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Bible Commentaries
Luc 16

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versets 1-31

L��conome infid�le

(v. 1-13). � Par la parabole de l��conome infid�le, J�sus enseigne de quelle mani�re il faut consid�rer les biens de la terre et quel usage en faire sous le r�gime de la gr�ce, sous lequel les b�n�dictions donn�es au croyant sont c�lestes et �ternelles. Cet enseignement r�pond pour ainsi dire � la question: �Puisque les b�n�dictions du croyant sont c�lestes, que doit-il faire des biens de la terre qui constituaient les b�n�dictions sous l��conomie de la loi?� Cette question int�ressait tout particuli�rement les disciples parce qu�ils �taient Juifs. Comme tels, ils avaient beaucoup de peine � comprendre que, sous le r�gime de la gr�ce introduit par J�sus, la faveur de Dieu ne se manifest�t pas, envers ceux qui le recevaient, par des avantages pr�sents et mat�riels. C�est aussi ce que beaucoup de chr�tiens ont de la peine � comprendre et � r�aliser. Car, tout en poss�dant les choses c�lestes, on aime � jouir de celles de la terre.

�Et il dit aussi � ses disciples: Il y avait un homme riche qui avait un �conome; et celui-ci fut accus� devant lui comme dissipant ses biens� (v. 1). La terre et tout ce qu�elle contient appartient � Dieu, et Dieu avait plac� l�homme comme administrateur de ses biens; mais au lieu de lui en apporter les fruits en le servant et en lui ob�issant, l�homme en a profit� pour lui-m�me. L��preuve, faite tout sp�cialement au moyen du peuple juif, a pleinement �tabli l�infid�lit� de l�homme vis-�-vis de Dieu qui, n�ayant plus de confiance en lui, le renvoie de son administration: �Et l�ayant appel�, il lui dit: Qu�est-ce que ceci que j�entends dire de toi? Rends compte de ton administration� (v. 2). L��preuve termin�e, J�sus vint ici-bas introduire la gr�ce avec laquelle Dieu voulait agir envers tous et l�homme fut trait� par Dieu comme un infid�le auquel il ne pouvait rien confier.

En entendant son ma�tre, l��conome fait des r�flexions quant � son avenir, car son pass� le compromettait. Il se dit en lui-m�me: �Que ferai-je, car mon ma�tre m��te l�administration?� Il ne pouvait �b�cher la terre� pour subvenir � ses besoins; il avait �honte de mendier�. �Je sais ce que je ferai�, dit-il, �afin que, quand je serai renvoy� de mon administration, je sois re�u dans leurs maisons. Et ayant appel� chacun des d�biteurs de son ma�tre, il dit au premier: Combien dois-tu � mon ma�tre? Et il dit: Cent baths d�huile. Et il lui dit: Prends ton �crit et assieds-toi promptement et �cris cinquante. Puis il dit � un autre: Et toi, combien dois-tu? Et il dit: Cent cors de froment. Et il lui dit: Prends ton �crit, et �cris quatre-vingts. Et le ma�tre loua l��conome injuste parce qu�il avait agi prudemment� (v. 3-8). Cet homme allait �tre cong�di�, mais il avait encore en mains les biens de son ma�tre. Pensant � son avenir, il en dispose de telle sorte que plus tard il soit favorablement accueilli par les d�biteurs de son ma�tre. C��tait agir avec pr�voyance; aussi fut-il lou� pour sa prudence; voil� ce qu�il faut retenir pour comprendre l�enseignement de cette parabole. De fait, il volait son ma�tre; mais cela n�a rien � faire avec ce que le Seigneur veut nous enseigner, � savoir ceci: Puisque les biens de cette terre, qui appartiennent tous � Dieu, sont encore entre les mains des croyants, tant qu�ils sont ici-bas, quoique destitu�s de leur charge comme hommes responsables devant Dieu, ils peuvent en user en vue de leur avenir, au lieu de ne penser qu�au pr�sent comme ceux qui disent: �Mangeons et buvons, car demain nous mourrons�. En louant la prudence de l��conome, J�sus ajoute: �Car les fils de ce si�cle sont plus prudents, par rapport � leur propre g�n�ration, que les fils de la lumi�re�. Le Seigneur reconna�t par ces paroles que la prudence de cet homme est une habilet� qui caract�rise les hommes de ce monde pour obtenir ce qu�ils d�sirent. Il aimerait voir la m�me habilet� en faveur des choses spirituelles chez les croyants; et c�est ce qu�il enseigne dans les versets suivants o� il applique le principe avec lequel l��conome a agi.

