Bible Commentaries
Lévitique 25

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versets 1-55

Le lecteur intelligent remarquera une grande liaison morale entre ce chapitre et le pr�c�dent. Au chapitre 24, nous apprenons que la maison d�Isra�l est conserv�e pour le pays de Canaan. Au chapitre 25, nous apprenons que le pays de Canaan est conserv� pour la maison d�Isra�l. En r�unissant les deux, nous avons la d�claration d�une v�rit�, qu�aucune puissance de la terre ou de l�enfer ne peut effacer: �Tout Isra�l sera sauv�, et le pays ne se vendra pas � perp�tuit�. La premi�re de ces d�clarations �nonce un principe qui a r�sist�, comme un rocher, au milieu d�un, oc�an d�interpr�tations diverses, tandis que la seconde d�clare un fait que bien des nations incirconcises ont en vain cherch� � ignorer.

Le lecteur remarquera, sans doute, la mani�re particuli�re dont notre chapitre s�ouvre. �Et l��ternel parla � Mo�se, sur la montagne de Sina��. La, plupart des communications, contenues dans le livre du L�vitique, sont caract�ris�es par le fait qu�elles �manaient �de la tente d�assignation�. Cela s�explique ais�ment. Ces communications avaient un rapport sp�cial au service, � la communion et au culte des sacrificateurs, ou � l��tat moral du peuple, et, pour cette raison, elles se faisaient tout naturellement de la �tente d�assignation�, ce grand centre de tout ce qui appartenait, en quelque fa�on, au service sacerdotal. Ici, cependant, la, communication se fait d�un lieu tout � fait diff�rent. �Et l��ternel parla � Mo�se, sur la montagne de Sina��. Or, nous savons que, dans l��criture, chaque expression a un sens sp�cial et propre, et nous sommes autoris�s � attendre, de la �montagne de Sina�, un genre de communication diff�rent de celui qui nous arrive de la �tente d�assignation�. Et en effet, le chapitre auquel nous sommes parvenus traite des droits de l��ternel, comme Seigneur de toute la terre. Ce n�est plus le culte et la communion d�une maison sacerdotale, ou le r�glement int�rieur de la nation, mais les droits de Dieu en gouvernement, le droit qu�il a de donner, � un certain peuple, une certaine portion de la terre, qu�ils doivent occuper comme tenanciers. En un mot, ce n�est pas l��ternel dans la �tente� � lieu de culte; mais l��ternel sur la �montagne de Sina�, � si�ge du gouvernement.

�Et l��ternel parla � Mo�se, sur la montagne de Sina�, disant: Parle aux fils d�Isra�l, et dis-leur: Quand vous serez entr�s dans le pays que je vous donne, le pays c�l�brera un sabbat � l��ternel. Pendant six ans tu s�meras ton champ, et pendant six ans tu tailleras ta vigne, et tu en recueilleras le rapport; et la septi�me ann�e, il y aura un sabbat de repos pour le pays, un sabbat consacr� � l��ternel: tu ne s�meras pas ton champ, et tu ne tailleras pas ta vigne. Tu ne moissonneras pas ce qui vient de soi-m�me de ta moisson pr�c�dente, et tu ne vendangeras pas les grappes de ta vigne non taill�e: ce sera une ann�e de repos pour le pays. Et le sabbat du pays vous servira de nourriture, � toi, et � ton serviteur, et � ta servante, et � ton homme � gages et � ton h�te qui s�journe chez toi, et � ton b�tail et aux animaux qui seront dans ton pays: tout son rapport te servira de nourriture� (vers. 1-7).

