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Bible Commentaries
Lévitique 23

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versets 1-44

Nous voici maintenant arriv�s � l�un des chapitres les plus profonds et les plus compr�hensifs du volume inspir�, et il demande notre �tude s�rieuse et recueillie. Il contient la description des sept grandes f�tes ou solennit�s p�riodiques, qui divisaient l�ann�e d�Isra�l. En d�autres termes, il nous offre un coup d��il parfait des dispensations de Dieu envers Isra�l, pendant toute la p�riode de leur histoire si accident�e.

En prenant les f�tes s�par�ment, nous avons le Sabbat, la P�que, la f�te des pains sans levain, la f�te des premiers fruits, la Pentec�te, la f�te des trompettes, le jour des propitiations, et la f�te des tabernacles. Cela fait huit en tout, mais il est bien �vident que le Sabbat occupe une place unique et ind�pendante. Il est mentionn� le premier; son caract�re particulier et les circonstances qui l�accompagnent sont expliqu�s, puis nous lisons: �Ce sont ici les jours solennels de l��ternel, de saintes convocations, que vous publierez en leurs temps assign�s� (vers. 4). En sorte que, � proprement parler, le lecteur attentif remarquera que la premi�re grande f�te d�Isra�l �tait la P�que, et sa septi�me la f�te des tabernacles. C�est-�-dire, en tenant compte de leur forme typique, nous avons, premi�rement, la r�demption, et en dernier lieu, la gloire mill�naire. L�agneau pascal figurait la mort de Christ (1 Cor. 5:7); et la f�te des tabernacles typifiait �les temps du r�tablissement de toutes choses dont Dieu a parl� par la bouche de ses saints proph�tes de tout temps� (Actes 3:21).

Telle �tait la f�te qui ouvrait, et telle �tait celle qui fermait l�ann�e juda�que. L�expiation est la base, la gloire est la pierre du sommet, tandis que, entre ces deux points, nous avons la r�surrection de Christ (vers. 10-14), le rassemblement de l��glise (vers. 15-21), le r�veil des Isra�lites au sentiment de leur gloire perdue (vers. 24-25), leur repentance et leur cordiale r�ception de leur Messie (vers. 27-32). Et pour qu�aucun trait ne manque � cette grande repr�sentation typique, nous avons encore un moyen pour que les gentils puissent entrer � la fin de la moisson, et glaner dans les champs d�Isra�l (vers. 22). Tout cela rend ce tableau divinement parfait, et �veille la plus profonde admiration dans le c�ur de tous ceux qui aiment les �critures. Que pourrait-il y avoir de plus complet? Le sang de l�Agneau, et la saintet� pratique qui s�y rattache � la r�surrection de Christ d�entre les morts, et son ascension au ciel � la descente du Saint Esprit en puissance � la Pentec�te, pour former l��glise � le r�veil du r�sidu � leur repentance et leur restauration � la b�n�diction du �pauvre et de l��tranger� � la manifestation de la gloire � le repos et la f�licit� du royaume. Telles sont les choses contenues dans ce chapitre vraiment merveilleux, et que nous allons maintenant examiner en d�tail! Veuille le Saint Esprit �tre lui-m�me notre Docteur!

�L��ternel parla � Mo�se, disant. Parle aux fils d�Isra�l, et dis-leur: Les jours solennels de l��ternel, que vous publierez, seront de saintes convocations. Ce sont ici mes jours solennels: Six jours on travaillera; et le septi�me jour est un sabbat de repos, une sainte convocation; vous ne ferez aucune �uvre: c�est un sabbat consacr� � l��ternel dans toutes vos habitations�. La place accord�e ici au sabbat est pleine d�int�r�t. L��ternel est sur le point de donner un type de toutes ses dispensations en gr�ce envers son peuple, et avant de commencer, il pr�sente le sabbat comme l�expression significative de ce repos qui reste pour le peuple de Dieu. C��tait une solennit� r�elle, qui devait �tre observ�e par Isra�l; mais c��tait aussi un type de ce qui est encore � venir, quand toutes les �uvres grandes et glorieuses pr�figur�es dans ce chapitre, auront �t� accomplies. C�est le repos de Dieu, dans lequel peuvent entrer maintenant en esprit tous ceux qui croient, mais qui reste encore, quant � son entier et v�ritable accomplissement (H�b. 4). Maintenant nous travaillons. Bient�t nous nous reposerons. Dans un sens le croyant entre dans le repos; dans un autre sens il travaille pour y entrer. Il a trouv� son repos en Christ; il travaille pour entrer dans son repos dans la gloire. Il a trouv� un complet repos d�esprit dans ce que Christ a fait pour lui, et son �il se repose sur ce sabbat �ternel dans lequel il entrera, quand tous ses travaux et tous ses combats du d�sert seront pass�s. Il ne saurait se reposer au milieu d�un monde de p�ch� et de mis�res. Il se repose en Christ, le Fils de Dieu, qui prit la forme de serviteur. Et, tout en se reposant ainsi, il est appel� � travailler, comme ouvrier avec Dieu, dans la pleine assurance que, lorsque tout son labeur sera achev�, il jouira d�un repos parfait et �ternel dans ces demeures de lumi�re inalt�rable et de bonheur sans m�lange, o� le travail et la douleur ne peuvent entrer. Esp�rance b�nie! Puisse-t-elle briller de plus en plus vivement aux yeux de la foi! Puissions-nous tous travailler d�autant plus fid�lement que nous sommes assur�s de ce repos pr�cieux � la fin! Il y a, il est vrai, des avant-go�ts de l��ternel sabbat; mais ces avant-go�ts nous font d�sirer avec plus d�ardeur la bienheureuse r�alit� � ce sabbat qui ne sera jamais interrompu � cette �sainte convocation� qui ne sera jamais dissoute.

