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Bible Commentaries
Josué 6

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versets 1-27

J�richo

Le peuple est enfin arriv� en pr�sence de l�obstacle terrible, dress� devant lui pour l�emp�cher de prendre possession de Canaan. Il n�est rien que l�ennemi ha�sse davantage que de nous voir entrer dans nos privil�ges et prendre une position c�leste. Il sait bien que des �tres c�lestes lui �chappent et lui ravissent ses biens. Aussi son premier effort est-il de mettre obstacle � notre marche en avant. Vous trouvez cela dans l�histoire de chaque chr�tien. Je ne dis pas que la chose arrive toujours lors de la conversion, mais elle a toujours lieu lorsqu�il s�agit d�entrer dans le chemin du combat pour r�aliser notre vocation c�leste. Le premier objet que nous rencontrons, c�est l�obstacle dress� par Satan, une forteresse en apparence imprenable. Impossible d�y entrer, impossible d�en sortir (v. 1). Il y a bien l� de quoi nous effrayer et nous faire retourner en arri�re; et c�est pr�cis�ment la vis�e de l�adversaire, ce � quoi, h�las! il r�ussit trop souvent. Aucun de nous, dis-je, ne peut �viter de rencontrer une fois sa forteresse de J�richo. Il n�est pas besoin d��num�rer ici les difficult�s de chaque �me; elles sont tr�s diverses; mais elles se r�sument toutes dans ce mot: l�obstacle. Si je vais de l�avant, qu�arrivera-t-il? Je perdrai ma position; ma carri�re sera bris�e; mes amis m�abandonneront; mes parents ne le supporteront jamais; il me faudra quitter tous ceux que j�aime, me s�parer de chr�tiens au milieu desquels j�ai trouv� de la b�n�diction... Tel est l�aspect fr�quent que rev�tent pour l��me les hautes murailles de J�richo. Ah! combien de chr�tiens perdent courage avant de combattre, et s�en retournent.

Mais l��me pr�par�e par Dieu ne recule pas devant les difficult�s. Elle sait qu�elle poss�de un moyen de les vaincre, et en use. Moyen tout simple, moyen unique, car il n�y en a pas d�autre: c�est la foi. �Par la foi, les murs de J�richo tomb�rent, apr�s qu�on en eut fait le tour sept jours durant� (H�b. 11:30). La foi, c�est la simple confiance en un autre, dans le Seigneur; c�est en m�me temps l�absence compl�te de confiance en nous-m�mes, car ces deux choses sont ins�parables. La foi suffit pour faire tomber l�obstacle. Qu�importe si les murailles s��l�vent jusqu�au ciel? Que sont-elles pour la foi? La foi compte sur la puissance de Dieu. C�est l�, chers amis, le premier grand caract�re de la foi. �Afin�, dit l�ap�tre, �que votre foi ne repose pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu� (1 Cor. 2:5). La chose n�cessaire pour le combat, c�est une puissance absolument divine; elle seule peut renverser l�obstacle, c�est sur elle uniquement que la foi repose.

Voyez maintenant comment cette puissance, quand elle fait appel � la foi, est jalouse de ne rien laisser subsister qui puisse avoir l�apparence de la sagesse humaine. Le choix des armes ou des moyens de combattre ne leur est pas donn� par le chef de l�arm�e de l��ternel qui parle avec Josu�. Ils n�ont � faire aucun plan, aucun arrangement; ils n�ont pas � se concerter pour trouver les moyens de remporter la victoire. Dieu lui-m�me a tout ordonn�. Or la foi se soumet � l�ordre �tabli de Dieu, se sert des moyens qu�il indique, n�en invente pas. Il faut des soci�t�s, des comit�s, des synodes, de l�argent, etc., etc., dit-on. Il les faut � l�homme; il ne faut rien de semblable � la foi. Dieu a des moyens � lui... Mais pourquoi, dira-t-on, ne simplifie-t-il pas le chemin? Pourquoi toutes ces complications? pourquoi faire chaque jour le tour de la ville, et sept fois le septi�me jour, et ce cort�ge, et l�arche, et les trompettes... pourquoi? Chers lecteurs, la foi ne demande pas pourquoi. Elle ne raisonne pas sur les moyens de Dieu; elle les accepte, y entre, et remporte la victoire au lieu d��tre battue par l�ennemi. Il en fut ainsi � la P�que; il en fut de m�me � la mer Rouge. Direz-vous: la foi est donc stupide? Non; elle se soumet d�abord et comprend ensuite. La foi vous dira pourquoi les sept jours, et l�arche, et le cort�ge, et les trompettes, et les cris de joie, mais elle ne vous le dira qu�apr�s s��tre soumise. Si elle voulait comprendre avant de se soumettre, elle serait l�intelligence et non la foi.

Mais encore: la foi marche en avant, dans la d�pendance de Dieu qui dit: �J�ai livr� en ta main J�richo, et son roi et ses hommes vaillants�. Puis elle est mise � l��preuve. Il faut de la patience; le peuple doit marcher ainsi pendant six jours. Il faut ensuite que la patience ait son �uvre parfaite: �Le septi�me jour, vous ferez le tour de la ville sept fois�.