�Et moi, je vous dis: Faites-vous des amis avec les richesses injustes, afin que, quand vous viendrez � manquer, vous soyez re�us dans les tabernacles �ternels�. Les biens de ce monde sont appel�s injustes, ou iniques, parce que l�homme en chute se les est appropri�s, au lieu de les consid�rer comme appartenant � Dieu. Mais ces biens �tant encore entre les mains du croyant, il doit en user en vue du ciel, non pour s�y assurer une place, mais afin de trouver l�, pour l��ternit�, les cons�quences de l�usage qu�il en aura fait. Ce sont l�, en langage figur�, ces �amis� qu�il faut se faire, dans les tabernacles �ternels. Au fond, ces amis c�est Dieu; nous devons donc employer nos biens pour lui, pour son service; il faut les mettre � la disposition de l�amour pour le bien d�autrui et non pour nous-m�mes, et nous en trouverons les r�sultats, une fois introduits dans la gloire. De cette mani�re, l�argent, comme les biens quelconques, ont une immense valeur d�s qu�on peut les transformer en b�n�dictions �ternelles, si on les emploie selon la pens�e du Seigneur.

J�sus dit encore: �Celui qui est fid�le dans ce qui est tr�s petit, est fid�le aussi dans ce qui est grand; et celui qui est injuste dans ce qui est tr�s petit, est injuste aussi dans ce qui est grand� (v. 10). Les choses tr�s petites, dans l�appr�ciation de Dieu qui doit toujours �tre la n�tre, sont les biens de la terre, et les choses grandes sont les choses du ciel. Si le chr�tien est fid�le dans ces petites choses, il le sera aussi dans les choses spirituelles, tandis que, s�il est injuste dans les petites choses, en se les appropriant, il sera injuste dans les c�lestes; il ne saura pas en faire usage; il ne se les appropriera pas; il n�en jouira pas. �Si donc vous n�avez pas �t� fid�les dans les richesses injustes, qui vous confiera les vraies? Et si, dans ce qui est � autrui, vous n�avez pas �t� fid�les, qui vous donnera ce qui est v�tre?� (v. 11-12). Il faut �tre fid�les au Seigneur dans les choses mat�rielles, celles qui ne nous appartiennent pas, pour que Dieu nous confie celles qui sont � nous, les vraies. Le chr�tien mat�riel a le c�ur obstru� par les choses de la terre; Dieu ne peut lui confier les choses spirituelles; cet homme n�est jamais avanc� dans les choses de Dieu; il subit une perte �ternelle. On voit qu�il s�agit de la responsabilit� d�administrer des choses qui appartiennent � autrui. On peut �tre plus ou moins libre de disposer de ce qui est � soi; mais si nous avons en mains ce qui ne nous appartient pas, il faut une fid�lit� absolue. C�est donc avec cette fid�lit� que nous devons administrer pour Dieu les biens de ce monde, parce qu�ils lui appartiennent; c�est en ne les consid�rant pas comme n�tres que nous pourrons en disposer pour le Seigneur, en faisant du bien � d�autres. On a dit � ce sujet que �c��tait le seul cas o� nous puissions �tre g�n�reux du bien d�autrui�.

J�sus ajoute: �Nul serviteur ne peut servir deux ma�tres; car ou il ha�ra l�un et aimera l�autre, ou il s�attachera � l�un et m�prisera l�autre: vous ne pouvez servir Dieu et les richesses� (v. 13). C�est une grande faveur que de pouvoir servir Dieu avec nos biens mat�riels; mais si nous ne les employons pas � son service, ce sont eux qui prennent l�empire sur nous et nous nous trouvons servir �Mammon� ou les richesses qui deviennent un Dieu. Celui qui s�attache aux biens de ce monde croit en �tre le possesseur et ne s�aper�oit pas qu�il en est l�esclave. Le croyant, ayant �t� achet� � prix, appartient � celui qui l�a rachet�; il ne doit �tre l�esclave que du Seigneur et surtout ne pas se laisser asservir par les choses avec lesquelles il doit le servir.