Nous avons d�j� fait remarquer que le sabbat occupe dans ce chapitre une place � part et ind�pendante. C�est �vident d�apr�s les premiers mots du verset quatri�me, o� l��ternel semble recommencer � nouveau par cette expression: �Ce sont ici les jours solennels de l��ternel�, comme pour laisser le sabbat � tout � fait � part des sept f�tes qui suivent, quoiqu�il soit, en r�alit�, le type de ce repos dans lequel ces f�tes introduisent l��me.

�Ce sont ici les jours solennels de l��ternel, de saintes convocations, que vous publierez en leurs temps assign�s. Le premier mois, le quatorzi�me jour du mois, entre les deux soirs, est la P�que � l��ternel� (vers. 4, 5). Nous avons donc ici la premi�re des sept solennit�s p�riodiques � le sacrifice de cet agneau pascal dont le sang avait garanti l�Isra�l de Dieu de l��p�e de l�ange destructeur, dans cette nuit terrible o� les premiers-n�s des �gyptiens avaient �t� mis � mort. C�est le type bien connu de la mort de Christ; de l� vient la place qu�il occupe au commencement de ce chapitre. Il forme la base de tout. Nous ne pouvons conna�tre aucun repos, aucune saintet�, aucune communion, si ce n�est sur le principe de la mort de Christ. Il est particuli�rement int�ressant et frappant d�observer que, aussit�t qu�il est parl� du repos de Dieu, le sang de l�Agneau pascal est introduit imm�diatement apr�s. Comme pour dire: �L� est le repos, mais ici est votre droit au repos�. Sans doute que le travail nous rendra capables de jouir du repos, mais c�est le sang qui nous donne le droit d�en jouir.

�Et le quinzi�me jour de ce mois, est la f�te des pains sans levain � l��ternel: sept jours, vous mangerez des pains sans levain. Le premier jour, vous aurez une sainte convocation; vous ne ferez aucune �uvre de service; et vous pr�senterez � l��ternel, pendant sept jours, un sacrifice par feu: au septi�me jour il y aura une sainte convocation; vous ne ferez aucune �uvre de service� (vers. 6-8). Le peuple est rassembl� autour de l��ternel, dans cette saintet� pratique, fond�e sur une r�demption accomplie; et, pendant qu�ils sont ainsi rassembl�s, la bonne odeur du sacrifice monte de l�autel d�Isra�l jusqu�au tr�ne du Dieu d�Isra�l. Cela nous offre une belle repr�sentation de cette saintet� que Dieu recherche dans la vie de ses rachet�s. Elle repose sur le sacrifice, et elle monte, intimement li�e � la bonne et agr�able odeur de la Personne de Christ. �Vous ne ferez aucune �uvre de service, et vous pr�senterez � l��ternel un sacrifice par feu�. Quel contraste! L��uvre de service, faite par la main de l�homme, et la bonne odeur du sacrifice de Christ! La saintet� pratique du peuple de Dieu n�est pas un travail servile. C�est la vivante manifestation de Christ en eux, par la puissance du Saint Esprit. �Pour moi, vivre, c�est Christ�. Voil� la vraie id�e. Christ est notre vie; et toute manifestation de cette vie est, au jugement de Dieu, impr�gn�e de la bonne odeur de Christ. Cela peut para�tre peu de chose au jugement de l�homme; mais en tant que c�est un rayonnement de Christ, notre vie, elle est infiniment pr�cieuse � Dieu. Elle monte jusque vers lui et ne peut jamais �tre oubli�e. �Les fruits de la justice, qui sont par J�sus Christ�, sont produits dans la vie du croyant, et aucune puissance de la terre ou de l�enfer ne peut les emp�cher de monter en bonne odeur jusqu�au tr�ne de Dieu.

