vienne pas en jugement.

Le service du Seigneur est termin� pour le monde avec ce chapitre 12. Dans les chapitres 13 � 17, nous avons ses enseignements aux disciples en vue de son d�part; il ne s�y trouve rien pour le monde, sinon sa condamnation.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/john-12.html.
 
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