Les pharisiens se moquent de J�sus

(v. 14-18). � �Et les pharisiens aussi, qui �taient avares, entendirent toutes ces choses, et ils se moqu�rent de lui� (v. 14). Ils comprirent tr�s bien le sens de l�enseignement de J�sus. Tr�s attach�s aux biens de ce monde, ils n��prouvaient aucune envie de les abandonner. J�sus leur dit encore: �Vous �tes ceux qui se justifient eux-m�mes devant les hommes; mais Dieu conna�t vos c�urs: car ce qui est haut estim� parmi les hommes est une abomination devant Dieu� (v. 15). Les pharisiens ne cherchaient que l�appr�ciation des hommes, en se montrant scrupuleux � l�exc�s et z�l�s pour leur religion; mais ils n�avaient pas � faire avec Dieu; ils ne se comparaient qu�aux hommes, se justifiaient et s��levaient eux-m�mes. Mais Dieu connaissait leurs c�urs. Ils ne se doutaient pas que, dans la pr�sence de J�sus qu�ils m�prisaient, ils se trouvaient dans la pr�sence de Dieu. Leur �l�vation au milieu des hommes, dont ils jouissaient si fort, �tait une abomination devant Dieu. Car chaque fois que l�homme se glorifie, il prend une place qui n�appartient qu�� Dieu. Une idole est appel�e une abomination; ce qui prend la place de Dieu dans le c�ur est une idole.

J�sus leur dit aussi: �La loi et les proph�tes ont �t� jusqu�� Jean; d�s lors le royaume de Dieu est annonc� et chacun use de violence pour y entrer� (v. 16). Malgr� toutes les pr�tentions des pharisiens � une ob�issance stricte de la loi, ils se trouvaient dans une f�cheuse situation vis-�-vis d�elle et de Dieu. La loi et les proph�tes avaient exist� jusqu�� Jean le Baptiseur. Ce temps-l� �tait pass�; on avait viol� la loi; on n�avait pas �cout� les proph�tes. Dieu rempla�ait cet ordre de choses par son royaume qui �tait annonc�. Pour y entrer, il fallait user de force, rompre avec le syst�me juif dont les pharisiens se pr�sentaient comme les conservateurs, faire violence � ses sentiments religieux et nationaux. C��tait p�nible pour les Juifs sinc�res, comme Saul de Tarse, par exemple; mais il le fallait; sinon en demeurant dans le syst�me l�gal que Dieu mettait de c�t�, on se trouverait infailliblement sous les jugements qui allaient tomber sur la nation; les Juifs demeureraient ainsi sous la mal�diction de la loi qu�ils avaient enfreinte, malgr� leurs pr�tentions. Car J�sus ajoute: �Or il est plus facile que le ciel et la terre passent, qu�il ne l�est qu�un seul trait de lettre de la loi tombe� (v. 17). Cette loi que les pharisiens pr�tendaient garder, mais qu�ils modifiaient � leur gr�, comme J�sus le leur reproche en Marc 7:9-13, demeurerait inflexible pour ceux qui ne voulaient pas accepter la gr�ce. Les jugements prononc�s par Dieu sur ceux qui la violaient les atteindraient inexorablement. Dieu la maintiendrait malgr� tout ce que les pharisiens en faisaient. C�est pourquoi J�sus dit encore: �Quiconque r�pudie sa femme et en �pouse une autre, commet adult�re; et quiconque �pouse une femme r�pudi�e par son mari, commet adult�re� (v. 18). Malgr� la proc�dure facile du divorce, se basant sur ce que Mo�se avait permis � cause de la duret� de c�ur des Isra�lites, Dieu montre qu�il ne tiendra compte que de sa pens�e pour d�clarer coupable le transgresseur de la loi.

Le riche et Lazare

(v. 19-31). � Nous avons vu, par l�enseignement de la parabole de l��conome infid�le, que, sous le r�gime de la gr�ce, la faveur de Dieu ne se manifestait pas par des b�n�dictions mat�rielles et qu�il fallait, au contraire, se servir des biens que l�on pouvait poss�der en vue du ciel. Ainsi, sous la gr�ce, il faut abandonner des avantages visibles pour des invisibles (voir aussi chap. 12:33), et souffrir m�me, le cas �ch�ant, car, avec la vie de J�sus, il y a de la souffrance, parce que le chr�tien n�est pas de ce monde; il attend tout au del� de la tombe, o� est son esp�rance. Le Seigneur a voulu nous montrer, par la parabole du riche et de Lazare, ce qui arrivera apr�s cette vie, d�un c�t� � celui qui aura souffert dans ce monde sans y avoir eu ses biens, de l�autre c�t� � celui qui aura voulu jouir pour lui seul des biens qu�il poss�dait ici-bas.