Il est n�cessaire de bien remarquer le contraste entre �l��uvre de service� et le r�sultat de la vie de Christ. Le type est tr�s frappant. Il y avait cessation totale de tout travail manuel dans l�assembl�e, mais la suave odeur de l�holocauste montait vers Dieu. Ce devaient �tre l� les deux grands traits caract�ristiques de la f�te des pains sans levain. Le travail de l�homme cessait et le parfum du sacrifice s��levait � type de la vie de saintet� pratique du croyant. Quelle r�ponse convaincante n�y a-t-il pas ici pour le l�galiste, d�un c�t�, et pour l�antinomien, de l�autre! Le premier est r�duit au silence par les mots: �Aucune �uvre de service�; le second est confondu par ces paroles: �Vous pr�senterez un sacrifice par feu�. Les �uvres les plus perfectionn�es de l�homme sont �serviles�; mais la moindre grappe des �fruits de justice� est � la gloire et � la louange de Dieu. Pendant toute la dur�e de la vie du croyant, il ne doit y avoir aucune �uvre servile; rien qui tienne de l��l�ment ha�ssable et d�gradant du l�galisme. Il ne doit y avoir que la pr�sentation continuelle de la vie de Christ, d�velopp�e et manifest�e par la puissance du Saint Esprit. Pendant les �sept jours� de la seconde grande f�te solennelle d�Isra�l, il ne devait y avoir �aucun levain�; mais, � la place, la bonne odeur d�un �sacrifice par feu� devait �tre pr�sent�e � l��ternel. Puissions-nous comprendre pleinement l�instruction pratique de ce type si important!

�Et l��ternel parla � Mo�se, disant: Parle aux fils d�Isra�l, et dis-leur: Quand vous serez entr�s dans le pays que je vous donne et que vous en aurez fait la moisson, vous apporterez au sacrificateur une gerbe des pr�mices de votre moisson; et il tournoiera la gerbe devant l��ternel, pour que vous soyez agr��s; le sacrificateur la tournoiera le lendemain du sabbat. Et le jour o� vous ferez tournoyer la gerbe, vous offrirez un agneau sans d�faut, �g� d�un an, en holocauste � l��ternel; et pour son offrande de g�teau, deux-dixi�mes de fleur de farine, p�trie � l�huile, un sacrifice par feu � l��ternel, une odeur agr�able; et sa libation sera du vin, le quart d�un hin. Et vous ne mangerez ni pain, ni grain r�ti, ni grain en �pi, jusqu�� ce m�me jour, jusqu�� ce que vous ayez apport� l�offrande de votre Dieu. C�est un statut perp�tuel, en vos g�n�rations, dans toutes vos habitations� (vers. 9-14).

�Mais maintenant Christ a �t� ressuscit� d�entre les morts, pr�mices de ceux qui sont endormis� (1 Cor. 15:20). La belle ordonnance de la pr�sentation de la gerbe des premiers fruits typifiait la r�surrection de Christ qui, �sur le tard le jour du sabbat, au cr�puscule du premier jour de la semaine�, sortit triomphant du tombeau, ayant accompli l��uvre glorieuse de la r�demption. Sa r�surrection fut une �r�surrection d�entre les morts�, et par elle nous avons les arrhes et le type de la r�surrection de son peuple. �Les pr�mices, Christ; puis ceux qui sont du Christ, � sa venue�. Quand Christ para�tra, son peuple ressuscitera �d�entre les morts� (ek nekr�n), c�est-�-dire ceux de son peuple qui dorment en J�sus. �Mais le reste des morts ne v�cut pas jusqu�� ce que les mille ans fussent accomplis� (Apoc. 20:5). Lorsque, imm�diatement apr�s sa transfiguration, notre Seigneur parla de sa �r�surrection d�entre les morts�, les disciples demand�rent ce que cela voulait dire (voyez Marc 9). Tout Juif orthodoxe croyait � la doctrine de la �r�surrection des morts� (anastasin nekr�n). Mais l�id�e d�une �r�surrection d�entre les morts� (anastasin ek nekr�n) ne pouvait �tre comprise par les disciples; et nul doute que bien des disciples, d�s lors, n�aient �prouv� de grandes difficult�s � l�endroit d�un si profond myst�re.

Cependant, si mon lecteur veut �tudier et comparer, avec pri�re, 1 Cor. 15 avec 1 Thess. 4:13-18, il trouvera de pr�cieuses instructions sur cette v�rit� si int�ressante et si pratique. Il peut y joindre aussi Rom. 8:11: �si l�Esprit de celui qui a ressuscit� J�sus d�entre les morts (ek nekr�n) habite en vous, celui qui a ressuscit� le Christ d�entre les morts vivifiera vos corps mortels aussi, � cause de son Esprit qui habite en vous�. On verra, d�apr�s ces passages, que la r�surrection de l��glise aura lieu pr�cis�ment selon les m�mes principes que la r�surrection de Christ. L��criture d�clare que soit la t�te, soit le corps, sont ressuscit�s �d�entre les morts�. La premi�re gerbe et toutes les gerbes qui suivent, sont moralement li�es.

Il doit para�tre �vident � quiconque r�fl�chit sur ce sujet, � la lumi�re des �critures, qu�il y a une diff�rence tr�s essentielle entre la r�surrection du croyant et la r�surrection de l�incr�dule. L�un et l�autre, ressusciteront; mais Apoc. 20:5, prouve qu�il s��coulera une p�riode de mille ans entre ces deux �v�nements, en sorte qu�ils diff�rent, soit en principe, soit quant � l��poque. Quelques-uns voient une difficult�, relativement � ce sujet, dans le fait que notre Seigneur, en Jean 5:28, parle �de l�heure en laquelle tous ceux qui sont dans les s�pulcres entendront sa voix�. �Comment, demande-t-on, peut-il y avoir un intervalle de mille ans entre les deux r�surrections, puisqu�il est dit que toutes deux arriveront en une �heure�? La r�ponse est bien simple. Au v.25, il est parl� de r�veil des �mes mortes, comme ayant lieu en une �heure�; et cette �uvre se fait depuis plus de dix-huit cents ans. Or, si une p�riode de pr�s de deux mille ans peut �tre repr�sent�e par le mot �heure� quelle objection peut-il y avoir � l�id�e que mille ans soient repr�sent�s de la m�me mani�re? Aucune assur�ment, surtout quand il, est positivement d�clar� que �le reste des morts ne v�cut pas jusqu�� ce que les mille ans fussent accomplis�.