Remarquez ensuite d�autres caract�res b�nis de cette foi de grand prix. Elle nous associe avec Christ, nous donne part et communion avec lui. Dieu range son peuple autour de l�arche dans le combat. Ce n��tait plus, comme au Jourdain, l�arche pr�c�dant le peuple, mais ici les hommes arm�s vont devant l�arche avec les sacrificateurs; et l�arri�re-garde ferme la marche.

Mais cette association avec Christ n�a jamais pour but, ni pour r�sultat, d�exalter l�homme ou de lui donner de l�importance; elle exalte Christ et le met en avant. L�arche elle-m�me formait le corps d�arm�e proprement dit, le centre indispensable, la force de r�sistance; et toute l�attitude du peuple autour d�elle le proclamait hautement. Sans elle, ni combat, ni victoire.

La foi rend toujours t�moignage � Christ. �Les sept sacrificateurs qui portaient les sept trompettes retentissantes devant l�arche de l��ternel,... sonnaient des trompettes�. C��tait un parfait t�moignage rendu � la puissance de l�arche en pr�sence de l�ennemi.

La foi est z�l�e pour exalter Christ et lui rendre t�moignage, z�l�e pour le service qui est en m�me temps le combat. �Josu� se leva de bonne heure le matin� (v. 12); �ils se lev�rent de bonne heure au lever de l�aurore� (v. 15). Remarquons ici comment le z�le de l�un provoque et encourage le z�le des autres. Nous y reviendrons. Mais en somme, nous voyons que Dieu, tout en nous associant avec Christ, est Celui seul qui remporte la victoire. � quoi auraient servi des armes ou des machines de guerre contre la forteresse de J�richo? � rien. C�est Dieu qui fait tout. Il veut que la puissance et la victoire soient enti�rement de lui, et sans m�lange de l�importance de l�homme. G�n�ralement, quand il s�agit de livrer bataille, les chr�tiens admettent bien que la puissance soit de Dieu, mais ils ne consentent pas � ne pas y m�ler quelque chose de �soi�; et le r�sultat, c�est que le succ�s n�est pas la victoire compl�te, comme � J�richo. Dieu revendiquait cet honneur pour lui; non qu�il refus�t d�employer des instruments humains, mais il fallait que ce f�t lui qui les employ�t, afin que l�homme ne p�t s��lever � ses propres yeux. Consid�rez la mani�re d�agir de Dieu! Il choisit des instruments sans force et sans valeur en eux-m�mes, ou bien, s�ils ont quelque valeur aux yeux des hommes, il commence par les briser, comme il le fit pour Saul de Tarse; puis il dit: Cet homme m�est un vase d��lection. Maintenant tu peux m��tre utile!

Nous l�avons remarqu� plus haut: le proc�d� des chr�tiens dans le combat est trop souvent l�oppos� de celui de Dieu. Ils mettent en avant leurs moyens et leurs ressources: �Nous avons trouv� une excellente m�thode; nous nous sommes organis�s d�une bonne mani�re; nous avons form� un corps remarquable d��vang�listes; nous exp�dions nos �missaires dans les cinq parties du monde�. Chers amis, je n�invente pas; ces choses, vous pouvez les entendre et les lire tous les jours; vous, moi, nous les avons peut-�tre dites autrefois nous-m�mes. Si nous consid�rons l��uvre humaine, nous y trouverons toujours ce d�plorable m�lange.

Quand Isra�l aurait dit: �Fort bien; que la puissance soit de Dieu; mais concertons-nous pour trouver les moyens de renverser les murs de J�richo�, qu�auraient-ils vu le septi�me jour? Qu�il ne tombait pas une seule pierre de la muraille!

Mais ici, la puissance de l�ennemi croule; le peuple met � l�interdit la ville maudite. De plus, sa foi, son activit� en t�moignage et sa victoire, mettent en libert� d�autres �mes. Tel sera toujours le r�sultat, lorsque nous serons engag�s dans le combat de l��ternel. Rahab, encore prisonni�re, est d�livr�e, introduite au milieu du peuple de Dieu, et peut d�sormais jouir des m�mes privil�ges que les vainqueurs.

Remarquez encore un d�tail. La foi ne fait aucun compromis avec le monde, n�en re�oit et n�en prend rien. Dieu d�fend au peuple de toucher aux choses de J�richo; ce serait de l�interdit. L��ternel, lui, peut revendiquer ces choses pour se glorifier par elles; elles lui appartiennent, mais non pas aux enfants d�Isra�l, qui ne peuvent y toucher que pour les mettre �dans le tr�sor de l��ternel�.

Tel est, chers lecteurs, le combat de la foi. Que Dieu nous donne de repasser ces choses dans nos c�urs, afin que nous ne soyons pas vaincus dans notre lutte avec l�Ennemi!

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Joshua 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/joshua-6.html.
 
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