Nous avons donc ici le trait caract�ristique de la terre de l��ternel. Il voulait qu�elle jou�t d�une ann�e sabbatique, et dans cette ann�e il devait y avoir une preuve de la riche profusion dont il b�nirait ceux qui �taient ses tenanciers. Heureux et privil�gi�s vassaux! Quel honneur de d�pendre imm�diatement de l��ternel! Pas de loyer! pas d�imp�ts! pas de taxes! On pouvait dire � bon droit: �Bienheureux le peuple pour qui il en est ainsi! Bienheureux le peuple qui a l��ternel pour son Dieu!� Nous savons, h�las! que les Isra�lites faillirent en ne prenant pas une enti�re possession de ce pays fortun�, dont l��ternel leur avait fait pr�sent. Il le leur avait donn� tout entier. Il le leur avait donn� pour toujours. Ils n�en prirent qu�une partie, et cela pour un temps. Toutefois, il est toujours l�; la propri�t� est l�, quoique les tenanciers en soient rejet�s pour le moment. �Le pays ne se vendra pas � perp�tuit�: car le pays est � moi; car vous, vous �tes chez moi comme des �trangers et comme des h�tes�. Qu�est-ce que cela veut dire, sinon que Canaan appartient tout sp�cialement � l��ternel, et qu�il veut que les tribus d�Isra�l l�occupent pour lui? Il est vrai que toute �la terre est au Seigneur�, mais c�est une toute autre chose. Il est �vident qu�il lui a plu, dans ses conseils insondables, de prendre une possession sp�ciale du pays de Canaan, et de soumettre ce pays � un traitement particulier, de le s�parer de tous les autres pays en l�appelant sien, et de le distinguer par des jugements, des ordonnances et des f�tes solennelles p�riodiques, dont la seule contemplation �claire l�intelligence et touche le c�ur. O� lisons-nous qu�il y ait, sur toute la surface du globe, un pays qui jouisse d�une ann�e de repos continu � d�une ann�e de la plus riche abondance? Le rationaliste demandera: �Comment se peuvent faire ces choses?� Le sceptique doutera qu�elles soient possibles, mais la foi re�oit une r�ponse satisfaisante de la bouche m�me de l��ternel: �Et si vous dites: Que mangerons-nous la septi�me ann�e; voici, nous ne semons pas, et nous ne recueillons pas nos produits? Je commanderai que ma b�n�diction soit sur vous en la sixi�me ann�e, et elle donnera le produit de trois ans. Et vous s�merez la huiti�me ann�e et vous mangerez du vieux produit, jusqu�� la neuvi�me ann�e; jusqu�� ce que son produit soit venu, vous mangerez le vieux� (vers. 20-22). L�homme naturel pouvait dire: �Que ferons-nous pour nos semailles?� La r�ponse de Dieu �tait: �Je commanderai que ma b�n�diction soit sur vous�. La �b�n�diction� de Dieu vaut mille fois mieux que les �semailles� de l�homme (Prov. 10:22). Il ne voulait pas les laisser souffrir de la faim dans son ann�e sabbatique. Ils devaient se nourrir des fruits de sa b�n�diction, pendant qu�ils c�l�braient son ann�e de repos � ann�e qui repr�sentait le sabbat �ternel qui reste pour le peuple de Dieu.

�Et tu compteras sept sabbats d�ann�es, sept fois sept ans; et les jours de ces sept sabbats d�ann�es te feront quarante-neuf ans. Et, au septi�me mois, le dixi�me jour du mois, tu feras passer le son bruyant de la trompette; le jour des propitiations, vous ferez passer la trompette par tout votre pays� (v. 8, 9). Il est particuli�rement int�ressant d�observer de combien de mani�res diverses le repos mill�naire �tait figur� sous l��conomie juda�que. Chaque septi�me ann�e �tait une ann�e sabbatique, et au bout de sept fois sept ans, il y avait un jubil�. Chacune de ces solennit�s et toutes ces solennit�s typiques pr�sentaient � l��il de la foi la perspective b�nie d�un temps o� le travail et la peine cesseraient, o� �la sueur du front� ne serait plus n�cessaire pour satisfaire aux besoins de la faim; mais o� une terre mill�naire, enrichie par les abondantes ond�es de la gr�ce divine, et fertilis�e par les brillants rayons du soleil de justice, verserait son abondance dans les greniers et les cuves du peuple de Dieu. Heureux temps! heureux peuple! Qu�il est doux d��tre assur�s que ces choses ne sont pas des peintures de fantaisie, ou des jeux de l�imagination, mais des v�rit�s r�elles de la r�v�lation divine, desquelles doit jouir la foi, qui est �l�assurance des choses qu�on esp�re, et la conviction de celles qu�on ne voit pas�.