Mais d�ailleurs, quand nous voyons qu�il est fait mention d�une �premi�re r�surrection�, n�est-il pas �vident que tous ne doivent pas �tre ressuscit�s en m�me temps? Pourquoi parler d�une �premi�re�, s�il n�y en a qu�une? On dira peut-�tre que �la premi�re r�surrection� a rapport � l��me, mais o� y a-t-il un passage de l��criture � l�appui de cette assertion? Ce fait solennel a lieu ainsi: Quand �la voix de l�archange et la trompette de Dieu� se feront entendre, les rachet�s qui dorment en J�sus ressusciteront pour aller � sa rencontre dans la gloire. Les m�chants morts, quels qu�ils soient, depuis les jours de Ca�n jusqu�� la fin, resteront dans leurs tombeaux pendant les mille ans de b�n�dictions mill�naires; et, � la fin de cette p�riode glorieuse et b�nie, ils en sortiront et compara�tront devant �le grand tr�ne blanc�, pour y �tre �jug�s, chacun selon ses �uvres�, et pour passer, du tr�ne du jugement, dans le lac de feu. Effrayante pens�e!

Lecteur, o� en �tes-vous relativement � votre �me pr�cieuse? Avez-vous vu, avec l��il de la foi, le sang de l�Agneau pascal, vers� pour vous garantir de cette heure terrible? Avez-vous vu la pr�cieuse gerbe des premiers fruits, r�colt�e et recueillie dans le grenier c�leste, comme gage que vous y serez aussi recueilli une fois? Ce sont l� des questions s�rieuses, extr�mement s�rieuses. Ne les repoussez pas. Voyez si vous �tes maintenant sous l�abri du sang de J�sus. Rappelez-vous que vous ne pouvez glaner un seul �pi dans les champs de la r�demption, avant d�avoir vu la vraie gerbe, balanc�e devant Dieu. �Vous ne mangerez ni pain, ni grain r�ti, ni grain en �pi, jusqu�� ce m�me jour, jusqu�� ce que vous ayez apport� l�offrande de votre Dieu�. On ne pouvait pas toucher � la moisson avant que la gerbe des premiers fruits e�t �t� offerte, et, avec elle, un holocauste et un g�teau.

�Et vous compterez depuis le lendemain du sabbat, depuis le jour que vous aurez apport� la gerbe de l�offrande tournoy�e, sept semaines; elles seront compl�tes: vous compterez cinquante jours jusqu�au lendemain du septi�me sabbat, et vous pr�senterez � l��ternel une offrande de g�teau nouvelle; vous apporterez de vos habitations deux pains, en offrande tournoy�e; ils seront de deux-dixi�mes de fleur de farine; vous les cuirez avec du levain: ce sont les premiers fruits � l��ternel� (vers. 15-17). C�est la f�te de la Pentec�te � le type du peuple de Dieu, rassembl� par le Saint Esprit, et pr�sent� devant lui, en connexion avec toute la pr�cieuse valeur de Christ. Dans la P�que, nous avons la mort de Christ; dans la gerbe des premiers fruits, nous avons la r�surrection de Christ, et dans la f�te de la Pentec�te, nous avons la descente du Saint Esprit pour former l��glise. Tout cela est divinement parfait. La mort et la r�surrection de Christ devaient s�accomplir, avant que l��glise p�t �tre form�e. La gerbe (poign�e) �tait offerte, et alors les pains �taient p�tris.

Et, remarquez: �Vous les cuirez avec du levain�. Pourquoi cela? Parce qu�ils devaient repr�senter ceux qui, quoique remplis du Saint Esprit et par�s de ses dons et de ses gr�ces, avaient n�anmoins le mal demeurant en eux. L��glise, au jour de la Pentec�te, �tait au complet b�n�fice du sang de Christ, elle �tait couronn�e des dons du Saint Esprit; mais il y avait du levain, l� aussi. Aucune puissance de l�Esprit ne pouvait annuler le fait que le mal �tait encore attach� aux enfants de Dieu. On pouvait le combattre ou le cacher, mais il �tait l�. Ce fait est figur�, dans le type, par le levain des deux pains, et il trouve son expression dans l�histoire de l��glise; car, quoique le Saint Esprit f�t pr�sent dans l�assembl�e, la chair y �tait aussi, pour mentir au Saint Esprit. La chair est chair, et on n�en fera jamais autre chose. Le Saint Esprit ne descendit pas le jour de la Pentec�te, pour am�liorer ou plut�t pour bonifier la nature humaine, ou pour en annuler le mal incurable, mais pour baptiser les croyants en un seul corps, et les lier � leur T�te vivante qui est au ciel.