�Or il y avait un homme riche qui se v�tait de pourpre et de fin lin, et qui faisait joyeuse ch�re, chaque jour, splendidement. Et il y avait un pauvre, nomm� Lazare, couch� � sa porte, tout couvert d�ulc�res, et qui d�sirait de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche; mais les chiens aussi venaient l�cher ses ulc�res� (v. 19-21). Le Seigneur ne parle pas de l�impi�t� du riche ni de la pi�t� de Lazare; ce n�est pas ce que cette parabole nous enseigne. Le nom seul de Lazare est donn�; il signifie �secours de Dieu�, tandis que le nom du riche manque. Dieu ne s�int�resse pas au nom de l�homme qui n�est pas en relation avec lui et qui lui a pr�f�r� les biens de la terre; il l�oubliera �ternellement. Ces deux hommes illustrent la situation de ceux qui, dans ce monde, ou bien veulent jouir du pr�sent sans penser � l�avenir, ou bien abandonnent tout en vue de l�avenir. Aux yeux des hommes, le premier est dans une situation enviable, le second fait piti�; mais J�sus tire, pour ainsi dire, le voile qui cache l�au del�; la sc�ne change; les r�les sont renvers�s: �Et il arriva que le pauvre mourut, et qu�il fut port� par les anges dans le sein d�Abraham. Et le riche aussi mourut, et fut enseveli� (v. 22). Pour l�un comme pour l�autre, comme pour tous les hommes, la vie prend fin un jour sur cette terre; l��ternit� s�ouvre sous les cons�quences �ternelles de ce qui s�est pass� ici-bas. V�rit� solennelle qu�il faut consid�rer s�rieusement pendant qu�il en est encore temps. On voit Lazare dans la f�licit� la plus grande � laquelle un Juif p�t aspirer: �Port� par les anges dans le sein d�Abraham�. S�adressant � des Juifs, J�sus emploie une image propre � leur faire comprendre le contraste qui existe entre une vie de souffrance et de renoncement et ses cons�quences dans l�autre monde. Cette f�licit� pour le chr�tien s�exprime par: ��tre avec le Seigneur�. Du riche il est dit simplement: �Il fut enseveli�. Sur la terre on ne les vit plus; le Seigneur seul pouvait nous d�crire la situation de chacun d�eux de l�autre c�t� de la tombe. Quelle diff�rence entre ces deux hommes! �Et, en had�s, levant ses yeux, comme il �tait dans les tourments, il voit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Et s��criant, il dit: P�re Abraham, aie piti� de moi et envoie Lazare, afin qu�il trempe dans l�eau le bout de son doigt, et qu�il rafra�chisse ma langue, car je suis tourment� dans cette flamme. Mais Abraham dit: Mon enfant, souviens-toi que tu as re�u tes biens pendant ta vie, et Lazare pareillement les maux; et maintenant lui est consol� ici, et toi tu es tourment� (v. 24-25). Le riche, tourment�, ne demande pas � sortir de ce lieu infernal; il sollicite seulement un petit rafra�chissement; apr�s avoir fait bonne ch�re dans ce monde, il aurait accept� sur ses l�vres l�eau que le doigt de Lazare aurait pu lui porter, ce doigt couvert d�ulc�res lorsque le mendiant gisait � sa porte. Deux raisons lui sont donn�es pour motiver le refus d�un si maigre soulagement.

Il avait eu ses biens pendant sa vie. Il les avait eus au complet, mais pour la terre; comme l�autre riche du chapitre 12:21, il n��tait pas �riche quant � Dieu�. Ni ces biens-l�, ni leur jouissance ne peuvent se transporter de l�autre c�t� de la tombe; ils avaient fait leur temps; ce temps ayant pass� pour toujours, les tourments �taient sa part �ternelle. Lazare, au contraire, consol�, dans une f�licit� �ternelle, jouissait alors de ses biens.

Le v. 26 nous donne la seconde raison du refus d�Abraham au riche: �Et outre tout cela, un grand gouffre est fermement �tabli entre nous et vous; en sorte que ceux qui veulent passer d�ici vers vous ne le peuvent, et que ceux qui veulent passer de l� ne traversent pas non plus vers nous�. Apr�s la mort un gouffre infranchissable existe entre le ciel et le lieu de tourments, entre la vie et la mort, entre les t�n�bres et la lumi�re. Mais, tant qu�on est encore sur cette terre, il est possible de passer de la mort � la vie, des t�n�bres � la lumi�re, de l��tat de perdition au salut. En effet, le Seigneur J�sus est descendu pour nous frayer un chemin au travers de l�ab�me dans lequel il entra pour nous en portant le jugement que nous avions m�rit�; il en est sorti victorieux pour monter au ciel, inaugurant un chemin nouveau et vivant pour le p�cheur lav� de ses p�ch�s. Mais si l�on veut suivre ce chemin fray� par le Seigneur, on doit s�y engager sur cette terre, avant la mort; pour le d�couvrir, il faut abandonner celui de la perdition dans lequel se trouvent les jouissances de ce monde, la bonne ch�re et tant de choses pr�f�r�es au ciel. Apr�s la mort le sort est fix� pour l��ternit�; il n�y a de chemin ni dans le ciel, ni en enfer.