De toutes les solennit�s juives, le jubil� semble avoir �t� la plus �mouvante et la plus r�jouissante. Elle �tait en connexion imm�diate avec le grand jour des propitiations. C�est quand le sang de la victime avait �t� r�pandu, que le son d�affranchissement de la trompette du jubil� se faisait entendre sur les collines et dans les vall�es du pays de Canaan. Ce son si d�sir� �tait destin� � r�veiller la nation au centre m�me de son �tre moral, � remuer l��me jusqu�en ses plus secr�tes profondeurs, et � faire couler une brillante rivi�re de joie divine et ineffable au long et au large du pays. �Le jour des propitiations, vous ferez passer la trompette par tout votre pays�. Pas un coin ne devait rester sans �tre visit� par le joyeux son. L�aspect du jubil� �tait aussi vaste que l�aspect de la propitiation, sur laquelle le jubil� �tait bas�.

�Et vous sanctifierez l�ann�e de l�an cinquanti�me, et vous publierez la libert� dans le pays � tous ses habitants: ce sera pour vous un jubil�; vous retournerez chacun dans sa possession, et vous retournerez chacun � sa famille. Cette ann�e de l�an cinquanti�me sera pour vous un jubil�: vous ne s�merez pas, et vous ne moissonnerez pas ce qui vient de soi-m�me, et vous ne vendangerez pas la vigne non taill�e; car c�est le Jubil�: il vous sera saint; vous mangerez en l�y prenant ce que le champ rapportera. En cette ann�e du Jubil�, vous retournerez chacun dans sa possession� (vers. 10-13). Toutes les classes et toutes les conditions du peuple pouvaient sentir la sainte et bienfaisante influence de cette noble institution. L�exil� retournait dans son pays; le captif �tait d�livr�; le d�biteur �tait lib�r�; chaque famille ouvrait son sein pour y recevoir de nouveau des membres longtemps �loign�s; chaque h�ritage ou possession retrouvait son propri�taire exil�. Au son de la trompette, signal bienvenu et attendu, le captif s��chappait; l�esclave jetait loin de lui ses cha�nes; le meurtrier involontaire retournait chez lui; les pauvres et ceux qui s��taient ruin�s rentraient en possession des h�ritages qu�ils avaient perdus. Aussit�t que le son trois fois bien accueilli de la trompette s��tait fait entendre, le flot puissant des b�n�dictions s��levait majestueusement et faisait retentir ses ondulations r�jouissantes jusque dans les lieux les plus recul�s du pays favoris� de l��ternel.

�Et si vous vendez quelque chose � votre prochain, ou si vous achetez de la main de votre prochain, que nul ne fasse tort � son fr�re. Tu ach�teras de ton prochain d�apr�s le nombre des ann�es depuis le Jubil�; il te vendra d�apr�s le nombre des ann�es de rapport. � proportion que le nombre des ann�es sera grand, tu augmenteras le prix; et � proportion que le nombre des ann�es sera petit, tu diminueras le prix, car c�est le nombre des r�coltes qu�il te vend. Et nul de vous ne fera tort � son prochain, et tu craindras ton Dieu, car moi, je suis l��ternel, votre Dieu� (vers. 14-17). L�ann�e du jubil� rappelait � l�acheteur et au vendeur que le pays appartenait � l��ternel et ne devait pas �tre vendu. On pouvait en vendre �les r�coltes�, mais c��tait tout; � l��ternel ne voulait c�der le pays � qui que ce f�t. Il est important de bien se graver cette pens�e dans l�esprit. Si le pays de Canaan ne doit pas �tre vendu, � si l��ternel d�clare qu�il lui appartient � toujours, alors pour qui le veut-il? Quels doivent �tre ses tenanciers? Ceux � qui il le donna par une alliance �ternelle, pour le poss�der aussi longtemps que la lune durera � savoir d��ge en �ge.