Nous avons d�j� fait allusion, dans le chapitre sur le sacrifice de prosp�rit�s, au fait que le levain y �tait permis, dans ce qui s�y rapportait. C��tait Dieu reconnaissant l�existence du mal chez l�adorateur. De m�me quant � l�ordonnance �des deux pains tournoy�s�; ils devaient �tre �cuits avec du levain�, � cause du mal dans l�antitype.

Mais, b�ni soit Dieu, au mal qu�il a reconnu, il a �t� divinement pourvu. C�est ce qui donne paix et consolation � l��me. Il est consolant de savoir que Dieu conna�t ce qu�il y a de pire en nous; et, de plus, qu�il a pourvu � tout, d�apr�s sa connaissance et non simplement d�apr�s la n�tre. �Et vous pr�senterez, avec le pain, sept agneaux sans d�faut, �g�s d�un an, et un jeune taureau, et deux b�liers: ils seront un holocauste � l��ternel, avec leur offrande de g�teau et leurs libations, un sacrifice par feu, une odeur agr�able � l��ternel� (vers. 18). Nous avons donc ici, en connexion imm�diate avec les pains lev�s, l�offrande d�un sacrifice sans d�faut, typifiant la grande et importante v�rit� que c�est la perfection de Christ, et non notre culpabilit�, qui est toujours devant les yeux de Dieu. Remarquez en particulier ces mots: �vous pr�senterez, avec le pain, sept agneaux sans d�faut�. Pr�cieuse v�rit�! �minemment pr�cieuse, quoique rev�tue de formes typiques! Puisse-t-il �tre donn� au lecteur de la comprendre, de se l�approprier, d�en faire l�appui de sa conscience, la nourriture et le rafra�chissement de son c�ur, les d�lices de son �me tout enti�re! Non pas moi, mais Christ.

On objectera, peut-�tre, que le fait que Christ est un agneau sans tache ne suffit pas pour �ter le fardeau de culpabilit� de dessus une conscience souill�e, � qu�une offrande de bonne odeur ne servirait, en elle-m�me, de rien � un p�cheur. � cette objection possible, notre type r�pond pleinement et la fait enti�rement dispara�tre. Il est vrai qu�un holocauste n�aurait pas suffi quand il s�agissait de �levain�; c�est pourquoi il est ajout�: �Et vous offrirez un bouc en sacrifice pour le p�ch�, et deux agneaux �g�s d�un an en sacrifice de prosp�rit�s� (vers. 19). �Le sacrifice pour le p�ch� �tait la r�ponse au �levain� des deux pains, � �la prosp�rit� ou la �paix� 1 �tait assur�e, en sorte que la communion pouvait �tre go�t�e; et tout s��levait, en connexion imm�diate avec �l�odeur agr�able de l�holocauste�, � l��ternel.

1 Je d�sire tout particuli�rement qu�on se souvienne que ce qui est expos� dans le texte, c�est simplement l�expiation. Le lecteur chr�tien sait parfaitement, je n�en doute pas, que la possession de la �nature divine� est essentielle � la communion avec Dieu. J�ai besoin non seulement d�un droit pour m�approcher de Dieu, mais encore d�une nature qui puisse jouir de lui. L��me qui �croit au nom du Fils unique de Dieu� a l�un et l�autre (voir Jean 1:12, 13; 3:36; 5:24; 20:31; 1 Jean 5:11-13).

De m�me, le jour de la Pentec�te, l��glise fut pr�sent�e dans toute la valeur et l�excellence de Christ, par la puissance du Saint Esprit. Quoique, ayant en elle-m�me le levain de la vieille nature, ce levain n��tait pas mis en compte, parce que la divine Offrande pour le p�ch� y avait parfaitement r�pondu. La puissance du Saint Esprit n��ta pas le levain, mais le sang de l�Agneau l�avait expi�. C�est une distinction des plus int�ressantes et importantes. L��uvre de l�Esprit dans le croyant n��te pas le mal qui y habite. Elle le rend capable de d�couvrir, de juger et de dominer le mal; mais aucune mesure de puissance spirituelle ne peut annuler le fait que le mal est l� � quoique, Dieu soit b�ni, la conscience soit dans une paix parfaite, puisque le sang de notre Offrande pour le p�ch� a r�solu � jamais toute cette question; et, par cons�quent, au lieu que le mal qui est en nous soit sous les yeux de Dieu, il a �t� jet� loin de sa vue pour toujours, et nous lui sommes agr�ables selon toute l�acceptation de Christ, qui s�est offert lui-m�me, en sacrifice d�agr�able odeur, � Dieu afin qu�il p�t le glorifier parfaitement en toutes choses et �tre, � jamais, la nourriture de son peuple.