Voyant que rien ne peut am�liorer sa terrible condition, le riche s�adresse de nouveau � Abraham en disant: �Je te prie donc, p�re, de l�envoyer dans la maison de mon p�re, car j�ai cinq fr�res, en sorte qu�il les adjure; de peur qu�eux aussi ne viennent dans ce lieu de tourment. Mais Abraham lui dit: Ils ont Mo�se et les proph�tes; qu�ils les �coutent. Mais il dit: Non, p�re Abraham; mais si quelqu�un va des morts vers eux, ils se repentiront. Et il lui dit: S�ils n��coutent pas Mo�se et les proph�tes, ils ne seront pas persuad�s non plus si quelqu�un ressuscitait d�entre les morts� (v. 27-31). Le riche songe � ses fr�res; il comprend que l�horreur de sa situation ne saurait changer. Il ne pense pas m�me que la compagnie de ses fr�res pourrait lui apporter quelque agr�ment, il voudrait leur fournir le moyen d��viter ce lieu effroyable. N�ayant fait, sur la terre, aucun cas de la parole de Dieu � Mo�se et les proph�tes, � il n�y pense pas m�me pour ses fr�res; il demande que Lazare leur soit envoy� pour les exhorter � se repentir. Cela aussi lui est refus� parce que Dieu a ins�r�, dans sa Parole, tout ce que l�homme doit croire afin d��viter le malheur �ternel. C�est par sa Parole que Dieu op�re dans le c�ur et la conscience l��uvre n�cessaire au salut, non par des miracles. C�est la foi en cette Parole divine qui sauve; les miracles les plus impressionnants ne donnent pas la vie: �Il nous a engendr�s par la parole de la v�rit� (Jacques 1:18).

Combien la r�ponse donn�e au riche est propre � faire r�fl�chir ceux qui mettent de c�t� la parole de Dieu, tout ou en partie! Ils s�exposent � demeurer �ternellement dans les t�n�bres de dehors, l� o� sont les pleurs et les grincements de dents. �Ils ont Mo�se et les proph�tes; qu�ils les �coutent�.

On voit aussi le riche comprendre que, pour aller au ciel, ses fr�res doivent se repentir. Il est absolument indispensable de reconna�tre son �tat de p�ch� et de le juger � la lumi�re des �critures, pour �tre sauv�. H�las! les avantages mat�riels du riche, dont la jouissance lui �tait si ch�re, l�avaient emp�ch� de se repentir: �Pourquoi penser � l�avenir alors qu�on est si bien dans le pr�sent?� avait-il pu dire, et Satan aidant par les soins qu�il mettait � lui voiler l�avenir, l�a conduit dans son bien-�tre jusqu�au jour de la mort, o�, le voile tir�, le sort fix�, il est trop tard.

Remarquons encore que ce qui est dit des fr�res du riche: �S�ils n��coutent pas Mo�se et les proph�tes, ils ne seront pas persuad�s non plus si quelqu�un ressuscitait des morts�, s�est r�alis� par les Juifs depuis la r�surrection de J�sus. Ils n�ont cru ni Mo�se, ni les proph�tes; puis Dieu leur envoya son Fils; ils ne crurent pas non plus en lui, le mirent � mort; Dieu le ressuscita, ils ne crurent pas non plus malgr� les preuves �videntes de sa r�surrection. Les Juifs pay�rent les gardes du tombeau pour dire que les disciples de J�sus �taient venus enlever son corps (Matthieu 28:11-15). Ils rejet�rent ensuite le t�moignage du Saint Esprit rendu par les ap�tres, � la r�surrection du Seigneur. Dieu ne pouvait rien faire de plus pour eux, et le jugement qui les attendait les a atteints. Il est donc bien prouv� que la r�surrection d�entre les morts ne peut convaincre ceux qui ne croient pas la Parole de Dieu, tandis que �si tu confesses de ta bouche J�sus comme Seigneur et que tu croies dans ton c�ur que Dieu l�a ressuscit� d�entre les morts, tu seras sauv� (Romains 10:9).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 16". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/luke-16.html.
 
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