Il n�y a pas, sur toute la terre, au jugement de Dieu, un lieu semblable au pays de Canaan. C�est l� que l��ternel �tablit son tr�ne et son sanctuaire; c�est l� que ses sacrificateurs officiaient continuellement devant lui; c�est l� que la voix de ses proph�tes se fit entendre, annon�ant la ruine actuelle, la restauration et la gloire futures; c�est l� que Jean le Baptiseur commen�a, continua et termina sa carri�re de pr�curseur du Messie; c�est l� que le Sauveur naquit d�une femme; l� qu�il fut baptis�; l� qu�il pr�cha et enseigna; l� qu�il travailla et mourut; c�est de l� qu�il monta triomphant � la droite de Dieu; c�est l� que le Saint Esprit descendit en puissance le jour de la Pentec�te; c�est de l� que l��vangile se r�pandit jusqu�aux extr�mit�s de la terre; c�est l� que le Seigneur de gloire descendra bient�t et que �ses pieds se tiendront sur la montagne des Oliviers�; c�est l� que son tr�ne sera r�tabli et son culte restaur�. En un mot, ses yeux et son c�ur sont toujours l�; la poussi�re de J�rusalem est pr�cieuse pour lui; c�est le centre de toutes ses pens�es et de toutes ses op�rations, relativement � cette terre, et c�est son intention d�en faire quelque chose d�une excellence �ternelle, la joie de milliers de g�n�rations.

Je le r�p�te, il est donc extr�mement important de bien saisir ces int�ressantes v�rit�s, concernant le pays de Canaan; l��ternel a dit de ce pays: �Il est � moi�. Qui le lui prendra? O� est le roi ou l�empereur, o� est la puissance humaine ou diabolique qui pourra arracher �ce pays agr�able� de la puissante �treinte de l��ternel? Il est vrai qu�il a �t� une source de d�bats, une pomme de discorde pour toutes les nations. Il a �t�, et il sera encore le th��tre et le centre de guerres cruelles et de carnages. Mais, bien au-dessus du bruit des batailles et des querelles des nations, ces paroles se font entendre, avec une clart� et une puissance divines, � l�oreille de la foi: �Ce pays est � moi�. L��ternel ne peut renoncer � ce pays, ni � ces �douze tribus�, par le moyen desquelles il doit en h�riter � jamais. Que mon lecteur pense � cela; qu�il y r�fl�chisse s�rieusement. Qu�il se garde de toute id�e d�indiff�rence et de toute interpr�tation vague � ce sujet. Dieu n�a pas rejet� son peuple ni le pays qu�il a jur� de leur donner en possession perp�tuelle. �Les douze pains� du chapitre 24 du L�vitique t�moignent de la v�rit� de cette premi�re assertion; et �le jubil� de L�vitique 25 t�moigne de la v�rit� de la seconde. Le m�morial des �douze tribus d�Isra�l� est toujours devant le Seigneur, et le moment approche rapidement o� la trompette du jubil� retentira sur les montagnes de la Palestine. Alors, en r�alit�, le captif jettera loin de lui les cha�nes ignominieuses qu�il a port�es si longtemps. Alors l�exil� retournera dans cet heureux pays, dont il a �t� banni si longtemps. Alors toute dette sera annul�e, tout fardeau enlev� et toute larme essuy�e. �Car ainsi dit l��ternel: Voici, j��tends sur elle (J�rusalem) la paix comme une rivi�re, et la gloire des nations comme un torrent qui d�borde; et vous t�terez, vous serez port�s sur les bras et caress�s sur les genoux. Comme quelqu�un que sa m�re console, ainsi moi, je vous consolerai; et vous serez consol�s dans J�rusalem. Et vous le verrez, et votre c�ur se r�jouira, et vos os fleuriront comme l�herbe verte; et la main de l��ternel sera connue en ses serviteurs; et il verse sa col�re sur ses ennemis. Car voici, l��ternel viendra en feu, et ses chars, comme un tourbillon, pour rendre sa col�re avec fureur, et son tancement avec des flammes de feu. Car l��ternel entrera en jugement avec toute chair, par le feu, et par son �p�e; et les tu�s de l��ternel seront en grand nombre� Et moi� leurs actes et leurs pens�es sont devant moi. Le temps est venu de rassembler toutes les nations et les langues; et elles viendront et verront ma gloire. Et je mettrai au milieu d�eux un signe; et j�enverrai les r�chapp�s d�entre eux vers les nations: � Tarsis, � Pul, et � Lud, qui, bandent l�arc; � Tubal et � Javan, aux �les lointaines, qui n�ont pas entendu parler de moi et n�ont pas vu ma gloire; et ils raconteront ma gloire parmi les nations. Et ils am�neront tous vos fr�res d�entre toutes les nations, en offrande � l��ternel, sur des chevaux, et sur des chars, et dans des voitures couvertes, et sur des mulets, et sur des dromadaires, � ma montagne sainte, � J�rusalem, dit l��ternel, comme les fils d�Isra�l apportent l�offrande dans un vase pur � la maison de l��ternel. Et j�en prendrai aussi d�entre eux pour sacrificateurs, pour l�vites, dit l��ternel. Car, comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je fais, subsisteront devant moi, dit l��ternel, ainsi subsisteront votre semence et votre nom. Et il arrivera que, de nouvelle lune � nouvelle lune, et de sabbat en sabbat, toute chair viendra pour se prosterner devant moi, dit l��ternel� (�s. 66:12-23).