Apr�s la Pentec�te, une longue p�riode s��coule, sans qu�il y ait aucun mouvement parmi le peuple. Il y a, cependant, l�allusion �au pauvre et � l��tranger�, dans cette belle ordonnance que nous avons d�j� consid�r�e sous son point de vue moral. Ici, nous pouvons la consid�rer sous son aspect dispensationnel. �Et quand vous ferez la moisson de votre terre, tu n�ach�veras pas de moissonner les coins de ton champ, et tu ne glaneras pas la glanure de ta moisson; tu les laisseras pour le pauvre et pour l��tranger. Moi, je suis l��ternel, votre Dieu� (Vers. 22). Il est pourvu ici � ce que l��tranger puisse glaner dans les champs d�Isra�l. Les gentils doivent �tre amen�s � participer � la bont� d�bordante de Dieu. Quand, les greniers et les pressoirs d�Isra�l auront �t� abondamment remplis, il y aura pour les gentils de pr�cieuses gerbes et de riches grappes � recueillir.

Cependant, nous ne devons pas penser que ce soient les b�n�dictions spirituelles, dont l��glise est dot�e dans les lieux c�lestes en Christ, qui sont repr�sent�es sous la figure d�un �tranger, glanant dans les champs d�Isra�l. Ces b�n�dictions sont aussi nouvelles pour la post�rit� d�Abraham, qu�elles le sont pour les gentils. Ce ne sont pas les glanures de Canaan, mais les gloires du Ciel � les gloires du Christ. L��glise est non seulement b�nie par Christ, mais avec Christ et en Christ. L��pouse de Christ ne sera pas envoy�e pour ramasser, comme une �trang�re, les �pis et les grappes au bout des champs d�Isra�l et aux sarments des vignes d�Isra�l. Non, elle a pour sa portion des gr�ces plus grandes, de plus riches joies, des honneurs plus �lev�s, que tout ce qu�Isra�l a jamais connu. Elle n�a pas � glaner sur la terre, comme une �trang�re, mais � jouir de sa riche et heureuse demeure du ciel, auquel elle appartient. C�est l� �ce quelque chose de meilleur�, que Dieu, dans sa sagesse et dans sa gr�ce, a �eu en vue� pour elle. Sans doute que ce sera un heureux privil�ge pour �l��tranger� de pouvoir glaner, apr�s que la moisson d�Isra�l aura �t� faite; mais la portion de l��glise est incomparablement plus belle, puisqu�elle est l��pouse du Roi d�Isra�l, qu�elle partagera son tr�ne, ses joies, ses honneurs et ses gloires; qu�elle lui est semblable et sera avec lui � jamais. Les demeures �ternelles de la maison du P�re, l�-haut, et non pas les coins non glan�s des champs d�Isra�l, ici-bas, doivent �tre la portion de l��glise. Puissions-nous avoir toujours cela pr�sent � l�esprit, et vivre, en quelque faible mesure, d�une mani�re digne d�une aussi sainte et aussi noble destin�e!

�Et l��ternel parla � Mo�se, disant: Parle aux fils d�Isra�l, en disant: Au septi�me mois, le premier jour du mois, il y aura un repos pour vous, un m�morial de jubilation, une sainte convocation; vous ne ferez aucune �uvre de service, et vous pr�senterez � l��ternel un sacrifice fait par feu� (Vers. 23-25). Un nouveau sujet est introduit ici par les mots: �l��ternel parla � Mo�se�, qui, pour le dire en passant, sont d�une utilit� int�ressante pour classer les sujets du chapitre et du livre en g�n�ral. Ainsi, le sabbat, la P�que, et la f�te des pains sans levain sont donn�s comme premi�re communication. La gerbe balanc�e, les pains tournoy�s et les coins � glaner, sont la seconde; ensuite nous avons un long intervalle dont il n�est rien dit, puis vient l��mouvante f�te des trompettes, au premier jour du septi�me mois. Cette solennit� nous am�ne jusqu�au temps, lequel approche rapidement, o� le r�sidu d�Isra�l �sonnera de la trompette�, pour un m�morial, rappelant � son souvenir sa gloire longtemps perdue, et s�excitera � chercher l��ternel.

La f�te des trompettes est intimement li�e avec une autre grande solennit�, savoir �le jour des propitiations�. �De m�me, le dixi�me jour de ce septi�me mois, c�est le jour des propitiations: ce sera pour vous une sainte convocation, et vous affligerez vos �mes, et vous pr�senterez � l��ternel un sacrifice fait par feu. Et ce m�me jour vous ne ferez aucune �uvre, car c�est un jour de propitiation, pour faire propitiation pour vous, devant l��ternel, votre Dieu� C�est un sabbat de repos pour vous, et vous affligerez vos �mes. Le neuvi�me jour du mois, au soir, d�un soir � l�autre soir, vous c�l�brerez votre sabbat� (Vers. 27-32). Ainsi, apr�s la publication du m�morial de jubilation, il s��coule un intervalle de huit jours; puis nous avons le jour des expiations, auquel se rattachent l�affliction de l��me, la propitiation pour le p�ch�, et la cessation du travail. Toutes ces choses trouveront bient�t leur place dans l�histoire future du r�sidu juif. �La moisson est pass�e, l��t� est fini, et nous ne sommes pas sauv�s� (J�r. 8:20). Telle sera l��mouvante lamentation du r�sidu, quand l�Esprit de Dieu aura commenc� de toucher leurs c�urs et leurs consciences. �Et ils regarderont vers moi, celui qu�ils auront perc�, et ils se lamenteront sur lui, comme on se lamente sur un fils unique, et il y aura de l�amertume pour lui, comme on a de l�amertume pour un premier-n�. En ce jour-l�, il y aura une grande lamentation � J�rusalem, comme la lamentation d�Hadadrimmon dans la vall�e de Meguiddon; et le pays se lamentera, chaque famille � part� etc. (Zach. 12:10-14).

Quel deuil profond, quelle immense affliction, quelle sinc�re repentance il y aura, sous l�action puissante du Saint Esprit, quand les consciences du r�sidu se rappelleront les p�ch�s du pass�, leurs n�gligences du sabbat, leurs violations de la loi, le meurtre des proph�tes, le crucifiement du Fils, leur r�sistance � l�Esprit! Toutes ces choses se rangeront en bataille sur les tables de la conscience �clair�e et exerc�e, et produiront une profonde affliction d��me.

Mais le sang expiatoire r�pondra � tout. �En ce jour-l�, une source sera ouverte pour la maison de David et pour les habitants de J�rusalem, pour le p�ch� et pour l�impuret� (Zach 13:1). Il leur sera donn� de sentir leur culpabilit� et d�en �tre afflig�s, et ils seront amen�s aussi � voir l�efficace du sang et � trouver une paix parfaite � un sabbat de repos pour leurs �mes.

Or, quand ces r�sultats auront �t� atteints par Isra�l, au dernier jour, qu�avons-nous alors � attendre pour eux? La gloire, assur�ment. Lorsque �l�aveuglement� aura �t� �t�, et �le voile� enlev�, quand les c�urs du r�sidu se seront tourn�s vers l��ternel, alors les brillants rayons du �Soleil de Justice� resplendiront avec une puissance efficace de gu�rison, de r�tablissement et de salut, sur un pauvre peuple afflig� et vraiment repentant. Il faudrait tout un volume pour traiter ce sujet en d�tail. Les exp�riences, les luttes, les �preuves, les difficult�s et les b�n�dictions finales du r�sidu juif, sont amplement d�crites dans les Psaumes et les Proph�tes. Il faut reconna�tre clairement l�existence de ce r�sidu, avant de pouvoir �tudier les Psaumes et les Proph�tes avec intelligence et r�el profit. Non que nous n�ayons beaucoup � apprendre de ces portions du Volume inspir�, car �toutes les �critures sont utiles�. Mais la mani�re la plus s�re de faire un bon usage d�une portion quelconque de la parole de Dieu, c�est d�en bien comprendre l�application premi�re. Si donc nous appliquons � l��glise, ou corps c�leste, des passages qui se rapportent, strictement parlant, au r�sidu juif, ou corps terrestre, nous nous embarrassons dans une s�rieuse erreur � l��gard de l�un et de l�autre. Au fait, il arrive fr�quemment que l�on ignore compl�tement l�existence d�un corps tel que le r�sidu, et que l�on perd enti�rement de vue la vraie position et l�esp�rance de l��glise. Ce sont de graves erreurs, que mon lecteur doit soigneusement chercher � �viter. Qu�il ne s�imagine pas un seul instant que ce ne sont que des th�ories, faites seulement pour occuper l�attention des curieux, et sans aucune valeur pratique. Il ne saurait y avoir de supposition plus fausse. Quoi! est-il sans importance pratique pour nous de savoir si nous appartenons au ciel ou � la terre? Est-il sans importance r�elle pour nous de savoir si nous jouirons du repos dans les demeures d�en haut, ou si nous passerons, ici-bas, par les jugements apocalyptiques? Qui pourrait admettre une pens�e aussi d�raisonnable? Le fait est qu�il serait difficile de citer un ordre de v�rit�s plus pratiques que celles qui d�peignent les destin�es respectives du r�sidu terrestre et de l��glise c�leste. Je n�en dirai pas davantage ici sur ce sujet, mais le lecteur le trouvera bien digne d�une �tude approfondie et recueillie. Nous terminerons cette section par un coup d��il sur la f�te des tabernacles � derni�re solennit� de l�ann�e juda�que.

�Et l��ternel parla � Mo�se, disant: Parle aux fils d�Isra�l, en disant: Le quinzi�me jour de ce septi�me mois, la f�te des tabernacles se c�l�brera � l��ternel pendant sept jours� Mais le quinzi�me jour du septi�me mois, quand vous aurez recueilli le rapport de la terre, vous c�l�brerez la f�te de l��ternel pendant sept jours: le premier jour il y aura repos, et le huiti�me jour il y aura repos. Et le premier jour vous prendrez du fruit de beaux arbres, des branches de palmiers, et des rameaux d�arbres touffus et de saules de rivi�re; et vous vous r�jouirez devant l��ternel, votre Dieu, pendant sept jours. Et vous c�l�brerez la f�te comme f�te � l��ternel, pendant sept jours chaque ann�e; c�est un statut perp�tuel, en vos g�n�rations: vous la c�l�brerez le septi�me mois. Vous habiterez sept jours dans des tabernacles; tous les indig�nes en Isra�l habiteront dans des tabernacles, afin que vos g�n�rations sachent que j�ai fait habiter les fils d�Isra�l dans des tabernacles, lorsque je les fis sortir du pays d��gypte. Moi, je suis l��ternel, votre Dieu� (Vers. 33, 34).