Et maintenant, consid�rons un instant l�effet pratique du jubil� � son influence sur les transactions d�homme � homme. �Et si vous vendez quelque chose � votre prochain, ou si vous achetez de la main de votre prochain, que nul ne fasse tort � son fr�re. Tu ach�teras de ton prochain d�apr�s le nombre des ann�es depuis le Jubil�; il te vendra d�apr�s le nombre des ann�es de rapport�. L��chelle des prix devait �tre r�gl�e par le jubil�. Si ce glorieux �v�nement �tait pr�s, le prix �tait bas; s�il �tait �loign�, le prix �tait �lev�. Tous les contrats humains quant aux terres �taient annul�s d�s l�instant que la trompette du jubil� se faisait entendre, car la terre �tait � l��ternel, et le jubil� remettait tout dans sa condition premi�re.

Ceci nous enseigne une belle le�on. Si nos c�urs entretiennent l�esp�rance constante du retour du Seigneur, nous mettrons peu de prix � toutes les choses terrestres. Il est moralement impossible que nous puissions �tre dans l�attitude de l�attente du Fils venant du ciel, et que nous ne soyons pas d�tach�s de ce monde. �Que votre douceur soit connue de tous les hommes; le Seigneur est proche� (Phil. 4). On peut adopter �la doctrine du millenium�, comme on dit, ou la doctrine de �la seconde venue�, et n�en �tre pas moins un homme du monde; mais celui qui vit dans l�attente habituelle de l�apparition de Christ doit �tre s�par� de ce qui sera jug� et d�truit quand il viendra. Il n�est pas ici question de la bri�vet� et de l�incertitude de la vie humaine, ce qui est tout � fait vrai; ni du caract�re transitoire et peu satisfaisant des choses d�ici-bas, ce qui est �galement vrai. Il s�agit de quelque chose de bien plus puissant et d�une plus grande influence que tout cela, c�est: �Le Seigneur est proche�. Puissent nos c�urs �tre touch�s, et notre conduite influenc�e en toutes choses, par cette v�rit� pr�cieuse et sanctifiante!

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bibliography-text="Commentaire sur Leviticus 25". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/leviticus-25.html.