Cette f�te nous montre, par anticipation, le temps de la gloire d�Isra�l au dernier jour et, par cons�quent, elle termine, on ne peut mieux, toute la s�rie des f�tes. La r�colte �tait rentr�e, tout �tait fini, les greniers �taient remplis, et l��ternel voulait que son peuple exprim�t sa joie par une f�te. Mais, h�las! il parait qu�ils ne surent gu�re comprendre la pens�e divine en rapport avec cette sublime ordonnance. Ils perdirent de vue le fait qu�ils avaient �t� �trangers et voyageurs, et de l� vint leur long oubli de cette f�te. Depuis les jours de Josu�, jusqu�au temps de N�h�mie, la f�te des tabernacles n�avait pas �t� c�l�br�e une seule fois. Il �tait r�serv� au petit r�sidu qui retourna de la captivit� de Babylone, de faire ce qui n�avait pas �t� fait, m�me aux jours brillants de Salomon. �Et toute la congr�gation de ceux qui �taient revenus de la captivit� fit des tabernacles, et ils habit�rent dans les tabernacles; car les fils d�Isra�l n�avaient pas fait cela depuis les jours de Josu�, fils de Nun, jusqu�� ce jour-l�. Et il y eut une tr�s grande joie� (N�h. 8:17). Que ce devait �tre r�jouissant, pour ceux qui avaient suspendu leurs harpes aux saules de Babylone, de se trouver sous l�ombrage des saules de Canaan! C��tait un doux avant-go�t de ce temps, dont la f�te des tabernacles �tait le type, o� les tribus r�tablies d�Isra�l se reposeront sous ces berceaux mill�naires, que la main fid�le de l��ternel �rigera pour eux, dans le pays qu�il a jur� de donner � Abraham et � sa post�rit� � toujours. Trois fois heureuse �poque, o� les c�lestes et les terrestres se rencontreront, comme il est dit, dans �le premier jour� et �le huiti�me jour� de la f�te des tabernacles. �J�exaucerai les cieux, et eux exauceront la terre, et la terre exaucera le froment et le mo�t et l�huile, et eux exauceront Jizre�l� (Os�e 2:21, 22).

Il y a, dans le dernier chapitre de Zacharie, un beau passage qui prouve bien distinctement, que la vraie c�l�bration de la f�te des tabernacles appartient � la gloire de la fin. �Et il arrivera que tous ceux qui resteront de toutes les nations qui seront venues contre J�rusalem, monteront d�ann�e en ann�e pour se prosterner devant le roi, l��ternel des arm�es, et pour c�l�brer la f�te des tabernacles� (Chap. 14:16). Quelle sc�ne! Qui voudrait essayer de lui enlever sa beaut� caract�ristique, par un vague syst�me d�interpr�tation faussement appel�e spirituelle? Assur�ment J�rusalem veut dire J�rusalem; nations veut dire nations; et la f�te des tabernacles veut dire la f�te des tabernacles. Y a-t-il l� quelque chose d�impossible � croire? Rien, assur�ment, sauf pour la raison humaine, qui repousse tout ce qui est au-dessus de sa faible port�e. La f�te des tabernacles sera c�l�br�e de nouveau dans le pays de Canaan, et les sauv�s des nations y monteront pour prendre part � ces saintes et glorieuses solennit�s. Alors les guerres de J�rusalem seront termin�es, le bruit des batailles aura pris fin. La lance et l��p�e seront transform�es en paisibles instruments d�agriculture; Isra�l se reposera � l�ombre rafra�chissante de sa vigne et de son figuier, et toute la terre se r�jouira sous le r�gne du �Prince de Paix�. Telle est la perspective qui nous est offerte dans les infaillibles pages de l�Inspiration. Les types la pr�sentent, les proph�tes l�annoncent, la foi y croit, et l�esp�rance l�anticipe.

Note. � � la fin de notre chapitre, nous lisons: �Et Mo�se dit aux fils d�Isra�l les jours solennels de l��ternel�. C��tait l� leur vrai caract�re, leur titre primitif; mais, dans l��vangile de Jean, elles sont appel�es les �f�tes des Juifs�. Depuis longtemps elles avaient cess� d��tre les f�tes de l��ternel. Il en �tait exclu. Ils ne voulaient pas de lui; c�est pourquoi en Jean 7, quand les fr�res de J�sus lui demandent de monter � �la f�te des Juifs, celle des tabernacles�, il r�pond: �Mon temps n�est pas encore venu�; et quand il y monta, ce fut �comme en secret� pour prendre sa place en dehors de tout, et pour crier � toute �me alt�r�e de venir � lui et de boire. Il y a l� une le�on bien s�rieuse.

Les institutions divines sont bient�t d�t�rior�es entre les mains de l�homme; mais quel bonheur de savoir que l��me alt�r�e, qui sent le vide et la s�cheresse d�un syst�me de froides formalit�s religieuses, n�a qu�� se r�fugier aupr�s de J�sus, pour s�abreuver gratuitement � ses sources intarissables, et devenir ainsi un canal de b�n�dictions pour les autres.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 23". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/leviticus-23.html.
 
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